Management et calcul de coûts/La notion de rentabilité

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La notion de rentabilité
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Chapitre no 3
Leçon : Management et calcul de coûts
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Rentabilité et trésorerie modifier



Dans le compte de résultat on fait abstraction de la T.V.A..

Éléments communs de la trésorerie et du compte de résultat modifier

  • Tous les produits encaissés : ventes au comptant ;
  • charges décaissées : achats au comptant, salaire.

Différences entre trésorerie et compte de résultat modifier

Le compte de résultat utilise des montants hors-taxe (H.T., tandis que la trésorerie utilise des montants toute taxes comprises (T.T.C.)

Sont présents uniquement dans la trésorerie :

  • les décaissement qui ne sont pas des charges : par exemple le remboursement du capital de l'emprunt ;
  • les encaissement qui ne sont pas des produits : par exemple la vente d'actions ou le capital de l'emprunt.

Sont présents uniquement dans le compte de résultat :

  • les charges non décaissées comme l'amortissement ;
  • les produits non encaissés comme la reprise sur amortissement.

Enfin trésorerie et compte de résultat traite les données de manière décalés en raison de la T.V.A. et des délais de paiement.

Les trois cycles distincts du compte de résultat modifier




Gestion des stocks et rentabilité modifier

La notion d'inventaire des stocks modifier

Dans la comptabilité générale française, tous les organismes soumis à l'impôt sur la société (I.S.) ont l'obligation de faire une fois par an l’inventaire des stocks. L'objectif est d'inscrire la nouvelle valeur des stocks dans le bilan de l'organisme. Elle se fait en hors taxe.

La rentabilité dans un organisme commercial modifier

Exposé des notions modifier

Rappelons qu'un organisme est commercial s'il ne fait aucune transformation sur le produit qu’il vend. Le simple fait de changer le conditionnement (l'emballage) d'un produit devrait donc faire quitter cette sphère purement commerciale.

En cours d'exercice, la comptabilité enregistre toutes les ventes et tous les achats.

L'objectif est de faire apparaître une marge globale sur les ventes, c'est-à-dire la différence entre le prix de vente et le prix d'achat des marchandises vendues.

Deux possibilités se profilent alors :

  •  [1] vendues   achetées, c’est qu'on a destocké ;
  •  [1] vendues   achetées, c’est qu'on stock.

Le principe veut alors qu'on passe du prix d'achat des marchandises achetées (entrées) au prix d'achat des marchandises vendues (sorties)

Exemple modifier

Soit un organisme qui vend 10 unités d'une marchandise M à 200  l'unité. Elle a acheté sur la période 5 unités de M à 100  l'unité.

Au début de la période, elle a en stock 15 unités pour une valeur globale de 1 500 . Les autres charges de l'organisme s'élève à 600 .

Calculons la rentabilité de l'entreprise sur la période.

Calcul des stocks
Quantité Prix unitaire Total
Stock initial 15 100  1 500 
Entrées 5 100  500 
Sorties 10 100  1 000 
Stock final 10 100  1 000 

 


Calcul de la rentabilité de l'entreprise
Charges Produits
Achats
5 × 100
500 Ventes
10[2] × 200
2000
Variation de stock 500
Autres charges 600
Total des charges 1600 Total des produits 2000
 

La rentabilité d'un organisme industriel modifier

Dans un tel organisme il y a deux stocks à gérer :

  • le stock de matière première qui se gère comme un stock de marchandise et est rattaché aux achats de matière première. Il se calcul comme précédemment par la soustraction du stock final au stock initial ( ).
  • le stock de produits finis qu'on rattache aux ventes et fonctionne donc du côté des produits. Le calcul est alors inversé : on procède à la soustraction du stock initial sur le stock final ( ).

L'élément le plus difficile à déterminer alors est la valorisation du produit fini. On peut se contenter simplement de l'addition des coûts des matières premières et des coûts machines.


Investissement et rentabilité modifier

La notion d'immobilisation modifier


On distingue trois types d'immobilisation :

  • immobilisations incorporelles comme les brevets
  • immobilisations corporelles comme le matériel informatique et les locaux
  • immobilisations financières comme les actions d'un autre organisme


La notion d'amortissement modifier


Le rôle de l'amortissement modifier

Dans le bilan il fournie trois informations :

  • la valeur brut, ou valeur d'origine (V.O.), c'est-à-dire la valeur d'achat ;
  • l'amortissement, c'est-à-dire la perte de valeur depuis l'achat ;
  • la valeur comptable nette (V.C.N.),  .

Plus le V.C.N. tends vers 0, plus le matériel est vieux.

Dans le compte de résultat :

  • on enregistre en dotation aux amortissement la perte de valeur sur la période : c’est une charge non-décaissée ;
  • l’intérêt est de gonfler les charges et de diminuer l'imposition sur les société (I.S.) ;
  • cela encourage l'achat de matériel neuf.


On distingue deux systèmes d'amortissement le linéaire et le dégressif.

Dans le système linéaire où l'amortissement est régulier, chaque année on perd la même valeur. On commence par calculer   le taux d'amortissement à partir de   la durée d’utilisation prévue :  . Avec  , le nombre de jours d’utilisation, on a alors :  

Dans le système dégressif on peut augmenter l'amortissement sur les premières années d'investissement. Cela est souvent intéressant pour l’organisme car c’est là qu'on finance l'achat.

Exemples de calcul dans le système linéaire modifier

On a trois immobilisations :

  • une construction V.O. de 800000 avec  
  • installation technique V.O. 165000  
  • autres immobilisations  

Dotations aux amortissement mensuelles  

Notes et références modifier

  1. 1,0 et 1,1 Quantité
  2. Niveau d'activité.