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Introduction


LENR : Low Energy Nuclear Reactions

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Transmutations biologiques

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Cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

En tant que domaine scientifique, les transmutations biologiques (en) sont surtout représentées par des expérimentations. Pourtant, en se basant sur ces expérimentations, on peut collecter des questions et des indications susceptibles de mener à des hypothèses théoriques, et essayer d'intégrer tous les aspects, chimique, physique, biologique, énergétique et ensemble du processus.

Introduction

La plupart des réactions chimiques conservent les atomes, mais un très petit nombre provoquent aussi des fusions et fissions d'atomes dans les êtres vivants. Bien que très peu nombreuses, ces réactions de transmutations biologiques concernent un très grand nombre d'espèces, des bactéries aux mammifères, au cours de plusieurs processus biologiques qui les contrôlent et qui sont essentiels pour ces organismes.

Les chercheurs ont commencé à observer des anomalies de conservation des atomes dés l'époque où la conservation de la matière a été comprise, avant 1800. C'est seulement à partir de 1959 que quelques chercheurs ont compris que les transmutations pourraient expliquer des anomalies biologiques.

Depuis 1975, la confirmation et la publication de travaux scientifiques par Louis Kervran[1] permet de considérer comme sure l’existence de ce phénomène, mais en 2014, il n'a pas d'explication théorique confirmée.

Cet effet biologique semble combiner :

La première expérimentation, de Jean-Baptiste van Helmont, lui a permis de montrer que la théorie des quatre éléments alchimiques n'était pas valable.

De Vauquelin en 1799 à 1873 les chercheurs se demandaient si ces transmutations existaient. De 1959 à 1972 ils l'ont prouvé par plus de 6000 expérimentations élémentaires. En 2003 Biberian a fait un bilan de tous les atomes concernés dans une bactérie. Depuis les chercheurs se demandent comment utiliser ces transmutations biologiques pour réduire la pollution par les déchets radioactifs classiques.

Apports des expérimentations

Caractéristiques des transmutations biologiques

Voir le Wikibook.

Les transmutations biologiques sont l’ensemble des fusions et fissions de noyaux atomiques dans des organismes biologiques :

  • Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
  • Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
  • Seuls certains isotopes sont concernés et les isotopes produits sont tous stables.
  • Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, on n’a pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
  • Elles n’utilisent que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
  • Elles s’accompagnent d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
  • Ces réactions sont lentes.
  • Elles se produisent lors de processus biologiques.
  • L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants.
  • Louis Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca ([1] p 111)
  • Elles respectent le principe de conservation de la matière, elles y intègrent la correspondance masse-énergie (e=mc2) de la relativité et modifient le principe d’invariance qui devient : Dans les transmutations biologiques, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons mais modifient la composition en éléments chimiques.
  • Elles se produisent peut-être aussi lors de processus géologiques, ou lors d'un phénomène voisin appelé "Fusion Froide" (Cold Fusion). Dans ces cas les conditions sont très différentes en pressions et températures et ne sont pas compatibles avec la vie.

Les contemporains de Louis Kervran les appelaient "Effet Kervran" et lui les appellaient « transmutations à faible énergie » ([1] p 9 à 15) ou "nuclido-biologiques" ([1] p 111).

Caractéristiques des réactions et recherches théoriques

Les conditions de réalisation sont très différentes pour les transmutations biologiques et pour la physique nucléaire des particules accélérées. Ce qui explique ([1] p 265 à 283) :

  • que les chercheurs en physique nucléaire n’ont pas pu apercevoir les transmutations biologiques
  • et que les transmutations biologiques utilisent des mécanismes et une théorie différents à découvrir et préciser.

Des réactions atomiques nucléaires se produisent aussi lors de processus géologiques, mais dans des conditions encore différentes de pressions et températures, donc peut-être par des mécanismes différents.

Apports théoriques des expérimentations

Les expérimentations apportent les particularités suivantes, que la théorie devra expliquer :

  • les microorganismes peuvent étendre leur capacité de transmutation à des éléments chimiques de très grandes masses atomiques (140 u.m.a. dans l'expérience de V. I. Vysotskii).
  • les transmutations biologiques peuvent partir d'éléments radioactifs instables vers des éléments stables.

Hypothèse des neutrinos d’Olivier Costa de Beauregard

En 1974, à l'instigation de Louis Kervran, le physicien Olivier Costa de Beauregard propose des réactions entre proton et neutrinos pour expliquer le niveau d'énergie intermédiaire entre radioactivité et chimie et l'absence de radioactivité détectable dans les transmutations biologiques. ([1] p 285 à 298)

Cette radioactivité ne concerne que des isotopes stables. Elle se manifeste par la fusion de deux noyaux, ou la fission inverse.

  • Le phénomène s’accompagne de l’échange de deux neutrinos d’énergies différentes et deux protons d’énergies différentes, l’un libre et l’autre lié dans un noyau.
  • Deux neutrinos sont émis ou l’un est émis et l’autre reçu.
  • Ces réactions sont lentes et leur flux semble compatible avec celui des neutrinos sur Terre.

En 1974, Olivier Costa de Beauregard propose ces réactions pour conserver le spin :

  • L’interaction de proton + neutrino vers proton’ + neutrino’
  • L’interaction de proton vers proton’ + neutrino + antineutrino

Cette hypothèse expliquerait l'origine de l'énergie nécessaire à la réaction, mais pas le mécanisme de l’ensemble de la réaction.

Groupes de nucléons

Diverses formes de noyaux déjà observées : sphérique, en poire, en soucoupe, voire en cacahuète, halo de deux neutrons.

La théorie des sphéron de Linus Pauling indique que les neutrons et protons du noyau atomique sont arrangés en paquets.

Noyaux en polyèdres de Maria Goeppert-Mayer, Robert James Moon, Laurence Hecht

Kervran et le fritage

Les probabilités orbitales d'Erwin Schrödinger structurent les couches électroniques et aussi le noyau.

La rotation différentielle observée dans les noyaux

Modèle standard et clusters

Les récepteurs radio a circuits oscillants amplifient très fortement d'infimes ondes reçues.

Dans une couche de Moon, la résonance pourrait préparer un état de Bose-Einstein et permettre le transfert d'une couche entière, non pas assez froid

Dans une couche de Moon, le saut d'un proton ou d'un neutron hors d'une couche pourrait entrainer un à un les autres nucléons et permettre le transfert d'une couche entière, les nucléons seraient alors à la fois liés et distants. Jusqu'à quelle distance ?

La résonance pourrait favoriser la formation d'un condensat de Bose-Einstein comme on le fait pour en réduire la température, puis favoriser le transfert d'un paquet de nucléons condensés.


Notes et références

  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « PreuvesBio » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.

Voir aussi


De la force vitale à la radioactivité



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

À cette époque les alchimistes préparent l'apparition de la chimie en tant que domaine scientifique.

La théorie standard va devenir la conservation de la matière, au niveau des atomes. Mais quelques expérimentations montrent alors des anomalies dispersées, inexplicables et qui intriguent les chercheurs sans qu’ils arrivent à la moindre explication.

Entre 1579 et 1644, un saule transmute de l'eau en bois

 
Saule pleureur

Jean-Baptiste van Helmont, un alchimiste précurseur de la chimie, voulait démontrer que la théorie des quatre éléments alchimiques n'était pas valable.

Helmont a fait pousser un jeune saule dans une caisse de bois contenant 90 kg de terre séchée au four. Il a couvert le pot d'un couvercle en fer étamé perforé de petits trous. Il exprime qu’il n'a pas tenu compte des chutes de feuilles et que de la poussière a pu s'envoler et se re-déposer. Après arrosage, durant cinq ans, avec de l’eau de pluie filtrée sur tamis ou de l'eau distillée si nécessaire, il a observé que le poids de l’arbre avait augmenté de 76 kg, tandis que celui de la terre n’avait diminué que de 57 g. La terre ayant quasiment le même poids, c’est donc l’eau qui s’est changée en bois, en écorces et en racines. Pour les alchimistes, l'élément alchimique "eau" était ainsi transmuté en élément "terre".

Helmont expliquait que s'il provient de l'élément "eau", l'élément "terre" n’est pas élémentaire, donc que l'élément « terre » n'en était pas un et que la théorie des quatre éléments n'était pas valide[1], [2], [3]. Toutefois, ces quatre "éléments" correspondent à notre époque aux états de la matière (solide, liquide, gaz, plasma).

Malgré toutes ses imprécisions, cette expérimentation novatrice préfigure les suivantes, pendant 400 ans, jusqu'à notre époque.

La plupart des expérimentations sur les transmutations biologiques suivent ces étapes de démonstration :

  1. mesurer ou évaluer tous les entrées des éléments chimiques de matière,
  2. laisser vivre l'organisme biologique,
  3. mesurer ou évaluer toutes les sorties des éléments chimiques de matière,
  4. calculer les différences entre entrées et sorties de chaque élément,
  5. en conclure que les quantités de ces éléments ont varié et que le phénomène de transmutation biologique existe.

Au XVIIIe siècle, la vie peut créer de la matière grâce à la « force vitale »

Au XVIIIe siècle on attribue les réactions organiques à une « force vitale », ou une « force de vie ».

À cette époque Albrecht Daniel Thaer (1752-1828) montre que dans certaines circonstances la plante change le calcium en silicium, d’après lui le calcium proviendrait du potassium.

En 1832, Lampadius pensait que le silicium des plantes provenait de leur formation dans la plante.

1777 : Antoine Lavoisier et la conservation de la matière

 
Antoine Lavoisier (1743-1794)

En 1661, le chimiste Robert Boyle (1627-1691) comprend la nécessité de différents éléments chimiques et commence à considérer la matière comme composée de particules primaires (atomes).

À cette époque la chimie est en train de se constituer en domaine scientifique ayant ses propres lois.

En 1777, Lavoisier propose deux lois :

  • dans un système fermé, dans lequel se produisent des réactions chimiques, le poids total de matière est invariable.
  • le poids total de chaque élément qui compose les substances est inchangé.

Pour les réactions purement chimiques (presque toutes), elle reste vraie. Dans le cas où il y a en même temps des réactions nucléaires (fission ou fusion), totalement inconnues à cette époque, la masse des noyaux des constituants de départ et d'arrivée est différente. C'est le cas des interactions dues à la radioactivité, aux rayons cosmiques ou aux neutrinos qui traversent la matière. C'est aussi le cas lors des transmutations biologiques qui combinent des réactions chimiques et nucléaires.

1797 : Des graines de céréales « créent » de la matière

De 1795 à 1797, l'Académie des Sciences de Berlin organise un concours pour déterminer si les éléments chimiques que l’on trouve étaient déjà là, ou ont été fabriqués par la « force vitale ». C’est Schrader qui gagne le concours. Il fait germer des graines de blé, d'orge et de seigle dans de la fleur de soufre et de l'eau distillée. La comparaison des analyses des germes et des graines montre que de la matière a été créée (éléments chimiques)[4].

1799 : La poule produit du calcium

 
Louis Nicolas Vauquelin (1763-1829)

En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin, membre de l’Académie des Sciences, étonné par la quantité de chaux que produisent les poules, étudie leur ponte. Il nourrit une poule uniquement d'avoine et, en 10 jours, elle produit 4 œufs et des fientes. Kervran rapporte la description très détaillée de Vauquelin ([5], pages 45 à 47).

Le bilan de phosphate de chaux est de 11,9 g dans les fientes moins 5,9 g dans l'avoine, donc une augmentation de 6,0 g.

Le bilan de carbonate de chaux est de 2,5 g dans les fientes plus 19,7 g dans les coquilles d'œufs moins presque rien dans l'avoine, donc une augmentation de 22,3 g.

Le total des sels calciques sortants est de 34,2 g (11,9 g de phosphate + 22,3 g de carbonates) alors que l'avoine n'en contenait que 5,9 g et la poule presque rien. La sortie des sels calciques sortants est donc 5,75 fois le total des entrants. Puisque le calcium n’est pas venu des entrées de l'expérience, il est forcément venu d'un autre élément chimique. Vauquelin a évalué aussi une perte de silice (de 1,3 g) trop faible pour correspondre à la formation de calcium.

Les compositions des œufs trouvées par Vauquelin correspondent aux valeurs de Fausta Setti classiques vers 1975 et sont donc fiables.

La poule est donc capable de former la coquille de ses œufs soit à partir du calcium, lorsqu'elle en dispose, sinon à partir d'un autre élément chimique.

En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin, qui étudie la ponte des poules, après ses analyses, termine ainsi : « Je ne donne, au reste, ces résultats que comme des aperçus auxquels l'expérience m'a, en quelque sorte, conduit malgré moi, et auxquels je ne puis encore accorder une confiance entière ; mais s'ils paroissent de quelqu'intérêt, j'engage les chimistes à les répéter, et à les varier de diverses manières (...) ; et, si nous arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seroient expliqués »[6],[5] page 48. Flaubert évoque indirectement Vauquelin dans Bouvard et Pécuchet.

Vauquelin est prudent car il n'a fait qu'une expérience, mais il a bien compris que certains processus biologiques ne suivent pas la conservation de masse établie par Lavoisier pour la chimie minérale.

En 1975, Kervran, qui rapporte cette expérience, ne l'a pas lui-même reproduite, mais invite des chercheurs à le faire, et avec dosage du potassium K, probable origine du calcium dans ce cas (K+H:=:Ca).

1807 : La moutarde et le radis formeraient du potassium

 
Henri Braconnot (1780-1855)

En 1807, Henri Braconnot, un chimiste réputé, montre la formation de potassium avec la germination de graines de moutarde et de radis. Cependant, des expériences faites par Lessaigne (1821), Jablonski (1836), de Sausure (1767-1845) ont contredit ces résultats, ils ne trouvèrent aucune variation de concentration en éléments chimiques[4].

1820 : Concours, les éléments inorganiques sont-ils fournis de l’extérieur ?

Dans les années 1820, la Société Royale de Science de Goettingen avait organisé un concours anonyme pour répondre à la question suivante : « Les éléments inorganiques que l’on trouve dans les plantes sont-ils des composés essentiels des plantes vivantes, nécessaires à leur développement, et sont-ils fournis de l’extérieur ? »[4].

La question se pose parce que les contradictions persistent.

1821 : Aucune variation de concentration en éléments chimiques

Cependant, Lessaigne (1821), Jablonski (1836), de Saussure (1767-1845) ne trouvèrent aucune variation de concentration en éléments chimiques[4].

"expérience récente de M. Lessaigne. Cet habile chimiste répéta de la manière suivante les expériences de M. Théodore De Saussure" : [7]

  • 10 grammes de graines de sarrazin, arrosées et poussées jusqu'à 6 cm de hauteur, donnent les mêmes résultats que 10 grammes de graines non germées, après réduction en cendres :
  • 190 mg de phosphate de chaux, 25 mg de carbonnate de chaux et 5 mg de silice.

1822 : L'incubation des œufs augmente le carbonate de calcium

En 1822, le physiologiste anglais William Prout affirme l’augmentation du carbonate de calcium à l'intérieur des œufs de poules en cours d'incubation, et montre qu'elle ne provient pas de la coquille. Il termine son rapport par ces mots : « ... ce pouvoir est à mettre au rang des capacités des énergies vitales. »[8].

1831 : La germination des graines de cresson produit des minéraux

En 1831, Choubard fait germer des graines de cresson dans des coupes en verre propres et montre que les pousses contiennent des minéraux qui n'étaient pas dans les graines.

1832 : Silicium formé dans la plante

En 1832, Lampadius pensait que le silicium des plantes provenait de leur formation dans la plante.

1838 : Théoriquement, la cellule est un système matériel sans variation de masse

À cette époque, on commençait à pouvoir observer au microscope le noyau de la cellule et cela avait déjà été fait sur des végétaux.

En 1838, Théodore Schwann l'observe aussi dans le corps des animaux et expose sa théorie de la cellule :

  • la cellule est l'unité de base du règne végétal et du règne animal.
  • "L'ancienne formule de Descartes posant en principe qu’il n'y a pas deux mécaniques, l'une pour les corps bruts, l'autre pour les corps vivants et que partous les lois de la nature sont identiques, a été reprise victorieusement par l'école physiologique moderne."[9]

1842 : La quantité de matière ne change pas

En 1842, Wiegmann et Polstorff ont cultivé des graines de cresson sur de la mousse de platine et les ont arrosées avec de l'eau distillée. Ils ont montré que[10] :

  • Le poids des cendres de la plantule est le même que celui de la graine.
  • Si la graine se développe dans un milieu non nutritif, avec seulement de l’eau distillée, la croissance s’arrête lorsque les réserves d’éléments inorganiques sont épuisés.
  • Les composés inorganiques de la plante ne peuvent pas être considérés comme des produits du processus de la vie ;
  • La quantité de matière ne change pas au cours de la germination.

1844 : Le cresson forme du soufre

En 1844, un savant allemand, Vogel, sème des graines de cresson dans du verre pilé, sous cloche de verre, les arrose d'eau distillée, et analyse l'air de la pièce où il ne trouve pas de souffre.

Quelques mois après, le cresson cultivé sans souffre contenait 0,63% de souffre, le double de celui de la semence, contre 1,34% pour le cresson cultivé normalement, 5 fois celui de la semence. C'est donc que le cresson forme du soufre. Jöns Jacob Berzelius rapporte l'expérience dans son traité de chimie minérale, végétale et animale[11].

1850 : Variation de la quantité de magnésium dans des plantes

En 1850, Circa, Lauwes et Gilbert observent une variation inexplicable de la quantité de magnésium dans les cendres des plantes.

1873 : Des graines et des plantes augmentent potassium, phosphore, magnésium, calcium et soufre

En 1873 le baron Albrecht von Herzeele montre que dans certaines graines et jeunes plantes, poussant dans de l'eau distillée, le contenu de potassium, phosphore, magnésium, calcium et soufre, augmente au-delà de la disponibilité de ces éléments.

Il publie des travaux sur l'origine des substances inorganiques. Cette phrase vient de lui : "Ce n’est pas le sol qui apporte la plante, mais la plante qui apporte le sol[12].,[13],[14],[15].

Rudolf Hauschka publiera plus tard, dans ses propres ouvrages, plusieurs textes originaux de Albrecht von Herzeele, dont « Naissance des matières inorganiques » de 1876[16].,[17],[18]

De 1875 à 1883, Von Herzeele a aussi fait plusieurs centaines d'essais qui l'ont convaincu de la possibilité de transmutations biologiques dans l'huile de baleine.

1910 : La radioactivité à haute énergie

 
Radioactivité alpha par émission d'un noyau d'hélium

Vers 1910, les physiciens commencent à explorer les transmutations par les réactions nucléaires fortes et à comprendre l'intérieur des noyaux atomiques.

La radioactivité à haute énergie peut traverser la matière et provoquer des variations de composition chimique et des variations de masse globale dans un système qui alors n'est plus fermé.

Cette radioactivité à haute énergie n’est pas compatible avec la vie ; elle la perturbe et la détruit. Par contre les faibles énergies (entre forte et chimique) ne sont pas étudiées à cette époque, ni leurs relations avec les processus biologiques.

La conservation de la matière s'étend à l'association masse et énergie par la correspondance  .




Relativité et variation de masse



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

1940 : variations de masse en vase clos de graines de cresson

 
Variation de masse

De 1934 à 1940, Rudolf Hauschka[19] observe des variations de masse en vase clos[20].

De 1952 à 1954, Rudolf Hauschka compare des variations de masse de graines de différentes origines.

Méthode de l'expérimentation

Dans le protocole de Hauschka[21] :

On fait germer 0,5 gr de graines de cresson d'eau avec de l'eau distillée dans un flacon de verre bouché et rendu étanche avec de la graisse. La précision de mesure est de 0,01 mg. Les résultats sont les mêmes que dans des ampoules de verre fermées par fusion du verre, donc la fermeture à la graisse est plus pratique mais assez étanche. Pour réduire les erreurs de mesures on compare 2 flacons identiques, avec ou sans graines. L'expérience dure entre 12 et 16 jours, car ensuite les graines meurent par manque d'échanges avec l'environnement.

Cette expérience sera reproduite en 1994 par Klaus Volkamer[21].

Exemples de mesures de Hauschka

L'écart de masse est en mg pour une masse initiale de 0,5 grammes. La précision des mesures est de 0,01 mg. Pour cette germination de cresson d'eau étudiées en 1934, l’augmentation de masse est forte au début de la germination, et c’est la nouvelle lune (cette corrélation se reproduit souvent dans les expérimentations).
Écart de masse maximal positif + 3,2 / 500 = + 0,64 % le jour 5.
Variation de masse journalière maximale (2,6-1,0) / 500 = + 0,08 % le jour 4.

Jour 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Écart de masse + 0 + 1,5 + 1,4 + 1,0 + 2,6 + 3,2 + 2,4 + 2,5 + 1,2 + 1,3 + 1,3 + 1,5 + 1,6 + 1,4 + 1,3


Pour cette germination de cresson d'eau étudiées en 1934, la diminution de masse est forte au début de la germination, et c’est la pleine lune (cette corrélation se reproduit souvent dans les expérimentations).
Écart de masse maximal négatif - 3,5 / 500 = - 0,70 % le jour 3.
Variation de masse journalière maximale - 2,5 / 500 = - 0,5 % le jour 1.

Jour 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Écart de masse - 0 - 2,5 - 3,3 - 3,5 - 2,6 - 2,3 - 2,0 - 2,3 - 2,0 - 1,0 - 1,4 - 1,5


Expérience spéciale : Dans une ampoule de verre, on place l'eau et les graines séparément, puis on la scelle par fusion du verre. On commence à mesurer pendant 5 jours, puis on met en contact l'eau et les graines. On constate que la variation de masse ne commence qu'au moment de la germination par mise en eau des graines. Expérience réalisée du 25/05/1933 au 08/06/1933.
Écart de masse maximal positif + 0,75 / 500 = + 0,15 % le jour 5 de la germination.
Variation de masse journalière maximale + 0,3 / 500 = + 0,06 % le jour 1 et le jour 3 de la germination.

Jour 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
Écart de masse + 0 + 0 + 0 + 0 + 0 + 0 + 0,3 + 0,4 + 0,7 + 0,7 + 0,75 + 0,7 + 0,75 + 0,7

Théorie de la variation de masse

Dans des expériences où des organismes vivants sont complètement isolés, on constate que la masse globale varie, la masse de l’ensemble des atomes isolés, ou encore la masse de l’ensemble des nucléons isolés.

Selon la physique atomique classique, cette variation de la masse globale ne contredit pas le principe de conservation de la matière car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison dans les noyaux fusionnés ou fissionnés. La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Lors des fusions atomiques de ces éléments, l'énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des nucléons augmente.

Dans la germination des graines de cresson d'eau étudiées, l’augmentation statistique de masse à l'époque de la nouvelle lune indique que ces fusions sont alors dominantes. Les fissions ont l'effet inverse, diminuent la masse et semblent dominantes autour de la pleine lune.

La mesure de masse totale intègre toutes les variations de masses atomiques, connues ou inconnues, positives ou négatives, qui peuvent donc se compenser.

Une réaction très exothermique à 1000 kJ/mol correspond à une variation de masse de Am = H/C2 = 10-11 kg/mol = 0.011 mg/mol ([21] page 217)

Apports de l'expérimentation

La variation de masse d'un être vivant en vase clos, isolé dans une enceinte étanche, peut dépasser 1 g par kg et par jour.
Elle est la différence de toutes les variations de masses atomiques, connues ou inconnues, positives ou négatives.
Dans les expérience de Hauschka, pour la germination de graines de cresson d'eau, la variation de masse est fortement corrélée à la phase de la lune au début de la germination. L'augmentation de masse est plus forte à la nouvelle lune et la diminution de masse est plus forte à la pleine lune.

Autres expérimentations

Stephan Baumgartner observe des variations de masse de graines de cresson d'eau en germination 40 fois plus faibles, mais sans préciser ni les dates ni l'origine de ses graines.

Earle Augustus Spessard[22] observe une variation positive sur des algues qui vivent des mois en enceinte fermée.

En 2008 Arthur Gohin observe 3 plantes adultes.

La masse de départ d'une des plantes est 323 mg.
Écart de masse maximal ( - 17 + 6 ) / 323 = - 3,4 % le jour 19.
Variation de masse journalière maximale (-15 +6) / 323 / 3 = - 1 % par jour le jour 16.

Jour 0 3 5 13 16 19
Écart de masse - 6 - 15 - 10 - 6 - 15 - 17




Louis Corentin Kervran et son époque



1959 la germination de graines de vesce modifie les taux de P, K, et Ca

 
Graines de vesce en gousses

Le Professeur Pierre Baranger était intrigué par les expériences de Von Herzeele's, mais il pensait que le nombre d'expériences avait été trop limité et que les précautions contre les erreurs étaient insuffisantes[23].

Pierre Baranger décide de répéter les expériences avec toutes les précautions possibles et sur un nombre très grand de cas qui permettrait une étude statistique. Ses recherches durent quatre ans et portent sur des milliers d'analyses[24].

Baranger vérifie le taux de phosphore P, de potassium K, et de calcium Ca de graines de vesce avant et après la germination dans de l'eau bi-distillée avec ou sans ajout de chlorure de calcium pur. Des lots de 7 à 10 grammes sont préparés, pesés à 0,01 milligramme près, et évalués, puis germés dans un environnement contrôlé. Les plants sont testés par les méthodes[25] de Brunel-Tourcoin.

Les graines de vesce qui germent dans de l'eau distillée avec CaCl2 augmentent K de 10% et diminuent significativement P. Les graines non-germées et les graines germées dans l'eau distillée seulement ne changent pas nettement leurs taux de K.

« Les résultats étaient probants : tout se passait comme si les plantes avaient bien le pouvoir de fabriquer des éléments ». « Nous n'affirmons pas que la transmutation biologique existe, mais tenons à présenter des faits qui, actuellement, ne trouvent pas d’autre explication. »[23]

Précautions expérimentales du Professeur Pierre Baranger

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

La revue Science et Vie publie tous ces détails à la suite d'une visite du laboratoire[23] :

  • Trier par taille les graines de vesces de Cerdagne, par tamisage, et éliminer les plus grandes et les plus petites.
  • Les trier à la main pour éliminer les graines défectueuses.
  • Les stabiliser en humidité et en température.
  • Tout peser au centième de milligramme sur des balances à affichage direct pour réduire les risques de lectures erronées.
  • Les répartir en 4 groupes de 100 lots de 10 grammes.
  • Selon les groupes, les lots sont traités ainsi :
  • 1 – graines analysées pour doser le potassium et le phosphore initiaux.
  • 2 – poussent pendant 30 jours dans de l'eau bidistillée.
  • 3 – poussent de même pendant 45 jours.
  • 4 – poussent pendant 30 jours dans de l'eau bidistillée avec 13 milligrammes de calcium par lot, sous forme de chlorure pur.
  • Les analyses portent sur les graines ou plantules avec leur milieu de culture pour réduire les pertes ou gains par échanges.
  • Les boites de Pétri ont été pesées avant et après croissance et ont montré des variations de 1/10 milligrammes négligeables par rapport aux résultats, pour écarter la perturbation par échange avec le verre.
  • Dans les serres, les 300 lots ont été alignés en alternant les groupes de lots successifs pour que tous les groupes soient statistiquement exposés aux même variations d'atmosphère ou de dépots de poussières.
  • Les 400 lots sont pesés le même jour en continuité, après stabilisation hygrométrique et en présence continue des opératrices pour réduire les fluctuations thermiques et hygrométriques.
  • Toutes les 4 heures on pèse des échantillons témoins, on trace la courbe de leurs variations de poids et on corrige d'autant les lots significatifs.
  • Les séries de pesées alternent les lots des divers groupes.
  • On compare les dispersions des pesées des 2 opératrices pour vérifier qu’elles ne privilégient pas certains lots ou certains groupes.
  • Pierre Baranger n'a pas voulu interpréter lui-même les résultats pour assurer une meilleure indépendance de rédaction et c’est un autre spécialiste, M. R. Cave, qui a réalisé l'étude statistique et exprimé la signification des résultats.

1959 Le salpêtre produit du potassium

Le salpêtre se développe sur la chaux des murs humides. Ce sont les bactéries qui produisent la nitrification et l’explication classique est que le potassium peut venir de nombreuses sources. Mais des murs isolés des sources habituelles de potassium ou les expériences en autoclave montrent aussi la nitrification sans source de potassium.

En 21 jours d’incubation en autoclave à 28 °C on obtient une augmentation de potassium

  • de +2,73% en moyenne dans les tubes contenant au départ du calcium pur,
  • et +5,71% avec au départ du calcaire de Lithotamnium calcareum ([5] pages 109 à 117).

La réaction est Ca - H :=: K

Des expériences préliminaires montrent que du potassium migre des boîtes de Pétri en verre, pyrex ou polyéthylène, et l’on en tient compte. Les expériences ont été recommencées avec 5 tubes, puis 15 tubes, puis 100 tubes, pour améliorer la confiance statistique, avec du carbonate de calcium pur comme support et en dosant Ca et K.

1959 Les travailleurs en ambiance chaude produisent du magnésium

En 1959 au Sahara, à Ouargla, dans une équipe de travailleurs du pétrole, le magnésium qu’ils ont ingéré et excrété a été mesuré chaque jour pendant 6 mois. En avril et fin septembre le bilan était équilibré, de mai à Août, le bilan était croissant et du 5 au 9 septembre, l’excrétion était supérieure à l’ingestion de 420 - 198 = 222 mg/j.

La marine a fait refaire l'expérimentation en laboratoire à Tindouf, plus aride. En moyenne sur 8 mois, le bilan du magnésium a été de +652 mg/jour (1047 mg ingérés pour 395 mg excrétés), ce qui aurait épuisé en 8 jours leurs réserves de 5 g mobilisables au total dans l’ensemble du corps.

Ce qui conduit à la conclusion qu'une transmutation a lieu et donne du magnésium. (Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française[5], pages 66 à 67)

1959 La transformation de sodium en potassium limite notre température

 
Thermomètre 39 °C=101 °F

Les travailleurs des puits de pétrole du Sahara boivent et transpirent, mais pas assez pour expliquer que leur température est limitée alors qu’ils sont réchauffés par leur intense activité, par le rayonnement solaire direct, par la réverbération de ce rayonnement sur les surfaces métalliques voisines et par l'air très chaud environnant. On remarque aussi qu’ils sucent des pastilles de sel pour satisfaire ce que l’on appelle sous les tropiques la "famine de sel". En 1959, l'organisme officiel Prohuza a étudié ce phénomène avec le concours de la Marine Française.

Les travailleurs en ambiance chaude à plus de 37 °C à l’ombre, pour y résister, consomment beaucoup de sel (sodium) et rejettent beaucoup de potassium. Ceci pendant plusieurs mois, et avec une limitation de la température corporelle autour de 39 °C. Les variations du bilan K/Na et du bilan thermique sont semblables (K et Na en milligrammes) :

  • En mai, K/Na=0,75, l’excédent est de 1 300 calories.
  • En juillet, K/Na=1,55, l’excédent est de 3 900 calories.
  • En septembre, K/Na=1,2, l’excédent est de 2 200 calories.

C'est cette corrélation qui permet d’établir un lien entre le taux de potassium et l'excédent thermique (chaleur reçue - chaleur évacuée par l'eau bue, transpirée, respirée, urinée).

Des expérimentations complémentaires, avec des personnes vêtues de combinaisons étanches et avec une analyse de l’air inspiré et expiré, annulent presque l’effet possible de la transpiration, et montrent la même transformation de sodium en potassium. De même chez les malades fiévreux qu’on enveloppe pour qu’ils gardent leur sueur liquide et évitent un refroidissement externe. De même pour le sauna finlandais. Tout cela correspond bien au conseil de boire salé pour limiter la fièvre et éviter l’hyperthermie.

Cette expérimentation montre que cette limitation de température vers 39 °C ne vient pas de l’évaporation et que notre corps peut éviter l’hyperthermie en transformant du sodium en potassium (Na + O :=: K). (En 1959 au Sahara, à Ouargla, Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française[5], p 68 à 72)

Cette transmutation de sodium et d'oxygène vers du potassium devrait produire un fort effet exothermique correspondant à 0,02 u.m.a, mais elle est en fait endothermique.

Refroidissement par l'eau

Le corps humain régule sa température à 37 °C. Lors d'une maladie ou d'une activité intense le corps humain s'échauffe et, si la température interne dépasse 40 °C, on parle d'hyperthermie et le corps est en danger. Pour se refroidir, le corps peut évaporer de l'eau sur la peau grâce à la transpiration.

Dans certains cas, ce processus ne fonctionne pas :

  • Dans le sauna finlandais, de l'eau s'évapore sur des pierres chauffées et cette vapeur vient se déposer sur le corps qui est alors chauffé par cette condensation. L'air ambiant est aussi à une température supérieure à celle du corps et échauffe celui-ci, or le corps n'atteint pas l'hyperthermie.
  • Dans le cas des personnes vêtues de combinaisons étanches ou des malades fiévreux à risque de refroidissement, l'enveloppe volontairement isolante ne permet ni le refroidissement par évaporation, ni l'évacuation de chaleur. L'activité biologique de base ou la fièvre devrait échauffer le corps, or le corps n'atteint pas l'hyperthermie.

Refroidissement par le sel

Au Sahara, dans une ambiance très chaude, les travailleurs des puits de pétrole boivent et transpirent, mais pas assez pour se refroidir par évaporation de l'eau, étant donné la quantité de chaleur qu’ils reçoivent.

Leur corps consomme du sel, c'est-à-dire du chlorure de sodium, et rejette du potassium. Le corps contrôle la conversion de sodium en potassium, pour réguler leur température, et cette transmutation biologique est endothermique, c'est-à-dire absorbe de la chaleur. Pour ce transfert d'énergie, cette réaction des noyaux atomiques est beaucoup plus efficace que l'évaporation qui nécessite beaucoup d'eau.

Cette réaction, qui ne consomme pas d'eau, mais du sel, peut servir :

  • aux travailleurs des puits de pétrole tropicaux, des hauts-fourneaux ou des mines profondes,
  • à tous les sportifs d'endurance, marcheurs et coureurs de fond, footballeurs et autres,
  • aux habitants de tous les pays chauds, pour économiser de l'eau, pour eux-mêmes et leurs animaux (chaque espèce peut disposer ou non de cette fonction biologique),
  • aux explorateurs et touristes des déserts, volcans, geysers et autres endroits chauds...

1962 L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone

 
Coulée de Haut-Fourneau

Depuis 1935, Kervran reçoit des dossiers d'intoxications mortelles par l'oxyde de carbone chez des soudeurs mais rien ne permettait de voir d'où était venu cet oxyde de carbone[26].

En 1955, Kervran reçoit trois nouveaux dossiers d'accidents mortels dont les rapports d'autopsies montraient des intoxications au monoxyde de carbone. Ces cas se produisent lorsque des ouvriers sont exposés à du métal incandescent (hauts-fourneaux, fondeurs, soudeurs à l'arc ou au chalumeau …).

Suite à d'autres rapports inexplicables et classés sans suite, Kervran oriente l'enquète « en vue de voir s'il n'y avait pas passage de la molécue de N2, activé par le fer porté à l'incandescence, en une molécule d'oxyde de carbone. » ([5] p 62-63)

Toutes les expériences précédentes « avaient abouti à montrer qu’il y avait dans ce cas présence d'oxyhémoglobine dans le sang, mais pas de trace dosable de CO dans l'air respiré. … La dissociation de N2 en C + O ne semblait se faire que dans la traversée de la membrane du globule rouge ; la combinaison chimique de C et O se faisant de suite après. »

Des soudeurs équipés de masques de sableurs et respirant par un simple tuyau pendant dans le dos n'ont pas été atteints par l'intoxication au CO. (Les sableurs sont normalement alimentés en air par un compresseur.)[26]

L'enquète dure plusieurs années avec la collaboration de l'inspection du Travail, de la Préfecture de Police, de la Sécurité sociale, de Gaz de France, de la Faculté de Médecine de Paris. En janvier 1961, Kervran expose ces travaux au Conseil d'Hygiène de la Seine (présidé par Truhaut). Ces travaux sont si importants que son livre de 1962 qui les relate a deux préfaces, l'une de A. Bresson, membre de l'Académie Nationale de Médecine et de l'Académie d'Agriculture de France, l'autre de L. Tanon professeur d'hygiène industrielle qui deviendra Président de l'Académie de Médecine de Paris.

Cette réaction est très particulière si on la considère du point de vue nucléaire.

On peut décrire cette réaction nucléaire 2 N :=: C + O (dans la notation de Kervran) comme une fission d'un atome N vers C et un proton, immédiatement suivie d'une fusion de l'autre atome N et du proton vers O.

Cela soulève la question de la direction du proton qui quitte un N exactement en direction de l'autre N.

La question de la direction de séparation des parties fissionnées et de leur vitesse de séparation existe aussi dans les autres fissions biologiques, car les parties doivent rester dans des positions telles qu’elles ne soient pas perdues lors de la réaction chimique et qu’elles s'intègrent bien à des molécules utiles.

On comprend aussi que la "catalyse" des transmutations biologiques englobe à la fois la maîtrise d'une réaction chimique où un atome apparait ou disparait, et la maîtrise fine de la séparation d'un noyau dans les deux parties voulues (et non d'autres fissions possibles), et leur positionnement après séparation par rapport aux molécules en cours de réactions chimiques.

1965 Des bactéries, levures et moisissures produisent du potassium ou du phosphore

 
Levure Saccharomyces cerevisiae

Hisatoki Komaki[27], a d’abord voulu vérifier un des résultats de Louis Kervran, puis a développé ses propres expérimentations avec ses élèves[28].

Une première série d'expérimentations de Komaki consiste à cultiver divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer l’évolution de matière sèche et de potassium K[29]. ([5] p 116 à 119)

On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum PC, Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU.

On cultive les microorganismes en solution de Mayer, chacun dans plusieurs flacons de 200 ml de milieu agité pendant 72 heures. On contrôle soigneusement les souches et produits chimiques et l’on évalue K par spectroscopie comparée. Avant ensemencement, on stérilise les flacons et leur contenu pendant 10 min à 2 atmosphères.

On ensemence les flacons avec 1 mg de microorganismes qui apportent au maximum 0,01 mg de potassium, quantité négligeable.

Pour le milieu sans potassium K on remplace le phosphate de potassium K (0,5 % de K3PO4) de la solution de Mayer par le phosphate de sodium Na. Sans l’un de ces phosphates, les levures ne se développent pas.

Sans K initial,

  • AN augmente la matière sèche de 161 mg et augmente K de 0,90 mg.
  • PC augmente la matière sèche de 189 mg et augmente K de 1,05 mg.
  • SC augmente la matière sèche de 275 à 320 mg et augmente K de 1,65 à 1,83 mg selon les flacons.
  • TU augmente la matière sèche de 380 à 540 mg et augmente K de 1,95 à 2,15 mg selon les flacons.

Avec K initial,

  • AN augmente la matière sèche de 557 mg et augmente K de 5,35 mg.
  • PC augmente la matière sèche de 906 mg et augmente K de 10,27 mg.
  • SC augmente la matière sèche de 1295 à 1481 mg et augmente K de 15,3 à 16,3 mg selon les flacons.
  • TU augmente la matière sèche de 2589 à 2710 mg et augmente K de 21,0 à 23,9 mg selon les flacons.

Il y a plus de potassium résultant que de potassium entrant.

La présence de potassium K initial favorise cette transmutation et l’augmentation de K est alors plus importante. (C'est vrai dans beaucoup de transmutations.)

L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 23 du sodium fusionne avec l’isotope 16 de l’oxygène et donne l’isotope 39 du potassium : Na 23 + O 16 :=: K 39.

Conclusion : 4 microorganismes différents produisent du potassium.

La troisième série d’expériences, de Hisatoki Komaki et Mademoiselle Takiko Fujimoto pour sa thèse[30] ([5] p. 117 à 129), suit le même protocole, donne des résultats du même ordre et concerne 12 microorganismes dont Aspergilus, Penicil, Saccharomyces et Torulopsis :

Aspergilus terreus, Aspergilus niger, R. nigricans, Urobacilllus N° 21, 22, Urobacilllus N° 23, 24, Souche non identifiée n° 93, T. lactis condensi, H. anomala, S. rouxii, Penicil chrysogenum. ([5] p 122 à 129)

Les milieux sont avec ou sans potassium K, ou à phosphore P réduit (ou nul pour les moisissures), ce qui permet ces résultats :

  • Avec P initial, la matière sèche est de 130 à 1339 mg dans les 24 flacons et contient 3,1 à 29,0 mg de P2O5, selon les microorganismes.
  • Sans P initial, la matière sèche est de 69 à 710 mg dans les 24 flacons et contient 1,3 à 8,0 mg de P2O5, selon les microorganismes.
  • La concentration de P ne change pas dans le milieu de culture.
  • Les microorganismes modifient aussi K, Mg, Fe, Ca.

Cette expérience de Komaki dans une université japonaise a été reproduite au Centre d’Études Nucléaires de Saclay, sans radioactivité détectable ([5] p 11) donc les isotopes radioactifs P 30 et P 32 n’étaient pas présents.

L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 15 de l’azote fusionne avec l’isotope 16 de l’oxygène et donne l’isotope 31 du phosphore : N 15 + O 16 :=: P 31.

Conclusions :

  • 12 microorganismes différents (bactéries, levures et moisissures) produisent du phosphore et cette production dépend fortement du taux de phosphore initial.
  • Ces variations des quantité de phosphore P, de K, de Mg, de Fe et de Ca montrent des transmutations.

1966 Les fruits qui sèchent produisent magnésium, phosphore, souffre, calcium, fer.

 
Petits pois

En 1966, Henri Charles Geffroy (revue "La Vie Claire", 12/1966) remarque que dans les tables de compositions des aliments, les taux de divers éléments chimiques varient de manières différentes. (compositions mesurées par Mme Lucie Randoin, ou autres). ([5] p 53 à 60)

L’évaporation réduirait tous les taux de la même manière et les réactions chimiques ne peuvent modifier ces rapports. Pour ces divers cas, il n’y a pas de source extérieure des éléments dont la quantité est multipliée ou divisée par un facteur supérieur à 2 ou 3. On est conduit à conclure qu’ils ont été produits à partir d’autres déjà présents dans le fruit frais, par transmutation.

  • Dans les figues qui sèchent le taux d’éléments en mg pour 100 g change entre l’état frais et l’état sec. Le rapport sec/frais est de 3,4 pour S et Mg, de 5,3 pour Ca, de 3,8 pour P.
  • Les petits pois pendant qu’ils sèchent changent de composition atomique. Le rapport P/S passe de 2 à 1,7. Le rapport Mg/Ca passe de 1,6 à 2,16. Le rapport P/Ca passe de 4,7 à 6,33.
  • Dans les bananes qui sèchent le rapport P/Ca passe de 2,5 à 4,3.
  • Dans le raisin qui sèche le rapport P/Ca passe de 1 à 3,6.
  • Dans la châtaigne qui sèche le rapport Fe/Cu passe de 1,33 à 2,86.

1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium

La conception classique en 2009 sur la calcification des os est de dire que le calcium des os vient du calcium de l'alimentation. Pourtant plusieurs biologistes classiques réputés ont essayé de le montrer sans y réussir à l'époque de Kervran et les études récentes continuent de montrer qu'un supplément de calcium n'améliore ni la calcification, ni la résistance aux fractures.

Plusieurs chimistes réputés ont cherché à montrer que le calcaire des os provient du calcium du reste du corps (PB p 73 à 76)[5] :

  • Stolkowski a écrit : "Finalement il est d’usage de masquer notre ignorance de l’origine biochimique du calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
  • En 1939, Drach, Directeur d’un laboratoire d’océanographie, rédige une thèse sur la mue du crabe et conclue page 354 : "Rien... ne permet d’affirmer la nécessité d’un apport alimentaire de calcium pour la construction du squelette...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de calcite et se forme par l’intérieur. Drach ne voit que les branchies comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n’a pu le prouver car on ne sait pas ou passe ce calcium qu’on ne retrouve pas dans l’organisme. Une substance où l’on ne peut trouver de calcium devient du calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se forme la carapace (comme pour la formation des os).
 
Selye János ou Hans Selye (1907-1982)
  • En 1962, Hans Selye écrit Calciphilaxie, 582 pages pour étudier le métabolisme du calcaire, et conclut : "La nature du mécanisme local de la calcification est un des plus importants problèmes de biochimie non résolu."
  • En 1966, le docteur L.Bertrand compile 83 références qui montrent qu’une carence en magnésium entraîne une hypocalcémie et conduit à une tétanie (spasmophilie). L’administration de calcium ne rétablit pas une calcémie normale, mais l’ingestion de magnésium oui ([5] p 77). Le Docteur Bertrand écrit : "Les manifestations tétaniques hypocalcémiques sont conditionnées par une hyperkaliémie..." dans "Spasmophilie" Cahiers Sandoz n° 7, juin 1966 (Ca - H :=: K) ([5] p 104).
  • En 1967, F. Bronner, de l’école de médecine de Louisville, écrit une étude de 10 pages, dans "Transactions of the New York Academy of Sciences", février 1967. Il a expérimenté sur 109 rats alimentés avec des taux différents de calcium. Il écrit qu’une erreur technique systématique est invraisemblable et que ses bilans ne peuvent être faux. Le bilan du calcium est négatif, l’organisme rejette plus de calcium qu’il n’en ingère.C’est incompréhensible, et il reconnaît que cette situation est un vrai paradoxe et qu’il faut pousser les recherches plus loin.
 
Fracture du tibia

Plusieurs études récentes montrent qu'un apport de calcium ne réduit pas le risque de fracture, même avec de la vitamine D :

  • Dr Fraze Anderson : Sur 5292 personnes de 70 ans et plus et de moins de 58 kg, après une première fracture de moins de 10 ans, elles ont le même risque de 13% d'une autre fracture[31]
  • Dr David Torgenson : Sur 3314 femmes de 70 ans et plus et ayant un ou plusieurs facteurs de risque pour la rupture de la hanche, le risque de fracture est le même avec ou sans supplémentation en calcium et/ou vitamine D3[32]
  • Dr Bischoff-Ferrari : Une dose de vitamine D de 700 à 800 IU/d réduit autant le risque de fracture avec ou sans supplémentation en calcium, à plus de 60 ans, de 26% pour les fractures de la hanche sur 9294 personnes, de 23% pour les fractures non-vertébrales sur 9820 personnes[33]

Louis Kervran résumait ainsi cette situation : "Le calcaire des os est secrété par une membrane. On trouve le calcaire du côté de l’os, jamais de l’autre côté."

Ceci pour l'espèce humaine. Mais chaque espèce à ses propres particularités pour les transmutations comme pour les autres caractéristiques, et Kervran le fait soigneusement remarquer. Bien sur, des espèces proches ont probablement des caractéristiques proches.

C'est pour montrer que le calcium osseux provient du magnésium (pour certaines espèces) que Louis Kervran a réalisé son étude sur les souris, après des études d'autres chercheurs.

 
Souris

Des souris (un lot de 24) ayant reçu pendant 5 jours un supplément de chlorure de magnésium de 100 mg/kg/jour ont grossi de 15 % de plus, et ont formé 0,64 g de plus de calcium et 0,60 g de plus de phosphore, par rapport au lot témoin (de 24 autres souris). Ici toutes les conditions d’expérimentation et les méthodes de mesures sont les mêmes pour les deux lots de souris nourries par gavage, avec pesées des excréments. Le lot avec supplément de Mg :

  • contenait 2,48 - 1,84 = 0,64 g de plus de calcium.
  • contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.

Cette expérimentation de Kervran, présentée en 1967 à l’Académie[34], montre que le calcium provient du magnésium car le supplément de calcium produit est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant ([5] p. 79 à 82).

Le magnésium n’est pas un catalyseur car il est consommé. Le calcium alimentaire n’est pas seulement "mieux fixé grâce à plus de magnésium" car le calcium sortant est 5 fois plus important que le calcium alimentaire entrant, on est donc largement au delà de la "fixation" des entrants. Puisque l’on a tenu compte des excréments, le calcium fixé ou non est pris en compte. On sait aussi que la presque totalité du calcium est dans les os.

1969 Le homard produit du calcium, du phosphore et du cuivre

 
Homard

En 1968 et 1969, suite à des études dans un musée océanographique, après une première expérience de mise au point, Louis Kervran réalise une deuxième expérience sur un homard, assisté de l’ingénieur chimiste J. Guéguen. ([5] p 93 à 95)

Le homard forme sa carapace pendant sa mue, en 17 jours, sans manger.

Le calcium passe de 0,56 g à 1,90 g dans son corps (carapace) et de 3,75 g à 13,56 g dans 75 litres d’eau, soit une augmentation totale de 11,15 g (15,46 - 4,31).

Puisque la quantité de calcium a augmenté dans le homard et dans l’eau, et qu’il n’a pas pu venir du homard, ni de l’eau, ni de l’air environnant, c’est qu’il a été fabriqué par le homard à partir d’autres atomes.

Le phosphore a aussi augmenté de 50 mg (+13%) dans le homard (430 mg - 380 mg), et baissé dans l'eau de 0,15 mg.

Le cuivre a aussi augmenté de 2,11 mg dans le homard (5,51 mg - 3,40 mg), et dans l'eau de 3 mg (4,95 mg - 1,95 mg).

Ces mesures ont été réalisées, par deux laboratoires différents, par spectrophotométrie d'absorption atomique (appareil Beckman 1966) pour "recouper les méthodes colorimétriques habituelles... chimiques" et "par une méthode physique, où tout est automatisé et où le facteur d'appréciation personnelle n'intervient pas".

1972 La plante Tillandsia produit ses minéraux à partir d’eau et d’air « purs ».

J. E. Zündel a obtenu par bouture le développement de la plante Tillandsia sur des fils de fer ou de cuivre ou de nylon. Elle n’a reçu que de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée. Elle a poussé en serre froide hors poussière, il a vérifié par des bacs placés à côté. Puisque Tillandsia contient tous les minéraux habituels alors qu’elle ne reçoit que de l’air et de l'eau, c’est qu’elle est capable de produire tous ces minéraux à partir des éléments chimiques de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée.

Kervran signale ce fait, mais ne l’invoque pas comme preuve car "Les expériences... ont été trop peu nombreuses." ([5] p. 165).

1972 Déséquilibre d'azote respiratoire pendant la digestion humaine

"Au cours de la période digestive, l'homme expire plus d'azote qu’il n'en inspire et la quantité d'azote produit peut atteindre celle de CO2. C'est l'inverse en dehors des périodes digestives. Ces observations vont à l'encontre d'une notion classique qui remonte à Lavoisier, à savoir que le bilan gazeux d'azote est nul."[35],([5] p. 103)

1972 L’avoine convertit du potassium en calcium.

 
Avoine

L’avoine, qui est calcifuge, n’a pas besoin de calcium pour germer. Et l'avoine calcifuge produit tellement de calcium qu’elle ne pousse plus dans le sol qu’elle rend calcaire en quelques années. Pourquoi ?

J E Zündel était ingénieur chimiste de l’École Polytechnique de Zurich. Après une vie professionnelle d’analyse chimique dans une papeterie, il s’est ouvert au domaine étudié par Kervran et a surtout voulu prouver de manière sure la création de calcium par l’avoine qui démontre la transmutation biologique. Zündel a réalisé des dizaines d’expériences, quelquefois sur des milliers de graines d’avoine, de plantules et de plantes. Il a communiqué ses travaux sur l’avoine Flämingskrone à l’Académie d’Agriculture le 01/12/1971, publiés dans le bulletin n° 4 de 1972 ([5] p. 165 à 183).

Des graines d’avoine fourragère non sélectionnées germent d’abord à l’eau déminéralisée et on les trie pour ne garder que les graines bien germées. Puis on les met en culture sur papier-filtre imbibé d’eau déminéralisée avec des sels fertilisants extra-purs (éléments et oligoéléments), en 4 lots de 150 graines le même jour, cultivées de 6 à 12 semaines, puis calcinées à 900 °C et dosées séparément. Les plantules flétries sont retirées au fur et à mesure.

  • Les mesures sont dispersées de 0,032 à 0,040 mg de CaO par graine selon les lots.
  • Les mesures sont dispersées de 0,175 à 0,267 mg de CaO par plantule selon les lots.
  • Le bilan au début est de 0,036 mg de CaO par graine témoin, moyenne de 4 moyennes de 150 graines.
  • Le bilan à la fin est de 0,227 mg de CaO par plantule, moyenne de 4 moyennes de 91 à 49 plantules restantes.

Chaque plantule d’avoine a donc produit 0,227 - 0,036 = 0,191 mg de CaO en moyenne, soit augmenté ce CaO de 530%. Les variations de Ca et K sont très fortes et en sens inverses. Les dispersions des mesures sont très faibles par rapport à la variation moyenne.

La chimie classique ne peut expliquer ces variations, mais les transmutations biologiques, oui. La réaction est K + H :=: Ca. ([5] p. 169 à 171)

1975 Les transmutations biologiques expliquent plusieurs anomalies biologiques.

En 1959, Louis Corentin Kervran coopère à la mise en évidence de cet aspect de la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la grande différence dans les conditions d'observations[5].

De 1959 à 1975 Louis Corentin Kervran étudie, reproduit, documente et publie de nombreuses études sur les transmutations biologiques. Il est le chercheur emblématique de ce domaine scientifique. Il publie des livres et articles de revues ; il en parle à la radio et à la télévision.

En 1975, Kervran rassemble, confirme et publie des preuves, c'est-à-dire plus de 10 études, portant sur 6500 expériences élémentaires dont toutes convergent vers cette conclusion : ([5])

Les processus biologiques contrôlent des processus de transmutations (fusions et fissions d'atomes) qui participent a leur métabolisme normal pour des fonctions essentielles, formation osseuse, croissance, équilibre ionique, limitation thermique, même si ces types de réactions sont en petit nombre, même si personne ne sait expliquer comment...

La vie utilise des transmutations atomiques biologiques.

Il termine le livre ”Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie”, à Paris en automne 1974. ([5] p 308)

Le 21/01/1975, l'année où parait ce livre, Louis Corentin Kervran (1901-1983) est proposé pour (mais ne reçoit pas) le Prix Nobel en médecine et physiologie par la Faculté de Médecine d'Osaka (Japon), soutenu par l'Académie de Médecine de Paris (France) et il est membre de l'Académie des Sciences de New York (USA)[36].

La proposition pour le prix Nobel, en anglais, est ainsi rédigée : « Dans le monde naturel, la transmutation de divers éléments se produit souvent avec une très faible énergie. Dans le but de confirmer le fait plus correctement, les nominés réalisent des expérimentations maîtrisées et précises depuis plus de dix ans. (voir la description de la découverte qualifiante pour le concours ; biographies des nominés.) La découverte est soutenu par le Professeur L. TANON, Président du Conseil Supérieur d'Hygiène de France, Président de l'Académie de Médecine et autres. Avec le Prof. L. TANON, le nominant soutient aussi la découverte qui servira à contribuer aux progrès de la science biologique, spécialement en ce qui concerne la médecine, à la physiologie et à la biologie en agriculture. » Signé : Hiroshi MARUYAMA, M. D., ex-Professor, Faculté de Médecine, Université d'Osaka, Japon, 21/01/1975.




Recherches récentes



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

Étude des transmutations biologiques

Diversité des expérimentations

 
Laboratoire de chimie

Les expérimentations sont très variées, elles ont déjà étudié : homme, souris, homard, plante Tillandsia, fruits secs, graines, bactéries, levures et moisissures.

Les expérimentations ont exploré des variations de natures différentes, dont :

  • variation d’espèces végétales pour les fruits secs de Lucie Randoin
  • variation d’espèces microbiennes (bactéries, levures et moisissures), pour les microorganismes de Komaki[37] ([5] p. 117 à 129)
  • taux de magnésium alimentaire, pour les souris de Kervran
  • cultures en conditions normales et anormales (avec ou sans phosphore ou potassium), pour les microorganismes de Komaki[28]
  • adaptation de l’espèce étudiée aux conditions de l’expérimentation, pour les bactéries sur radio-isotopes de V.I. Vysotskii[38]
  • évolution au cours du temps, pour les microorganismes de Komaki, la limitation thermique P/Na de Kervran et la variation de masse de graines en germination de Hauschka et Volkamer.
  • méthodes et techniques de mesures, destructives ou non, analyses de cendres, spectroscopie de flamme, spectrophotométrie d'absorption atomique, décroissance de radioactivité
  • variation du type de preuve (composition chimique variable entre les éléments entrants et sortants, variation de masse totale, réduction apparente de radioactivité)

Caractéristiques des transmutations biologiques

Les transmutations biologiques sont l’ensemble des fusions et fissions de noyaux atomiques contrôlées par des organismes biologiques :

  • Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
  • Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
  • Seuls certains isotopes sont concernés et les isotopes produits sont tous stables.
  • Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, les chercheurs n’ont pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
  • Elles n’utilisent que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
  • Elles s’accompagnent d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
  • Ces réactions sont lentes.
  • Elles se produisent lors de processus biologiques.
  • L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants et, dans un cas, limite l'hyperthermie (Na > K).
  • Louis Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca ([5] p 111)
  • Elles respectent le principe de conservation de la matière, elles y intègrent la correspondance masse-énergie (e=mc2) de la relativité et modifient le principe d’invariance qui devient : Dans les transmutations biologiques, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons mais modifient la composition en éléments chimiques.
  • Elles se produisent peut-être, par un processus semblable, lors de processus géologiques, ou lors d'un phénomène voisin appelé "Fusion Froide" (Cold Fusion). Dans ces cas les conditions sont très différentes en pressions et températures et ne sont pas compatibles avec la vie.

Des contemporains de Louis Kervran les appelaient "Effet Kervran" et lui les appellaient « transmutations à faible énergie » ([5] p 9 à 15) ou "nuclido-biologiques" ([5] p 111).

Liste de transmutations biologiques connues

Ce tableau regroupe les expérimentations pour chaque élément chimique, ce qui permet de repérer facilement :

  • les diverses réactions dans lesquelles un élément est impliqué
  • les divers organismes ou fonctions biologiques produisant un élément par transmutation
  • la diversité d'espèces ou de fonctions utilisant cet élément par transmutation
  • des confirmations d'expérimentations

En triant ce tableau, on peut voir qu’il concerne, le 27 juillet 2012, 16 travaux de 15 chercheurs, portant sur 15 éléments chimiques, 18 organismes ou fonctions biologiques (les bactéries, levures et moisissures étant regroupées), dont plusieurs confirmations.

Il y a des fusions ou des fissions avec H ou O, et même une fusion ou fission ou transfert dans le cas 2 N > C + O.

Ce tableau de réactions déjà observées suit ce guide de rédaction :

  • Les lignes représentent des expérimentations déjà exposées dans la partie chronologique de ce livre et qui comportent une référence à une source précise qui décrit précisément l'expérimentation.
  • Si une expérimentation produit ou réduit plusieurs éléments chimiques, ils sont représentés chacun par une ligne.
  • Le tableau est trié d’abord par numéro atomique A de l'élément produit ou réduit, puis par ordre chronologique des expérimentations.
  • Si une information n’est pas bien définie dans la source de référence, le champ est marqué d'un « ? ».
  • Réaction de transmutation : fidèle aux conclusions du chercheur, sinon partielle avec « ? ».
  • Élément produit ou réduit : élément chimique que le chercheur considère comme produit, augmenté ou réduit.
  • Organisme ou fonction biologique : celui (ou celle) expérimenté par le chercheur.
  • Remarque : décrit en quelques mots la réaction et ses particularités.
  • Voir : année de publication de l'expérimentation, et nom du ou des chercheurs.
  • Prohuza : est la Direction centrale du service de santé des armées
Réaction de
transmutation
Élément
produit
ou réduit
Organisme ou fonction biologique Remarque Voir
2 N > C + O 6C l'azote surchauffé et respiré par l'homme produit du (monoxyde de) carbone 1962 Kervran
2 N > C + O 7N [1962_L'azote_surchauffé_et_respiré_produit_du_monoxyde_de_carbone le monoxyde de carbone intoxiquant l'homme] peut provenir de l'azote surchauffé 1962 Kervran
Na + O > K 8O limitation d’hyperthermie de l'homme transmutation de sodium en potassium 1959 Prohuza
2 N > C + O 8O l'azote surchauffé et respiré par l'homme produit du monoxyde (de carbone) 1962 Kervran
Mg + O > Ca 8O les souris pour produire du calcium peuvent utiliser de l'oxygène 1967 Kervran
Na >  ? 11Na des bactéries marines Marinobacter diminution du sodium 2003 Biberian
? > Mg >  ? 12Mg pousse des plantes variation de la quantité de magnésium 1850 Circa, Lauwes et Gilbert
? > Mg 12Mg graines et jeunes plantes, poussant dans de l'eau distillée le magnésium augmente 1873 Herzeele

-

Mg + O > Ca 12Mg les souris pour produire du calcium peuvent utiliser du magnésium 1967 Kervran
P >  ? 15P germination de graines de vesce diminue le phosphore] 1959 Baranger
? > P 15P le homard forme sa carapace produit du phosphore] 1969 Kervran
? > S 16S graines de cresson cultivées sans souffre forme du soufre 1844 Vogel
? > K 19K germination de graines de moutarde et de radis formation de potassium 1807 Braconnot
? > K 19K germination de graines de vesce augmente le potassium 1959 Baranger
Na + O > K 19K limitation d’hyperthermie de l'homme transmutation de sodium en potassium 1959 Prohuza
Ca > K + H 19K le salpêtre produit du potassium fission de calcium en potassium 1959 Kervran
? > K 19K bactéries, levures et moisissures produisent du potassium 1965 Komaki
? > Ca 20Ca les poules pour calcifier les œufs peuvent produire du calcium 1799 Vauquelin
? > Ca 20Ca incubation d'œufs de poules formation de calcium 1822 Prout
Mg + O > Ca 20Ca les souris avec supplément de chlorure de magnésium produisent du calcium 1967 Kervran
? > Ca 20Ca le homard forme sa carapace produit du calcium 1969 Kervran
K + H > Ca 20Ca les graines d’avoine fourragère germent convertit en calcium 1972 Zündel
? > Cu 29Cu le homard forme sa carapace produit du cuivre 1969 Kervran
13355Cs >  ? réduction de radioactivité par des micro-organismes transmutation de césium 2007 Vysotskii
14056Ba >  ? réduction de radioactivité par des micro-organismes transmutation de barium 2003 Vysotskii
13755Cs + 11H > 13856Ba Le riz cultivé réduit la radioactivité Le riz cultivé réduit la radioactivité citation du Nikkei ecology report (15, December, 2011)
14057La >  ? réduction de radioactivité par des micro-organismes fission de lanthane 2003 Vysotskii

Les variations de masses

Il y a 2 variations de masses différentes, correspondant aux deux propositions de Lavoisier de 1777.

La variation de masse totale

Lavoisier : Dans un système fermé, dans lequel se produisent (uniquement) des réactions chimiques, le poids total de matière est invariable.

C'est à ce type de mesure de masse que correspond la variation de masse biologique globale isolée qu'ont observé Hauschka puis Volkamer. Cette variation de la masse globale ne contredit pas le principe de conservation de la matière, au sens du nombre de nucléons, qui ne change pas lors des transmutations biologiques, car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison des nucléons dans les noyaux fusionnés ou fissionnés.

La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Statistiquement, lors des fusions atomiques de ces éléments, l'énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des noyaux augmente. Les fissions ont statistiquement l'effet inverse. La variation de masse totale n'est que la différence, un résidu, de toutes les variations positives et négatives que provoquent les transmutations, biologiques et autres. Même si cette variation montre que des transmutations existent, elle n’est pas très pertinente pour leur compréhension.

Dans les graines de cresson d'eau étudiées par Hauschka, l’augmentation statistique de masse à l'époque de la pleine lune indique que les fusions sont alors dominantes. Les fissions y semblent dominantes autour de la nouvelle lune.

Les variations de masses d'éléments chimiques

Lavoisier : Le poids total de chaque élément qui compose les substances est inchangé.

C'est ce type de mesure de masse qui a servi de base dans la plupart des expériences. Pour chaque élément chimique étudié, on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les entrées possibles de cet élément, puis on laisse vivre l’organisme étudié, puis on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les sorties. On ajuste éventuellement les entrées et sorties pour tenir compte des effets parasites des matériels d’expériences (dilution des parois, capture dans les filtres et autres). La différence entre le total des entrées et le total des sorties montre que la masse, donc le nombre d’atomes de l’élément a varié, donc que des atomes de cet élément se sont formés (ou ont disparu et sont sous d’autres formes). La seule explication disponible en 2009 provient des fusions et fissions de la physique atomique qui permettent la formation ou la disparition d’atomes d’un élément.

Problématique et enjeux de la recherche

Le domaine des transmutations biologiques est très peu étudié par les chercheurs. Surtout à cause de la contradiction entre la théorie actuelle des phénomènes nucléaires et les expérimentations en transmutation biologique. Mais aussi parce qu’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.

Les difficultés des chercheurs semblent être :

  • Un domaine non financé par les organismes de recherche
  • Des sujets de recherches dont les budgets ne semblent pas suffisants
  • Le risque de se marginaliser par des sujets d'études peu répandus
  • Le risque de se déconsidérer en se reliant à des concepts scientifiquement rejetées depuis longtemps

Les principales difficultés théoriques semblent être :

  • La barrière coulombienne car si les protons ne peuvent pas s'approcher d'un noyau, à cause de la répulsion des charges électriques de l'autre noyau, la fusion n’est pas possible aux faibles énergies qui ne permettent pas une vitesse d'approche suffisante.
  • L'équilibre énergétique dans le respect de l'énergie moyenne de liaison car la variation de cette énergie au cours des fusions et fissions biologiques ne peut pas s'expliquer à partir des seuls apports de l'énergie chimique, et sans observation de radiations.

Pourtant, depuis deux siècles, des dizaines de chercheurs ont montré par des milliers d'expérimentations élémentaires que ce phénomène se produit dans grande diversité de types d'expérimentations, de méthodes de mesures et d'organismes étudiés.

Donc, ou bien toutes ces expérimentations sont erronées, ou bien les théories actuelles sont insuffisantes, les chercheurs doivent rester humbles en ce qui concerne les limites des théories actuelles hors de leur domaine de validité et il doivent continuer à expérimenter et à chercher des hypothèses jusqu'à ce qu'une théorie confirmée devienne l'interprétation standard des transmutations biologiques.

L'enjeu est important, car il s'agit de mieux comprendre la biologie des êtres vivants, de mieux cultiver les végétaux, de mieux nous nourrir, de mieux nous soigner, de mieux comprendre la physique atomique et corpusculaire. Il ne s'agit donc pas d'un savoir annexe ou marginal, mais fondamental, utile et essentiel à l'écologie, à la santé, à la science.

Un article de la wikiversité permet des échanges libres sur une recherche d'hypothèses des transmutatios biologiques.




Utilisations



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

2011 Cours sur les transmutations biologiques

En 2011, dans le cadre de la 16ème conférence sur la fusion froide, ICCF 16, le Professeur Vladimir I. Vysotskii a donné un cours sur les applications des transmutations biologiques dans le domaine des recherches qu’il a conduites sur des rayonnements et molécules concernant des problèmes biologiques et environnementaux[39] :

  • Étude et modélisation de phénomènes non linéaires dans l’ADN (dépolymérisation, dégradation, réparation), sous l'action combinée de rayonnement durs ou non, et action des radicaux libres dans les milieux effectifs intermoléculaires et intercellulaires.
  • Les problèmes d'homéostasie sous radiation (radiation hormesis), de synergie et d'antagonisme de l'irradiation combinée des systèmes vivants et le problème des faibles doses.
  • Étude sur les propriétés physiques, phénomènes de mémoire et effets biologiques de l'eau régulière et activée.
  • Étude des propriétés biophysiques de l'eau activée dans les applications à la fois biologiques et médicales.
  • Étude sur les anomalies isotopiques dans les systèmes vivants et étude des réactions nucléaires possibles dans les systèmes biologiques et microbiologiques.
  • Écologie des rayonnements et problème de l’utilisation des déchets radioactifs (désactivation).



E-Cat


Recherche:Transmutations biologiques/E-Cat


Etude des transmutations biologiques


Liste de transmutations biologiques connues

Ce tableau regroupe les expérimentations confirmées pour chaque élément chimique, ce qui permet de repérer facilement :

  • les diverses réactions dans lesquelles un élément est impliqué
  • les divers organismes ou fonctions biologiques produisant un élément par transmutation
  • des confirmations d'expérimentations
> Na Le salpêtre produit du potassium Kervran 1959
Mg + O > Ca Les souris produisent du calcium à partir de magnésium Kervran 1967
Na + O > K La transformation de sodium en potassium limite notre température Kervran 1959
N > CO L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone Kervran 1962
> Na ou P Des bactéries, levures et moisissures produisent du potassium ou du phosphore Komaki 1965
> Mg, P, S, Ca, Fe Les fruits qui sèchent produisent magnésium, phosphore, souffre, calcium, fer Kervran 1966
Ca > Mg Les souris produisent du calcium à partir de magnésium Kervran 1967
> Ca, P, Cu Le homard produit du calcium, du phosphore et du cuivre Kervran 1969
K > Ca L’avoine convertit du potassium en calcium. Zündel 1972
> Ca La poule produit du calcium Vauquelin 1799

tranmutations d'atomes radioactifs toxiques

Louis Corentin Kervran a proposé une voie nouvelle pour rechercher l'élimination des déchets radioactifs en 1960.

voir « Recherches récentes

Réaction de
transmutation
Organisme ou fonction biologique par transmutation chercheur année page
Cs 137 >  ? certains micro-organismes désactivent les isotopes radioactifs du césiums 137 Vysotskii 2007 56
Ba >  ? certains micro-organismes désactivent les isotopes radioactifs de barium VYSTSKII 2003 56
La >  ? pendant la culture du riz la radioactivité diminue Vysotskii 2003 56

On voit que chaque fois qu'on expose des micro-organismes à des atomes radioactifs toxiques ils évoluent et deviennent capables de les transmuter en atomes sans danger biologique.


Approches théoriques



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

Étude des transmutations biologiques

Diversité des expérimentations

 

Les expérimentations sont très variées, elles ont déjà étudié : homme, souris, homard, plante Tillandsia|, fruits secs, graines, bactéries|, levures| et moisissures|.

Les expérimentations ont exploré des variations de natures différentes, dont :

  • variation d’espèces végétales pour les fruits secs de Lucie Randoin
  • variation d’espèces microbiennes (bactéries, levures et moisissures), pour les microorganismes de Komaki[37] ([5] p. 117 à 129)
  • taux de magnésium| alimentaire, pour les souris de Kervran
  • cultures en conditions normales et anormales (avec ou sans phosphore| ou potassium|), pour les microorganismes de Komaki[28]
  • adaptation de l’espèce étudiée aux conditions de l’expérimentation, pour les bactéries sur radio-isotopes de V.I. Vysotskii[38]
  • évolution au cours du temps, pour les microorganismes de Komaki, la limitation thermique P/Na de Kervran et la variation de masse de graines en germination de Hauschka et Volkamer.
  • méthodes et techniques de mesures, destructives ou non, analyses de cendres, spectroscopie de flamme, spectrophotométrie d'absorption atomique, décroissance de radioactivité
  • variation du type de preuve (composition chimique variable entre les éléments entrants et sortants, variation de masse totale, réduction apparente de radioactivité)

Caractéristiques des transmutations biologiques

Les transmutations biologiques sont l’ensemble des fusions et fissions de noyaux atomiques contrôlées par des organismes biologiques :

  • Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
  • Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
  • Seuls certains isotopes sont concernés et les isotopes produits sont tous stables.
  • Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, les chercheurs n’ont pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
  • Elles n’utilisent que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
  • Elles s’accompagnent d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
  • Ces réactions sont lentes.
  • Elles se produisent lors de processus biologiques.
  • L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants et, dans un cas, limite l'hyperthermie (Na > K).
  • Louis Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca ([5] p 111)
  • Elles respectent le principe de conservation de la matière, elles y intègrent la correspondance masse-énergie (e=mc2) de la relativité et modifient le principe d’invariance qui devient : Dans les transmutations biologiques, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons mais modifient la composition en éléments chimiques.
  • Elles se produisent peut-être, par un processus semblable, lors de processus géologiques, ou lors d'un phénomène voisin appelé "Fusion Froide" (Cold Fusion). Dans ces cas les conditions sont très différentes en pressions et températures et ne sont pas compatibles avec la vie.

Des contemporains de Louis Kervran les appelaient "Effet Kervran" et lui les appellaient « transmutations à faible énergie » ([5] p 9 à 15) ou "nuclido-biologiques" ([5] p 111).

Liste de transmutations biologiques connues

Ce tableau regroupe les expérimentations pour chaque élément chimique, ce qui permet de repérer facilement :

  • les diverses réactions dans lesquelles un élément est impliqué
  • les divers organismes ou fonctions biologiques produisant un élément par transmutation
  • la diversité d'espèces ou de fonctions utilisant cet élément par transmutation
  • des confirmations d'expérimentations

En triant ce tableau, on peut voir qu’il concerne, le 27 juillet 2012, 16 travaux de 15 chercheurs, portant sur 15 éléments chimiques, 18 organismes ou fonctions biologiques (les bactéries, levures et moisissures étant regroupées), dont plusieurs confirmations.

Il y a des fusions ou des fissions avec H ou O, et même une fusion ou fission ou transfert dans le cas 2 N > C + O.

Ce tableau de réactions déjà observées suit ce guide de rédaction :

  • Les lignes représentent des expérimentations déjà exposées dans la partie chronologique de ce livre et qui comportent une référence à une source précise qui décrit précisément l'expérimentation.
  • Si une expérimentation produit ou réduit plusieurs éléments chimiques, ils sont représentés chacun par une ligne.
  • Le tableau est trié d’abord par numéro atomique A de l'élément produit ou réduit, puis par ordre chronologique des expérimentations.
  • Si une information n’est pas bien définie dans la source de référence, le champ est marqué d'un « ? ».
  • Réaction de transmutation : fidèle aux conclusions du chercheur, sinon partielle avec « ? ».
  • Élément produit ou réduit : élément chimique que le chercheur considère comme produit, augmenté ou réduit.
  • Organisme ou fonction biologique : celui (ou celle) expérimenté par le chercheur.
  • Remarque : décrit en quelques mots la réaction et ses particularités.
  • Voir : année de publication de l'expérimentation, et nom du ou des chercheurs.
Réaction de
transmutation
Élément
produit
ou réduit
Organisme ou fonction biologique Remarque Voir
2 N > C + O 7N > 6C 1962 L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone L'azote peut produire du monoxyde de carbone 1962 Kervran
Na + O > K 8O 1959 La transformation de sodium en potassium limite notre température La transformation de sodium en potassium limite notre température 1959 Prohuza
2 N > C + O 8O Louis Corentin Kervran et son époque#1962 L'azote surchauffé et respiré produit du monoxyde de carbone l'azote surchauffé et respiré par l'homme produit du monoxyde (de carbone 1962 Kervran
Mg + O > Ca 8O Louis Corentin Kervran et son époque#1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium les souris pour produire du calcium peuvent utiliser de l'oxygène 1967 Kervran
Na >  ? 11Na Des bactéries marines Marinobacter produisent du cuivre, du manganèse et du zinc des bactéries marines Marinobacter diminution du sodium 2003 Biberian
? > Mg >  ? 12Mg 1850 : Variation de la quantité de magnésium dans des plantes pousse des plantes variation de la quantité de magnésium 1850 Circa, Lauwes et Gilbert
? > Mg 12Mg 1873 : Des graines et des plantes augmentent potassium, phosphore, magnésium, calcium et soufre graines et jeunes plantes, poussant dans de l'eau distillée le magnésium augmente 1873 Herzeele

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Mg + O > Ca 12Mg 1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium les souris pour produire du calcium peuvent utiliser du magnésium 1967 Kervran
P >  ? 15P 1959 la germination de graines de vesce modifie les taux de P, K, et Ca germination de graines de vesce diminue le phosphore 1959 Baranger
? > P 15P 1969 Le homard produit du calcium, du phosphore et du cuivre le homard forme sa carapace produit du phosphore 1969 Kervran
? > S 16S 1940 : variations de masse en vase clos de graines de cresson les graines de cresson cultivées sans souffre en forment 1844 Vogel
? > K 19K 1959 la germination de graines de vesce modifie les taux de P, K, et Ca germination de graines de vesce augmente le potassium 1959 Baranger
Ca > K + H 19K 1959 Le salpètre produit du potassium le salpêtre produit du potassium fission de calcium en potassium 1959 Kervran
? > K 19K 1965 Des bactéries, levures et moisissures produisent du potassium ou du phosphore bactéries, levures et moisissures produisent du potassium 1965 Komaki
? > Ca 20Ca 1799 : La poule produit du calcium les poules pour calcifier les œufs peuvent produire du calcium 1799 Vauquelin
? > Ca 20Ca 1822 : L'incubation des œufs augmente le carbonate de calcium incubation d'œufs de poules formation de calcium 1822 Prout
Mg + O > Ca 20Ca 1967 Les souris produisent du calcium à partir de magnésium les souris avec supplément de chlorure de magnésium produisent du calcium 1967 Kervran
K + H > Ca 20Ca 1972 L'avoine convertit du potassium en calcium convertit en calcium 1972 Zündel
Cu > Cu 29Cu 1799 : La poule produit du calcium la coquille des oeufs vient du calcium 1799 Vauquelin
eau > bois eau > bois Entre 1579 et 1644, un saule transmute de l'eau en bois le saule transmute l'eau en bois 1610 van Helmont
poids = poids poids = poids 1777 : Antoine Lavoisier et la conservation de la matière En 1777, Lavoisier propose deux lois : le poids total de matière et des éléments est invariable 1777 Lavoisier
> Ca 20Ca 1799 : La poule produit du calcium La poule forme la coquille de ses œufs en calcium 1799 Vauquelin

Les variations de masses

Il y a 2 variations de masses différentes, correspondant aux deux propositions de Lavoisier de 1777.

La variation de masse totale

Lavoisier : Dans un système fermé, dans lequel se produisent (uniquement) des réactions chimiques, le poids total de matière est invariable.

C'est à ce type de mesure de masse que correspond la variation de masse biologique globale isolée qu'ont observé Hauschka puis Volkamer. Cette variation de la masse globale ne contredit pas le principe de conservation de la matière, au sens du nombre de nucléons, qui ne change pas lors des transmutations biologiques, car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison des nucléons dans les noyaux fusionnés ou fissionnés.

La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Statistiquement, lors des fusions atomiques de ces éléments, l'énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des noyaux augmente. Les fissions ont statistiquement l'effet inverse. La variation de masse totale n'est que la différence, un résidu, de toutes les variations positives et négatives que provoquent les transmutations, biologiques et autres. Même si cette variation montre que des transmutations existent, elle n’est pas très pertinente pour leur compréhension.

Dans les graines de cresson d'eau étudiées par Hauschka, l’augmentation statistique de masse à l'époque de la pleine lune indique que les fusions sont alors dominantes. Les fissions y semblent dominantes autour de la nouvelle lune.

Les variations de masses d'éléments chimiques

Lavoisier : Le poids total de chaque élément qui compose les substances est inchangé.

C'est ce type de mesure de masse qui a servi de base dans la plupart des expériences. Pour chaque élément chimique étudié, on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les entrées possibles de cet élément, puis on laisse vivre l’organisme étudié, puis on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les sorties. On ajuste éventuellement les entrées et sorties pour tenir compte des effets parasites des matériels d’expériences (dilution des parois, capture dans les filtres et autres). La différence entre le total des entrées et le total des sorties montre que la masse, donc le nombre d’atomes de l’élément a varié, donc que des atomes de cet élément se sont formés (ou ont disparu et sont sous d’autres formes). La seule explication disponible en 2009 provient des fusions et fissions de la physique atomique qui permettent la formation ou la disparition d’atomes d’un élément.

Problématique et enjeux de la recherche

Le domaine des transmutations biologiques est très peu étudié par les chercheurs. Surtout à cause de la contradiction entre la théorie actuelle des phénomènes nucléaires et les expérimentations en transmutation biologique. Mais aussi parce qu’il ne semble pas actuellement valorisant ou attrayant financièrement.

Les difficultés des chercheurs semblent être :

  • Un domaine non financé par les organismes de recherche
  • Des sujets de recherches dont les budgets ne semblent pas suffisants
  • Le risque de se marginaliser par des sujets d'études peu répandus
  • Le risque de se déconsidérer en se reliant à des concepts scientifiquement rejetées depuis longtemps

Les principales difficultés théoriques semblent être :

  • La barrière coulombienne car si les protons ne peuvent pas s'approcher d'un noyau, à cause de la répulsion des charges électriques de l'autre noyau, la fusion n’est pas possible aux faibles énergies qui ne permettent pas une vitesse d'approche suffisante.
  • L'équilibre énergétique dans le respect de l'énergie moyenne de liaison car la variation de cette énergie au cours des fusions et fissions biologiques ne peut pas s'expliquer à partir des seuls apports de l'énergie chimique, et sans observation de radiations.

Pourtant, depuis deux siècles, des dizaines de chercheurs ont montré par des milliers d'expérimentations élémentaires que ce phénomène se produit dans grande diversité de types d'expérimentations, de méthodes de mesures et d'organismes étudiés.

Donc, ou bien toutes ces expérimentations sont erronées, ou bien les théories actuelles sont insuffisantes, les chercheurs doivent rester humbles en ce qui concerne les limites des théories actuelles hors de leur domaine de validité et il doivent continuer à expérimenter et à chercher des hypothèses jusqu'à ce qu'une théorie confirmée devienne l'interprétation standard des transmutations biologiques.

L'enjeu est important, car il s'agit de mieux comprendre la biologie des êtres vivants, de mieux cultiver les végétaux, de mieux nous nourrir, de mieux nous soigner, de mieux comprendre la physique atomique et corpusculaire. Il ne s'agit donc pas d'un savoir annexe ou marginal, mais fondamental, utile et essentiel à l'écologie, à la santé, à la science.

Un article de la wikiversité permet des échanges libres sur une recherche d'hypothèses des transmutatios biologiques|.




Notes et références


  1. The chemical philosophy: Paracelsian Science and Medicine in the Sixteenth and Seventeenth Centuries, p. 319 Volume I and II, Allen G. Debus, by Science History Publications, a division of Neale Watson Academic Publications, New York, 1977, republication 2002, ISBN 0-486-42175-9
  2. Ortus, Complexionum atque mistionum elementalium figmentum (sect 30), Ortus, pp 108-109; Oriatrike p 109
  3. Nicolas Cusanus, The Idiot in Fourth Books... The Fourth of Statick Experiments, Or Experiments of The Ballance William Leak, London, 1650, pp. 188-189
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Jean-Paul Biberian et les transmutations biologiques http://www.jeanpaulbiberian.net/recherche_transmutations.htm
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 5,21 5,22 5,23 5,24 5,25 5,26 5,27 5,28 5,29 et 5,30 Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9.
  6. "Expériences sur les excréments des poules, comparés à la nourriture qu’elles prennent, et Réflexions sur la formation de la coquille d'œuf, par le citoyen Vauquelin", Annales de Chimie, vol 29, 30 nivôse an VII, 19/01/1799, pages 3 à 26
  7. M. Lessaigne, rapporté par M. Achille Richard, dans Nouveaux éléments de botanique et de physiologie végétale, Bruxelles, 1857,
  8. (en) William Prout, « Some Experiments on the Changes Which Take Place in the Fixed Principles of the Egg during Incubation », Philosophical Transactions of the Royal Society of London, 1822, p. 1-25 [texte intégral]
  9. Théodore Schwann: sa vie et ses travaux (1884), Léon Fredericq, Editeur C.A. Desoer, 1884
  10. Histoire des pédologues et de la science des sols, Jean Boulaine, p. 84 INRA, Paris, 1989, ISBN 2-7380-0050-9
  11. Traité de chimie minérale, végétale et animale, Jacob Berzelius, traduit par MM. Hoefer et Esslinger, 2e édition française, 1849
  12. (de) A.v. Herzeele : Entstehung der unorganischen Stoffe, Berlin 1876
  13. (de) A.v. Herzeele : Die vegetabilische Entstehung des Phosphors und des Schwefels, Berlin 1880
  14. (de) A.v. Herzeele : Die vegetabilische Entstehung des Kalkes und der Magnesia, Berlin 1881
  15. (de) A.v. Herzeele : Weitere Beweise für die vegetabilische Entstehung der Magnesia und des Kalis, Berlin 1883
  16. (de) Baron Albrecht von Herzeele, textes originaux en annexe de Rudolf Hauschka, L'origine des substances inorganiques, 1873
  17. (de) Rudolf Hauschka knüpfte später an Herzeele an und gibt u.a. im Anhang seiner eigenen Schrift Substanzlehre mehrere Schriften Herzeeles im originalen Wortlaut wieder, u.a. den Text Entstehung der unorganischen Stoffe von 1876. - Quelle: Rudolf Hauschka: Heilmittellehre. Ein Beitrag zu einer zeitgemäßen Heilmittelerkenntnis, Verlag Vittorio Klostermann GmbH, Frankfurt (Main) 2004 86. Auflage), Seite 76, ISBN 3-465-03328-0 (Digitalisat)
  18. (de) Voir aussi l’article en allemand sur Albrecht von Herzeele.
  19. Rudolf Hauschka (1891-1969), docteur en chimie et fondateur de la société WALA, Substancelehre, Frankfurt a. Main 1981
  20. Rudolf Hauschka, Substanzlehre. Zum Verständnis der Physik, der Chemie und therapeutischer Wirkungen der Stoffe, Klostermann, 1 st edition 1942. 12 th edition 2007. XIV, 360 p., 68 illustrations, 6 plates. ISBN 978-3-465-03518-3
  21. 21,0 21,1 et 21,2 K. Volkamer et al. Experimental Re-Examination of the Law of Conservation of Mass in Chemical Reactions, Repetition of Hauschka's experiment with sprouting seeds. Journal of Scientific Exploration, Vol. 8, No. 2, pp. 2 17-250, 1994 0892-33 10194
  22. Earle Augustus Spessard, E. A. (1940) "Light-Mass absorption during photosynthesis", Plant Physiology p: 109-120
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Professeur Pierre Baranger, Directeur du laboratoire de chimie organique de l'École Polytechnique de Paris, Un savant bouleverse la science atomique, Aimé Michel, Science et Vie, n. 499, avril 1959, exclusivité mondiale.
  24. Professeur Pierre Baranger, Directeur du laboratoire de chimie organique de l'École Polytechnique de Paris, communiqué le 27 janvier 1959 à l'institut Genevois
  25. A. Brunel-Tourcoin, Traité Pratique de Chimie des Plantes, 1948
  26. 26,0 et 26,1 Louis Corentin Kervran, A la découverte des transmutations biologiques, une explication des phénomènes biologiques aberrants, Guy Tredaniel Edition - Le Courrier du Livre, Paris, 1966, 18 cm, 192 p, ISBN 2-7039-0096-8, p 34-42
  27. Hisatoki Komaki, Chef du laboratoire de Microbiologie appliquée de la Faculté des Sciences de la Nutrition de l'Université Mukogawa, à Nishinomiya, 1500 élèves en 1963
  28. 28,0 28,1 et 28,2 (en) Prof Dr. Hisatoki Komaki, An Approch to the Probable Mecanism of the Non-Radioactive Biological Cold Fusion Or So-Called Kervran Effect (Part 2), The Biological and Agricultural Research Institute, 2-6-18 Sakamoto, Otsu, Chigaken, Japan, after 1992 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « KomakiEN » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  29. Hisatoki Komaki, Revue de Pathologie Comparée, septembre 1965
  30. Hisatoki Komaki, Mademoiselle Takiko Fujimoto, Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars 1969, num 69 p. 83.
  31. Dr Fraze Anderson, Prevention of low-trauma fractures in older people, The Lancet, Volume 366, Issue 9485, Page 543, 13 August 2005
    . http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(05)67088-2/fulltext#article_upsell
  32. Dr David Torgenson, Randomised controlled trial of calcium and supplementation with cholecalciferol (vitamin D3) for prevention of fractures in primary care
    . http://www.bmj.com/cgi/content/full/330/7498/1003
  33. Fracture prevention with vitamin D supplementation: a meta-analysis of randomized controlled trials. Bischoff-Ferrari HA - JAMA - 11-MAY-2005; 293(18): 2257-64
    . http://www.mdconsult.com/das/citation/body/123963542-2/jorg=journal&source=MI&sp=15522226&sid=0/N/15522226/1.html?issn=
  34. expérimentation de Kervran présentée à l’Académie d’Agriculture de France, le 13/12/1967, par J. Desoutter du Conseil Supérieur des Haras
  35. J.H. Cissik, R.E. Jonhson, et D.K. Rokosch, Journal Application Physiologie 32, 155-1972, condensé de l'étude, La Recherche, juin 1972, p. 565
  36. C. Louis Kervran 1901-1983, Nominated for the 1975 Nobel Prize in medecine and physiology http://www.lasarcyk.de/kervran/kervwork.htm
  37. 37,0 et 37,1 Hisatoki Komaki et Takiko Fujimoto, 29 microorganismes dont Aspergilus, Penicil, Saccharomyces et Torulopsis modifient K, Mg, Fe, Ca. Converge en 72 heures. Komaki, H., Formation de protéines et variations minérales par des microorganismes en milieu de culture, avec ou sans potassium, avec ou sans phosphore.
    Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars 1969, num 69 p. 83.
  38. 38,0 et 38,1 Vysotskii V., and al. Successful Experiments On Utilization Of High-Activity Waste In The Process Of Transmutation In Growing Associations Of Microbiological Cultures. in Tenth International Conference on Cold Fusion. 2003. Cambridge, MA, LENR-CANR.org
  39. (en) Prof. Vladimir I. Vysotskii, Kiev National Shevchenko University, Biological Nuclear Transmutations : Historical Perspective and Applications, Course on transmutations, SRM University, Kattankulathur campus, Chennai, Inde, 15 février 2011


Bibliographie



cet article est basé sur le livre PREUVES EN BIOLOGIE DE TRANSMUTATIONS A FAIBLE ÉNERGIE de Louis KERVRAN 1973

 
dépôt légal 1 trimestre 1975 I.S.B.N 2-224-00178-9

Bibliographie de Louis Corentin Kervran

Livres :

  • Transmutations Biologiques, Métabolismes Aberrants de l'Azote, le Potassium et le Magnésium, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1962.
  • Transmutations Naturelles, Non Radioactives, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1963.
  • Transmutations à Faible Énergie, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1964.
  • À la découverte des transmutations biologiques, une explication des phénomènes biologiques aberrants, Louis Kervran, Guy Tredaniel Edition, Le Courrier du Livre, Paris, 1966, 18 cm, 192 p.
  • Preuves Relatives à l'Existence de Transmutations Biologiques, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1968.
  • Transmutations Biologique en Agronomie, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1970.
  • Preuves en Géologie et Physique de Transmutations à Faible Énergie, Louis Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1973.
  • Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Énergie, Louis C. Kervran, Librairie Maloine S.A., Paris, 1975, ISBN 2-224-00178-9
  • Transmutations Biologique et Physique Moderne, Maloine S.A., Paris, 1982.
  • Transmutations naturelles non radioactives : Sciences libres, ré-édition en fac-similés, Bayonne, 2009, ISBN 978-2-918795-08-7
  • Transmutations à faible énergie, naturelles et biologiques : Sciences libres, ré-édition en fac-similés, Bayonne, 2010, ISBN 978-2-918795-04-9
  • À la découverte des transmutations biologiques : Sciences libres, ré-édition en fac-similés, Bayonne, 2010, ISBN 978-2-918795-09-4
  • Preuves en géologie et physique de transmutations à faible énergie : Sciences libres, ré-édition en fac-similés, Bayonne, 2010, ISBN 978-2-918795-12-4

Articles :

  • "Bilans Métaboliques Anormaux et transmutations biologiques", Revue Générale des Sciences, Vol. 67, juillet-août 1960, pp. 193-206.
  • Aimé MICHEL, La vie est une alchimie, Science et Vie, Paris, n° 519, 12/1960.
  • "Les intoxications par l'oxyde de carbone dans les ateliers de soudure ou de traitement thermique des métaux", L'usine Nouvelle, 1961.
  • "Matière vivante et transmutation", Planète No. 4, 1962.
  • La vie défie les lois de l'atome, Aimé MICHEL, Science et Vie, Paris, n° 544, 01/1963.
  • "Un effet accélérateur du magnésium sur l'accroissement du phosphore et du calcium chez l'animal", Comptes Rendus de l'académie d'agriculture de France, séance du 13 décembre 1967.
  • "Bilans non nuls du calcium, du phosphore et du cuivre chez le homard", Revue de pathologique comparée, 1969.
  • "Augmentation du calcium et du phosphore chez l'animal par une surcharge alimentaire en magnésium", Revue de pathologique comparée, 1969.
  • "Increase in phosphorus and copper in the lobster after moulding", The Journal of the Soil Association, Vol. 16, p. 21, 1970.
  • "Lobster as alchemist" New Scientist, 1970.
  • "Altérations métamorphiques de certaines roches applications à des minéraux alumino-siliceux notamment", Comm. 1er Congr. intern. sur la détérioration des pierres en œuvre, 1972.
  • "A propos de l'agriculture biologique", Bulletin intérieur de l'I.N.R.A., No 74, 1973.
  • "Chimie et Synthèse", Agriculture et Vie, No 101, 1974
  • "Geen leven zonder kosmische energie", translated into Dutch by Engels H., Natura docet, Nederlandse Tijdschrift voor Natuurgeneeskunde 27 (3): 81-85, 1976.
  • "Transmutations a faible énergie en biologie (Réponse)", Rivista di Biologia, Perugia, Vol. 73, pp. 574-583, 1980.

Comptes rendus de l'académie d'agriculture de France :

  • Séance du 17 juin 1959, "Fièvre aphteuse et carence minérale", G. de Croutte.
  • Séance du 13 décembre 1967, "Un effet accélérateur du magnésium sur l'accroissement du phosphore et du calcium chez l'animal", C.L.Kervran.
  • Séance du 22 janvier 1969, "Sur une fixation apparemment anormale de phosphore", J. Desoutter.
  • Séance du 25 février 1970, "Bilans du calcium, du phosphore et du cuivre chez un animal en milieu fermé enrichi en magnésium", C.L.Kervran, pp. 671-678 (as part of "Additif au compte Rendu de la séance du 25 février 1970", pp. 670-689.
  • Séance du 7 Oct. 1970, "Réflexionsà propos d'une communicaion récente", S. Hénin, "Quelques considérations sur les prétendues transmutations biologiques", L. Guéguen et M. Allez.
  • Séance du 1 décembre 1971, "De quelques expériences concernant la germination de l'avoine", J.E. Zündel.
  • Séance du 19 janvier 1972, "Le bilan des éléments minéraux au cours de la germination", L. Soubiés et R. Gadet.
  • Séance du 10 décembre 2003, "Stéphane Hénin, Un demi-siècle au service de l'académie", G. Pedro.

Télévision et Radiodiffusion :

  • Louis Kervran, Télévision Belge en 1960
  • Louis Kervran, Europe 1, 40 min, juin 1961

Bibliographie d'autres auteurs

  • (ja) 『フリタージュの真実』朔明社, La Vérité Du Frittage, 2008
  • (en) The Reality of Frittage, Kazumichi Takashita, traduction Sakumei-sha, Japon, août 2012

Voir aussi

Voir aussi fusion froide


Licence


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