Recherche:Sur l’extension des genres grammaticaux en français/-esse

Dans le corpus considéré concerne banneresse, Besse et biesse.

Défectivités modifier

Une vingtaine de termes ont un sens rendu uniquement dans un emploi équivoque : altesse, besse, bisenesse, bonbon-la-fesse, entrefesse, esse, filtre-presse, fleuve-déesse, jean-fesse, jesse, ogoesse, pince-fesse, porte-adresse, prépresse, selfesse, sesse, solilesse, talon-fesse, tennesse, tire-fesse, la plupart ne désignant pas des individus.

Les termes ménesse, menesse, nénesse, mainesse n'ont d'emploi qu'à l'ambigu pour désigner une personne gynotypée en tant qu'épouse, maîtresse ou prostituée[1]. Ils sont parfois considéré comme pendant à la figure androtypé du maquereau aussi dit souteneur[2][3].

Si une altesse peut désigner des humains de tout sexe, un altesse désigne uniquement un cépage.

Le cas d'un fleuve-déesse est particulièrement intéressant puisqu'il instille un trait gynotypant dans un terme équivoque, du fait de sa formation en nom composé qui favorise la conservation du geste du premier mot-composant.

Par métonymie d'une partie d'anatomie à l'individu à qui elle appartient : Un entrefesse

Biotique haplogeste modifier
  • une alongeresse, insecte ;
  • un altesse, cépage ;
  • une bresse, mammifère ;
  • une cresse, plante ;
  • une gesse, plante ;
  • une couresse, reptile ;
  • une vanesse, insecte ;

Références modifier

  1. « définition de : ménesse – depuis 1841 avec Bob, dictionnaire d'argot », sur www.languefrancaise.net (consulté le 12 mai 2024)
  2. Alfred Delvau, « Dictionnaire érotique moderne (1864) », dans {{Chapitre}} : paramètre titre ouvrage manquant, Imprimerie de la société des bibliophiles cosmopolites (Jules Gay), (lire en ligne), p. 276
  3. « DVLF », sur dvlf.uchicago.edu (consulté le 12 mai 2024)