Aménager la ville/Étude de cas : Vancouver
Étude de cas : Vancouver, une métropole américaine durable
modifierVancouver est la troisième métropole canadienne après Ottawa, se caractérisant par une volonté des autorités de limiter l’étalement urbain et l’utilisation et la place de l’automobile.
Étalement urbain combattu
modifierLa ville est installée en bordure de l’océan Pacifique sur la côté sud-ouest du Canada. Elle est traversée par un fleuve et est bordée au nord par de hautes-montagnes. Celles-ci rejoignent l’espace disponible pour l’extérieur de la métropole. La volonté de densifier le centre-ville se traduit par la construction de tours et par la reconversion des vieux quartiers industriels et portuaires en quartiers résidentiels. La croissance de la ville et plus largement de l’agglomération s’est effectuée au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Cette croissance est devenue exponentielle dès 1960, période où les banlieues sont de plus en plus peuplées. L’objectif d’éco-densité se traduit en termes de qualité de vie puisqu’il permet la mixité fonctionnelle dans le cadre où les espaces public et vert sont présents et les circulations douces privilégiées.
La « ville après l’autoroute »
modifierVancouver a fait le choix de limiter l’importance de l’automobile et de favoriser les transports en commun et les mobilités douces (transports alternatifs). Dans le même temps, la population a augmenté de + 75 % créant un dynamisme économique et des emplois. La municipalité souhaite faire disparaître les viaducs afin de limiter la circulation automobile, diminuer la pollution et supprimer les barrières qui séparent les quartiers de la baie de False Creek. Les choix traduisent la volonté d’une ville plus verte car ils privilégient des modes de transport doux. La congestion (embouteillages) du trafic urbain est un problème majeur dans la plupart des métropoles entraînant le développement de modes de transport alternatifs.
Ambition d’une ville durable
modifierLa réussite de la politique durable à Vancouver concerne : les transports, l'alimentation, l'emploi dans l'agroalimentaire, la gestion des déchets et de l'eau, l'habitat et le cadre de vie. Néanmoins, il existe des revers du modèle puisque l’esthétisme du paysage de tours est discutable, la croissance des emplois n'a pas suivi le nombre d'habitations du centre et par conséquent, le flux sortant se développe et le prix de l'immobilier est trop élevé pour certains créant le phénomène de gentrification du centre-ville.