Boxes pieds-poings/Le kick-boxing
Le kick-boxing
modifierBoxe pieds-poings popularisée au Japon dans les années 1960 et aux USA dans les années 1970. Elle tient ses origines de nombreuses pratiques de combat, entre autres de la boxe birmane (bando lethwei) codifiée au XIe siècle, de la boxe thaïlandaise (muaythaï) développée au XVe siècle et de nombreux arts martiaux d’Extrême-Orient (karaté, taekwondo, kempo, etc.). Les premiers combats modernes eurent lieu au Japon dans les années 1950 et début des années 1960, aux USA sous l’égide de la fédération américaine de bando. Mais actuellement kickboxing est un terme générique qui s’applique à de nombreuses pratiques modernes de combat. Le règlement sportif diffère d’une fédération internationale à une autre : boxe sur ring avec ou sans coups de genou, avec ou sans projections, etc.
En compétition, les jeunes et les adultes novices sont équipés de protections : casque, jambières et chaussons en mousse, et les combats s’effectuent avec un contrôle absolu des touches.
Pour les adultes, il existe deux types d’opposition sportive : l’assaut de « light-contact » et le combat de « plein-contact » (K.O. system). Cette dernière forme sportive est réservée à des pratiquants expérimentés qui se rencontrent avec un nombre limité de protections voire, pour les élites, sans aucune protections.
Contrairement à des idées reçues, le kickboxing n’est pas plus violent que les autres pratiques pugilistiques. Effectivement, le règlement interdit certaines techniques dangereuses (frappe dans le cou le dos, les articulations et les centres vitaux).
Forme japonaise du muay thaï et de la boxe birmane développée après les jeux olympiques de 1964 et dans laquelle le règlement permettait de frapper à coup de pied, de poing, de genou et de coude, agrémenté de projections de Judo. Depuis 1993, le kick boxing japonais a pris des ailes grâce au grand tournoi annuel du K-1. La forme de rencontre a changé depuis ses origines et aujourd’hui le règlement autorise seulement : les coups de pied, les coups de poing, les coups de genou directs et les saisies de tronc durant cinq secondes.
Forme de rencontre sportive créée aux USA au début des années 1960. Le terme « kick boxing » désigne ce que l’on appelle en France une boxe pieds-poings dans laquelle tout type de coup de pied est autorisé au dessus de la ceinture ; et pour les cibles en dessous du bassin, exclusivement les circulaires sur la cuisse et les balayages sur le pied. Aux USA, le terme kick boxing est une appellation « générique » désignant les rencontres de boxe dans lesquelles les protagonistes portent des coups de pied et désigne certaines pratiques martiales d'origines asiatiques (telle le bando kickboxing ou boxe birmane, bando kickboxing, boxe thaïlandaise...). Il faut savoir que la plupart des écoles d'arts martiaux aux USA, en plus de promouvoir leurs propres disciplines, participent très souvent à des opens dits de « kick boxing ». À l’Etranger, le kick-boxing ne se présente pas en sport à part entière comme en Europe, mais en discipline de compétition (règlement) réunissant différents styles.
D'après les écrits de champions américains les premiers combats sportifs sur ring et sur tatamis, dateraient de 1962 (notamment les tournois sur ring de bando kickboxing), développés par des styles variés comme le bando, le karaté, le taekwondo, le kempo, etc. Mais c’est en 1976 que naissait officiellement le kick-boxing américain suite à la mise en place d'une fédération de champions professionnels de karaté full-contact, la World Kickboxing Association (WKA). Ceux-ci, souhaitaient rencontrer les Asiatiques dans une forme de rencontre avec percussion dans le membre inférieur. boxe complète, associant les techniques de poing (boxe anglaise) et de pied (karaté, taekwondo, boxe birmane, muay thaï, etc.)..