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Les conditions permettent d'exécuter certaines instructions en fonction de l'état de l'environnement (état des variables définies dans l'environnement du programme).

Conditions
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Chapitre no 4
Leçon : COBOL
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Structure conditionnelle

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Une condition se présente comme ceci :

X [IS] | [NOT] < | Y
       |       > |
       |       = |
       |  >=     |
       |  <=     |

Où X (respectivement Y) peut être un identificateur, un littéral ou une expression arithmétique. IS est facultatif et ne fait qu'ajouter de la lisibilité à la condition. NOT est également facultatif mais permet de nier la condition.

Une condition est utilisée au sein d'une structure en IF / ELSE, dite structure conditionnelle. Une telle structure se présente sous cette forme :


Si la condition suivant le IF est vérifiée, alors les instructions suivant le THEN sont exécutées, celles suivant éventuellement le ELSE sont ignorées. Sinon, si la condition n’est pas vérifiée, alors les instructions suivant le THEN sont ignorées et celles suivant le ELSE sont exécutées. Voici un exemple simple de condition :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Bien sûr, dans ce cas la condition est triviale : 2 est toujours strictement inférieur à 4 et donc l'exécution du programme provoque toujours le même résultat. Pour en modifier l'issue, vous pouvez donc déclarer une variable, y stocker une valeur saisie au clavier et tester différentes possibilités.

Conditions complexes

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Il est également possible d'imbriquer les conditions : placer des structures en IF / ELSE après des THEN ou des ELSE. Voici à quoi cela pourrait ressembler :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Dans cet exemple, nous saisissons une variable n au clavier, si cette valeur est supérieure ou égale à 1, on teste si elle est supérieure ou égale à 2, si c’est le cas, on affiche n >= 2, sinon on affiche 2 > n >= 1 ; si elle n’est pas supérieure ou égale à 1, on affiche n < 1.

Pour simplifier ce genre de conditions, il est possible d’utiliser les mots-clés AND et OR qui vont combiner plusieurs conditions en une seule. Voici comment cela fonctionne : une condition formée de deux sous-conditions jointes par un AND est vérifiée si les 2 sous-conditions sont vérifiées. Une condition formée de deux sous-conditions liées par un OR est vérifiée si au moins une des 2 sous-conditions est vérifiée. Il est possible de placer des conditions entre parenthèses pour les évaluer en priorité (comme pour les calculs).

Voici un autre exemple, utilisant la conjonction de conditions, dans lequel on teste si un entier est supérieur ou égal à 4 ET inférieur ou égal à 7 :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Structure alternative généralisée

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Le langage nous offre une autre instruction, plus générale, pour tester des conditions : l'instruction EVALUATE.


Cette forme est très générale, on peut en distinguer 2 formes particulières. Voici la première :


Dans cette forme, Z, X et Y peuvent être des identificateurs, des expressions ou des valeurs littérales. THRU (équivalent à THROUGH) sert à spécifier un ensemble de valeurs (bornes incluses). Nous pouvons donc tester l'égalité de deux valeurs (WHEN [NOT] X) ou l'appartenance d'une valeur à un ensemble de valeurs (WHEN [NOT] X THRU Y). Si un des cas satisfait une égalité ou une appartenance, les instructions qui le suivent seront exécutées, et l'évaluation prend fin. Si aucun cas n'est satisfaisant, les instructions suivant éventuellement le WHEN OTHER seront exécutées.

Voici un exemple présentant ces deux possibilités :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Voici la deuxième manière d’utiliser l'instruction EVALUATE :


Dans cette deuxième forme, on teste l'égalité de conditions / valeurs booléennes TRUE ou FALSE (respectivement "la condition est vérifiée" ou "ne l'est pas"). Le premier cas pour lequel la valeur booléenne associée est équivalente à la valeur booléenne à évaluer sera sélectionné, et les instructions qui le suivent seront exécutées. Si aucun cas n'est sélectionné, les instructions suivant éventuellement le WHEN OTHER seront exécutées.

Voici un autre exemple, pour illustrer cette possibilité :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Dans cet exemple, si n = m, on exécute les instructions du TRUE, sinon on exécute les instructions du FALSE (dans ce cas, le WHEN OTHER serait équivalent au WHEN FALSE).

Variables conditionnelles

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Il est possible de créer des variables conditionnelles, elles sont définies dans la DATA DIVISION et ont pour niveau 88. Elles doivent être rattachées à d'autres variables de niveau inférieur.

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Le booléen TRUE est assigné à la variable conditionnelle dont la valeur correspond à la valeur de la variable dont les variables conditionnelles dépendent (ici x), le booléen FALSE est assigné à toutes les autres variables conditionnelles. Les valeurs des variables conditionnelles doivent correspondre à l'image de la variable dont elles dépendent. Elles peuvent être une valeur littérale, une liste de valeurs ou un ensemble de valeurs. Le format général de la déclaration d'une variable conditionnelle est donc :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple


Il est possible de mettre explicitement une variable conditionnelle à TRUE, toutes les autres variables conditionnelles qui lui sont apparentées seront automatiquement mises à FALSE. L'instruction qui permet cela est SET.


Précisons que l'instruction SET ... TO FALSE n'existe pas !

Exemple : saisie d'un choix

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Voici un exemple dans lequel vous voyez les possibilités de définitions des variables conditionnelles et leur évaluation via une structure EVALUATE (vous pouvez faire de même avec une structure en IF / ELSE) :

Début de l'exemple
Fin de l'exemple