Cinéma francophone canadien/Cinéma québécois

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Le cinéma québécois désigne, rétroactivement, la production cinématographique du Québec participant à la formation de l'identité culturelle québécoise. Le cinéma national du Québec est soutenu via diverses agences du Ministère de la Culture et des Communications du Québec et reconnu par la Loi sur le cinéma (Lois refondues du Québec - L.R.Q., c. C-18.1.) du gouvernement du Québec.

Cinéma québécois
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Chapitre no 1
Leçon : Cinéma francophone canadien
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Au Québec, la production cinématographique et vidéo et sa diffusion reposent sur des sources de financement publiques et privées. Cette production est, en grande partie, d’expression française, mais reste attachée à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français. En 2009, il y a eu 25,3 millions d'entrées dans les cinémas et les ciné-parcs de la province. Les films québécois représentaient 13 % de la fréquentation.


S'affirmant culturellement distinct du cinéma canadien anglophone, le cinéma québécois prend son essor à la fin des années 1950, lors de la w :Révolution tranquille. Depuis, il s'est taillé un marché intérieur au Québec et détient une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.

Définition

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Le cinéma québécois est le cinéma national du Québec. Historiquement lié au groupe ethnique et linguistique canadien français majoritaire dans la province, il englobe aussi celui des communautés culturelles et autochtones qui contribuent à la culture québécoise.

Plusieurs facteurs permettent de catégoriser un film dans le cinéma québécois:

  • Les idées, idéologies, et assertions que les cinéastes et producteurs croient disséminer dans la production du film (ex. nationalisme québécois).
  • La réception du film; l'interprétation, l'appropriation, la contextualisation et la critique qui permettent de situer les films dans la culture québécoise.
  • Le positionnement des institutions (Gouvernement du Québec, l'Église, etc.) par rapport au film.
  • Le contenu et le contexte de production du film.
Définition légale =

Le Règlement sur la reconnaissance d'un film comme film québécois de la Loi sur le cinéma du gouvernement du Québec définit les normes légales d'un film québécois. Un film québécois peut être une fiction, un documentaire ou une émission de variété destinée aux enfants de moins de 13 ans. Il doit être produit par une entreprise basée au Québec et par un producteur résidant depuis au moins deux ans au Québec. Un système de pointage établit qu'un minimum de postes clefs doivent être remplis par des résidents du Québec. Les trois-quarts des frais de postproduction et salaires, sauf celui du producteur, doivent être déboursés au Québec et à des résidents du Québec.

Le cinéma québécois est né de l'officialisation de la section française de l'Office national du film du Canada; alors dirigée par Jacques Bobet. C'est le film Les Raquetteurs (1958) de Michel Brault et Gilles Groulx, qui est considéré comme le premier film important de la filmographie québécoise. Ce film est le premier d'une série de documentaire et de fictions qui construiront progressivement le style du cinéma direct à caractère social. Leurs auteurs s'opposent au cinéma américain d' Hollywood autant dans la forme qu'au niveau du contenu.

Les films québécois

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Parmi les films de ces dernières années, citons =

  • Mon oncle Antoine , Claude Jutra , 1971
  • Les Ordres , Michel Brault , 1974
  • Les Bons Débarras , Francis Mankiewicz , 1980
  • Le Déclin de l'empire américain , Denys Arcand , 1986
  • Pour la suite du monde , Pierre Perrault , Marcel Carrière et Michel Brault , 1963
  • À tout prendre , Claude Jutra , 1963
  • Jésus de Montréal , Denys Arcand , 1989
  • Le Chat dans le sac , Gilles Groulx , 1964
  • Au clair de la lune (film)|Au clair de la lune , André Forcier , 1982
  • L'Eau chaude, l'eau frette , André Forcier , 1976
  • Deux femmes en or de Claude Fournier (1970) - 2 000 000 entrées.
  • Séraphin : Un homme et son péché de Charles Binamé (2002) - 1 341 602 entrées.
  • Bon Cop, Bad Cop d'Erik Canuel (2006) - 1 318 801 entrées.
  • De père en flic d'Émile Gaudreault (2009) - 1 242 300 entrées.
  • La Grande Séduction de Jean-François Pouliot (2003) - 1 191 818 entrées.
  • Les Boys de Louis Saïa (1997) - 1 125 182 entrées.
  • Les Boys 2 de Louis Saïa (1998) - 1 039 578 entrées.
  • Les invasions barbares de Denys Arcand (2003) - 913 946 entrées.
  • Les Boys 3 de Louis Saïa (2001) - 910 743 entrées.
  • C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée (2005) - 758 939 entrées.
  • Ma vie en cinémascope de Denise Filiatrault (2004) - 724 162 entrées.
  • Aurore (film, 2005)|Aurore de Luc Dionne (2005) - 687 929 entrées.


Le Prix Albert-Tessier est la plus haute décoration pour l’ensemble de la carrière d’un artiste québécois du cinéma. Depuis 1999, les Prix Jutra récompensent les œuvres et les personnalités de l’industrie cinématographique québécoise.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Carla Fratta, Jean-François Plamondon, Littérature et cinéma au Québec. 1995-2005, Edizioni Pendragon, 2008, 151 p. (ISBN 8883426711) (aperçu)
  • Yves Lever, Anastasie ou la censure du cinéma au Québec, Septentrion, 2008, 323 p. (ISBN 2894485085)
  • Stéphane-Albert Boulais, Le cinéma au Québec: tradition et modernité, Les Editions Fides, 2006, 349 p. (ISBN 2762126371) (aperçu)
  • Marcel Jean, Le cinéma québécois, Boréal, 2005, 127 p. (ISBN 9782764604151)

Liens externes

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