Contes d'ailleurs/Loup-blanc
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Jean est trappeur. Chaque été, il quitte son village et va chasser dans la grande forêt canadienne pendant de longs mois. Il chasse l'ours pour vendre ensuite la viande séchée et les fourrures. Ce matin-là, il chasse pour la dernière fois, car la saison s'achève. Il entend tout à coup un bruit étrange : on dirait une plainte. Sur la pierre humide il voit un loup étendu. Sa magnifique fourrure blanche est tâchée de sang. Un animal de cette taille, avec cette fourrure d'un blanc de neige, c’est Loup-Blanc ! Et le voilà, dans sa cabane, les yeux fermés, immobile, blessé à mort ! Pendant sept jours et sept nuits, Jean va s'occuper de lui. Il va chercher de l'eau à la source pour laver ses blessures. Il va cueillir pour lui les plantes qui guérissent. La première neige tombe. Quand Jean se réveille, Loup-Blanc a disparu : « Il a repris sa liberté et c’est très bien ainsi, » se dit Jean qui, sans perdre une seconde, charge son traîneau, ferme sa cabane, attelle son cheval et se met en route. Il marche déjà depuis plusieurs heures quand la neige se remet à tomber. Le vent se lève. Les flocons sont si épais qu'on ne voit pas à un mètre. Jean arrête son cheval et cherche un abri. La tempête dure toute la nuit. Quand le jour se lève, tout est blanc : on devine à peine le traîneau sous la neige et le cheval est mort. Il faut regagner le village à tout prix ! Jean décide de tirer lui-même son traîneau. Il avance, luttant contre la fatigue et le froid. Il marche, il marche pendant des heures et puis, à bout de forces, il tombe sans connaissance. Mais que se passe-t-il ? Est-ce qu’il rêve ? Quand Jean ouvre les yeux, il est dans son traîneau qui file sans bruit sur la neige. Ce sont des loups gris qui le tirent et à leur tête, guidant l'attelage, Loup-Blanc. Jean leur donne à manger et très vite, les apprivoise. |
Questionnaire de lecture
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Diaporama en ligne
modifierRéponses
modifierCeci est la solution :
- Les mois de la « saison de chasse » sont en automne
- Un groupe de six mots, répété deux fois : Pendant sept jours et sept nuits
- Le docteur qui soigne les animaux s’appelle un vétérinaire.
- Jean charge sur son traîneau de la viande séchée et des fourrures d'ours.
- Pour atteler un cheval, il faut : UN HARNAIS, UN JOUG, DES SANGLES
- Il n'y a pas d'air entre les cristaux de glace.
- Jean doit rentrer au village « à tout prix », quelle que soit la fatigue du voyage.
- des chevaux, des flocons, des traîneaux, des prix.
- Après la mort de son cheval, il décide de tirer lui-même le traineau.
- « Tomber sans connaissance » et « tomber évanoui » sont deux synonymes.
- Les loups n'ont pas vraiment pu s'atteler au traîneau, c’est un conte merveilleux.
- À l'arrivée, Loup Blanc hurle pour alerter les villageois de l'arrivée de Jean.
- Le sanglier.
- Numérote les épisodes de l'histoire dans l’ordre du texte, de 1 à 10 : 8, 3, 10, 6, 5, 4, 1, 7, 2, 9.
J'espère que vous n'avez pas fait d'erreurs !