Département:Planétologie et Exogéologie/Présentation du département
La planétologie et l’exogéologie s'intéressent aux objets du Système solaire, au-delà de ce qui est accessible au géologue proprement dit, mais d'ores et déjà en grande partie accessible à l'exploration spatiale robotisée.
Doyenne sur ces interrogations, la planétologie utilise la lumière, au sens large, pour observer et comprendre les objets, à travers ou, depuis un demi-siècle, depuis l'espace inter-planétaire. L'exogéologie, essentiellement née avec le XXIè siècle, utilise, pour l'instant, des moyens robotisés, pour s'approcher de ces objets, les étudier visuellement, mais aussi analytiquement par échantillonnage et mesures, soit sur place, soit par retour d'échantillons sur Terre.
Il n'existe réellement pas de délimitation entre ces deux disciplines, mais de plus en plus un continuum de méthodes, et des scientifiques formé·e·s selon les deux voies historiques. Toutefois, la diversité des objets que nous découvrons encore à chaque regard rapproché, et des contextes où ils évoluent, et l'actuelle éticité, indigence, de nos compréhensions les concernant, ce qui nous les rend complexes à étudier, nous réduit pour l’instant à ne savoir utiliser que les deux types familiers d'approches méthodologiques, que sont celles communes à l'observation astronomique, ici focalisée sur le Système solaire, c'est la planétologie, et celles communes aux études des terrains de notre planète, c'est l'exogéologie[1].
Notons que la météoritologie, qui par ses méthodes emprunte complètement aux géosciences, et par ses questionnements, dépasse la seule planétologie du Système solaire pour aborder celle des formations d'étoiles, disques planétaires et autres systèmes exoplanétaires, voire les questions très astrophysiques des nucléosynthèses, a vocation à intégrer totalement ce département, notamment parce qu'elle préfigure, et ce depuis longtemps, les retours d'échantillons extraterrestres.
Il est donc évident que ce département est tout autant vocation à être rattaché aux facultés de géologie que d’astronomie, voire très probablement d'ici une ou deux décennies, à devenir lui-même faculté, divers sous-départements démontrant déjà leurs identités (formation et évolution du Système solaire, planètes telluriques, géantes gazeuses, astéroïdes et comètes, anneaux planétaires, planétoïdes et satellites de glaces, interactions Soleil-planètes, voire systèmes exoplanétaires, disques planétaires, …), au sein d'une wikiversité des sciences de la Terre, des Planètes, de l'Univers.
Notes
modifier- ↑ … et on oubliera sur le double paradoxe de ce mot, avec l’extension du "géo" au Système solaire, et, faute d'un usage du terme "exogéosciences", l'extension des méthodologies, celles essentiellement observationnelles de la géologie dans son sens restreint historique et contemporain, en y intégrant les méthodes géochimiques et celles géophysiques, bref les sciences de la Terre, les géosciences.