Développement mental/Cadre conceptuel

Début de la boite de navigation du chapitre
Cadre conceptuel
Icône de la faculté
Chapitre no 12
Leçon : Développement mental
Chap. préc. :Physicalisme
Chap. suiv. :Notre image kinesthésique
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Développement mental : Cadre conceptuel
Développement mental/Cadre conceptuel
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

MONOGRAPHIE n°12 Cadre conceptuel

modifier

Le physicalisme : Une théologie abusive

modifier
    Quand les disciples du physicalisme ne vont pas jusqu'à nier toute réalité à notre expérience consciente, ils s'acharnent à démontrer que notre conscience et son contenu, notre volition et son libre arbitre, notre capacité analytique et notre mémoire ne sont que des conséquences à posteriori du fonctionnement du cerveau et de lui seul.
    Si c'était le cas rien ne distinguerait le comportement du vivant de celui d'un zombi inconscient ou d'une machine telle qu'un robot. Toute conscience et les fonctions mentales seraient superflues. Or la nature ne fait rien d'inutile, si notre conscience a une raison d'être, celle-ci nie formellement la thèse des évêques du physicalisme scientifique. La physique ne peut se permettre d'affirmer quoi que ce soit sur quelque chose qui se trouve hors de la portée de ses mesures et hors de son objet sans cesser d'être une science.
    Cette question serait secondaire si cette théologie qui remplace la catholique dans la culture ordinaire n'avait pas des conséquences sur les comportements. En effet, si le cerveau est responsable de tout nous ne sommes responsables de rien, nous n'avons aucun effort à faire et devons accepter tels les philosophes stoïques de l'époque romaine tout ce qui arrive, spectateurs passifs inutiles d'un film que le cerveau déroule et sur lequel nous n'avons aucune prise. C'est peut-être la raison pour laquelle le physicalisme a autant d'adeptes chez les décideurs économiques et politiques, car un peuple de consommateurs et de citoyens passifs leur convient à merveille.  

Une véritable science de la vie mentale ne peut être que dualiste

modifier
    Les neurosciences ne peuvent pas prétendre étudier notre vie mentale alors qu'elles nient l'existence de nos qualia et de nos percepts d'expérience pure des activités créatrices des fonctions de notre nature non physique. La psychologie cognitive en particulier, n'étudie que la vie cérébrale à l'aide de l'imagerie médicale IRM et de l'EEG. Toutes ses interprétations sont douteuses car elles sont fondées sur une position de principe exclusivement moniste physicaliste et ne concernent que des comportements en relation directe ou indirecte avec le monde matériel extérieur.
    Cette dénomination de vie mentale pour une activité cérébrale est non seulement abusive mais elle est perverse et nuisible pour la santé de l'espèce humaine. En effet, il ne peut pas y avoir de confusion entre les deux termes : cérébral désigne ce qui appartient au cerveau et mental à notre esprit. L'amalgame des deux termes par ces pseudos sciences est donc volontaire. Il s'apparente à un procédé de novlangue dénoncé par G. Orwell qui consiste à modifier le sens des mots et à en supprimer certains, ainsi l'ignorance devient une force et la liberté un esclavage. Les neurosciences s'approprient un domaine qui n'est pas le leur et parlent des facultés de notre esprit, tel la conscience, comme émergentes du cerveau alors que refusant l'introspection, elles n'y ont pas accès.
    Seule une science dualiste, reconnaissant l'indépendance de notre psychisme, la réalité de nos qualia et la spécificité mentale de nos expériences pures, pourrait véritablement étudier notre vie mentale, grâce à l'introspection dont les techniques peuvent être développées, bien au delà de ce que l'on connaissait à la fin du XIXe siècle, par des ancrages permettant d’accéder à tous ses aspects conscients et inconscients, et peut-être aussi grâce à l'hypnose Erickson.

Cadres de représentations

modifier
    La plus grande partie des gens n'ont qu'un seul cadre de représentations. Je ne m'avancerais pas à dire la presque totalité de peur d'être taxé d'exagération. Ce cadre c'est celui de leur corps et du monde extérieur qui les entoure, que les sciences ont prolongé dans diverses directions de l'atome aux étoiles. Il est indéniable que ce cadre est bien pratique, il permet de se nourrir, de travailler, d'acheter et de vendre, d'aller voter et même de se faire la guerre. Cependant, il ne permet pas tout. Les philosophes ont essayé d'y loger notre être (pas tous), sans aller bien loin d'ailleurs, ce qui a déclenché du paradoxal. Le cas le plus manifeste étant celui de l'existentialisme avec sa bible cul de sac "l'être et le néant". Hé oui, Sartre, comme tu n'es pas là, tu ne pouvais pas te trouver, tu aurais simplement dû conclure que ce n'était pas la bonne direction de recherche et que tes concepts hors sol ne valaient rien sinon produire de la confusion. Notre être n'est pas paradoxal, ce sont les systèmes conceptuels avec lesquels on tente vainement de l'analyser qui sont mauvais, pas adaptés à cela, car ce sont des extensions hors sol de concepts qui nous sont utiles pour maîtriser notre environnement extérieur, mais à rien d'autre. 
    Évidemment, ce premier cadre de représentations permet encore moins de découvrir la réalité de nos fonctions mentales, de les maîtriser, de les diriger et d'améliorer leurs performances. Pour cela, il en faut un second, un cadre de représentations qui leur soit adapté : le leur. Celui-ci est totalement étranger au premier, sans aucune solution de continuité. Donc, pour pénétrer ce domaine, il faut basculer d'un cadre à l'autre sans conserver la moindre parcelle du premier. Avec mes articles et mes cartes heuristiques, j'essaie de suggérer ce que doit être ce second cadre pour être performant. Mais je constate que mes lecteurs pour la plupart, inscrivent ou essaient d'inscrire les éléments que je propose dans leur premier cadre de représentations. Évidemment cela ne marche pas, cela ne peut pas marcher comme cela. 

Nécessité de changer de cadre conceptuel

modifier
    La plus grande partie de l'humanité et tous les monistes physicalistes se perçoivent comme un corps et un cerveau qui décide de tout. Peu m'importe, c'est leur problème, mais le cerveau est un organe biologique comme le foie et la rate. Si votre fonction motrice peut agir vos muscles, elle ne peut pas agir votre cerveau pour vous aider à résoudre des problèmes, ce n'est pas son rôle. Avec des gestes mentaux, vous pouvez déclencher quelques trucs physiques, comme un ASMR, par des moyens détournés, mais c'est bien peu de choses en définitive. Ne pas confondre informations et qualités de sens, comme le font les neurosciences, or la conscience est une qualité de sens, inutile pour le traitement de l'information physique par le cerveau. Notre cerveau est incapable de coder du sens car le sens ne se définit pas spatiotemporellement, il ne peut coder que des informations biologiques et physiques, des comportements spatiotemporels et rien d'autre.
    La conséquence, c'est que si vous adressez une demande à l'image de vous-mêmes (votre cerveau) dans ce cadre conceptuel faux de vous-mêmes, eh bien... il ne se passera rien, car ni votre cerveau, ni votre mental, ne pourra la traiter, votre demande manque sa cible et s'adresse au néant, qui bien sûr ne vous répondra pas. D'où la nécessité de changer de cadre conceptuel pour une représentation conforme à votre réalité si vous voulez accéder, explorer, diriger, exploiter vos fonctions mentales et obtenir les réponses dont vous avez besoin pour résoudre vos problèmes grâce aux nombreux outils dont elles disposent. Ce nouveau cadre conceptuel approprié, c'est celui que je propose avec mon modèle de l'esprit humain. Je l'ai testé, et il est validé par le fait, entre autres choses, que grâce à lui je suis devenu ataraxique épicurien vrai, absent et libre de trouble et d’émotion, bien que les sciences actuelles déclarent cela impossible. Les propriétés et capacités de l'humain ne sont pas fixées une fois pour toute, elles sont évolutives car l'humain appartient au vivant.