Direction volontaire 7d/Objectif
Objectifs de D7d, les p7
modifierCe sont des concepts plus ou moins élaborés. Compte tenu de la liberté du pouvoir de choisir de D7d, tous les concepts (G(w)) sont possibles mais ils ne sont pas tous cohérents, ni efficaces, ni suffisamment clairs pour devenir opérationnels comme objectifs. Un p7 opérationnel est un concept guide qui doit indiquer une direction ou un but qui doit pouvoir s’intégrer dans les possibilités des autres fonctions ou les déclencher. S’il n’est pas un guide, pour elles c’est du non-sens, elles ne peuvent pas réagir. Si je prends l’exemple de l’élaboration de cette étude même, son premier G(w) était « dépasser représentation de 7 », « dépasser » et « 7 » sont précis mais « représentation » est encore trop vague même s’il s’adresse clairement à 2. Après la correction de 2 il est devenu « construire une architecture de sens structuré des activités de 7 ». Comme l’objectif s’adressait à lui, 2 l’a arrangé pour l’adapter à son savoir-faire. Il est devenu opérationnel et en très peu de temps 2 a pu fournir une première architecture de travail décomposant l’ensemble du problème en masses garnies de sens flou à étudier successivement. Ensuite ce p7 s’est enrichi de « élucider le sens flou de ces masses » et de choix comme « commencer par la cellule de décision », « détailler les phases », « examiner la nature du / de 7 ». Il y a eu quelques errements mais cela m’a permis d’arriver jusqu’ici. Ces « ordres » ne sont évidemment pas verbaux, c’est du sens que je traduis entre les « » par du langage ordinaire, c’est du sens qui s’adresse à une structure de travail de 2 en compagnie de 6 : je suis obligé de plonger dans le flou, cela peut prendre un peu de temps car le flou ne se laisse pas faire, mais je connais bien cette pratique et je suis à peu près sûr qu’elle va aboutir. Ces p7 sont adaptés aux techniques que je connais, c’est ce qui fait leur efficacité. Dans un autre exemple, « faim » est vide de sens, « satisfaire sa faim » ne signifie pas grand chose pour 4, « manger le steak qui est dans le frigo » est un p7 opérationnel pour 4. Il ne suffit plus à D7d que de décider de le faire pour déclencher 4, c’est la phase (c), dès lors 4 va se mettre au boulot et mon ventre sera bientôt plein. Un p7 véritablement opérationnel est un ordre qui comporte nécessairement un concept d’action intelligible pour la fonction mentale à laquelle il s’adresse tel que « construire », « élucider », « détailler », « manger », suivi d’un autre qui précise la direction de cette action, son objet tel que « sens flou », « cellule de décision », « steak », qui sera d’autant plus opérationnel que cet objet est précisé par « de ces masses », « dans le frigo ». Sa forme générale peut s’écrire : p7 : (concept d’action) . (concept d’objet) C’est une chose à laquelle on ne prête pas toujours assez attention : un p7 doit comprendre un concept d’action même très vague comme « résoudre ». Vouloir « la solution d’un problème » n’est pas un p7 cohérent, pas plus que vouloir « un clou dans le mur ». Vouloir ne compte pas, il ne fait pas partie du p7 mais du D7d/. Vouloir « un clou » marche avec le quincaillier parce que lui répond par vouloir « vendre un clou ». Pour être cohérents ces p7 doivent prendre la forme « résoudre ce problème », « planter un clou dans le mur ». Pour élaborer ses p7, D7d a besoin d’un tableau de bord. Évidemment pas en cas de nécessité organique, dont il est aussi responsable, les fonctions sensorielles s’empressent de lui rappeler son devoir, même s’il peut décider de faire une grève de la faim.