Discussion:Rôle de la communication dans le génie logiciel/Utilisateur et développeur

Pertinence et désirs

Bonjour !

Je souhaite rebondir sur ce passage:

« Assez curieusement, il existe une abondante littérature sur les meilleures façon de formaliser les désirs techniques et pratiquement rien sur les méthodes permettant d'évaluer la pertinence d'un désir. Un bon avocat s'intéresse aux raisons pour lesquelles son client veut entamer une action en justice et soulignera volontiers l'incohérence ou la futilité de ses motifs. Le préliminaire à la réalisation d'un désir de logiciel devrait être, pareillement, de scruter attentivement les motifs et la pertinence du désir. »

Pour ma part, je pense que, justement, il n'y a rien de curieux dans ce « constat ». Nier l'avis du développeur (ou considérer qu'il ne devrait pas en avoir) est une pratique plutôt courante. Là où l'avocat représentera une figure d'autorité qui peut être difficilement contestable (symboliquement, j’entends), les compétences (avérées ou non) d'un technicien, ainsi que les conclusions qu'il tire grâce à elles, n'entrent que très rarement en compte dans la prise de décision.

Également, le métier d'avocat joui encore d'une image relativement prestigieuse (à tort ou à raison, là n'est pas la question).

En bref, je pense que cet article pourrait être étendu à (presque ?) tous les métiers. Chaque personne exerçant un métier devrait se sentir confortable à l'idée de refuser une tâche qui n’est pas cohérente avec ses principes; en pratique, bon nombre de facteurs (financiers, par exemple) empêchent ou freinent ce positionnement.

J'espère que mon message, bien qu'empirique, sera compréhensible ! TechAcquisitor (discussion) 31 décembre 2020 à 18:57 (UTC)