Discussion Recherche:Clefs pour mieux comprendre le monde et participer à son évolution/Les piliers de la modernité
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Neutralité
modifierDans ce travail de recherche au titre très vaste (Recherche:Clefs pour mieux comprendre le monde et participer à son évolution), je plussoie l'effort de neutralité qui est fait en présentant les avantages et les inconvénients -- selon le point de vue de l'auteur -- des différents courants économiques. Mais les arguments finaux contre le libéralisme se basent, selon moi, sur des idées qui ont pourtant été réfutées depuis :
« Dans sa version actuelle, le libéralisme mise sur l’intérêt bien compris de chacun. Il s’appuie en fait sur nos tendances égoïstes. Comme actuellement celles-ci ne sont plus guère tempérées par des idéaux éthiques, sociaux ou religieux, nous assistons à une concurrence sans merci qui empêche la libre expression de ce qu’il y a de plus humain en nous. En un sens, le libéralisme n’est qu’une transposition de la loi de la jungle sur le plan économique. Il n’a cependant pas les vertus régulatrices de la sélection naturelle, surtout quand les prédateurs ne vivent pas dans le même espace que ceux qu’ils éliminent. Quelqu’un peut hériter d’une immense fortune et être indifférent à ce qui adviendra après lui. Il pourra néanmoins peser sur des décisions qui ruineront une région concurrente ou occasionneront des désastres écologiques irréversibles.
Il n'y a pas de plus grand esclavage que de faussement croire que l’on est libre.
Dans le système capitaliste, les entrepreneurs qui ne sont pas d’habiles tacticiens se retrouvent facilement hors-jeu. Ceux qui les supplantent n’offrent pas nécessairement des services de meilleure qualité. À cause de la recherche individuelle du profit maximum à court terme, l’apparence est privilégiée au détriment de la qualité réelle. Les conditions de travail sont quelquefois à la limite du supportable. La personne est sacrifiée et le respect de la nature est réduit au minimum acceptable pour éviter les poursuites. Les efforts consentis se limitent généralement à quelques gestes savamment dosés qui visent avant tout à créer une image de marque valorisante. Le libéralisme en vigueur n’encourage pas véritablement le sens de la responsabilité. Étant eux aussi prisonniers de l’implacable logique du système actuel, les décideurs sont quelquefois amenés à réduire leur conscience au silence afin de pouvoir prendre des décisions inhumaines. – Et c’est sans doute rarement de gaîté de cœur ! De leur côté, les employés doivent exécuter des ordres qui vont à l’encontre de leurs convictions profondes ou accepter des tâches ou des conditions peu compatibles avec leur sens de la dignité humaine. Leur conscience professionnelle et le respect d’eux-mêmes s’en trouvent alors fréquemment amoindris. Ceux qui aimeraient vraiment se consacrer au bien commun refusent parfois les compromis qu’ils jugent déshonorants. Leur insertion dans le monde du travail devient alors difficile. Malgré leurs compétences, beaucoup se retrouvent ainsi fortement pénalisés, voire exclus.
La toute puissance de l’argent crée des situations totalement artificielles. Les très grandes firmes sont assez puissantes pour influencer les politiques des états. Elles menacent par exemple de se retirer du pays si les dirigeants prennent des mesures sociales ou écologiques qui ne leur sont pas favorables. D’un autre côté, par le biais de la publicité, elles modèlent le psychisme du public pour l’inciter à consommer ce qu’elles trouvent avantageux de produire. À cela, il convient d’ajouter que, de nos jours, l’argent n’est que faiblement investi pour répondre aux besoins de l’économie. Les sommes investies dans la spéculation financière sont des dizaines de fois plus importantes que celles qui sont consacrées à la création des services ou des produits en tous genres. À cause des gigantesques « parties de poker » qui se jouent, des pans entiers de l’économie peuvent ainsi s’écrouler subitement comme des châteaux de cartes.
Les règles du jeu économique ne sont pas des lois naturelles. »
Il faudrait au moins :
- distinguer clairement le libéralisme global (théorique) des politiques économiques actuelles, qui comportent toujours une part de non-libéralisme (-> les identifier)
- nuancer ou préciser "mesures sociales ou écologiques de l'État"
- intégrer les réponses des libéraux
ce qui changerait donc la fin du chapitre.
Si vous voulez que je développe, n'hésitez pas à me re-solliciter.