Drogues et dépendance/La cocaïne
Issue de la plante de coca, elle s'extrait par macération des feuilles dans une solution à base de kérosène. La cocaïne ainsi raffinée se présentera aux consommateurs finaux sous forme d'une poudre floconneuse plus ou moins humide. Les effets comme pour tout produit psychoactif dépendent de l'état psychologique du consommateur à l'instant de la prise (et comme pour toute substance illégale dépendent en grande partie des produits associer, qui sont appeler "coupes" par les consommateurs). Cependant pour le mode de consommation commun qui est l'inhalation (généralement par voie nasale), les effets rapportés sont un état d'excitation, vasoconstriction, et un sentiment de puissance (syndrome de super-man). Fumer les effet sont proches bien que plus brefs et intenses. Quant aux injections, deux modes coexistent la méthode principale à la fin du XIXe siècle était l'injection sous-cutanée qui permet une diffusion lente du produit, mais provoque une légère anesthésie locale et l'irritation voire la destruction des tissus environnant, et l'injection par voie veineuse qui provoque les effets les plus intenses (appeler "flash") à cause de l'arriver massive du produit. Cette dernière était très en vogue dans les années 1980, puis délaissée durant les "années de braises" (période durant laquelle les toxicomanes ont payé un lourds tribut au VIH) mais semble revenir ces dernières années. Un dernier mode de consommation est une préparation connue sous le nom de crack ou free-base, la cocaïne qui a un PH acide est "cuisinée" avec une base dans le but d’en augmenter les effets, puis fumée.