Progiciel de gestion intégré/Épilogue
Nous sommes en 2032
modifierLe GRP JEFETTOU gère chez SYPERUNO de manière quasi-automatique, les ressources sont optimisées globalement pour :
- non seulement les transactions internes à l'entreprise
- mais encore les transactions externes vers les tiers (clients, fournisseurs, administrations, ...)
Un consommateur qui commande ses achats en ligne chez son e-shop. Le GRP de l'e-shop répercute immédiatement la commande chez chacun des fournisseurs ou fabricants des produits demandés. Le groupe SYPERUNO reçoit donc une partie de la commande via le GRP qui après vérification des stocks va générer soit une demande d'approvisionnement fournisseur, soit un ordre de fabrication chez un partenaire. Tout ceci en optimisant les plannings et en comptabilisant les actions.
La grande panne de juin 2016
modifierLa panne gigantesque de 2016 est liée à l'absence de hiérarchie, de priorité et de contrôle humain des transactions. Les commandes non confirmées ou certifiées se sont multipliées pour des raisons de mercatique et de concurrence, tout ceci se terminant en surproduction et surplus de stock. La panne a entrainé des effets de bord pendant 6 ans et a généré une récession aussi importante que celle de 2009 (effondrement financier dû lui aussi à l'absence de contrôle humain des transactions).
Déjà des logiciels remplaçants ou complémentaires ?
modifierUn virage fonctionnel et technique est actuellement pris vers la distribution des fonctions en différentes applications spécialisées, indépendantes techniquement et interfacées avec le noyau de l'ERP (logiciels horizontaux : CRM, SCM, ...).
Un second virage fonctionnel et technique est actuellement pris vers la distribution des fonctions agencée chez un prestataire de service, le CLOUD COMPUTING.
Un troisième virage fonctionnel et technique est actuellement pris vers le tout INTERNET, les applications deviennent des WEB Applications (WEBAPP) disponibles continuellement permettant à chaque utilisateur de se connecter de n’importe quel poste de travail (logiciels WEB : BtoB, BtoC, e-Sales, e-Logistics, e-Procurement, e-…).
Un quatrième virage fonctionnel et technique est actuellement pris vers la la distribution des fonctions entièrement spécialisées sur un métier particulier (logiciels verticaux : la gestion des dépôts (IMS), la gestion des ateliers (MES), la gestion des laboratoires (LIMS), ...)
Ces nouvelles architectures permettent d’intégrer des applications centrées sur une fonction ou un métier particulier , conciliant la gestion en profondeur de chaque processus métier avec l’intégration générale dans l’ensemble des processus de l'entreprise, tout en gardant l’indépendance de maintenance de chaque application. Ceci signe un retour progressif vers les applications sur mesure, le tout accéléré par les techniques de conception et de développement informatique de plus en plus rapides.
L'expérience ERP est-elle une bulle de savon ?
modifierQui tente de s'adapter au marché avec :
- des offres pré-paramétrées
- des offres de connexion à partir de tout support et depuis tout lieu
- des offres pour entreprises de taille moyenne, voire petite, voire TPE
Qui va éclater en nous laissant :
- Le prêt-à-porter à la place du sur mesure
- Le progiciel au lieu du développement maison
- La conduite du changement
- La standardisation des méthodes
Conclusion
modifierLe modèle ERP est critiqué depuis le début des années 1990 car il met l'entreprise (et éventuellement ses fournisseurs) au centre de l'attention, au détriment du client. Les principaux éditeurs de PGI se sont donc efforcés d'intégrer des fonctionnalités marketing afin d'évoluer vers le nouveau modèle de la gestion de la relation client.
Les logiciels de niche deviennent de plus en plus concurrentiels face à de grands PGI qui, certes, ont une vaste couverture fonctionnelle, mais qui, une fois sortis de leur cœur de métier, traitent de manière plus complexe (voire passable, voire insatisfaisante) certaines fonctions de l'entreprise.
Les logiciels COPY LEFT et OPEN SOURCE interviennent de plus en plus face aux PGI commerciaux, les acquéreurs ou les sociétés de service ayant un pouvoir de correction et de modification bien plus important sur ces logiciels.
D'autre part, l'intégration technique des traitements et des données arrive à un niveau de complexité à la limite du gérable (une correction pouvant avoir des impacts sur tout un ensemble de fonction, avec souvent des corrections pré-requises, co-requises et sous-requises). La plupart de ces progiciels ont désormais un module dédié à la gestion de ces corrections (le module qui gère les modules).