ERP ORACLE/L'avenir ORACLE
La situation actuelle
modifierLe choix d’un progiciel ERP est avant tout le choix d’un éditeur. Actuellement, deux leaders, SAP et ORACLE se partagent le gros du marché français avec 51% des PME, soit 35% et 16% respectivement. L’offre ORACLE est segmentée, suite aux rachats par ORACLE d’acteurs du marché comme Siebel ou Peoplesoft (qui lui-même avait racheté JD Edwards).
Quel sera l'ERP de demain ?
modifierLes éditeurs d’ERP Oracle sont obligés d’ajuster leur offre pour qu'elle gagne en réactivité, mobilité, légèreté... sous la pression de l'évolution des marchés, les aléas du climat économique, la nécessité d’agilité des entreprises et la pression de l’utilisateur final, qui joue désormais un rôle clé dans le choix de l'outil. Face à cette société de l’information à vitesse croissante, le monde de l’entreprise demande des outils de plus en plus performants et flexibles pour subvenir aux besoins de gestion de ses divers métiers : marketing, RH, finance, etc. Pour répondre à ces nouvelles problématiques, l’outil de gestion ERP évolue sans cesse pour accompagner les entreprises dans leur développement.
Les prochaines révolutions
modifierLes ERP se préparent même à aborder les trois prochaines révolutions qui sont en train de transformer tous les systèmes d’information en commençant par le premier d’entre tous (l’Internet) :
- Le Cloud : avec le Cloud, une partie du système d’information n’est plus conçue, développée et hébergée dans l’entreprise via des projets d’investissement longs et lourds, mais achetée en ligne, à la demande et payée à l’usage. L’offre Cloud s’est développée largement, en commençant avec les plateformes « brutes » (Platform as a Service) où Amazon règne en maître mais où Microsoft et IBM affutent leurs armes, les environnements de développement (Infrastructure aaS), les progiciels (Software aaS) voire dans les années à venir les processus métier (Business Process as a Service).
- Le Social : avec le Social, dont les réseaux sociaux sur Internet ou dans l’entreprise, en sont les premières manifestations, c’est la promesse d’une alternative aux processus structurés des ERP pour faire fonctionner l’entreprise. Bien sûr, l’ERP sera toujours indispensable pour comptabiliser et assurer le suivi des opérations, mais une partie des interactions entre salariés se feraient dans le réseau social et non plus sous la forme de workflow et de règles d’escalades compliquées comme actuellement avec les ERP.
- Le Mobile : en 2012 ils se sont vendus plus de Smartphones que de téléphones classiques, pour des équipements qui se renouvellent en moins de 18 mois et que les salariés commencent à amener dans l’entreprise (BYOD) quand cette dernière ne leur en fournit pas un. Ne nous y trompons pas, le mobile, sous sa forme de Smartphone ou de tablette, va être une forme dominante d’accès à l’information. Les ERP ne peuvent pas rater cette rupture qui va très au-delà des premières applications mobiles lancées depuis quelques années par les éditeurs (généralement pour les forces de ventes). Car une application mobile ce n’est pas sa version web sur mobile. Son ergonomie doit être repensée et s’appuyer sur les atouts de ces nouveaux terminaux, utilisables dans différentes situations et bourrés de capteurs : géolocalisation, NFC, code-barres… Le décisionnel, par exemple, se prête très bien à la tablette avec la navigation dans les données et les tableaux de bords dynamiques.
Les défis à relever dans un futur proche
modifierDans le contexte économique actuel, les PME ont plus que jamais besoin d’outils pour piloter leurs activités de façon pro-active. C’est là que les ERP (Enterprise Resource Planning) ont un rôle capital à jouer. Si 80% des grandes entreprises sont actuellement équipées d’un ERP, moins de 25% des entreprises de 50 salariés le sont. Quels défis les ERP doivent-ils relever en 2013 pour être plus largement adoptés par les entreprises ?
- Défi n° 1 : Se mettre à la portée des PME
Une mise en place rapide ? Optez pour un « ERP verticalisé » Les projets ERP ont du mal à se défaire de leur réputation d’être longs et coûteux. Les PME ont besoin d’être rassurées sur le retour sur investissement. Elles ne disposent pas des moyens des grandes entreprises. Pour raccourcir la mise en place de mois en semaines, les éditeurs proposent progressivement des versions «pré-configurées» pour des marchés de niche : modules de suivi de chantier dans le BTP; gestion de point de vente et e-commerce dans la distribution ; calcul des droits d’auteurs dans l’édition... Des coûts abordables ? Optez pour un « ERP SaaS ou Cloud » Les PME sont en attente de solutions ERP économiques. Depuis que les infrastructures sont devenues une commodité, les éditeurs ERP font évoluer leurs offres vers le cloud. Plutôt que d’investir dans un serveur local, la PME loue un accès mensuel à son ERP qui est hébergé par un tiers. Ce dernier prend en charge l’ensemble des services d’accès à l’application, de back up, d’exploitation et d’administration des données. Dans un monde où les technologies évoluent de plus en plus vite, les ERP en mode cloud permettent aux PME de se développer sans être freinées par l’obsolescence de leur système d’informations. Après le CRM ou la comptabilité en mode SaaS, voici arriver les ERP SaaS. Les éditeurs d’ERP SaaS devront apporter de vraies réponses sur la scalabilité et réversibilité de leurs offres
- Défi 2 : Améliorer la productivité
Faciliter l’accès à l’information pour les collaborateurs ? Suivez les offres « Web et mobiles». L’explosion des équipements en appareils mobiles est une formidable opportunité pour l’entreprise de donner davantage d’autonomie à ses collaborateurs itinérants : les commerciaux souhaitent accéder en temps réel à l’historique de leurs clients ou prendre des commandes à distance, le personnel SAV disposer des informations de stocks à jour, les managers accéder à tout moment où qu’ils soient aux données stratégiques de l’entreprise. L’ERP se doit d’être compatible avec les technologies web et mobiles mais aussi d’offrir des solutions en mode dégradé en cas de connexion indisponible.
Prise de décision accélérée ? Optez pour la « Business Intelligence» Les entreprises sont confrontées à une inflation du volume de données à traiter. L’enjeu porte sur la consolidation des données stockées dans l’ERP et la conception d’indicateurs performants pour faciliter la prise de décision. Le modèle de données transactionnel sur lequel s’appuie un ERP n’est pas adapté pour les requêtes. C’est pourquoi l’ERP doit évoluer vers une intégration plus forte avec les outils de Business intelligence qui offrent des possibilités de portails décisionnels.
- Défi 3 : Ouvrir l’entreprise sur l’extérieur
Echanges accrus avec vos client et fournisseurs. Optez pour la « dématérialisation » Démarche naturelle ou imposée, l’échange de données électroniques se démocratise sous de multiples formes : web services, flux XML, EDI, portails. Ces échanges d’informations permettent à l’entreprise de travailler en mode « partenariat » et réduire ses coûts (ex : Portail ADV, Portail d’appels d’offre) ou encore d’offrir un meilleur service à ses clients.
- Défi 4 : Renforcer l’agilité de l’entreprise
Flexibilité ? Optez pour l’« Open Source » L’ERP a l’avantage d’être structurant. Il doit néanmoins pouvoir s’adapter aisément à l’entreprise. Dans le contexte économique actuel, l’entreprise doit rester flexible et préserver son avantage compétitif. Les ERP open source ont la particularité d’être conçus pour être modifiés et adaptés au plus près des besoins de l’entreprise. Les entreprises sont soumises à la pression du marché mais également de leurs collaborateurs de plus en plus consommateurs d’informations. Les éditeurs ERP ont compris la nécessité d’adapter leurs offres pour répondre aux défis d’aujourd’hui. Pour les acteurs présents sur le marché depuis de nombreuses années, des investissements importants ont été requis pour amorcer ce virage technologique. Dans les prochaines éditions, vous découvrirez en détail les éléments abordés aujourd’hui sur l’ERP et ses diverses possibilités pour la PME.