Fonctions mentales/Pathologique

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Pathologique
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Chapitre no 16
Leçon : Fonctions mentales
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    La fonction pathologique ou pathélogique s'exprime par le stress, les émotions, les sentiments, le plaisir et le déplaisir, elle s'impose dans la vie mentale par sa puissance. Sans cette puissance, elle ne serait qu'un jugement comparable à celui du jugement arbitraire, mais avec cette puissance ce n'est plus un simple jugement mais plutôt une condamnation ou des applaudissements, voire même l'exécution d'une peine ou une portée en triomphe.
    Ce jugement est relativement simpliste, peu nuancé, binaire, le stress n'est ainsi que positif ou négatif et se décline selon les événements par réaction à quelque chose par la joie ou la colère, ou par anticipation pour ce qui pourrait se produire par l'enthousiasme ou la peur. Au-delà encore selon les circonstances par l'amour et la haine, la honte et la fierté, etc. ou tout simplement le plaisir ou le dégoût, qui rejoint la jouissance et la souffrance.
    Ses activités involontaires, rapides, semblent résulter des programmes de structures comportementales anciennes dans le but de protéger l'être et d'assurer sa survie, de l'avertir d'un danger, ou au contraire d'une opportunité à saisir, de donner du sens à ses expériences, de conforter ses comportements ou au contraire les invalider. Elles peuvent aujourd'hui m'apparaître archaïques, disproportionnées, frustes voire invalidantes, inadaptées ou du moins sans commune mesure aux circonstances ordinaires de ma vie actuelle, mais je dois reconnaître qu'elles me sont encore souvent bien utiles et conservent donc leur perspicacité.
    Par sa puissance c'est une fonction qui a vocation d'être dominante ou du moins elle ne se trouve jamais en servitude, elle est totalement indépendante et se trouve en concurrence avec la fonction volontaire, et qui parce qu'elle entrave ses décisions, menace sa liberté, lui impose des contraintes, la soumet à ses chantages, se trouve en conflit avec elle, de plus comme elle perturbe et affaiblit la concentration, elle la prive d'une grande partie de ses moyens.
    La fonction pathologique utilise une énergie considérable qui associée à du sens en conservera dans la mémoire la puissance et la saveur. En conséquence cette énergie va renforcer la pérennité de ce sens mais aussi augmenter les effets de sa diffusion dans la conscience bien après les événements qui l'ont fait naître, aussi ce sens va continuer d'exercer une influence à long terme sur ma vie mentale. C'est un avantage indéniable pour la conservation de nos souvenirs mais il peut aussi en résulter des nuisances, des désordres, et même des traumatismes qui du fait de stratégies inappropriées telles que le refoulement, l'évitement, peuvent avoir des conséquences graves sur mes comportements et sur mes rêves. Il me faut alors considérer que ma mémoire est malade et réclame toute l'attention de ma fonction volontaire et le recours aux stratégies de résilience.