Gestion intégrée de l'entreprise (ERP)/Introduction et but

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Introduction et but
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Chapitre no 1
Leçon : Gestion intégrée de l'entreprise (ERP)
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Séquence 8 : La gestion intégrée de l'entreprise (ERP) modifier

Pour qui ? Pour quoi ?

Le phénomène SAP

Introduction et but modifier

L’histoire du management des opérations permet de reconstruire la genèse de cet outil intégrant toutes les applications spécifiques utiles et/ou nécessaires à chaque entité d’une entreprise.

On parle de système de gestion intégrée des ressources d’une entreprise…

Tous les thèmes précédemment vus (stocks, GPAO, CAO, CRM) sont dans le champ de cette gestion intégrée…

En effet, sur le plan technologique, se développa alors l’idée de mettre sur le marché une nouvelle famille d’application capable d’intégrer l’ensemble des ressources d’approvisionnement (procurement, sourcing,…), de production et de distribution ; mais aussi de respecter un certain nombre de contraintes liées à l’activité de fabrication. Ces applications auraient ainsi la particularité d’intégrer différentes méthodes de pilotage des flux logistiques (MRP, Juste à temps, Kanban, la méthode OPT…) ; elles permettraient enfin d’avoir une vision globale des stocks de l’entreprise. Cette nouvelle génération de logiciel est de nos jours connue sous le nom ERP (Enterprise Ressources Planning).

Et aussi de greffer les applications plus ou moins spécialisées comme :

  • La gestion des actions. Chaque compte rendu de réunion contient un examen d’avancement des actions prises. Voir ci-après.
  • La gestion-finances, dont la comptabilité (générale et surtout analytique) et le reporting,
  • Les ressources humaines : gestion des ressources humaines (GRH),
  • La gestion des moyens physiques (y compris la flotte de véhicules,…)
  • La gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO),
  • La télémaintenance des infrastructures, des moyens,…

Toute la chaîne de la valeur de d’entreprise selon M. Porter est intégrable dès lors qu’on en fait le choix…

 
La chaîne de valeur

Là encore réside la nécessité de l’existence à des coûts de possession abordables d’une informatique performante en taille, en rapidité, en sécurité, en décentralisation, en communication, en temps réel,… qui suive la volonté :

  • de coordonner toutes les actions, de fédérer les énergies, en décloisonnant,
  • de rendre modulaires les réflexions, dans un contexte centralisé,
  • de renoncer aux solutions les meilleures dans leur catégorie mais qui ne sont pas interfaçables,
  • de casser les barrières des départements opérationnels ou des business units,
  • d’oser le décloisonnement, la transdisciplinarité, la polyvalence, l’inter culturalité,…
  • d’éviter les doublons et les doubles saisies, mais aussi les défauts de couverture.

Rappel : Le coût de possession tient compte de l’achat mais aussi des coûts d’utilisation, entretien,… jusqu’au recyclage ou à la destruction.

Et ce, en accordant toute la place à la qualité des solutions :

  • l’architecture matérielle : modulaire, interfacée, décentralisée
  • l’architecture logicielle : modulaire, interfacée, au plus près du besoin réel,
  • l’architecture réseaux, intraNet/extraNet pour les relations internes et externes (sous-traitants par exemple),
  • l’ouverture et/ou l’interfaçage avec les autres logiciels de l’entreprise, non encore intégrés ou qui ne seront jamais intégrés pour des raisons stratégiques ou autres,
  • la capacité aux migrations techniques et technologiques,
  • la formation des personnels dédiés (e-learning, tutoriels, MOOC’s, webinaires,…),
  • la capacité de l’équipe informatique à maintenir en état de fonctionner une solution de plus en plus complexe.

Tout en veillant à la conduite du changement qui est primordiale.

La problématique d’une entreprise qui a commencé la réflexion du management des opérations il y a 20 ans et qui a déjà mis en place des solutions ans certains départements de l’entreprise n’est pas du tout la même que celle d’un nouveau concurrent qui démarre…

La mondialisation a aidé les premiers fournisseurs de solutions viables à créer un ‘standard du marché’.

La normalisation de l’industrie et/ou du commerce a poussé chaque entreprise vers la certification ISO qui contient l’obligation de réfléchir, de standardiser, de maintenir un système qualité performant.

  • ISO 9001 norme relative à l'assurance qualité,
  • ISO 14001 norme relative à l'environnement,
  • ISO 26000 norme relative à la responsabilité sociétale des organisations…

Plusieurs types d’audits sont réclamés : soit en interne, soit par les autorités de tutelle.

Les règles modernes de traçabilité imposent de suivre au fil de la production l’ensemble des décisions prises.