Grandes aires continentales/Annexe/Consignes de correction
Indications sur les attentes
modifierÉléments de correction, distribués aux correcteurs le 19 juin 2015.
Les spécificités de l'épreuve du baccalauréat en série scientifique
modifierLes élèves de série scientifique suivent durant leur année de terminale un enseignement en histoire-géographie de deux heures par semaine. Cet horaire ne permet pas l'acquisition de connaissances et de capacités aussi développées que dans les séries ES et L.
Par ailleurs, les candidats de série scientifique disposent de trois heures pour composer. Ils ne peuvent ainsi consacrer qu'environ une heure et demie à une heure trois quarts à la composition, et une heure à une heure et quart à l'analyse de document(s) ou au croquis.
L'évaluation à l'examen doit prendre en compte ces éléments et les attentes vis-à-vis des candidats doivent être adaptées aux spécificités de la série.
Les objectifs de l'épreuve
modifierL'épreuve d'histoire-géographie du baccalauréat en série S a pour objectif d'évaluer l'aptitude du candidat à :
- mobiliser, au service d'une réflexion historique et géographique, les connaissances fondamentales pour la compréhension du monde et la formation civique et culturelle du citoyen ;
- exploiter, hiérarchiser et mettre en relation des informations ;
- analyser et interpréter des documents de sources et de natures diverses ;
- rédiger des réponses construites et argumentées, montrant une maîtrise correcte de la langue ;
- comprendre, interpréter et pratiquer différents langages graphiques.
« BOÉN n° 43 du 21 novembre 2013 » (extrait)
La notation
modifierL'échelle des notes de 0 à 20 est utilisée dans toute sa plénitude au-delà des seuils usuels de 8, 10 et 12. Les bonnes copies font l’objet d'une notation élevée afin que chaque candidat tire l'avantage légitime qu’il peut escompter de sa prestation.
L'intitulé de l'épreuve précise qu'« à titre indicatif, la première partie peut compter pour 12 points et la deuxième pour 8 points ». Il est cependant rappelé que « l'évaluation de la copie du candidat est globale », ce qui permet d'envisager une répartition des points différente en fonction de la prestation du candidat.
La note peut prendre en compte des éléments de valorisation. Par « valorisation », on entend la reconnaissance de contenus et de qualités qui ne sont pas attendus d'un candidat au baccalauréat. En conséquence, ces éléments ne sont pas nécessaires pour obtenir la note maximale. Leur prise en compte permet de compenser des faiblesses éventuelles. Elle entraîne l'attribution de points supplémentaires par rapport à la note globale attribuée à la copie.
Composition
modifierParmi les capacités et méthodes du programmes (« BOÉN n° 8 du 21 février 2013 »), on attend en particulier la maîtrise des capacités suivantes :
- mettre en relation des faits de localisations spatiales différentes ;
- décrire une situation géographique ;
- confronter des situations géographiques ;
- rédiger un texte construit et argumenté en utilisant le vocabulaire géographique spécifique.
Dans une courte introduction, dont la forme est laissée à la liberté du candidat, le candidat présente le sujet et le fil conducteur de son devoir.
Il organise librement les différents paragraphes qu’il développe. Tous les questionnements sont acceptables dès lors qu’ils s'inscrivent dans l'esprit du libellé ; on évalue la cohérence interne et la pertinence du devoir par rapport au sujet.
Dans une brève conclusion, le candidat fait le bilan de sa réflexion.
Analyse d'un document en histoire
modifierParmi les capacités et méthodes du programme (« BOÉN n° 8 du 21 février 2013 »), on attend en particulier la maîtrise des capacités suivantes :
- identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production) ;
- prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ;
- cerner le sens général d'un document et le mettre en relation avec la situation historique étudiée.
La forme de la réponse n’est pas imposée : on évolue la pertinence de la réponse du candidat par rapport aux termes de la consigne.
Des précisions sur l’épreuve écrite de terminale S session 2015
modifierTexte publié le 14 juin 2015 à l'adresse http://www.histoire.ac-versailles.fr/spip.php?article1330 par « Le groupe des IA-IPR d’histoire-géographie », puis remplacé le 16 juin par le texte de la « note de service no 2013-177 » du 13 novembre 2013, publiée au BOÉN n° 43 du 21 novembre 2013. Source : http://www.neoprofs.org/
À la suite des nombreux échanges que nous avons eus d’une part avec les professeurs, d’autre part avec notre hiérarchie, nous croyons utile de rappeler concernant l’épreuve d’histoire-géographie de terminale S session 2015 les éléments suivants.
Ce rappel très synthétique est destiné à sécuriser la correction des copies des élèves que vous avez encadrés en S durant deux années, dans des conditions nouvelles que nous savons difficiles. Il servira de point d’appui aux réunions de préparation des corrections qui se dérouleront à différentes échelles dans l’académie.
Les conditions de préparation de l’épreuve
modifierLes programmes et horaires de la série S ont connu des modifications considérables. Les élèves de S ont, entre la première et la terminale, 4 h 30 d’histoire-géographie. À titre de comparaison, leurs camarades de ES/L disposent sur ces deux mêmes années de 8 h de préparation. Les attentes sont donc différentes puisque les contenus d’enseignement et la préparation diffèrent très fortement. Enfin, les élèves de S ne disposent que de trois heures pour rédiger, à la différence de ceux de ES/L qui ont quatre heures.
Le règlement d’épreuve
modifierLorsqu’un professeur corrige des copies d’examen, il réalise cette mission dans le cadre strict des règlements d’épreuve qui régissent cet examen. Ils sont impératifs et ne sont pas soumis à l’appréciation personnelle du correcteur. Un fonctionnaire qui se soustrairait de son propre chef à ces obligations romprait l’égalité entre les candidats et engagerait sa responsabilité personnelle, encourant recours et sanctions. Vous trouverez un lien vers le règlement d’épreuve ci-dessous.
La composition
modifierNous attirons votre attention sur les points suivants :
une introduction est attendue. Mais elle ne comporte ni problématique ni annonce de plan.
Une organisation de la démonstration est attendue. Mais le plan n’est pas un attendu, le règlement précisant « plusieurs paragraphes ». Une conclusion est attendue.
Tout ou partie d’un paragraphe peut, en géographie, être remplacé par un schéma.
L’analyse de document(s)
modifierAucune introduction n’est attendue. En particulier, la « présentation du document », d’essence universitaire, n’est pas demandée. La consigne peut appeler le candidat à préciser le contexte de production du document ou à donner des indications sur son auteur, auquel cas l’élève souscrit à cette exigence. Elle n’est pas implicite, mais peut être explicite.
aucun plan n’est attendu. Le candidat peut, s’il le souhaite, analyser un texte de façon linéaire.
Le candidat doit répondre à la consigne, en s’appuyant sur le(s) document(s).
Le recul critique, si la consigne n’y appelle pas explicitement, n’est pas attendu.
Le croquis
modifierLe candidat répond au sujet.
Les éléments de localisation (en particulier les points qui correspondent aux villes principales) sont destinés à aider le candidat. Nul n’attend de lui qu’il complète tous les points : il ne s’agit pas d’un exercice de contrôle des repères.
Il n’existe pas de « croquis type », a fortiori publié par un manuel, auquel le travail du candidat devrait correspondre.
La légende doit être organisée de façon visible. Le nombre de figurés et d’items n’est pas fixé. Il peut être limité.
Il n’est pas nécessaire que le candidat ait colorié tout le fond de carte pour obtenir la note maximale.
Nous vous remercions d’avoir pris connaissance de ces indications, très largement diffusées depuis leur parution, afin que les élèves puissent être évalués au baccalauréat dans des conditions conformes à leurs droits.
Voir en ligne : « le règlement d’épreuve ».