Histoire de la psychologie
Histoire
modifierComment la psychologie s'est-elle rapprochée progressivement de l'esprit des sciences naturelles dans son enquête et le peut-elle pleinement ? De l'invention du terme à la Renaissance jusqu'à sa remise en cause critique de la discipline au XXe siècle, la psychologie a traversé des étapes caractéristiques. Vers 1500 le terme a été créé par Marco Marulic, un croate humaniste
La psychologie comme examen de conscience
modifier- La séparation est attestée dès 1732 par Wolff, qui distingue la psychologie empirique de la psychologie rationnelle.
- Charles Bonnet utilise en premier le terme en français.
La société savante du XIXe siècle :
- Francis Galton est intéressé par la différence entre les personnes, il croit que certain sont plus intelligent, il veut élever le niveau. Il pense que c’est héréditaire.
- Gustav Fechner aimerait trouver une relation entre psychologie et matière (comment trouver un rapport entre l’intensité d’une stimulation et la sensation perçue : on peut la noter mathématiquement).
- Sherinton découvre les trajets de l’influx nerveux dans les réflexes.
La psychologie comme étude systématique d'expérience mentale immédiate
modifier- En 1879 : Wilhelm Wundt crée le premier laboratoire de psychologie, à Leipzig. Il étudie la conscience avec du matériel (métronome pour le rythme et les représentations mentales).
Par introspection, il va différencier une dimension de calme / relaxation / excitation…La pratique de l'introspection sera ensuite maintes fois remise en cause, de par l'absence d'objectivité qui la caractérise.
- William James : la pulsation de la conscience
Il pense que les objets mentaux = un flux de conscience qu’on ne peut pas arrêter, ce flux soutient les centrations de l’attention.
La psychologie comme science du comportement
modifier- En 1907 : John B. Watson crée le béhaviorisme (réponses concrètes). Il fait des expériences sur les animaux, sur l’apprentissage.
il faut reprendre la science du début sans concept, voir seulement l’observable (= action et réaction).
Pavlov et Skinner en développent les deux plus importantes théories. Le premier, grâce à son étude de la salivation du chien, rend compte du Conditionnement classique. Il met en relation quatre éléments : le stimulus neutre, le stimulus conditionnel, la réponse neutre et la réponse conditionnelle. Il travaille selon la méthode suivante: observant une réponse neutre à chaque présentation d'un stimulus neutre, il ajoute un stimulus conditionnel pour obtenir cette même réponse, puis répète l'opération. À force de répétition, la seule présentation du stimulus conditionnel fait apparaître la même réponse, qui est donc devenue une réponse conditionnelle.
Skinner, lui, élabore le concept de "conditionnement opérant". Il met en relation quatre éléments: Punition positive, punition négative, renforcement positif et renforcement négatif. Il montre leur différents effets sur un seul et même comportement: par exemple, dans le cas d'une mauvaise note pour un enfant, le renforcement positif consiste à offrir un cadeau à l'enfant là ou la punition positive consiste à donner une punition. Dans le même cas de figure, le renforcement négatif consistera par exemple à retirer une punition préalablement donnée si l'enfant obtient une bonne note, là ou la punition négative consistera à retirer un cadeau.
La psychologie comme science du comportement et des processus mentaux
modifier- En 1971, Eimas se pose la question : comment un nouveau-né entend-t-il les bruits ?
Il prend des bébés de deux jours et leur fait écouter des phonèmes qui se répètent (ba-ba-ba). Il calcule les succions et celles-ci augmentent, mais ensuite ils s’habituent. Les bébés peuvent donc différencier les syllabes et les reconnaissent => psycho cognitive.
La psychologie évolutionniste
modifierElle tente d’intégrer en ces termes, les nouveaux scénarios sur l’esprit humain. Ex : longueurs d’onde C’est une conséquence de l’évolution de la vision permettant de garantir la constance des couleurs sous les variations d’illumination terrestre. Mais , pour les constructivistes Le fonctionnement mental de l'Homme relève, pour ce courant de pensée, essentiellement des contextes sociaux, pouvoirs et pratiques sociales (Ils créent en cela un pont avec la sociologie)