Introduction à la macroéconomie/Annexe/GES240

GES240
Image logo représentative de la faculté
Annexe 5
Leçon : Introduction à la macroéconomie

Annexe de niveau 14.

Précédent :Sujets de concours
Suivant :Sommaire
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Annexe : GES240
Introduction à la macroéconomie/Annexe/GES240
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.




GES240: un cours d'initiation à l'économie et à la gestion

modifier

C'est le code de l'enseignement d'initiation à l'économie et la gestion donné à l'Université Joseph-Fourier. À noter que ce code a changé cette année, les lettres GES ont remplacé EGD.

J'avais pendant deux ans alimenté un blog (cf: reso.blogs.com/egd240/ ). Cette année j’essaie de faire mieux en mettant des pages sur le wiki, pages qui pourront être modifiées par les étudiants.

Première séance de TD

modifier

Nous avons d’abord fait connaissance. Environ un quart des étudiants a déjà suivi dans le secondaire un cours d'économie. Les étudiants ont tous une adresse électronique. D'où l'interrogation du prof: est ce qu'enfin nous allons pouvoir ensemble faire un travail collaboratif pour augmenter les connaissances du groupe ?


* Pourquoi faut-il s'intéresser à l'économie et à la gestion?

Trois raisons. La compréhension des mécanismes de base de l'économie et de la gestion fait partie de la culture générale; Dans sa vie professionnelle toute personne travaillant en entreprise à besoin de comprendre un minimum les mécanismes; enfin tous les étudiants vont être confrontés à la nécessité de se constituer un capital pour la retraite. Autant avoir des connaissances pour faire de bons placements.

* Comment communiquer entre nous?

Le prof donne son adresse électronique. Il demande au groupe de choisir un "délégué" électronique qui aura comme première charge de réunir les adresses électroniques de tous les étudiants et de les envoyer aux profs. On parle alors de créer un groupe sur "facebook".

* Lecture de l’introduction à la dernière note de conjoncture de l'INSEE, "France: onde de choc amortie"

Pour la retrouver il est conseillé de partir du de l'INSEE (il est toujours préférable de chercher l'information à la source plutôt que de passer par Google...). Puis choisir la colonne grands indicateurs puis conjoncture puis analyse de la conjoncture, puis note. Attention nous étudions ici la note de conjoncture publiée par l'INSEE en décembre 2007. La prochaine note sera publiée le 21 mars 2008, pour consulter la note de décembre 2007 il faudra aller sur les archives.

Durant cette première séance de TD nous nous limitons à la lecture de l’introduction et au commentaire du tableau de chiffre donné en fin de note p. 16. Nous proposons ici une liste des points à retenir:


  • On parle de chocs. L'économie française a sa dynamique propre mais elle est sensible aux chocs venant de l'extérieur. Quels sont ces chocs en la fin de l'année 2007 ?
    • la chute du marché immobilier américain;
    • la crise des subprimes, c'est-à-dire le non remboursement de ces prêts accordés à des taux d'intérêts supérieurs au marché (prime rate) pour tenir compte du risque pris par le prêteur en accordant des prêts à la limite des capacités de remboursement de l'emprunteur. Dans l'avenir les prêteurs vont se montrer plus méfiants et vont octroyer moins de prêts, d'où cette panne de liquidité qui va réduire la consommation et l'investissement;
    • la hausse du cours des matières premières et notamment du pétrole dont le prix baril a dépassé un moment les 100 ;
    • la nette appréciation de l'euro (et donc la dépréciation du dollar) qui pèse sur les exportations. On vend plus cher en dollar pour obtenir le même montant en euro, et donc on va vendre moins. Autre scénario, on maintient constant le prix en dollar mais on rognes sur ses marges ce qui a un effet négatif sur la capacité de financement des investissements.
  • Ces chocs ont un impact sur la demande: consommation des ménages, l'investissement des entreprises, les exportations. Si la demande baisse il y aura moins de production et donc moins d’emplois, ce qui constitue un frein à la baisse du taux de chômage. Dans cette introduction on parle de croissance. Celle-ci est mesurée par le taux de croissance en volume (à prix constant) du Produit intérieur brut.
  • les économistes de l'INSEE évaluent l'impact des grèves dans les transports en novembre à une baisse d'un dixième de point de croissance, au lieu de 2 % de croissance on table sur 1,9 % !!!
  • Enfin notons que depuis la rédaction de cette note l'onde de choc s'est amplifiée. Les pertes suites aux subprimes non remboursées s'évaluent en centaine de milliards et non plus en dizaine de milliards. La FED a réagi en baissant brutalement ses taux d'intérêts (les taux qu'elle applique aux banques lors d'un prêt, la FED est le banquier des banques américaines) de 0,75 % en une fois, la plus forte baisse depuis 15 ans. Affaire à suivre.