Jeux d'esprits/Calembours, trompe-oreilles et contrepèteries
Calembour
modifierLe calembour est un jeu d'esprit où on utilise des mots pris à double sens.
- Que fait Johnny le midi ? - l'idole déjeune !
- Les bricoleurs du Dimanche en ont marre tôt !
Le calembour peut aussi se faire avec un mot ayant une prononciation voisine mais un sens différent :
- Bière qui coule n’amasse pas mousse. (Victor Hugo)
Trompe-oreille
modifierUn trompe-oreille ou un trompe-oreilles est une phrase difficile à comprendre, souvent formée de monosyllabes.
- vos laitues naissent-elles ?
- oui, mes laitues naissent,
- et mes navets lèvent.
Si on dit vite le texte, alors on donne l’impression de s'exprimer dans une langue étrangère.
Parfois, le texte est incompréhensible :
- « Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient six cent six cyprès. »
Parfois, le sens du texte peut être compris de différentes façons :
- « L'eusses-tu cru, ma femme à manger m'apporte ? »
- « Lustucru, ma femme a mangé ma porte ? »
- « L'eusses-tu cru, ma femme à manger m'apporte ? »
Contrepèterie
modifierLa contrepèterie ou contrepet est un jeu de mots consistant à permuter certains phonèmes ou syllabes d'une phrase afin d'en obtenir une nouvelle.
- « J'agace les roussettes avec mes bouts de pain. » ⇒ J'agace les roupettes avec mes bouts de sein.
- « Le vaincu de son cœur. » ⇒ Le vainqueur de son cul.
Le Canard enchaîné est célèbre pour ses contrepèteries dans Sur l'Album de la Comtesse.