Jeux de stratégie d'Asie/Jeu d'échecs en Asie

Début de la boite de navigation du chapitre
Jeu d'échecs en Asie
Icône de la faculté
Chapitre no 2
Leçon : Jeux de stratégie d'Asie
Chap. préc. :Introduction
Chap. suiv. :Sommaire
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Jeux de stratégie d'Asie : Jeu d'échecs en Asie
Jeux de stratégie d'Asie/Jeu d'échecs en Asie
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
jeu de chaturanga

Le chaturanga est un jeu de guerre indien inventé entre les 5e et 6e siècles qui va ensuite évoluer vers le jeu d'échec. La table de soixante-quatre ( 8 x 8 ) cases symbolise l'ordre cosmique. Le Vastu Purusha mandala est la résidence sacrée des dieux et les quatre cases centrales correspondent au dieu créateur Brahma.

Le chaturanga est introduit en Perse au 6e siècle. Le chaturanga évolue en Perse vers le Chatrang ou Shatranj qui est considéré comme l'ancêtre du jeu d'échecs.

 
pièces de Chatrang (12e siècle)

Péninsule arabique

modifier

Pour le coran, l'usage de figurines est impie et les pièces arabes prennent alors des formes abstraites. En 847, Le calife Haroun al-Rachid organise une compétition rassemblant les meilleurs joueurs d'échec de l'Empire islamique.

L'échiquier est simplement quadrillé, les cases blanches et noires seront utilisées vers l'an 1000.

Vers les 6e et 7e siècles, le jeu indien arrive en Chine sous le nom de Xiangqi (xiang qi : jeu des figurines d'ivoire) ou échecs chinois.

La table de jeu est un rectangle, séparé au milieu par le « fleuve Jaune ». Les pièces se déplacent le long des lignes (9 lignes de large sur 10 lignes de long] et non dans les cases.

Les pièces : ● le commandant (général ou maréchal, équivalent au roi) ● les gardes (ou assistants) ● les éléphants (ou ministres) ● les chevaux ● les canons ou trébuchets ● les chariots (ou tours) ● les soldats ou élites (ou pions).

Le Janggi (changgi, jangqi ou jangki) ou échecs coréens est un jeu populaire en Corée. Le jeu est dérivé du xiangqi (échecs chinois).

 
Le Xiangqi (chine)
 
jeu de Janggi (corée)
 
Le shôgi (japon)

Le jeu d’échec chinois passe au Japon au début du 11e siècle. Le shôgi ( Shōgi « jeu des généraux » ) se joue avec quarante jetons distingués par des idéogrammes.

À l'époque des Tokugawa (1607-1867), le shôgi devient une institution nationale.

Birmanie

modifier

Le sit-tu-yin ou échecs birmans est une variante du jeu d'échecs (Sit signifie armée ou guerre en birman).

Placement initial des pièces:

Au départ seuls les soldats sont présents sur le plateau. Ensuite le joueur rouge place ses autres pièces dans son camp avec les contraintes suivantes:

Les chariots sont placés n'importe où sur la première ligne ; Les autres pièces sont placés n'importe où sur les deuxièmes et troisièmes lignes ; Il est permis de remplacer un soldat par une autre pièce et de redéployer le soldat dans son camp.

C'est ensuite au tour des noirs de déployer leurs pièces dans leur camp avec les mêmes contraintes, et l'interdiction de mettre un chariot dans la même colonne que le grand roi adverse, sauf s'il y a une pièce rouge autre qu'un soldat entre les deux.

 
pièces de sit-tu-yin
 
position de début
 
exemple de position de départ du jeu

Thaïlande

modifier

Le makruk ou échecs thai est un jeu pratiqué en Thaïlande.

 
jeu de makruk
 
position de début

Mongolie

modifier

Les échecs mongols sont des jeux traditionnels très populaires. C'est un jeu très ancien. Il en existe deux variantes : le Shatar et le Hiashatar.

 
pièces d'échec mongol
 
jeu Shatar