Judo/Règles
Le pratiquant du judo s’appelle le judoka.
Le code moral
modifierLa base du judo repose sur le respect du code moral :
- La politesse, c’est le respect d'autrui
- Le courage, c’est faire ce qui est juste
- La sincérité, c’est s'exprimer sans déguiser sa pensée
- L'honneur, c’est être fidèle à la parole donnée
- La modestie, c’est parler de soi-même sans orgueil
- Le respect, sans respect aucune confiance ne peut naître
- Le contrôle de soi, c’est savoir se taire lorsque monte la colère
- L'amitié, c’est le plus pur des sentiments humains.
Le lieu
modifierLe judo se pratique dans un dojo, sur un tatami.
La tenue
modifierTous les judokas portent un vêtement de coton appelé judogi ou kimono, fermé par une ceinture représentant le grade du pratiquant.
Il y a deux catégories de ceinture :
- Les kyus, comprenant, dans l'ordre, la ceinture blanche, jaune, orange, verte, bleue et marron
- Les dans comprenant la ceinture noire du 1er au 5e dan, une ceinture à larges bandes rouges et blanches alternées du 6e au 8e, la ceinture rouge pour le 9e et 10e dan, seul Jigoro Kano a obtenu la ceinture blanche large pour le 11e et 12e dan.
Les rituels
modifierLes rituels sont essentiellement constitués de saluts, il existe deux types de saluts, un debout et un au sol. Debout, le salut consiste à s'incliner légèrement vers l'avant. Au sol, il se fait à genoux, posant les deux mains devant soi, puis en pliant ses bras en inclinant le corps vers l'avant.
De cours
modifierLes judokas, avant de monter sur le tatami, enlèvent leurs chaussures, puis saluent le tapis. Tout le monde s'aligne à genoux, face au professeur. Le professeur fait signe au plus gradé de dire « rei » (saluez) tout le monde salue. Après le professeur, les élèves se mettent debout puis saluent une nouvelle fois au signal.
À la fin du cours, même chose, puis les élèves saluent le tatami avant de remettre leurs chaussures.
De combat
modifierLes deux combattants sont à l’extérieur de la surface de combat, près du bord de chaque côté de la table de marque selon leurs couleurs attribuées, c’est-à-dire le bleu ou rouge à gauche et blanc à droite. Juste après de début du combat précédent, les deux combattants montent sur la surface de combat et salut le tatami et reste au bord en attendant leur tour. Une fois le combat précédent terminé et les combattants précédents sortis de la surface de compétition et avant le début du combat suivant, l'arbitre se positionne sur la surface de combat, en face et le plus éloigné possible de la table de marque. À l'appel de la table de marque les deux combattants se font face au bord et au niveau du centre de la surface de combat de leur côté respectif de la table de marque. Après l'accord de la table de marque, l'arbitre fait signe aux combattants de monter sur la surface de combat en rapprochant ses bras, mains tendues, devant lui à largeur de l'extrémité de ses épaules. Les deux combattants saluent le tatami et se positionnent à deux mètres l'un en face de l'autre au niveau du centre tout en restant de leurs côtés respectifs de la zone de combat. Au moment où l'arbitre dit « rei », les judokas se saluent et avancent d'un pas, pied gauche puis pied droit tout en écartant les jambes à largeur de la distance entre l'extrémité de leurs épaules (kamae). Ils peuvent commencer à combattre quand l'arbitre dit « hajime ». À chaque interruption de l'arbitre, les combattants se replacent à leurs positions respectives de salut de début de combat. À la fin du combat. Les combattants se replacent à leurs positions respectives de salut de début de combat. L'arbitre, pieds joints, en position de départ, avance d'un pas, pied gauche puis pied droit tout en écartant les jambes à largeur de la distance entre l'extrémité de ses épaules (kamae). Il désigne le combattant gagnant en tendant le bras vers lui et dit « rei ». Les combattants reculent alors d'un pas, pied droit puis pied gauche tout en joignant les talons et se saluent. Dans le même temps, l'arbitre fait la même chose sans saluer. Les combattants rejoignent le bord de la zone de combat respectivement à la même position qu'en début de combat, saluent le tatami, puis rejoignent leurs bords respectifs de surface de compétition, saluent à nouveau le tatami puis sortent de la surface de combat.
L'arbitrage
modifierLes points
modifier- koka : 3 points si l'adversaire chute sur les fesses. Depuis 2008, il a officiellement été retiré (l'arbitre le garde tout de même en mémoire pour une éventuelle victoire par décision).
- yuko : 5 points si l'adversaire chute de côté. Depuis janvier 2017, il a officiellement été fusionné avec le waza-ari.
- waza-ari : 7 points si l'adversaire chute sur le dos.
- waza-ari awasete ippon : 10 points en obtenant deux waza-ari.
- ippon : 10 points si l'adversaire chute a plat dos avec contrôle ou force.
Les pénalités
modifier- shido :
- le 1er oké n'entraîne aucune conséquence.
- le deuxième n'entraîne aucune conséquence.
- le troisième entraîne la disqualification dit hansoku-make :
hansoku-make peut être donné pour une faute grave.
Les termes
modifier- rei : salut
- hajime : commencez
- mate : arrêtez (après un hajime)
- sonomama : attendez (pause sans bouger)
- yoshi : c’est bon (après un sonomama)
- osae-komi : immobilisation
- toketa : résolution (sortie d'immobilisation)
- maitta : je suis fait (pour abandonner)
- soremade : jusque là (fin du combat)
- golden score : prolonge le combat en cas d'égalité.