L'inconscient/Limites de la conscience
Introduction modifier
Problème modifier
Il s'agit de déterminer si l'inconscient (ce que ne perçoit pas la conscience) est très infime ou bien si au contraire il faut lui accorder plus de place que la conscience quitte à ce que cela la menace.
Soit on réduit l'inconscient au corps, soit on suppose la possibilité d'un inconscient de l'esprit pouvant même agir à notre insu.
Un inconscient psychique modifier
Conceptions classiques de l'inconscient modifier
les phénomènes somatiques et corporels ("inconscience du corps") modifier
phénomènes psychiques échappant à la conscience / une inconscience psychique modifier
Conception freudienne de l'inconscient psychique modifier
- résistance, censure morale et refoulement
- lieux de l'âme
les manifestations de l'inconscient psychique modifier
- les rêves
- les actes manqués
- les névroses
Critiques de l'inconscient psychique freudien modifier
l'argument logique (chez Sartre) modifier
Pour Sartre, on sait au fond ce que l’on cherche à cacher et on est simplement de mauvaise foi : on se ment à soi-même.
argument scientifique (Popper) modifier
On peut reprocher à la psychanalyse de ne pas être une science. Selon Karl Popper, la psychanalyse ne cherche pas à mettre à l'épreuve ses hypothèses. Au lieu de chercher à réfuter ses hypothèses, la théorie freudienne cherche à les confirmer et les éléments susceptibles de la réfuter sont attribués au refoulement, ce qui la confirme également. De même, on ne peut pas travailler directement sur l'inconscient.
argument moral (Alain) modifier
On peut reprocher à la théorie freudienne d'inciter l'individu à se décharger de ses responsabilités en invoquant l'inconscient. Selon Alain, la théorie freudienne fait de l'inconscient un "autre Moi". Cela revient à rompre l'unité du sujet.