Les années ont passé, Poucette est mariée,
et elle n'a pas épousé un géant.
Elle a voulu un mari qui fût seulement un peu plus grand qu'elle.
Elle l'a trouvé.
C'est un bon petit homme, rempli d'égards pour la mère Bontemps.
Celle-ci est bien vieille, bien cassée ;
elle ne quitte plus guère son fauteuil,
et c'est peut-être la dernière fois qu'elle entendra de petites voix enfantines
lui crier et lui re-crier en chœur :
« Bonne fête, grand'mère ! bonne fête ! »
Le tout avec accompagnement de bouquets,
d'embrassades et d'un beau gâteau façonné par Poucette,
de telle sorte que l'absence de dents ne le rende pas
impossible à déguster.
Pauvre mère Bontemps, elle en est là...