Littérature de jeunesse en anglais : Beatrix Potter, Madame Piquedru/En haut de la colline

Chapitre 2 : En haut de la colline
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Lucie grimpa sur l'échalier et regarda en direction de la colline qui grimpe, grimpe jusqu'aux nuages, comme si elle n'avait pas de sommet.

Et tout en haut, sur la pente de la colline, il lui sembla distinguer des choses blanches étalées sur l'herbe.

Lucie se précipita en haut de la colline, aussi rapidement que ses petites jambes pouvaient la porter ; elle courut le long d'un sentier à pic qui montait, montait jusqu'à ce que Petite-ville soit tellement loin en contrebas qu'elle aurait pu y lancer un caillou comme par le conduit d'une cheminée !

Elle finit par arriver devant une source qui jaillissait de la colline.

Quelqu'un avait déposé une boite en fer blanc sur une pierre pour récupérer l'eau, mais l'eau débordait déjà car la boite n'était pas plus grosse qu'un coquetier ! Et il y avait des empreintes de pas vraiment minuscules dans le sable mouillé.

Lucie se précipita en suivant les traces. Le chemin s'arrêtait sous un grand rocher. L'herbe y était courte et verte : des sèche-linge en paille tressée étaient tendus entre des tiges de fougères avec une foule d'épingles à linge minuscules – toujours pas de mouchoirs en tissu !

Mais il y avait quelque chose d’autre – une porte ! Et à l'intérieur quelqu'un chantait :

«Blanc comme le lis et tout propre, oh,
Avec des petits plissés au milieu, oh,
Bien lisse. Taches de rouille rouge-brique, oh,
N'y en a jamais chez moi, oh.»