Mécanique 1 (PCSI)/Exercices/Approche énergétique du mouvement d'un point matériel : Équilibre et stabilité
Mouvement d'un anneau en liaison bilatérale sur un guide constitué de deux portions circulaires successives de rayons différents d'un même plan vertical
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On considère le dispositif représenté ci-contre où un objet assimilable à un point matériel , de masse , se déplace en liaison bilatérale sur un « guide » formé de deux parties circulaires de rayons et , de centres et dans un même plan vertical.
On repère la position de par son abscisse angulaire ,
- pour la « partie », et
- pour la « partie », ;
on suppose l'absence de frottement solide de l'anneau sur le guide et
on note l'intensité du champ de pesanteur.
Détermination de l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau
modifier Exprimer l'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau suivant que ce dernier est sur la « partie » ou
Exprimer l'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau suivant que ce dernier est sur la « partie »,
Exprimer l'énergie potentielle de pesanteur on choisira la référence de en la position c.-à-d. en .
Soit l'axe vertical ayant pour origine , l'énergie potentielle de pesanteur de de côte s'écrit [1], la étant déterminée par le choix de la référence en soit
Soit l'axe vertical ayant pour origine , l'énergie potentielle de pesanteur de de côte s'écrit ou d'où
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 1ère expression de l'énergie potentielle de pesanteur de en fonction de la côte : «» dont on déduit
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression de l'énergie potentielle de pesanteur de en fonction de ,
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression suivant la partie circulaire considérée
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression sur la « partie », en effet, avec le projeté orthogonal de sur l'axe ,
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression sur la « partie », en effet, et d'où
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression sur la « partie », l'énergie potentielle de pesanteur de se réécrit «»,
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression sur la « partie », en effet, avec le projeté orthogonal de sur l'axe ,
Soit l'axe vertical ayant pour origine , une 2ème expression sur la « partie »d'où l'énergie potentielle de pesanteur de se réécrit «».
Tracé du diagramme d'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau
modifier Tracer le diagramme d'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau dans le cas particulier on fera toutefois les commentaires sur le tracé dans le cas général,
Tracer le diagramme d'énergie potentielle de pesanteur de l'anneau c.-à-d. le graphe de en fonction de sur l'intervalle .

Le tracé ci-contre est fait dans le cas particulier où ce qui correspond à et confondus.
Remarque : l'axe des énergies potentielles étant gradué en unité , la partie du profil énergétique pour est indépendante de elle est en effet d'équation mais
Remarque : l'axe des énergies potentielles étant gradué en unité , sa partie pour en dépend bien sûr [2], son équation étant dans le cas particulier , ,
Remarque : l'axe des énergies potentielles étant gradué en unité , sa partie son minimum pour vaut [2] correspondant à dans le cas particulier et
Remarque : l'axe des énergies potentielles étant gradué en unité , sa partie sa valeur finale pour vaut [2] correspondant à dans le cas particulier .
Détermination des positions d'équilibre de l'anneau et étude de leur stabilité
modifierDéterminer les positions angulaires d'équilibre de l'anneau et
étudier leur stabilité.
Les positions angulaires d'équilibre de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle stationnaire [3] elles sont donc au nombre de trois :
Les positions angulaires d'équilibre de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle stationnaire «, et » ;
les positions d’équilibres stables de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle minimal [4] elles sont donc au nombre de deux :
Les positions d'équilibres stables de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle minimal « et »,
les positions d’équilibres instables de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle maximal [4] elles sont donc au nombre de un :
Les positions d'équilibres instables de l'anneau sur le guide correspondent aux abscisses rendant le diagramme d'énergie potentielle maximal «».
Étude du mouvement de l'anneau lancé à partir de A avec une vitesse initiale
modifierL'anneau, initialement en , c.-à-d. en , est lancé avec un vecteur vitesse dans le sens trigonométrique.
Comment peut-on qualifier le mouvement de l'anneau compte-tenu de l'absence de frottement solide ?
En déduire l'intégrale 1ère énergétique du mouvement de .
À quelle condition sur la norme de la vitesse initiale , l'anneau peut-il dépasser la position d'abscisse angulaire ?
Cette condition étant remplie, donner l'expression de la norme de la vitesse de l'anneau en en fonction des données du problème.
À quelle condition sur , l'anneau atteint-il le bout du guide en c.-à-d. en ?
Le point matériel a un « mouvement conservatif » car la seule autre force non conservative, « la réaction du guide », ne travaille pas en absence de frottement solide,
Le point matériel a un « mouvement conservatif » ce qui a pour conséquence la « conservation de l'énergie mécanique du point dans le champ de pesanteur terrestre »,
Le point matériel a un « mouvement conservatif » d'où, avec pour énergie mécanique initiale ,
Le point matériel a un « mouvement conservatif » d'où, l'intégrale 1ère énergétique «» où «».
Le point matériel pourra dépasser la position s'il ne rencontre pas de mur d'énergie potentielle avant c.-à-d. si l'énergie mécanique initiale est à l'énergie potentielle maximale [5]
Le point matériel pourra dépasser la position s'il ne rencontre pas de mur d'énergie potentielle avant soit, avec et ,
Le point matériel pourra dépasser la position s'il ne rencontre pas de mur d'énergie potentielle avant soit, la condition pour que parvienne à dépasser la position «» ou
Le point matériel pourra dépasser la position s'il ne rencontre pas de mur d'énergie potentielle avant soit, la condition pour que parvienne à dépasser la position «».
Cette condition étant remplie, on obtient l'expression de la norme de la vitesse de l'anneau en
Cette condition étant remplie, on obtient en écrivant la conservation de l'énergie mécanique avec soit
Cette condition étant remplie, on obtient en écrivant la conservation de l'énergie mécanique et finalement «».
Le point matériel pourra atteindre la position finale si l'énergie mécanique initiale est à l'énergie potentielle ce qui conduit à une condition moins
Le point matériel pourra atteindre la position finale si l'énergie mécanique initiale est à l'énergie potentielle ce qui conduit à restrictive que la 1ère d'où
Étude des équilibres d'un pendule élastique initialement vertical à extrémités supérieure fixe et inférieure pouvant se déplacer transversalement sur une tige horizontale suivie de l'étude de ses variantes
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L'objet de cet exercice consiste à étudier les oscillations d'un système mécanique au voisinage d'une bifurcation c.-à-d. un changement du nombre de positions d'équilibre, de la position d'équilibre stable ou autres changements consécutifs à une variation d'un paramètre caractérisant les équilibres du système mécanique .
On s'intéresse au système mécanique suivant : un objet assimilé à un point matériel , de masse , est fixé à l'extrémité inférieure d'un ressort idéal [7], à spires non jointives [8], de longueur à vide et de constante de raideur , dont l'extrémité supérieure est fixée en un point .
L'objet peut coulisser sans frottement horizontalement sur une tige [9] voir la figure ci-contre.
On repère la position du point sur cette tige par son abscisse sur l'axe confondu avec la tige dont l'origine est située sur la même verticale que le point d’attache fixe du ressort, cet axe horizontal étant orienté arbitrairement vers la droite, l'axe vertical l'étant vers le haut.
La tige se trouve à une distance du point c.-à-d. .
Recherche des positions d'équilibre
modifierOn recherche les positions d'équilibre ainsi que leur stabilité suivant le paramètre dont on fera varier la valeur.
Détermination qualitative du nombre de positions d'équilibre et de la stabilité de celles-ci (détermination graphique) quand λ varie à partir de sa valeur initiale lv
modifierInitialement le point matériel se trouve en et .
Décrire qualitativement aucun calcul n'est demandé le nombre de positions d'équilibre et
Décrire graphiquement la stabilité de celles-ci suivant qu'on rapproche la tige du point c.-à-d. que à partir de ou
Décrire graphiquement la stabilité de celles-ci suivant qu'on éloigne la tige du point c.-à-d. que à partir de .
Le bilan des forces appliquées au point matériel comprend
- deux forces n'ayant aucune composante dans la direction possible de son mouvement et n'étant donc pas à considérer pour la recherche de ses positions d'équilibre, ce sont
son poids et
la réaction de la tige, à cette dernière en absence de frottement solide et - une force ayant une composante dans la direction possible du mouvement de et donc à considérer pour la recherche de ses positions d'équilibre, c'est la tension du ressort, la composante étant la composante « motrice » [10] et l'autre composante n'intervenant pas dans le recherche des équilibres possibles [11] ;

ainsi les positions d'équilibre cherchées sont déterminées par les solutions de , ce qui est réalisé :
- si est à la tige c.-à-d. si est en position existant pour toute valeur de , voir figure ci-contre dans le cas et
si est à la tige c.-à-d. si est en position existant pour toute valeur de , voir figure ci-dessous à gauche dans le cas ou - si l'allongement algébrique avec la longueur du ressort [12] ou si la longueur du ressort est à sa longueur à vide
positions symétriques l'une de l'autre relativement à , respectivement notées et n'existant que si est à [13],
positions symétriques l'une de l'autre relativement à , voir figure ci-dessous au centre définissant et
positions symétriques l'une de l'autre relativement à , voir figure ci-dessous à droite définissant
positions symétriques l'une de l'autre relativement à , toutes deux dans le cas ;
il reste à déterminer la stabilité ou l'instabilité de ces équilibres, ce que nous allons faire géométriquement :
- dans le cas il y a « une seule position d'équilibre» voir figure ci-contre et cet équilibre est « stable » en effet si est légèrement écarté de vers la droite ou vers la gauche et lâché sans vitesse initiale, il est soumis à une composante horizontale centripète relativement à et va donc spontanément se rapprocher de ;
- dans le cas il y a « trois positions d'équilibre , et » voir figures ci-dessous,
dans le cas est un équilibre « instable » en effet si est légèrement écarté de vers la droite ou vers la gauche et lâché sans vitesse initiale voir figure , il est soumis à une composante horizontale centrifuge relativement à et va donc spontanément s'éloigner de alors que
dans le cas et sont des équilibres « stables » en effet si est légèrement écarté de ou vers la droite ou vers la gauche et lâché sans vitesse initiale voir figures ou , il est soumis à une composante horizontale centripète relativement à ou [14] et va donc spontanément se rapprocher de la position d'équilibre dont il a été écarté ;



- dans le cas il y a « une seule position d'équilibre » [15] identique à la figure ci-dessus à l'exception de la valeur de la tension du ressort en la position d'équilibre qui est nulle et
dans le cas il y a « cet équilibre est « stable » l'explication étant la même que celle fournie pour .
Détermination de l'expression de l'énergie potentielle élastique de l'objet M pour λ quelconque
modifierOn considère maintenant quelconque.
Déterminer l'expression de l'énergie potentielle élastique de l'objet en fonction de , , et en choisissant sa référence en .
Préliminaire : parmi les forces appliquées au point matériel nous ne considérons que le caractère conservatif de la tension du ressort et
Préliminaire : parmi les forces appliquées au point matériel nous ne considérons non celle du poids de qui sera donc considéré comme non conservatif car,
Préliminaire : parmi les forces appliquées au point matériel nous ne considérons non se déplaçant horizontalement, son énergie potentielle de pesanteur dont son poids dériverait ne varierait pas,
Préliminaire : parmi les forces appliquées au point matériel nous ne considérons la 3ème force, la réaction de la tige étant non conservative.
Expression de l'énergie potentielle élastique du point matériel dont dérive la tension du ressort : la référence de l'énergie potentielle élastique étant choisie en la position nous en déduisons la par soit et finalement l'expression de l'énergie potentielle élastique du point s'écrit
Tracé des deux types principaux de profils d'énergie potentielle élastique de l'objet M suivant les valeurs de λ quelconque
modifierVérifier que l'allure des diagrammes d'énergie potentielle élastique de l'objet diffère suivant que et
représenter chaque type de profil d'énergie potentielle élastique pour tracer un profil associé à et celui associé à .
Pour vérifier que l'allure des diagrammes d'énergie potentielle élastique de l'objet diffère suivant que , on devrait étudier le signe de et pour cela on serait amené à rechercher, entre autres, les zéros de cette dernière ; or étant, par définition, la composante horizontale de [17] soit finalement les zéros de [18] sont les abscisses des positions d'équilibre, lesquelles, étant de quantités différentes suivant que , conduisent effectivement à des allures différentes des diagrammes d'énergie potentielle élastique correspondants ;

on observe donc
- pour : un maximum associé à l'équilibre instable en donc d'abscisse l'énergie potentielle élastique y étant nulle et
pour : deux minima associés aux équilibres stables en et d'abscisses respectives et l'énergie potentielle élastique y étant de valeurs identiques [19] à celle en l'abscisse nulle de valeur nulle, donc y étant de valeurs identiques égales à , le ressort y étant ni étiré ni comprimé
pour : on remarque aussi que, pour la dérivée ne s'annulant plus [20] plus précisément restant [21], en tendant vers pour ,
pour : voir le diagramme ci-contre en rouge, - pour : un minimum correspondant à l'équilibre stable en donc d'abscisse l'énergie potentielle élastique y étant nulle, celle-ci reste , la dérivée ne s'annulant nulle part ailleurs [20], en tendant vers pour ,
pour : voir les diagrammes ci-contre en bleu pour et
pour : voir les diagrammes ci-contre en vert pour ce dernier se distingue légèrement du 1er par le fait que la
pour : voir les diagrammes ci-contre en vert pour variation de l'énergie potentielle élastique avec au voisinage de la position d'équilibre est plus lente.
Détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque
modifierDéterminer les abscisses des positions d'équilibre de l'objet en distinguant les deux cas et
préciser, dans chaque cas, si la position d’équilibre est stable ou non.
Nous avons établi graphiquement que était une 1ère abscisse de position d'équilibre pour tout et
Nous avons établi graphiquement que pour , il y avait deux autres abscisses de positions d'équilibre notées respectivement et déterminées par soit,
Nous avons établi graphiquement avec et , «» et
Nous avons établi graphiquement avec et , «» ;
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec et d'où
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec qui s'annule effectivement en «» et,
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec qui s'annule effectivement sous conditions, en et de même valeur absolue telle que
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec qui s'annule effectivement n'existant en étant que pour d'où
pour les déterminer algébriquement il faut trouver les zéros de avec qui s'annule effectivement les deux autres zéros conditionnels «».
Ces équilibres sont instables dans la mesure où la force « motrice » est une composante « répulsive » et
Ces équilibres sont instables dans la mesure où la force « motrice » est une composante « de rappel » ;
Ces équilibres sont instables pour justifier algébriquement la stabilité ou l'instabilité il convient de calculer et
Ces équilibres sont instables pour justifier algébriquement la stabilité est validée en constatant sa négativité de c.-à-d. [22] ou,
Ces équilibres sont instables pour justifier algébriquement la stabilité est validée si , en constatant la nullité de avec [22] ;
Ces équilibres sont instables pour justifier algébriquement l'instabilité est validée en constatant la positivité de c.-à-d. [22] ou,
Ces équilibres sont instables pour justifier algébriquement l'instabilité est validée si , en constatant la nullité de avec [22] ;
mise en œuvre : d'où :
mise en œuvre : pour nous obtenons «» « équilibre »,
mise en œuvre : pour , nous obtenons [23] d'où la « stabilité des deux équilibres » ;
cas particulier : équilibre pour : soit effectivement et donnant et par suite assurant la « stabilité de l'équilibre pour ».
Représentation des abscisses d'équilibre xéq de M en fonction du paramètre λ avec précision de leur stabilité, notion de bifurcation fourche
modifier Représenter, sur un même diagramme, les abscisses d'équilibre de l'objet en fonction du paramètre caractérisant le système,
Représenter, sur un même diagramme, on indiquera nettement sur ce graphe par exemple à l'aide de couleurs différentes la nature de l'équilibre stabilité ou instabilité.
Tenter alors de justifier le nom donné à la bifurcation observée en « bifurcation fourche ».

Voir ci-contre le « diagramme de bifurcation » représentant les abscisses d'équilibre du point matériel suivant le paramètre caractérisant le système,
Voir ci-contre l'état de « stabilité » de l'équilibre étant indiqué en traits pleins rouges et
Voir ci-contre celui d'« instabilité » en traits pointillés bleus.
« Une bifurcation dans un diagramme représentant les abscisses d'équilibre du point matériel d'un système en fonction du paramètre caractérisant le système étudié » est « la valeur de ce paramètre correspondant à un changement de nombre de positions d'équilibre »,
« Une bifurcation elle peut aussi, « quand une position d'équilibre existe pour toute valeur du paramètre », être « la valeur de celui-ci accompagnant la modification de stabilité de cet équilibre » :
ainsi, dans le diagramme ci-contre, est une bifurcation car
- d'une part cette valeur correspond à un changement de nombre de positions d’équilibre passant de trois à une quand traverse en et
- d'autre part l'abscisse existe pour toute valeur de avec une modification de stabilité lors de la traversée de la bifurcation passant de l'instabilité à la stabilité quand traverse en une conséquence de ce 2ème aspect de la bifurcation est que cette dernière caractérise un changement de positions d'équilibre stable passant de deux équilibres stables d'abscisses à un équilibre stable d'abscisse quand traverse en .
La présence d'une bifurcation dans le graphe fait que ce dernier est parfois appelé « diagramme de bifurcation » ou simplement « bifurcation » par abus de langage et ce diagramme ayant effectivement l'allure d'une fourche au voisinage de , il définit une « bifurcation fourche ».
Bifurcation à symétrie brisée
modifierOn dit également de cette bifurcation qu'elle est « à symétrie brisée » ; tenter de justifier cette propriété.
Cette bifurcation est dite « à symétrie brisée » car pour , la position d'équilibre stable étant ,
Cette bifurcation est dite « à symétrie brisée » car pour , les oscillations autour de cette dernière se fait de façon symétrique relativement à alors que
Cette bifurcation est dite « à symétrie brisée » car pour , il y a deux positions d'équilibre stable et ,
Cette bifurcation est dite « à symétrie brisée » car pour , les oscillations autour de chaque position d'équilibre ne se font pas de façon symétrique relativement à l'abscisse de l'équilibre considéré d'où
Cette bifurcation est dite « à symétrie brisée » car une brisure de symétrie.
Étude de deux variantes du système
modifierIntroduction d'un 2ème ressort idéal positionné symétriquement au 1er relativement à la tige horizontale
modifierLe point matériel est également relié à un 2ème ressort idéal [7] identique au 1er, fixé lui aussi sur l'axe à une distance de la tige mais symétriquement à par rapport à l'axe .
Préciser, succinctement, les modifications entraînées par la présence de ce 2ème ressort par rapport à l'étude précédente.
Si le point matériel est relié à deux ressorts idéaux [7] identiques situés de part et d'autre de la tige, respectivement reliés à deux points fixes et symétriques par rapport à la tige sur laquelle le point peut se déplacer sans frottement, il faut ajouter, aux forces précédemment introduites [24], la tension du ressort inférieur qui est la symétrique de la tension du ressort supérieur ;
il faut donc remplacer la composante « motrice » par la nouvelle composante « motrice » et étant symétriques par rapport à la tige horizontale d'où
le problème avec deux ressorts idéaux [7] identiques situés de part et d'autre de la tige s'avère être identique à celui avec un seul ressort résolu précédemment
le problème avec deux ressorts idéaux identiques situés de part et d'autre de la tige s'avère être identique à condition de remplacer par , ceci ne modifiant pas les positions d'équilibre ainsi que
le problème avec deux ressorts idéaux identiques situés de part et d'autre de la tige s'avère être identique à condition de remplacer par , ceci ne modifiant pas leur stabilité ou instabilité[25].
Légère inclinaison de la tige relativement à l'horizontale
modifier Le point matériel n'est de nouveau attaché qu'à un seul ressort idéal [7], mais la tige, et donc aussi son axe , ne sont plus tout à fait horizontaux :
Le point matériel n'est de nouveau attaché qu'à un seul ressort idéal, ils sont inclinés par rapport à l'horizontale d'un petit angle obtenu en faisant tourner par rapport à non déplacé,
Le point matériel n'est de nouveau attaché qu'à un seul ressort idéal, la distance orthogonale du point à la tige étant notée ,
Le point matériel n'est de nouveau attaché qu'à un seul ressort idéal, l'origine de l'axe de la tige étant maintenant choisie en projeté orthogonal de sur la tige d'où [26] et
Le point matériel n'est de nouveau attaché qu'à un seul ressort idéal, l'abscisse du point matériel notée [27].
Corriger l'expression de l'énergie potentielle de l'objet en tenant compte de son énergie potentielle de pesanteur
Corriger l'expression de l'énergie potentielle de l'objet son énergie potentielle élastique étant inchangée à condition de substituer à ainsi que à , sa référence étant choisie en ,
Corriger l'expression de l'énergie potentielle de l'objet on notera l'énergie potentielle corrigée de avec référence en .
Tracer l'allure du profil d'énergie potentielle de l'objet en fonction de dans le cas où .
Quelle est la conséquence principale sur les positions d'équilibre dans ce cas ?

Ci-contre le nouveau schéma décrivant le système étudié tenant compte de l'inclinaison de la tige initialement horizontale et des modifications de notations de paramètres ;
le bilan des forces appliquées au point matériel non représentées sur le schéma ci-contre comprend
- une force n'ayant aucune composante dans la direction possible de son mouvement et n'étant donc pas à considérer pour la recherche de ses positions d'équilibre, c'est la réaction de la tige, à cette dernière en absence de frottement solide et
- deux forces ayant chacune une composante dans la direction possible du mouvement de et donc à considérer pour la recherche de ses positions d'équilibre, ce sont
la tension du ressort, la composante étant la composante « motrice » [10] et l'autre composante n'intervenant pas dans le recherche des équilibres possibles [28] ainsi que
le poids du point , la composante étant la composante « motrice » [10] et l'autre composante n'intervenant pas dans le recherche des équilibres possibles [28].
Parmi les forces appliquées au point matériel il y a deux forces conservatives, la tension du ressort et le poids de , la 3ème force, la réaction de la tige, étant non conservative.
Rappel de l'expression de l'énergie potentielle élastique du point matériel dont dérive la tension du ressort : le point matériel d'abscisse [27] possède donc de l'énergie potentielle élastique associée au caractère conservatif de la tension du ressort et son expression est celle trouvée précédemment à condition d'y substituer [27] à , à et de choisir sa référence en c.-à-d.expression de l'énergie potentielle de pesanteur du point matériel : si on choisit de repérer temporairement le point matériel par sa cote sur un axe vertical passant par choisi pour référence de l'énergie potentielle de pesanteur de , on peut écrire [29] avec d'où «» ;
expression de l'énergie potentielle d'oscillations du point matériel soit Les abscisses des positions d'équilibre du point matériel étant les valeurs de la variable rendant son énergie potentielle d'oscillations stationnaire, nous en déduisons que
Les abscisses sont les zéros de soit ;
«» [32] ;ou encore
constatant que la seule modification de l'équation de détermination des abscisses d'équilibre, dans le cas , est le 2nd membre [32],
constatant que la seule modification de l'équation de détermination des abscisses d'équilibre, dans le cas , est lequel reste petit en valeur absolue dans la mesure où l'inclinaison l'est,
constatant nous admettons que cela ne change pas le nombre de positions d'équilibre mais que ces dernières s'en trouvent simplement légèrement décalées, ainsi
constatant nous admettons il y a toujours trois positions d'équilibre [33], l'une restant proche de [33] et
constatant nous admettons il y a toujours trois positions d'équilibre, les deux autres , chacune assez nettement [33] :
- expression de : supposant et de même ordre de grandeur que et, plus précisément, supposant
expression de : supposant correspondant à considéré comme infiniment petit d'ordre un [34] ainsi que de même ordre de grandeur,
expression de : l'équation de détermination de se réécrit soit, en se limitant à l'ordre un en ,
expression de : l'équation de détermination de se réécrit [35] ou soit finalement
expression de : l'équation de détermination de se réécrit « légèrement », étant à ,
expression de : l'équation de détermination de se réécrit l'énergie potentielle d'oscillations correspondante y étant localement maximale [36] d'où une position d'équilibre instable et
expression de : l'équation de détermination de se réécrit l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, au même ordre un en , «» [37]
expression de : l'équation de détermination de se réécrit l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, laquelle est légèrement positive ; - expression deet : supposant et de même ordre de grandeur que [38] et, plus précisément, supposant
expression deet : supposant considéré comme infiniment petit d'ordre un [34] ainsi que de même ordre de grandeur [39],
expression deet : soit, en distinguant associé respectivement à , le produit « devant être » [40] ;
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «» [41] ou, en faisant apparaître des facteurs
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «»
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit le 2ème facteur du 1er membre et le 2ème membre étant des infiniment petits de même ordre un d'où
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «» que l'on cherche à évaluer à l'ordre un ; pour cela
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit le 1er membre et le 1er facteur du 2ème membre étant des infiniment petits de même ordre un, il suffit,
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit pour évaluer le 1er membre à l'ordre un, de limiter le 2ème facteur du 2ème membre à l'ordre zéro [42]
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit c.-à-d. évaluer à l'ordre zéro correspondant à «»
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit c.-à-d. d'où « à l'ordre zéro » dont on déduit le D.L. [43] de
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit à l'ordre un «» ;
expression deet : expression de : de ce D.L. [43] à l'ordre un on tire « » ou
expression deet : expression de : « soit, en limitant à l'ordre un, » [44]
expression deet : expression de : d'où ou, en factorisant le terme prépondérant,
expression deet : expression de : d'où ou encore,
expression deet : expression de : d'où en limitant à l'ordre un, [44] soit «»
expression deet : expression de : c.-à-d. «» décalée vers la gauche de par rapport à [45],
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations correspondante y étant localement minimale [46] d'où une position d'équilibre stable et
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, au même ordre un en commun, «» [47]
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, au même ordre un en commun, laquelle est légèrement à [48] ;
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «» [49] ou, en faisant apparaître des facteurs
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «»
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit le 2ème facteur du 1er membre et le 2ème membre étant des infiniment petits de même ordre un d'où
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit «» que l'on cherche à évaluer à l'ordre un ; pour cela
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit le 1er membre et le 1er facteur du 2ème membre étant des infiniment petits de même ordre un, il suffit,
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit pour évaluer le 1er membre à l'ordre un, de limiter le 2ème facteur du 2ème membre à l'ordre zéro [42]
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit c.-à-d. évaluer à l'ordre zéro correspondant à «»
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit d'où « à l'ordre zéro » dont on déduit le D.L. [43] de
expression deet : expression de : l'équation de détermination de se réécrit à l'ordre un «» ;
expression deet : expression de : de ce D.L. [43] à l'ordre un on tire « » ou
expression deet : expression de : « soit, en limitant à l'ordre un, » [44]
expression deet : expression de : d'où ou, en factorisant le terme prépondérant,
expression deet : expression de : d'où ou encore,
expression deet : expression de : d'où en limitant à l'ordre un, [44] »
expression deet : expression de : c.-à-d. «» décalée vers la gauche de par rapport à [45],
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations correspondante y étant localement minimale [50] d'où une position d'équilibre stable et
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, au même ordre un en commun, «» [51]
expression deet : expression de : l'énergie potentielle d'oscillations y ayant pour valeur, au même ordre un en commun, laquelle est légèrement à [52].

Ci-contre, en rouge, le diagramme d'énergie potentielle d'oscillations d'un pendule élastique à ressort idéal [7] à extrémités supérieure fixe et inférieure reliée à un objet ponctuel , de masse , se déplaçant sur une tige inclinée d'un angle sur l'horizontale, la distance orthogonale séparant de la tige étant ; le ressort est de longueur à vide et de raideur , l'intensité de la pesanteur terrestre est prise égale à ;
Ci-contre y figure également, en pointillés noirs, le diagramme d'énergie potentielle élastique du même pendule élastique avec le même ressort idéal [7] mais tel que l'objet ponctuel se déplace sur une tige horizontale située à la même distance orthogonale de à savoir ;
Ci-contre on y constate que la position d'équilibre instable du pendule à tige inclinée sur l'horizontale est légèrement déplacée vers la droite relativement à la position d'équilibre instable du pendule à tige horizontale, la justification de cette dernière correspondant aux trois forces « tension du ressort, poids de et réaction de la tige » colinéaires suivant la verticale n'est plus valable quand la tige est inclinée car la réaction de la tige et le poids de sont, par définition, de direction différente ; la raison du déplacement vers la droite de la position d'équilibre instable est que la composante du poids le long de la tige étant vers la gauche, il faut que la composante de la tension du ressort le long de la tige soit vers la droite et le ressort étant comprimé il est nécessaire que l'axe du ressort s'incline sur la à la tige dans le sens d'un déplacement de vers la droite [53], [54] ;
Ci-contre on y constate aussi que les positions d'équilibre stable et du pendule à tige inclinée sur l'horizontale sont légèrement déplacées vers la gauche relativement à leur position d'équilibre stable correspondante et du pendule à tige horizontale, la justification de ces dernières étant l'absence de tension du ressort avec les deux autres forces « poids de et réaction de la tige » colinéaires suivant la verticale n'est plus valable quand la tige est inclinée car la réaction de la tige et le poids de sont, par définition, de direction différente ; la raison du déplacement vers la gauche de chaque position d'équilibre stable est que la composante du poids le long de la tige étant vers la gauche, il faut que la composante de la tension du ressort le long de la tige soit vers la droite soit
Ci-contre pour la position correspondant à l'axe du ressort incliné sur la à la tige vers la droite la nécessité d'une légère compression du ressort par rapport à sa position à vide c.-à-d. d'un léger déplacement de vers la gauche [55] et
Ci-contre pour la position correspondant à l'axe du ressort incliné sur la perpendiculaire à la tige vers la gauche la nécessité d'un léger étirement du ressort par rapport à sa position à vide c.-à-d. d'un léger déplacement de vers la gauche [56].
Notes et références
modifier- ↑ Voir le paragraphe « énergie potentielle de pesanteur d'un point matériel (dans le champ de pesanteur terrestre uniforme) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 Commentaires sur le tracé dans le cas général.
- ↑ Voir le paragraphe « cas d'une force motrice s'appliquant tangentiellement à la trajectoire circulaire de rayon R décrite par le point subissant la force » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » généralisant la définition des positions d'équilibre d'un P.P.S. à partir de son profil énergétique.
- ↑ 4,0 et 4,1 Voir le paragraphe « résultats fondamentaux concernant la stabilité (ou l'instabilité) d'un équilibre de point matériel à un degré de liberté en termes de profil d'énergie potentielle » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 5,0 et 5,1 L'énergie potentielle maximale est encore appelée « barrière d'énergie potentielle », cette notion sera introduite au chap. « approche énergétique du mouvement d'un point matériel : barrière d'énergie potentielle » de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », mais il n'est pas nécessaire de connaître cette terminologie pour résoudre cette question
- ↑ Conditions initiales.
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 et 7,6 C.-à-d. parfaitement élastique et sans masse.
- ↑ Ce qui a pour conséquence que le ressort peut aussi travailler à la compression pourvu qu'il reste dans le domaine d'élasticité de ce dernier.
- ↑ L'objet est donc en liaison bilatérale avec la tige.
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 C.-à-d. la composante pouvant modifier le mouvement du point et donc à considérer pour la recherche des positions d'équilibre de ce dernier.
- ↑ Les trois composantes verticales se compensant naturellement en absence de mouvement selon cette direction à savoir .
- ↑ On rappelle la loi de Hooke liant l'allongement du ressort et la tension que ce dernier exerce sur le point , avec l'autre extrémité du ressort, avec , la nullité de l'allongement du ressort ayant pour conséquence la nullité de la tension exercée voir le paragraphe « cause de déséquilibre, loi de Hooke » du chap. de la leçon « Signaux physiques (PCSI) » ;
Robert Hooke (1635 - 1703) est l'un des plus grands scientifiques expérimentaux anglais du XVIIème siècle ayant contribué à l'avancement des sciences et techniques dans pratiquement tous les domaines. - ↑ En effet étant ne peut prendre pour valeur que si son minimum est à d'après le théorème des valeurs intermédiaires, la fonction étant continue et le maximum de cette dernière étant théoriquement infini.
Le théorème des valeurs intermédiaires peut être énoncé selon « pour toute application continue et tout réel compris entre et , il existe au moins un réel compris entre et tel que » ;
son cas particulier connu sous le nom de théorème de Bolzano s'énonce selon « pour toute application continue telle que le produit est , il existe au moins un réel compris entre et tel que » ;
dans les deux théorèmes si l'application continue est strictement monotone, elle est donc injective et il y a unicité de la valeur de ;
Bernhard Placidus Johann Nepomuk Bolzano (1781 - 1848) ou plus simplement Bernard Bolzano est un mathématicien, logicien, philosophe et théologien allemand né, ayant vécu et mort en ce qui est maintenant la Tchéquie, à qui on doit en mathématiques deux théorèmes dont celui des valeurs intermédiaires dont un cas particulier porte son nom et un autre connu sous le nom de théorème de Bolzano-Weierstrass en topologie des espaces métriques dont une démonstration plus rigoureuse fut établie par Karl Theodor Wilhelm Weierstrass (1815 - 1897) mathématicien allemand considéré comme le père de l'analyse moderne, ses travaux les plus connus portent sur les fonctions elliptiques on lui doit aussi la création d'une fonction connue de nos jours sous le nom de fonction de Weierstrass continue partout et dérivable nulle part. - ↑ Plus précisément l'allongement algébrique et donc la tension du ressort étant nul(le) en ou , le déplacement de vers la droite de ou vers la gauche de étire le ressort d'où le sens de vers le point d'attache du ressort c'est ce cas qui a été représenté sur les deux figures alors que le déplacement de vers la gauche de ou vers la droite de comprime le ressort d'où le sens de vers le point cas non représenté, les vecteurs tensions de ressort y seraient de sens contraire à ceux représentés.
- ↑ Pour nous sommes dans le cas de la figure avec une seule position d'équilibre stable en ;
pour les deux positions d'équilibre stables et tendent toutes deux vers la 3ème position d'équilibre supprimant l'instabilité de cette dernière. - ↑ Voir le paragraphe « énergie potentielle élastique d'un point matériel » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Voir le paragraphe « 2ème définition (équivalente) de l'énergie potentielle d'un point matériel dans un champ de force conservative » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ C.-à-d. les valeurs de stationnarité de correspondant ici à des maxima ou des minima.
- ↑ En effet l'énergie potentielle élastique étant une fonction paire de et les abscisses des positions d'équilibres stables étant opposées, ses valeurs y sont les mêmes.
- ↑ 20,0 et 20,1 Car ne s'annule que pour les positions d'équilibre.
- ↑ La composante motrice étant de rappel c.-à-d. pour , et
La composante motrice étant de rappel c.-à-d. pour , . - ↑ 22,0 22,1 22,2 et 22,3 Voir le paragraphe « cas d'une force motrice unidirectionnelle selon l'axe x'x (résumé de l'étude) » de détermination de la stabilité d'un équilibre en termes de force du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ On rappelle que doit être à pour que ces équilibres existent.
- ↑ Voir la solution de la question « détermination qualitative du nombre de positions d'équilibre et de la stabilité de celles-ci (détermination graphique) quand λ varie à partir de sa valeur initiale lv » plus haut dans cet exercice.
- ↑ La seule modification étant la valeur de l'énergie potentielle élastique qui est remplacée par .
- ↑ Et .
- ↑ 27,0 27,1 et 27,2 Son lien avec l'abscisse mesurée à partir de étant .
- ↑ 28,0 et 28,1 Les trois composantes à la tige à savoir , et se compensant naturellement en absence de mouvement selon cette direction c.-à-d. .
- ↑ Voir le paragraphe « énergie potentielle de pesanteur d'un point matériel (dans le champ de pesanteur terrestre uniforme) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » plus haut dans l'exercice sans oublier de substituer à et à .
- ↑ Représentant aussi la nullité de la résultante des composantes « motrices » à l'équilibre car d'une part et d'autre part .
- ↑ 32,0 et 32,1 Cette équation «» dans le cas de la tige inclinée remplaçant celle dans le cas de la tige horizontale « » voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » plus haut dans cet exercice.
- ↑ 33,0 33,1 et 33,2 En effet, dans le cas de la tige horizontale, l'équation a pour solutions, dans le cas , ainsi que de même valeur absolue , voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » plus haut dans cet exercice.
- ↑ 34,0 et 34,1 Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordre successif » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ En effet le 2nd membre étant un infiniment petit d'ordre un ainsi que le 1er facteur du produit du 1er membre et cherchant à déterminer un développement limité à l'ordre un de ce 1er facteur, il suffit de développer le 2ème facteur du produit du 1er membre en le limitant à l'ordre zéro voir le paragraphe « déterminer le développement limité à l'ordre n d'un produit de deux fonctions dont le développement limité d'une des fonctions à pour terme prépondérant un infiniment petit d'ordre p » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » appliqué dans le cas et .
- ↑ En effet d'une part car et
En effet d'autre part résultant de la dérivation de voir la note « 30 » plus haut dans l'exercice relativement à soit
En effet finalement dont nous déduisons soit, en se limitant à l'ordre un en , «», ce qui, avec , caractérise un maximum nous trouvions dans le cas de la tige horizontale, voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » on rappelle que plus haut dans l'exercice. - ↑ En effet à l'ordre un en ce qui entraîne au même ordre un et par suite à l'ordre un en c'est donc un infiniment petit d'ordre et cette dernière énergie étant un infiniment petit d'ordre un soit finalement à l'ordre un en .
- ↑ Ceci résultant de la réécriture de l'équation de détermination de en , le facteur de même ordre que le 2nd membre étant maintenant le 2ème facteur entre crochets.
- ↑ Ces solutions remplaçant celles qui étaient obtenues dans le cas d'une tige horizontale avec c.-à-d. encore .
- ↑ En effet l'équation de détermination de étant « dans la mesure où est ».
- ↑ Le 2ème facteur du 1er membre ainsi que le 2ème membre étant tous deux on rappelle que est choisi .
- ↑ 42,0 et 42,1 Voir le paragraphe « déterminer le D.L. à l'ordre n d'un produit de deux fonctions dont le D.L. d'une des fonctions a pour terme prépondérant un infiniment petit d'ordre p (appliqué au cas où n = p = 1) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 43,0 43,1 43,2 et 43,3 Développement Limité.
- ↑ 44,0 44,1 44,2 et 44,3 Utilisation du D.L. à l'ordre un et au voisinage de zéro de avec voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 45,0 et 45,1 Les positions d'équilibre stable dans le cas d'un ressort initialement comprimé et une tige horizontale étaient et voir la solution de la question « détermination qualitative du nombre de positions d'équilibre et de la stabilité de celles-ci (détermination graphique) quand λ varie à partir de sa valeur initiale lv » plus haut dans l'exercice.
- ↑ En effet d'une part car et
En effet d'autre part résultant de la dérivation de voir la note « 30 » plus haut dans l'exercice relativement à soit
En effet finalement dont nous déduisons soit, avec à l'ordre un à l'ordre un, ou, après développement du 2nd membre, à l'ordre un, soit, après factorisation par le terme prépondérant et simplification du nouveau terme d'ordre un, à l'ordre un à l'ordre un par utilisation du D.L. à l'ordre un et au voisinage de zéro de avec , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec d'où à l'ordre un, ou, en développant puis en factorisant par le terme prépondérant d'ordre zéro, à l'ordre un ;
nous en déduisons «», le terme prépondérant d'ordre zéro étant , ce qui, avec , caractérise un minimum nous trouvions dans le cas de la tige horizontale, voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » on rappelle que plus haut dans l'exercice. - ↑ En effet avec à l'ordre un commun d'où à l'ordre un commun à l'ordre un commun par utilisation du D.L. à l'ordre un et au voisinage de zéro de avec , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec « est un infiniment petit d'ordre un » et par suite, « le 1er terme de , à savoir , étant un infiniment petit d'ordre deux est nul à l'ordre un » soit finalement « à l'ordre un commun ».
- ↑ C.-à-d. l'énergie potentielle élastique de dans sa position d'équilibre stable de droite repérée par pour la tige horizontale dans le cas où est à , voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque ».
- ↑ Le 2er facteur du 1er membre ainsi que le 2ème membre étant tous deux on rappelle que est choisi .
- ↑ En effet d'une part car et
En effet d'autre part résultant de la dérivation de voir la note « 30 » plus haut dans l'exercice relativement à soit
En effet finalement dont nous déduisons soit, avec à l'ordre un à l'ordre un, ou, après développement du 2nd membre, à l'ordre un, soit, après factorisation par le terme prépondérant et simplification du nouveau terme d'ordre un, à l'ordre un à l'ordre un par utilisation du D.L. à l'ordre un et au voisinage de zéro de avec , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec d'où à l'ordre un, ou, en développant puis en factorisant par le terme prépondérant d'ordre zéro, à l'ordre un ;
nous en déduisons «», le terme prépondérant d'ordre zéro étant , ce qui, avec , caractérise un minimum nous trouvions dans le cas de la tige horizontale, voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque » on rappelle que plus haut dans l'exercice. - ↑ En effet avec à l'ordre un commun d'où à l'ordre un commun à l'ordre un commun par utilisation du D.L. à l'ordre un et au voisinage de zéro de avec , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » avec « est un infiniment petit d'ordre un » et par suite, « le 1er terme de , à savoir , étant un infiniment petit d'ordre deux est nul à l'ordre un » soit finalement « à l'ordre un commun ».
- ↑ C.-à-d. l'énergie potentielle élastique de dans sa position d'équilibre stable de gauche repérée par pour la tige horizontale dans le cas où est à , voir la solution de la question « détermination algébrique des abscisses d'équilibre xéq de M et vérification de leur stabilité (de façon algébrique) suivant les valeurs de λ quelconque ».
- ↑ On rappelle que la 3ème force, la réaction de la tige, n'a aucune composante le long de la tige
- ↑ Plus précisément la composante du poids le long de la tige étant , celle de la tension du ressort dont la compression reste approximativement et dont l'inclinaison relativement à la à la tige est supposée s'écrit d'où la condition d'équilibre dont on déduit ;
on vérifie l'instabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte continue de et
on vérifie l'instabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte continue de . - ↑ Plus précisément la composante du poids le long de la tige étant , celle de la tension du ressort dont l'inclinaison relativement à la à la tige reste approximativement égale à supposée et dont l'allongement algébrique, à l'aide de l'écart relativement à l'abscisse de la position d'équilibre stable de droite du pendule à tige horizontale à un ordre un, s'évalue selon en négligeant soit encore à l'ordre un on rappelle le D.L. à l'ordre un de avec , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », celle de la tension du ressort s'écrit donc d'où la condition d'équilibre dont on déduit ;
on vérifie la stabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte en effet l'autre composante s'écrit car est à et
on vérifie la stabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte . - ↑ Plus précisément la composante du poids le long de la tige étant , celle de la tension du ressort dont l'inclinaison relativement à la à la tige reste approximativement égale à de valeur absolue supposée et dont l'allongement algébrique, à l'aide de l'écart relativement à l'abscisse de la position d'équilibre stable de gauche du pendule à tige horizontale à un ordre un, s'évalue selon en négligeant soit encore à l'ordre un utilisant le D.L. à l'ordre un de , , voir le paragraphe « D.L. à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », d'où celle de la tension du ressort la condition d'équilibre dont on déduit ;
on vérifie la stabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte en effet l'autre composante s'écrit car d'où ce qui a pour conséquence que et
on vérifie la stabilité de cet équilibre car, quand à partir de , la composante l'emporte en effet ce qui a pour conséquence que .