En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Exercice : Description et paramétrage du mouvement d'un point : Systèmes de coordonnées Mécanique 1 (PCSI)/Exercices/Description et paramétrage du mouvement d'un point : Systèmes de coordonnées », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
de vitesse à savoir le graphe de l'équation horaire de vitesse en fonction du temps et
de position à savoir le graphe de l'équation horaire de position en fonction du temps ;
Préciser la nature accélérée ou retardée du mouvement suivant les valeurs de .
Solution
Diagramme horaire de la vitesse : parabole d'axe , de concavité tournée vers les , coupant l'axe des temps pour et Diagramme horaire de l'abscisse : courbe de centre de symétrie , extrémale pour et et s'annulant pour , et
L'étude du signe de nous conduit à
pour ,
pour ;
le graphe représentant le diagramme horaire de la vitesse voir ci-contre à gauche est une parabole d'axe et de concavité tournée vers les , s'annulant pour .
D'une part le graphe de nous donne le signe de d'où :
pour ,
pour et
pour
d'autre part s'annule pour et pour et enfin, étant impaire, le point est centre de symétrie de ce diagramme horaire d'où le graphe représentant le diagramme horaire de l'abscisse voir ci-contre à droite.
Nature accélérée ou retardée du mouvement suivant les valeurs de : voir sur les diagrammes,
Nature accélérée ou retardée du mouvement il suffit de se souvenir de la définition d'une phase accélérée réalisée si ou
Nature accélérée ou retardée du mouvement il suffit de se souvenir de la définition d'une phase retardée réalisée si .
Exemple de mouvement plan défini par ses positions horaires
But de cet exercice : déterminer le rayon de courbure de la trajectoire plane d'un point [1] en repérage cartésien en fonction de sa position sur la trajectoire.
Un point a pour lois horaires cartésiennes dans lesquelles représente la date en et les longueurs sont exprimées en .
Détermination de l'équation cartésienne de la trajectoire
Vérifier que le mouvement est plan en précisant le plan dans lequel il se produit et
déduire, des lois horaires cartésiennes du point, l'équation cartésienne de sa trajectoire.
Solution
Trajectoire d'équations paramétriques parabolique dans le plan , d'axe , de concavité tournée vers les et de sommet atteint à l'instant
L'équation étant celle du plan , on en conclut que la trajectoire du point est plane contenue dans le plan ;
pour déterminer l'équation cartésienne de la trajectoire dans le plan il suffit d'éliminer entre les deux 1ères équations paramétriques , ce qui donne
soit finalement pour déterminer l'équation cartésienne caractérisant une paraboled'axe , pour déterminer l'équation cartésienne caractérisant une parabole de concavité vers les et pour déterminer l'équation cartésienne caractérisant une parabole de sommet le sommet étant tel que est atteint à l'instant :
pour déterminer l'équation cartésienne caractérisant une parabole de concavité vers les et pour déterminer l'équation cartésienne caractérisant une parabole voir tracé ci-contre.
Détermination des grandeurs cinématiques du mouvement du point
Déterminer, en fonction du temps , les grandeurs cinématiques vectorielles par leurs composantes dans le plan du mouvement du point ou scalaires ci-dessous :
Composantes cartésiennes du vecteur vitesse : elles s'obtiennent par dérivation temporelle des lois horaires cartésiennes soit ;
vitesse instantanée[2] : sa valeur absolue s'identifie à la norme du vecteur vitesse soit ; vitesse instantanée : cherchons les éventuels zéros de , le polynôme du 2ème degré admettant pour discriminant réduit , n'a pas de zéros réels et par suite, le mouvement ne change pas de sens sur la trajectoire, sera donc si on choisit le sens dans le sens du mouvement, à savoir dans le sens des d'où ;
composantes cartésiennes du vecteur accélération : elles s'obtiennent par dérivation temporelle des lois horaires cartésiennes de vitesse ou en prenant les dérivées temporelles 2ndes des lois horaires cartésiennes soit ;
accélération tangentielle[3] : elle s'obtient par dérivation temporelle de la vitesse instantanée soit et finalement ;
accélération normale[4] : utilisant [5], il faut commencer par déterminer mais, sans calcul, on trouve ; accélération normale : on en déduit .
Détermination du rayon de courbure de la trajectoire du point en fonction de la position de ce dernier
Évaluation du rayon de courbure de la parabole [1] à des instants particuliers : nous conduit à ;
Évaluation du rayon de courbure de la parabole à des instants particuliers : ceci est en accord avec le fait que est au sommet de la parabole à et Évaluation du rayon de courbure de la parabole à des instants particuliers : ceci est en accord avec le fait que c'est au sommet que le rayon de courbure [1] est minimal sur une parabole.
Schéma de situation initiale lorsqu'un sous-marin immobile, stationnant en surface, lance une torpille en direction d'un navire en mouvement rectiligne uniforme
Un navire est animé d'un mouvement rectiligne uniforme de vecteur vitesse le long d'une droite .
Un sous-marin immobile que nous supposerons en surface pour simplifier l'étude [6] et bien sûr en dehors de la trajectoire du navire tire une torpille à l'instant où l'angle a la valeur voir figure ci-contre.
Détermination de la valeur de l'angle de tir θ pour que la torpille coule le navire
La torpille lancée étant animée d'un mouvement rectiligne uniforme de vecteur vitesse de norme , quelle doit être la valeur de l'angle de tir si le commandant du sous-marin veut couler le navire .
Solution
Schéma de situation initiale lorsqu'un sous-marin immobile, stationnant en surface, lance une torpille en direction d'un navire en mouvement rectiligne uniforme avec choix d'une base cartésienne et d'une origine des espaces
On choisit un repérage de la position du navire à l'instant que l'on note et On choisit un repérage de celle de la torpille au même instant que l'on note On choisit un repérage de façon à faire apparaître aisément les angles et voir figure ci-contre On choisit un repérage le choix de la base cartésienne et On choisit un repérage le choix de l'origine en , position du navire à l'instant , la position de la torpille au même instant étant confondue avec celle du sous-marin située à la distance de .
La torpille atteindra son objectif si elle arrive au même endroit au même instant , La torpille atteindra son objectif pour cela il est nécessaire de connaître les lois horaires des mouvements de et :
lois horaires du mouvement de : et
lois horaires du mouvement de : ;
transcrivons que et ont même position au même instant soit ; la 2nde équation nous fournit la relation cherchée et la 1ère la durée nécessaire pour que la torpille atteigne son but ;
il est possible, à partir de , de déduire en fonction de , et d'où
«» «».
Détermination de la valeur de l'angle α pour minimaliser la durée de tir de la torpille
Le commandant du sous-marin souhaitant que la torpille atteigne le navire en un temps minimal, attend que l'angle acquiert une valeur [7] ;
déterminer la valeur de pour qu'il en soit ainsi ;
calculer alors la valeur de l'angle de tir correspondant ;
discuter suivant les normes des vitesses comparées du navire et de la torpille.
Solution
On souhaite maintenant que soit minimal ; pour cela il faut que le sous-marin attende que occupe une position telle que la distance soit minimale c.-à-d. à la direction du mouvement de [8] ; on en déduit que [9] d'où que l'on reporte dans soit et finalement
«» ou, en inversant, «».
Valeur de l'angle de tircorrespondant : avec et par suite
«» ou, en inversant, «».
Discussion : si , et la moindre petite erreur sur la direction de lancement de la torpille fera que cette dernière manquera son but [10] ;
Discussion : si [11], et , n'étant plus très petit, la réussite du tir autorise une petite erreur sur la direction de lancement de la torpille.
Remarque : On pouvait aussi écrire la condition pour que fonction de et de [12], soit minimale par la C.N. [13] voir exposé ci-dessous :
Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que mais la distance n'est pas constante dans , mais fonction de , Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que mais la distance n'est pas constante ce qui reste constant c'est la distance orthogonale entre et la trajectoire de c.-à-d. Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que mais la distance n'est pas constante ce qui reste constant ;
Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que il convient donc de commencer par éliminer au profit de d'où la nouvelle expression de en fonction de et : Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que il convient donc de commencer par éliminer au profit de d'où «» ;
Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que s'écrivant avec constant et le dénominateur variable, Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que sera minimal si est maximal, il serait donc plus judicieux d'écrire cette dernière exigence par la C.N. [13] et Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que sera minimal si est maximal, il serait donc plus judicieux pour cela de différencier au lieu de ainsi que :
Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que se réécrivant, après regroupement, Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que ainsi que Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que dont on tire en fonction de selon «» puis, Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que en reportant dans , on obtient «», Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que en reportant dans , on obtient Remarque : le plus simple serait alors de différencier ainsi que en reportant dans , on obtient «» ;
Remarque : il faut maintenant éliminer et au profit de à l'aide de la relation [14], d'où et, Remarque : il faut maintenant en y reportant l'expression de en fonction de c.-à-d. [15], , on en déduit Remarque : il faut maintenant en y reportant l'expression de en fonction de «» ou Remarque : il faut maintenant en y reportant l'expression de en fonction de «» ;
Remarque : la C.N. [13] de maximum de à savoir s'écrit donc «» ou encore Remarque : la C.N. de maximum de à savoir s'écrit donc «» soit, en élevant au carré Remarque : la C.N. de maximum de à savoir s'écrit donc «», puis en multipliant par le dénominateur du 2nd membre Remarque : la C.N. de maximum de à savoir s'écrit donc «» ;
Remarque : après développement et simplification on obtient «» ou Remarque : « Remarque : » soit Remarque : «» et, Remarque : en reconnaissant le développement de dans l'expression on obtient Remarque : «» ; pour terminer, on peut diviser par pour faire apparaître soit «» ou,
Remarque : en utilisant , l'équation se réécrit «» ou «» «» ;
l'angle algébrisé étant choisi aigu, on en déduit «» [16].
Schéma de situation, à l'instant , du vol d'un insecte à norme de vecteur vitesse constante et à angle entre son vecteur vitesse et la visée d'un point lumineux constant, le repérage de étant polaire de pôle
Un insecte assimilé un point mobile en mouvement plan dans le plan , Un insecte vole à vitesse de norme constante , Un insecte vole de sorte que l'angle entre et la visée d'un point lumineux visée de l'insecte définie par soit constant ;
on suppose voir figure ci-contre.
Détermination des composantes polaires du vecteur vitesse de l'insecte et de la loi horaire donnant la distance séparant ce dernier de son point de visée
Exprimer, en fonction de et , les composantes polaires du vecteur vitesse de l'insecte ;
sachant qu'à l'instant initial , la distance séparant l'insecte de son point de visée vaut et Sachant que l'on choisit l'axe polaire passant par la position initiale de l'insecte c.-à-d. Sachant que l'angle polaire de l'insecte vaut , déduire, de l'expression de la vitesse radiale, la loi horaire en fonction de , , et .
Solution
Schéma de situation, à l'instant , du vol d'un insecte à norme de vecteur vitesse constante et à angle entre son vecteur vitesse et la visée d'un point lumineux constant, le repérage de étant polaire de pôle et de base polaire représentée en rouge
Les composantes polaires du vecteur vitesse s'obtiennent par projection de ce dernier sur la base polaire , Les composantes polaires du vecteur vitesse étant de norme constante et faisant un angle constant [17] avec , on en tire, Les composantes polaires du vecteur vitesse d'une part, par projection, les composantes polaires de et Les composantes polaires du vecteur vitesse d'autre part, par définition du vecteur vitesse, [18] d'où
«».
Pour déterminer la loi horaire , il suffit d'intégrer l'expression de soit ou, Pour déterminer la loi horaire , il suffit d'intégrer avec la C.I. [19] adaptée à savoir , Pour déterminer la loi horaire se réécrit selon «».
Détermination des composantes polaires du vecteur accélération de l'insecte
Les composantes polaires du vecteur accélération s'obtiennent par [21] ou, avec ainsi que Les composantes polaires du vecteur accélération s'obtiennent par ou, avec d'où Les composantes polaires du vecteur accélération s'obtiennent par et enfin, en remplaçant par sa valeur, Les composantes polaires du vecteur accélération s'obtiennent par ;
en reportant l'expression de dans les composantes polaires du vecteur accélération, on détermine les nouvelles expressions cherchées soit «».
Détermination de la loi horaire donnant l'angle polaire de l'insecte puis de la trajectoire de celui-ci
Déterminer la 2ème loi horaire du mouvement de l'insecte donnant l'angle polaire de ce dernier puis
déduire des deux lois horaires de l'équation polaire de la trajectoire de l'insecte ;
terminer en traçant cette dernière.
Solution
Différentes trajectoires du vol d'insecte à norme de vecteur vitesse constante et à angle entre son vecteur vitesse et la visée d'un point lumineux constant, les trajectoires "des spirales logarithmiques de centre asymptotique " ayant été tracées par calculateur numérique pour les valeurs de égales à en gras, en continu et en tiretés
La 2nde loi horaire s'obtient en intégrant soit, en isolant et en y reportant , l'expression à intégrer La 2nde loi horaire s'obtient en intégrant ; pour cela on sépare les variables [22] selon
La 2nde loi horaire s'obtient en intégrant [23] que l'on intègre en La 2nde loi horaire s'obtient en intégrant «», constante à déterminer par la C.I. [19], La 2nde loi horaire s'obtient en intégrant «», , la 2nde loi horaire s'écrivant finalement selon «».
Nous disposons des deux équations polaires paramétriques de la trajectoire et Nous obtenons l'équation polaire en éliminant le paramètre entre ces deux équations [24] selon «» ou en inversant Nous obtenons l'équation polaire en éliminant le paramètre entre ces deux équations selon «» soit finalement Nous obtenons l'équation polaire «» c.-à-d. l'équation polaire d'une spirale logarithmique.
Ci-dessus à droite les tracés de la trajectoire de l'insecte réalisés à l'aide d'un calculateur numérique pour des valeurs particulières de l'angle : Ci-dessus à droite en traits gras , en traits continus et en tiretés .
Détermination de la durée nécessaire à l'insecte pour atteindre le point de visée O ainsi que la norme de son vecteur accélération
De quel angle l'insecte aura-t-il tourné entre l'instant initial et l'instant où il se trouve encore à la distance de son point de visée ?
Commenter le cas où .
Solution
L'angle dont a tourné entre et où il se trouve à la distance de son point de visée se calcule par utilisation de l'équation polaire écrite sous la forme [25] soit
«» ;
cas où : en accord avec le fait que est le point asymptote de la spirale.
Étude du mouvement plan d'un point de trajectoire connue par son équation polaire et de loi de variation de vitesse angulaire connue en fonction de l'angle polaire de ce dernier
Un point mobile a un mouvement dans le plan de trajectoire connue par son équation polaire , étant une constante positive homogène à une longueur.
Au cours de ce mouvement, l'angle polaire varie en étant lié à sa vitesse angulaire par la loi de variation avec constante positive homogène à une vitesse angulaire, Au cours de ce mouvement, l'angle polaire décrivant l'intervalle et la vitesse angulaire n'étant pas définie pour .
Déterminer la nature de la trajectoire du point [26] puis
tracer la courbe correspondante.
Solution
Mouvement d'un point se déplaçant sur une courbe d'équation polaire , à vitesse angulaire où est l'abscisse angulaire de
L'équation polaire de étant , et les liens entre les coordonnées polaires et cartésiennes du point générique étant , L'équation polaire de étant , on cherche d'abord à éliminer dans l'équation polaire et pour cela L'équation polaire de étant , on la multiplie de part et d'autre par de façon à faire apparaître dans le membre de droite d'où : L'équation polaire de étant , ou, avec , l'équation cartésienne «» soit encore L'équation polaire de étant , ou, avec , l'équation cartésienne «», c.-à-d. L'équation polaire de étant , l'équation cartésienne du cercle de centre et de rayon voir courbe ci-contre ;
Remarque : on vérifie que le cercle de diamètre a effectivement pour équation polaire car , le triangle étant rectangle en , avec et Remarque : on vérifie que passe par toutes les positions de , car si « continûment à partir de », « continûment de jusqu'à », Remarque : on vérifie que passe par toutes les positions de , en effet pour , se déplace au-dessous de de à et Remarque : on vérifie que passe par toutes les positions de , en effet pour , se déplace au-dessus de de à .
Déterminer le vecteur vitesse du point mobile, en repérage polaire, en fonction de , et ;
montrer que le vecteur accélération du point mobile est centripète c.-à-d. colinéaire et de même sens que .
Solution
Les composantes polaires du vecteur vitesse sont [18] soit finalement «».
Pour montrer que est centralc.-à-d. colinéaire à , il suffit de montrer que et pour cela Pour montrer que est central c.-à-d. colinéaire à , il suffit de calculer la composante orthoradiale de par sa forme semi-intégrée [21] avec Pour montrer que est central c.-à-d. colinéaire à , il suffit de calculer la composante orthoradiale de [27] Pour montrer que est central c.-à-d. colinéaire à , il suffit de calculer la composante orthoradiale de d'où «», c.-à-d. le caractère central du vecteur accélération ;
il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète soit avec [28] on obtient il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète soit avec [29] il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète ou, reportant l'expression de et réduisant au même dénominateur, on trouve il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète soit avec soit finalement il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète soit avec «» laquelle, il reste à montrer que est pour en déduire que est centripète soit avec , permet d'affirmer le caractère centripète du vecteur accélération .
Établissement de la nature périodique du mouvement du point et évaluation de sa période
Montrer que le mouvement du point est périodique sur sa trajectoire [30] et simultanément
évaluer la période de parcours c.-à-d. la durée nécessaire pour un parcours complet de cette trajectoire.
Solution
La vitesse angulaire étant toujours , le mouvement se poursuit indéfiniment dans le sens des et celle-ci La vitesse angulaire ne s'annulant jamais elle est en effet minorée par car , on observe successivement des tours complets de cercle ;
pour montrer le caractère « périodique » du mouvement il suffit d'évaluer la durée du nème tour et de constater que cette durée est indépendante de ;
à partir de inversé en [31] que l'on va intégrer après séparation des variables selon «», }à partir de inversé en le nème tour complet correspondant à une variation de de à [32], on en déduit }à partir de inversé en la durée du nème tour complet «» ou, en utilisant pour linéariser, }à partir de inversé en la durée du nème tour complet «» soit }à partir de inversé en une durée indépendante de établissant le caractère périodique du mouvement de sur sa trajectoire ; }à partir de inversé en la période du mouvement valant donc «».
Exemple de mouvement hélicoïdal uniforme, détermination du rayon de courbure de l'hélice
Schéma de situation de mouvement uniforme d'un point sur une hélice circulaire droite [33]non tracée mais simplement évoquée
Un point mobile décrit l'hélice « circulaire » [34] « droite » [33] définie par ses équations paramétriques cartésiennes [35] Un point mobile décrit l'hélice « circulaire » « droite » définie par «», Un point mobile décrit l'hélice « circulaire » « droite » avec la vitesse angulaire [36]voir figure ci-contre.
Repérage cylindro-polaire (ou cylindrique) d'axe Oz de la trajectoire du point
Déterminer, en fonction de , les coordonnées cylindro-polaires ou cylindriques d'axe du point quand il décrit sa trajectoire hélicoïdale.
Solution
On évalue en fonction de en formant soit ou finalement «», 1ère loi horaire cylindro-polaire, laquelle est aussi une 1ère équation horaire cylindro-polaire paramétrique de la trajectoire [37] ;
on évalue en fonction de à partir de soit finalement «», 2ème loi horaire cylindro-polaire, laquelle est aussi une 2ème équation horaire cylindro-polaire paramétrique de la trajectoire et
l'évaluation de en fonction de est fournie par le texte soit «», 3ème loi horaire cylindro-polaire, laquelle est aussi une 3ème équation horaire cylindro-polaire paramétrique de la trajectoire.
Remarque : l'élimination de entre les deux dernières lois horaires lesquelles sont aussi les dernières équations cylindriques paramétriques de la trajectoire Remarque : l'élimination de entre les deux dernières lois horaires donnant «» c.-à-d. la 2ème équation cylindro-polaire de la trajectoire appelée « nappe en colimaçon » [38],[39], Remarque : l'élimination de entre les deux dernières lois horaires donnant «» laquelle associée avec «» c.-à-d. la 1ère équation cylindro-polaire de la trajectoire, Remarque : l'élimination de entre les deux dernières lois horaires donnant «» laquelle associée avec «» justifie que la trajectoire est bien une hélice circulaire droite [33] d'axe Remarque : l'élimination de entre les deux dernières lois horaires donnant «» laquelle associée avec «» justifie que la trajectoire est bien une hélice de « pas [40] égal à ».
Détermination des composantes cylindro-polaires du vecteur vitesse du point sur sa trajectoire hélicoïdale puis l'angle d'inclinaison de la tangente à l'hélice en M relativement à Oz
Déterminer les composantes cylindro-polaires du vecteur vitesse du point sur sa trajectoire hélicoïdale puis
montrer que l'angle que fait le vecteur vitesse avec est constant et enfin
calculer .
Solution
Schéma de situation de mouvement uniforme du point sur une hélice circulaire droite [33]non tracée mais simplement évoquée avec représentation du vecteur vitesse de dans la base cylindro-polaire liée à
Les composantes cylindro-polaires ou cylindriques du vecteur vitesse du point courant sur sa trajectoire hélicoïdale se calculent par Les composantes cylindro-polaires ou cylindriques du vecteur vitesse «» [18].
Notant l'angle que fait le vecteur vitesse du point avec l'axe , Notant on évalue son cosinus par avec Notant on évalue son cosinus par ainsi que et on en déduit que Notant on évalue son α reste constant ;
voir ci-contre la disposition du vecteur vitesse de relativement à la base cylindro-polaire liée à , voir ci-contre la disposition le vecteur vitesse étant contenu dans le plan tangent en au tuyau cylindrique d'axe c.-à-d. à et voir ci-contre la disposition le vecteur vitesse étant contenu dans le plan tangent en au tuyau cylindrique d'axe de base ;
voir ci-contre la valeur de la tangente de l'angle se détermine par soit «».
Détermination des composantes cylindro-polaires du vecteur accélération du point sur sa trajectoire hélicoïdale puis du rayon de courbure de l'hélice en M
Déterminer les composantes cylindro-polaires du vecteur accélération du point sur sa trajectoire hélicoïdale puis
en déduire le rayon de courbure [41] de l'hélice en et enfin
commenter le résultat.
Solution
Les composantes cylindro-polaires du vecteur accélération de sur sa trajectoire s'évaluent par «» [28].
Introduisant la base locale de Frenet [42],[43] dont le vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42] vérifie avec vitesse instantanée [2] du point sur sa trajectoire et Introduisant la base locale de Frenet dont le vecteur unitaire tangentiel de Frenet vérifie évaluant par , on en déduit que Introduisant la base locale de Frenet dont le vecteur unitaire tangentiel de Frenet vérifie le mouvement ne change pas de sens [44] d'où, en choisissant le sens sur l'hélice dans le sens du mouvement c.-à-d. dans le sens des on en déduit la positivité de la vitesse instantanée [2] c.-à-d. «» et par suite
l'accélération tangentielle du point est nulle selon «» [45],[46] ;
le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en [41], on en déduit que ce dernier contient le 1er vecteur de base cylindro-polaire lié à ainsi que le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en , on en déduit que ce dernier contient le 1er vecteur de base de Frenet [42],[43] lié à ; le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en , il contient aussi, par définition, le vecteur unitaire normal principal de Frenet [42],[43] en [47] et le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en , il contient aussi, par propriété, le vecteur accélération du point le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en , il contient aussi, par propriété, lequel se décompose sur la base locale de Frenet [42],[43] du plan osculateur[47] le vecteur accélération étant dans le plan osculateur de l'hélice en , il contient aussi, par propriété, lequel se décompose selon «», on en déduit donc
l'accélération normale de sur sa trajectoire par «» ;
pour finir il reste à « identifier l'accélération normale du point sur sa trajectoire avec » [45] où est le rayon de courbure de l'hélice au point [41], d'où pour finir il reste à « identifier l'accélération normale du point sur sa trajectoire avec » où soit finalement «».
Conclusion : Le rayon de courbure de l'hélice « circulaire » [41] est constant ; Conclusion : il y a deux courbes à rayon de courbure[41] constant : une courbe plane « le cercle » et Conclusion : il y a deux courbes à rayon de courbure constant : une courbe non plane [48] « l'hélice ».
Schéma de situation de mouvement uniforme du point sur une hélice circulaire droite [33]non tracée mais simplement évoquée avec représentation de la base cylindro-polaire liée à ainsi que de la base de Frenet [42],[43] et le centre de courbure de l'hélice en
Remarques : Le rayon de courbure[41] de l'hélice [49] est du rayon du tuyau cylindrique de révolution sur lequel elle est tracée et ceci d'autant plus que son pas [40] est grand ;
Remarques : on peut écrire et Remarques : on peut l'exprimer en utilisant l'angle d'inclinaison de la tangente à l'hélice relativement à l'axe du cylindre, Remarques : on peut l'exprimer en utilisant sachant que d'où Remarques : on peut écrire , d'autant plus grand que est petit, c.-à-d. que l'hélice est étirée ou Remarques : on peut écrire , d'autant plus grand que est petit, c.-à-d. que son pas [40] est grand [50].
Remarques : De « avec » on en déduit «» et avec
Remarques : De « avec » on en déduit «» Remarques : on en déduit «» [51].
Remarques : Voir ci-contre le positionnement de la base locale de Frenet [42],[43] liée au point courant de l'hélice relativement à la base cylindro-polaire liée au même point ainsi que Remarques : Voir ci-contre le positionnement du centre de courbure[41] de l'hélice en .
Détermination de la trajectoire décrite par le centre de courbure CM de l'hélice en M
Déterminer les coordonnées cylindro-polaires du centre de courbure[41] de la trajectoire hélicoïdale au point puis
en déduire que la trajectoire suivie par est aussi une hélice circulaire[34] droite [33] d'axe en précisant le rayon du tuyau cylindrique sur lequel elle est tracée ainsi que son pas[40].
Solution
Le centre de courbure[41] de la trajectoire hélicoïdale au point étant sur la normale au tuyau cylindrique en à la distance de ce dernier dans le sens de [52], on en déduit les « coordonnées orthoradiale et axiale de avec les coordonnées orthoradiale et axiale de », la « coordonnée radiale de étant égale à », d'où
les « coordonnées cylindro-polaires de » ;
on reconnaît dans les deux équations cylindro-polaires de la trajectoire de , à savoir «», les équations d'une hélicecirculaire[34] droite[33] on reconnaît dans les deux équations cylindro-polaires de la trajectoire de , tracée sur un tuyau cylindrique d'axe de rayon [53], on reconnaît dans les deux équations cylindro-polaires de la trajectoire de , de même pas [40] «» que celui de la trajectoire de et on reconnaît dans les deux équations cylindro-polaires de la trajectoire de , « en opposition avec cette dernière » [54].
Étude, en repérage polaire, du mouvement uniforme d'un point sur une spirale logarithmique et détermination du rayon de courbure de cette dernière en fonction du rayon polaire du point
Un point , de coordonnées polaires , décrit une spirale logarithmique d'équation polaire avec une constante homogène à une longueur et Un point , de coordonnées polaires , décrit une spirale logarithmique d'équation polaire avec une constante angulaire , Un point , de coordonnées polaires , la base polaire liée au point étant notée .
Détermination des composantes polaires du vecteur vitesse du point sur sa trajectoire et du vecteur unitaire tangentiel de Frenet lié à ce point
Exprimer le vecteur vitesse du point dans la base polaire lié à ce dernier en fonction de , , et la vitesse angulaire ;
choisissant d'orienter la spirale logarithmique dans le sens des , déduire, de ce qui précède, la vitesse instantanée [2] du point sur sa trajectoire puis choisissant d'orienter la spirale logarithmique dans le sens des , déduire, de ce qui précède, les composantes polaires du vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42] au point [55] ;
choisissant d'orienter la spirale logarithmique dans le sens des , déduire, de ce qui précède, préciser l'angle que fait le vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42][55] au point choisissant d'orienter la spirale logarithmique dans le sens des , déduire, de ce qui précède, préciser l'angle avec le 1er vecteur de base polaire lié au même point,
choisissant d'orienter la spirale logarithmique dans le sens des , déduire, de ce qui précède, commenter le résultat obtenu caractéristique d'une spirale logarithmique.
Solution
Bien sûr il convient de faire un schéma de situation en rappelant la base polaire.
Expression du vecteur vitesse du pointsur sa trajectoire : Le point décrivant la spirale logarithmique d'équation polaire dans laquelle l'abscisse angulaire suit la loi horaire , les composantes polaires du vecteur vitesse se calculent selon [18],[56] «» [57].
Expression de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire[2] quand celle-ci est orientée dans le sens des : pour cela on utilise soit, avec les composantes polaires de préalablement déterminées, ou encore [58] ;
Expression de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire : la trajectoire étant orientée dans le sens des , « et sont de même signe » d'où Expression de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire : la trajectoire étant orientée dans le sens des , «».
Expression du vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42],[55] lié au pointde sa trajectoire quand celle-ci est orientée dans le sens des : Expression du vecteur unitaire tangentiel de Frenet lié au pointde sa trajectoire le vecteur unitaire tangentiel lié au point [55] sur la trajectoire de ce dernier se détermine à partir du vecteur vitesse du point et de sa vitesse instantanée [2] par [59] soit et au final «» [60].
Angle entre le 1er vecteur de base de Frenet [42],[55] et le 1er vecteur de base polaire, tous deux liés au pointde sa trajectoire : de la composante radiale du vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42][55] on en déduit «» d'une part et d'autre part «[61]» [62] d'où ;
Angle entre le 1er vecteur de base de Frenet et le 1er vecteur de base polaire, tous deux liés au pointde sa trajectoire : de la composante orthoradiale du vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42][55] on en déduit «» d'une part et d'autre part «[61][63] étant directement à » [64] d'où ;
Angle entre le 1er vecteur de base de Frenet et le 1er vecteur de base polaire, tous deux liés au pointde sa trajectoire : l'utilisation des deux informations nous conduise à «» ;
conclusion : la tangente à une spirale logarithmique fait un angle constant avec le rayon vecteur [65].
Détermination du lien entre accélération et vitesse angulaires du point quand ce dernier décrit un mouvement uniforme sur sa trajectoire
On suppose que le mouvement s'effectue à vitesse instantanée [2] constante [66] ;
déterminer l'expression de la vitesse angulaire du point en fonction de , et ;
en tenant compte de et à partir de l'expression précédente de la vitesse angulaire, déduire une expression de l'accélération angulaire en fonction de , , et , puis en tenant compte de et à partir de l'expression précédente de la vitesse angulaire, déduire une expression de l'accélération angulaire en fonction de , , et , et enfin en tenant compte de et à partir de l'expression précédente de la vitesse angulaire, déduire une expression de l'accélération angulaire en fonction de et .
Solution
Expression de la vitesse angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : de l'expression de la vitesse instantanée [2] «» [67] et Expression de la vitesse angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : de sa valeur constante égale à Expression de la vitesse angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : on en déduit la vitesse angulaire cherchée «».
1ère expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : on obtient cette expression en dérivant celle de la vitesse angulaire par rapport à soit 1ère expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : «» ;
2ème expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : pour cela on y reporte l'expression de la vitesse radiale déterminée dans la solution de la question précédente [67] et finalement 2ème expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : «» ;
3ème expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : il reste à « éliminer et au profit de et » par une nouvelle utilisation de l'expression de la vitesse instantanée [2] «» [67] ou et finalement 3ème expression de l'accélération angulaire du point sur sa trajectoire quand le mouvement est uniforme : «» [68].
Détermination des composantes polaires du vecteur accélération du point dans le cas précédent où ce dernier décrit un mouvement uniforme sur sa trajectoire
Exprimer les composantes polaires du vecteur accélération du point dont le mouvement s'effectue à vitesse instantanée constante [69] ;
préciser son orientation.
Solution
On utilise les expressions des composantes polaires du vecteur accélération [28] «» avec On utilise celle de la composante locale de Frenet[42] du vecteur vitesse [59] utilisant les composantes polaires du vecteur unitaire tangentiel de Frenet [42],[55] «» [67] dont on tire d'une part «»[70] et d'autre part «» [71] soit [72] ou encore «» ; finalement on obtient «» [73] ;
on constate que le vecteur accélération a toujours une composante radiale et une composante orthoradiale .
Détermination du rayon de courbure de la spirale logarithmique en fonction du rayon polaire du point
le résultat obtenu étant indépendant de la nature uniforme du mouvement, vérifiez-le sur l'expression finale.
Solution
La vitesse instantanée [2] étant constante égale à , l'accélération tangentielle [3] est nulle «» et le vecteur accélération est normal, sa norme étant égale à l'accélération normale [4]«» [74] que l'on identifie à «» [4] d'où «» [75].
Schéma exposant la propriété du centre de courbure [41] d'une spirale logarithmique de centre asymptotique telle que sa tangente en fait l'angle avec : le projeté orthogonal de sur la direction est le point asymptotique de la spirale logarithmique
Remarques : Le vecteur unitaire tangentiel de Frenet[42][55] faisant l'angle avec , il en est de même du vecteur unitaire normal principal de Frenet [42][43] avec voir schéma ci-contre ; Remarques : on peut placer le centre de courbure [41] à la spirale logarithmique sur la normale principale en [76] à la distance de et, comme , on en déduit que Remarques : le projeté orthogonal du centre de courbure[41] sur la direction du vecteur position est le point asymptotede la spirale logarithmique ;
Remarques : d'après le schéma ci-contre on en déduit les coordonnées polaires du centre de courbure [41], à savoir Remarques : d'après le schéma ci-contre on en déduit son abscisse angulaire «» et Remarques : d'après le schéma ci-contre on en déduit son rayon polaire « soit Remarques : d'après le schéma ci-contre on en déduit son rayon polaire «» ;
Remarques : l'équation polaire du centre de courbure [41] s'écrit donc «» Remarques : l'équation polaire du centre de courbure s'écrit donc avec « valeur de quand ou » ; Remarques : nous en déduisons que le centre de courbure [41] décrit aussi une spirale logarithmique de point asymptotique Remarques : nous en déduisons que le centre de courbure décrit aussi une spirale logarithmique avec une même inclinaison de la tangente relativement au rayon vecteur que celle décrite par [77]
Étude, en repérage polaire, du mouvement à vitesse angulaire constante d'un point sur une demi cardioïde et détermination du rayon de courbure de cette dernière en fonction de l'angle polaire du point
Schéma de situation, à l'instant , du déplacement d'un point à vitesse angulaire constante sur une demi cardioïde, l'abscisse angulaire variant de à
Un point , de coordonnées polaires , se déplace, d'un mouvement à vitesse angulaire constante , Un point , de coordonnées polaires , se déplace, sur une cardioïde d'équation polaire «» avec une constante homogène à une longueur ;
l'origine des temps étant choisie quand l'abscisse angulaire du point est nulle, on en déduit la loi horaire angulaire «», l'origine le temps évoluant de à ce qui correspond à l'abscisse angulaire variant de à , l'origine le temps évoluant de à le mobile ne décrit alors que la demi cardioïde représentée ci-contre.
Détermination de la vitesse instantanée du mobile sur sa trajectoire et déduction de la longueur de cette dernière
Évaluer la vitesse instantanée [2] du mobile sur la demi cardioïde en fonction de , et du temps ;
en déduire la longueur de la trajectoire en l'exprimant sous forme d'une intégrale curviligne [78] puis « transformer cette dernière en une intégrale d'une fonction du temps sur l'intervalle » [79] et la calculer.
Solution
Détermination de la vitesse instantanée [2] du pointsur sa trajectoire, la demi cardioïde : On évalue d'abord les composantes polaires du vecteur vitesse du mobile sur la demi cardioïde de façon à déterminer sa norme s'identifiant à la valeur absolue de la vitesse instantanée [2] soit Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, [18],[80] Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, «» ou encore Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, «» [80] ;
Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, comme on en tire «» ;
Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, constatant que ne s'annule qu'à la borne supérieure de l'intervalle de variation de on en déduit que Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, le mobile ne change pas de sens de déplacement sur sa trajectoire et par suite, Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, si on choisit le sens sur cette dernière dans le sens du mouvement c.-à-d. le sens des , Détermination de la vitesse instantanée du pointsur sa trajectoire, la vitesse instantanée [2] s'écrit «».
Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : «» [78] où est la trajectoire de c.-à-d. la demi cardioïde et Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : «» où la longueur élémentaire algébrique définie à partir du point de la demi cardioïde orientée s'identifiant à l'abscisse curviligne élémentaire [81] définie à partir du même point Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : intégrale paramétrable en à l'aide de la vitesse instantanée [2] «» soit finalement la « transformation de l'intégrale curviligne [78] en l'intégrale de la fonction sur l'intervalle » [79] suivante Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : «» ou, Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : en faisant le changement de variable d'intégration , Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : le segment d'intégration sur devenant , la longueur de la demi cardioïde se réécrit Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : «» [82] et se calcule selon Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : «» donnant finalement Détermination de la longueur de la trajectoire dec.-à-d. la longueur de la demi cardioïde : la longueur de la demi cardioïde égale à «».
Détermination des composantes polaires du vecteur accélération du point sur la demi cardioïde
Déterminer les composantes polaires du vecteur accélération du point sur sa trajectoire en fonction de , et .
Solution
Les composantes polaires du vecteur accélération du mobile sur la demi cardioïde sont «» [28] soit encore Les composantes polaires du vecteur accélération du mobile sur la demi cardioïde sont «» [83] ou finalement, avec , Les composantes polaires du vecteur accélération du mobile sur la demi cardioïde sont «».
Détermination du rayon de courbure de la demi cardioïde en fonction de l'abscisse angulaire du point
Question préliminaire : Former le produit vectoriel [84] dans la base locale de Frenet [42] lié au point [43] et Question préliminaire : en déduire la norme en fonction de la vitesse instantanée [2] et de l'accélération normale [4], puis Question préliminaire : en déduire la norme en fonction de [2] et du rayon de courbure [41] au point de la trajectoire suivie ;
Question préliminaire : la norme d'un produit vectoriel étant indépendante de la base de calcul, en fonction de [2] et du rayon de courbure [41] au point de la trajectoire suivie Question préliminaire : la norme d'un produit vectoriel étant indépendante de la base de calcul, garde la même valeur en calculant le produit vectoriel dans la base cylindro-polaire liée à .
Déduire, de la résolution de la question précédente « détermination des composantes polaires du vecteur accélération du point sur la demi cardioïde » Déduire, de la résolution de la question précédente avec utilisation du résultat de la question préliminaire exposée ci-dessus, Déduire, le rayon de courbure [41] de la trajectoire de en fonction de son abscisse angulaire et de la longueur .
Solution
Préliminaire : on forme en repérage de Frenet [42],[43] soit, avec où d'une part est la vitesse instantanée [2], d'autre part et sont respectivement les accélérations tangentielle [3] et normale [4], Préliminaire : l'évaluation du produit vectoriel [84] en base locale de Frenet [42],[43] donne [85] soit au final Préliminaire : l'évaluation du produit vectoriel «» [86] «» ;
Préliminaire : la norme du produit vectoriel [84] étant indépendante de la base de calcul, on calcule ce dernier dans la base cylindro-polaire liée à Préliminaire : la norme du produit vectoriel étant indépendante de la base de calcul, on calcule ce dernier pour en déduire qui peut alors être identifiée à .
Schéma de situation, à l'instant , du déplacement d'un point à vitesse angulaire constante sur une demi cardioïde, l'abscisse angulaire variant de à , avec positionnement des bases locales polaire et de Frenet [42],[43]
Les composantes cylindro-polaires de se déduisent de celles de ses vecteurs composants «» et Les composantes cylindro-polaires de se déduisent de celles de ses vecteurs composants «» Les composantes cylindro-polaires de se déduisent selon la règle de calcul suivante [87] :
selon ,
selon ,
selon et par suite,
la seule composante cylindro-polaire non nulle de est la composante axiale «» la seule composante cylindro-polaire non nulle de est la composante axiale se réécrivant, en réinjectant les expressions radiales et orhtoradiales des vecteurs composants [88], la seule composante cylindro-polaire non nulle de est la composante axiale «» ou, la seule composante cylindro-polaire non nulle de est la composante axiale «» soit finalement la seule composante cylindro-polaire non nulle de est la composante axiale «» [80] ;
on en déduit « à identifier à » soit finalement «» ou, on en déduit avec le report de dans l'expression du rayon de courbure simultanément à celui de la norme du produit vectoriel précédemment déterminée, on en déduit «» soit finalement un rayon de courbure de la demi cardioïde au point d'abscisse angulaire valant «» ;
c'est pour que le rayon de courbure est le plus grand valant et il devient nul point anguleux pour .
Remarque : On pouvait utiliser l'autre méthode cinématique en calculant l'accélération tangentielle [3] à partir de soit ou puis
Remarque : On pouvait utiliser l'autre méthode cinématique en évaluant la norme du vecteur accélération que l'on simplifie aisément après développement en [89] et enfin
Remarque : On pouvait utiliser l'autre méthode cinématique en déterminant l'accélération normale [4] par donnant, après simplification évidente ;
Remarque : identifiant à [4] on retrouve effectivement le résultat précédent «».
↑ 2,002,012,022,032,042,052,062,072,082,092,102,112,122,132,142,152,162,172,18 et 2,19 On rappelle qu'il s'agit de la composante de Frenet du vecteur vitesse, celle-ci étant si le mouvement se fait dans le sens choisi sur la trajectoire et s'il se fait dans le sens opposé. Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français à qui on doit six des neuf formules de géométrie différentielle associées au trièdre ou base de Serret-Frenet Joseph-Alfred Serret (1819 - 1885) mathématicien et astronome français ayant trouvé indépendamment ces formules.
↑ En effet avec la base orthonormée de Frenet liée au point d'où le résultat énoncé. Jean Frédéric Frenet (1816 - 1900) est un mathématicien, astronome et météorologue français, voir la note « 1 » plus haut dans cet exercice pour plus de détails.
↑ Sans se poser de questions sur la possibilité qu'a le commandant du navire de détecter le sous-marin.
↑ Le sous-marin étant immobile et le navire se déplaçant sur la droite , avec le temps phase d'approche de pour ensuite continuer de en étant obtus phase d'éloignement de .
↑ étant immobile et mobile, le fait que attende correspond à une de à partir de la valeur valeur de départ avec éloigné à l'infini de .
↑ On note avec un indice les valeurs correspondantes à une durée minimale de tir.
↑ En fait, comme le navire n'est pas ponctuel, cela n'est pas très grave car la trajectoire de la torpille peut couper la droite en beaucoup de points entourant le projeté orthogonal de sur et le risque encouru par le commandant du navire reste entier.
↑ Ce qui n'est pas très réaliste car, en principe une torpille est beaucoup plus rapide qu'un navire.
↑ Il sera judicieux de penser à la forme semi-intégrée de l'accélération orthoradiale et de faire apparaître, dans les composantes polaires du vecteur accélération, les composantes polaires du vecteur vitesse (lesquelles sont connues).
↑ Une primitive de étant à , on sépare les variables et pour limiter les erreurs dans le cœfficient de proportionnalité.
↑ Avec une fonction affine au dénominateur on fait apparaître la différentielle du celle-ci au numérateur soit et on en déduit le ccœfficient à placer devant cette fraction pour ne pas engendrer d'erreur ainsi l'expression à intégrer permettant d'induire qu'une primitive sera proportionnelle à , d'où l'idée du changement de variable mais sans baptiser cette nouvelle variable on écrit , le facteur succédant à étant ainsi la différentielle de , et on en déduit aisément d'où et ceci est fait en une seule étape expression que l'on intègre en cette façon de faire peut être utilisée à l'oral car on peut aisément expliquer ce qu'on fait à l'auditoire si ce dernier ne comprend pas mais, à l'écrit, il est plus sûr d'exposer concrètement le changement de variable.
↑ Ce qui est particulièrement simple dans la mesure où dans l'expression de , le paramètre n'apparaît que sous la forme .
↑ Attention oublier reviendrait à confondre la dérivation par rapport à avec celle par rapport à .
↑ Le point décrivant sa trajectoire un nombre infini de fois, il suffit de montrer que la durée de parcours du point sur sa trajectoire étant indépendante de l'instant de passage par .
↑ Le mouvement se faisant toujours dans le même sens il est possible d'inverser la loi horaire angulaire dans laquelle le nombre de tours effectués sont comptabilisés dans en car il y a une correspondance biunivoque entre et .
↑ Le 1er tour correspondant à une variation de de à , le 2ème tour, à une variation de de à Le nème tour, à une variation de de à
↑ 33,033,133,233,333,433,5 et 33,6 Elle est tracée sur un tuyau cylindrique de révolution avec si on « développe » le tuyau cylindrique de façon à ce que sa surface latérale devienne un plan, l'hélice devient une droite de pente égale au cœfficient de proportionnalité entre et , elle est qualifiée de « dextre » ou « droite » si le cœfficient de proportionnalité entre et est positif, ce qui correspond au fait qu'elle « monte » dans le sens trigonométrique, un observateur placé à l’extérieur la voit, lorsqu'elle est devant, « monter de gauche à droite » ; elle serait qualifiée de « senestre » ou « gauche » si le cœfficient de proportionnalité entre et était négatif, elle « monterait » dans le sens trigonométrique indirect ou rétrograde ou encore dans le sens horaire.
↑ 34,034,1 et 34,2 Terminologie non indispensable, le qualificatif « circulaire » rappelant simplement que l'hélice est tracée sur un cylindre de révolution d'axe mais une hélice est toujours tracée sur un cylindre de révolution.
↑ Le sens de parcours entraînant que l'hélice doit être effectivement qualifiée de « droite » voir l'explication de la note « 32 » plus haut dans cet exercice.
↑ Laquelle étant indépendante de est aussi une des deux équations cylindro-polaires de la trajectoire, plus précisément l'équation cylindro-polaire du tuyau cylindrique d'axe et de rayon .
↑ En fait la surface d'équation n'a pas de nom mathématique c'est donc une appellation personnelle, elle est constituée de demi-droites à , dans la direction et issues du point de l'axe de côte c.-à-d. d'autant plus grande que l'est.
↑ Ce qui caractérise un mouvement à vitesse instantanée constante, mouvement qualifié de « uniforme ».
↑ 47,0 et 47,1 La base locale de Frenet générant le plan osculateur étant , le vecteur unitaire au plan osculateur et orientant les angles de ce dernier définissant le vecteur unitaire normal secondaire .
↑ Éviter le synonyme « gauche » pour qualifier une courbe « non plane » si le qualificatif « gauche » peut avoir aussi un autre sens comme c'est le cas pour une hélice.
↑ Inutile de préciser le point en indice puisque le rayon de courbure est constant.
↑ En effet on définit le pas de l'hélice comme la variation de pour un tour soit , ce qui permet de réécrire montrant que l'angle est donc d'autant plus petit que est grand relativement à .
↑ En effet d'où la 2ème expression en éliminant et la 3ème en éliminant .
↑ La signification de « hélice en opposition avec une autre hélice de même axe » étant que les points respectifs de même cote des deux hélices ont des abscisses angulaires séparées de c'est une appellation personnelle.
↑ Les 2èmes relations obtenues à l'aide de sont explicitées pour déterminer le signe des composantes.
↑ En effet le développement sous le radical donne .
↑ Le rayon de courbure est indépendant de la nature uniforme du mouvement, car c'est une propriété de la courbe et non du mouvement, on a remplacé le dépendance de en par celle en .
↑ C.-à-d. sur la droite passant par et de vecteur directeur tout vecteur colinéaire au vecteur unitaire normal principal de Frenet .
↑ Plus précisément la spirale logarithmique décrite par se déduit de celle décrite par par rotation de autour de suivie d'une homothétie de centre et de rapport .
↑ 80,080,1 et 80,2 Le passage en angle moitié pourra trouver son intérêt par la suite même s'il n'est pas indispensable on se sert des formules de trigonométrie parmi les suivantes .
↑ La disparition explicite de la grandeur cinématique est en accord avec le fait que la longueur ne dépend que des propriétés géométriques de la demi cardioïde, si cette disparition n'avait pas été observée, elle serait apparue néanmoins dans le résultat final.