Mécanique 1 (PCSI)/Exercices/Loi de la quantité de mouvement : Influence de la résistance de l'air
Mouvement d'un parachutiste initialement en chute libre après déploiement de son parachute
modifier On considère un parachutiste assimilable à un point matériel de masse , largué d'un point , situé à une altitude du sol,
On considère un parachutiste assimilable à un point matériel de masse , largage se faisant sans vitesse initiale par rapport au référentiel terrestre supposé galiléen ;
on admet que le champ de pesanteur dans lequel le parachutiste chute est uniforme ;
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par la résistance de l'air supposée quadratique
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par «»,
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par « étant le vecteur unitaire tangentiel dans le sens du mouvement,
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par « la vitesse du parachutiste dans et
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par « un cœfficient dépendant de la masse volumique de l'air ,
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par « un cœfficient dépendant de l'aire du maître-couple [1] du parachutiste et
l'air étant supposé globalement immobile par rapport à , le déplacement du parachutiste y est alors freiné par « un cœfficient dépendant de cœfficient de traînée traduisant l'aérodynamisme du parachutiste on a .
Le but de cet exercice n'étant pas de refaire l'étude complète de la descente du parachutiste en chute libre [2] ou à parachute déployé, mais
Le but de cet exercice consistant à reprendre les résultats, établis en cours, du parachutiste en chute libre [2] jusqu'à l'altitude [3] pour étudier la suite de sa descente jusqu'au sol [4] sachant qu'à l'altitude il ouvre son parachute ;
pour cela nous rappelons les propriétés suivantes la descente du parachutiste est rectiligne verticale [5],
pour cela nous rappelons les propriétés suivantes en chute libre le parachutiste ayant un cœfficient de traînée et l'aire de son maître-couple [1] valant ,
pour cela nous rappelons les propriétés suivantes en chute libre le parachutiste acquiert pratiquement [6] une vitesse limite [7] après une chute de [8],
pour cela nous rappelons les propriétés suivantes en chute libre le parachutiste le trouvant à l'altitude de [9] ;
il continue alors à descendre à vitesse quasi limite pendant une durée de [8] pour atteindre l'altitude où il ouvre son parachute déploiement du parachute supposé instantané ;
après ouverture du parachute, le parachutiste acquiert instantanément un cœfficient de traînée et l'aire de son maître-couple [1] prend pour valeur .
Continuité et discontinuité à l'ouverture du parachute et conséquences
modifier Préciser comment varient les forces appliquées au parachutiste lors de l'ouverture du parachute, c.-à-d.
Préciser comment varient les forces indiquer leur continuité ou discontinuité de 1ère ou 2ème espèce [10] en faisant l'hypothèse de continuité de la vitesse lors de l'ouverture du parachute ;
que peut-on déduire des affirmations précédentes sur la variation de l'accélération du parachutiste lors du déploiement du parachute, c.-à-d.
que peut-on déduire des affirmations précédentes sur la variation de l'accélération indiquer sa continuité ou discontinuité de 1ère ou 2ème espèce [10] ?
Vérifier que cette dernière affirmation valide l'hypothèse de continuité de la vitesse du parachutiste lors de l'ouverture du parachute.
Les forces appliquées au parachutiste lors de l'ouverture du parachute à l'instant , sont :
- le poids du parachutiste avec son matériel , force continue et
- la résistance de l'air , force discontinue de 1ère espèce [11] car étant supposée continue il en est de même du 2ème facteur ,
la résistance de l'air , force discontinue de 1ère espèce car le 3ème facteur [12] étant constant et
la résistance de l'air , force discontinue de 1ère espèce car le 1er facteur discontinu de 1ère espèce [11] ce facteur passant de la valeur à ,
la résistance de l'air , force discontinue de 1ère espèce en utilisant la propriété suivante « le produit de deux facteurs continus et d'un facteur discontinu de 1ère espèce [11] est discontinu de 1ère espèce [11] » la résistance de l'air est donc multipliée, lors du déploiement instantané du parachute, par un facteur correspondant à une force ascendante de norme égale à fois le poids du parachutiste [13], [14] ;
par utilisation de la propriété suivante « la somme d'un terme continu et d'un terme discontinu de 1ère espèce [11] est discontinue de 1ère espèce [11] » [15], on en déduit que la somme des forces appliquées est discontinue de 1ère espèce [11] d'où, par utilisation de la r.f.d.n. [16] du point, le vecteur accélération du parachutiste égal à est aussi discontinu de 1ère espèce [11] ;
de « discontinu de 1ère espèce [11] » on induit continu en utilisant la propriété suivante « l'intégration [17] d'une grandeur discontinue de nème espèce diminue le numéro d'espèce de discontinuité d'une unité à condition que le numéro zéro ne soit pas atteint sinon il y a stagnation du numéro d'espèce de discontinuité une grandeur discontinue de 0ème espèce étant une grandeur continue» [18],
de « discontinu de 1ère espèce » on induit continu ce qui valide l'hypothèse de continuité de la vitesse du parachutiste lors de l'ouverture du parachute.
Étude de la chute du parachutiste, parachute déployé, jusqu'au sol
modifierOn choisit pour nouvelle origine des temps l'instant d'ouverture du parachute c.-à-d. que l'on pose dans laquelle
- est l'instant compté à partir du largage du parachutiste à l'altitude et
- l'instant d'arrivée à l'altitude repéré avec l'ancienne origine des temps ;
on choisit la position d'ouverture du parachute comme nouvelle origine du repère cartésien associé au référentiel terrestre et on oriente l'axe vertical par le vecteur unitaire descendant bien sûr le mouvement de reste vertical après ouverture du parachute, la démonstration par récurrence restant valable [5].
Acquisition d'une nouvelle vitesse limite du parachutiste
modifierMontrer que le parachutiste va acquérir une nouvelle vitesse limite que l'on exprimera en fonction de , , , et ;
faire l'application numérique on prendra comme valeur d'intensité de la pesanteur.
Juste avant l'ouverture du parachute, la vitesse limite de la chute libre du parachutiste [7] étant pratiquement atteinte,
Juste avant l'ouverture du parachute, la vitesse limite de la chute libre ce dernier a un vecteur accélération quasi nul de composante sur l'axe vertical descendant
Juste avant l'ouverture du parachute, la vitesse limite de la chute libre ce dernier a un vecteur accélération quasi nul de composante «» et
juste après l'ouverture du parachute, il acquiert instantanément un vecteur accélération dirigé vers le haut de composante sur l'axe vertical descendant
juste après l'ouverture du parachute, il acquiert instantanément un vecteur accélération dirigé vers le haut de composante «» [19] d'où,
juste après l'ouverture du parachute, à partir de cet instant, la composante de la vitesse sur l'axe vertical descendant à partir de sa valeur initiale , d'où
juste après l'ouverture du parachute, à partir de cet instant, la résistance de l'air à partir de sa valeur initiale [19] et par suite
juste après l'ouverture du parachute, à partir de cet instant, la composante de l'accélération sur l'axe vertical descendant à partir de sa valeur initiale
juste après l'ouverture du parachute, à partir de cet instant, la composante de l'accélération sur l'axe vertical descendant à partir de [19] soit
juste après l'ouverture du parachute, à partir de cet instant, une de la décélération à partir de sa valeur initiale ;
juste après l'ouverture du parachute, la de la composante de la vitesse sur l'axe vertical descendant se poursuivra tant que la composante du vecteur accélération sur ce même axe restera , la décélération étant d'autant plus faible que le sera
juste après l'ouverture du parachute, Ainsi il est raisonnable de penser que la décélération du parachutiste finira par devenir pratiquement nulle, ceci s'accompagnant alors d'une stationnarité de la composante de la vitesse sur l'axe vertical descendant de valeur définissant une nouvelle vitesse limite selon soitLoi horaire de vitesse du parachutiste et conséquences
modifierAprès avoir précisé l'équation différentielle en vitesse algébrique du parachutiste sur son axe vertical descendant,
déterminer sa loi horaire de vitesse en fonction du temps et des autres paramètres , et puis
déterminer sa loi horaire de vitesse en fonction du temps et des autres paramètres , et ;
donner l'allure du diagramme horaire de vitesse [20] sur toute la chute ;
préciser à quel instant la nouvelle vitesse limite est atteinte à près et faire l'application numérique.
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. [16] projetée sur , on obtient «» dans laquelle «», soit finalement, avec ,
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. projetée sur , on obtient l'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en vitesse algébrique du parachutiste sur l'axe vertical descendant c.-à-d. en ,
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. projetée sur , on obtient «» avec «» ;
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. projetée sur , on obtient pour éliminer au profit de on utilise la définition de cette dernière d'où
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. projetée sur , on obtient l'équation différentielle réécrite selon «» ou encore
Appliquant au parachutiste la r.f.d.n. projetée sur , on obtient l'équation différentielle réécrite selon «» ;
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre en se résout en séparant les variables selon «» [21],
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre le 1er membre s'intègre en décomposant la fonction rationnelle [22] en éléments simples [23] selon
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre le 1er membre s'intègre en décomposant la fonction rationnelle [24],
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre le 1er membre l'équation à variables séparées se réécrivant, après avoir multiplié chaque membre par ,
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre le 1er membre l'équation à variables séparées se réécrivant, «» ou
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre le 1er membre l'équation à variables séparées se réécrivant, «» [25] soit
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre «» d'où
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre «» que l'on peut écrire encore selon
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : » ou
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : «» que l'on inverse selon
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : «» ou «»
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : soit enfin, en posant «» et «»,
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : «» «» ou
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : «» soit «» ; finalement
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : la loi horaire de vitesse du parachutiste après déploiement du parachute s'écrit «» avec
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : la loi horaire de vitesse du parachutiste après déploiement du parachute s'écrit «» et «» ;
cette équation différentielle non linéaire du 1er ordre « : numériquement on obtient et .


Voir ci-contre à droite le tracé du diagramme horaire de vitesse sur toute la chute et
Voir ci-contre à gauche le tracé du diagramme de vitesse autour de l'instant d'ouverture du parachute :
on vérifie que «» car et
on vérifie que «» utilisant d'où « le diagramme horaire de vitesse admet comme asymptote à l'axe des temps ».
Instant à partir duquel la vitesse limite à parachute ouvert est pratiquement atteinte : reprenant la relation en y reportant et , on obtient soit, avec tel que , l'équation suivante c.-à-d. , la nouvelle vitesse limite est donc atteinte à moins de près après une durée de soit quasi instantanément.
Loi horaire de position du parachutiste et conséquences
modifier Déterminer la loi horaire de position du parachutiste comptée à partir de la nouvelle origine du repère cartésien associé au référentiel terrestre , c.-à-d. telle que dans laquelle est la cote du parachutiste comptée à partir de sa position de largage,
Déterminer la loi horaire de position en fonction du temps ainsi que des paramètres , et ;
donner l'allure du diagramme horaire de position [26] sur toute la chute ;
préciser l'équation permettant de déterminer l'instant auquel le parachutiste atteint le sol en fonction des paramètres , , et ;
préciser l'équation obtenue étant « transcendante » [27] n'admet pas de résolution algébrique, sa résolution nécessiterait d'être numérique ou, à défaut,
préciser l'équation obtenue étant « transcendante » n'admet pas de résolution algébrique, sa résolution nécessiterait d'être approchée par une équation algébrique, c'est l'option choisie ci-après ;
dans l'hypothèse où est suffisamment éloigné de l'instant d'ouverture du parachute, le mouvement du parachutiste s'identifie à son mouvement à vitesse limite et
dans l'hypothèse où est suffisamment éloigné de l'instant d'ouverture du parachute, on peut confondre sa loi horaire de position avec l'expression asymptotique de cette dernière ; en faisant cela,
dans l'hypothèse où est suffisamment éloigné de l'instant d'ouverture du parachute, on peut trouver l'équation algébrique approchée pour déterminer la date où le parachutiste atteint le sol
dans l'hypothèse où est suffisamment éloigné de l'instant d'ouverture du parachute, on peut trouver l'équation en fonction des paramètres , , et , puis
dans l'hypothèse où est suffisamment éloigné de l'instant d'ouverture du parachute, faire l'application numérique.
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert , comptée à partir de la nouvelle origine d'espace située à l'altitude d'ouverture du parachute,
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert , en intégrant, par rapport à , la loi horaire de vitesse
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert , ou, avec la transformation suivante permettant une intégration plus aisée,
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert , en intégrant, [28]
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert d'où soit finalement
On obtient la loi horaire de position du parachutiste à parachute ouvert «» avec et .


Voir ci-contre à droite le tracé du diagramme horaire de position sur toute la chute et
Voir ci-contre à gauche le tracé du diagramme de position autour de l'instant d'ouverture du parachute :
On détermine le comportement asymptotique de en faisant tendre vers l'infini soit, avec , « » [29] ou, avec qui se simplifie encore selon soit « » ou encore, en explicitant ,
On détermine l'équation de l'asymptote en variables adaptées «» [30] ou, avec et ,
On détermine l'équation de l'asymptote en variables adaptées « en » [31].
Instant de contact du parachutiste avec le sol : cet instant est défini par l'équation «» soit, en explicitant la loi horaire de position du parachutiste
Instant de contact du parachutiste avec le sol : cet instant est défini par l'équation «» ou
Instant de contact du parachutiste avec le sol : cet instant est défini par l'équation «» équation transcendante [27] elle n'admet donc pas de résolution algébrique mais la résolution doit être numérique ou à défaut être approchée par une équation algébrique
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait [32] on peut affirmer que et en déduire
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait l'équation algébrique approchée de définition de «»
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait d'où «» ou «» [33],
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait donnant numériquement «» [34],
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait soit une durée de chute depuis la position de largage
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait soit une durée de chute «»,
Instant de contact du parachutiste avec le sol : dans la mesure où serait la chute avec parachute étant de durée huit fois plus grande que celle de la chute libre [2].
Chute d'une boule lancée verticalement vers le bas avec résistance d'avancement de forme quadratique
modifierUne boule de masse , assimilable à un point matériel , est lancée verticalement vers le bas avec une vitesse initiale dans le référentiel terrestre supposé galiléen ;
le frottement de l'air agissant sur la boule en mouvement dans l'air globalement immobile relativement au référentiel est modélisable par un vecteur force de norme dans laquelle est un cœfficient dépendant de l'aérodynamisme de la boule ainsi que de la compacité du fluide dans lequel elle se déplace plus précisément avec cœfficient de traînée de la boule et masse volumique de l'air, l'aire de son maître-couple [1] et la norme de son vecteur vitesse dans .
Initialement la boule étant soumise à deux forces verticales, nous admettrons que le mouvement reste vertical [35] ;
après une durée de chute suffisamment longue [36], elle tombe alors avec une vitesse limite .
Introduction de variables sans dimension
modifier On introduit les variables sans dimension suivantes vitesse relative ,
On introduit les variables sans dimension suivantes temps relatif avec constante de temps de la loi horaire de vitesse de chute freinée par résistance de l'air quadratique [37] et
On introduit les variables sans dimension suivantes cote relative avec constante de longueur du portrait de phase de chute freinée par résistance de l'air quadratique [38].
On introduit les variables sans dimension Quel intérêt présentent ces changements de variables ?
L'intérêt de l'utilisation de ces grandeurs sans dimension est d'obtenir un problème unique indépendant de l'objet, de la planète créant le champ de pesanteur et des conditions de lancement de l'objet car faisant intervenir une vitesse, un temps et une longueur relatifs, respectivement , et , c.-à-d. une vitesse, un temps et une longueur exprimés respectivement en unités de vitesse , de temps et de longueur caractérisant le problème particulier ;
après avoir fait ceci on obtient, en grandeurs relatives, des équations différentielles et des équations horaires toutes identiques quel que soit le problème.
Complément : En raisonnant sur la vitesse, nous savons que la vitesse limite correspond à cette vitesse limite dépend de la masse de l'objet, de l'aire de son maître-couple [1], de ou encore de la masse volumique du fluide ainsi que du cœfficient de traînée de l'objet et de l'intensité de la pesanteur créée par la planète ;
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère terrestre sur laquelle l'intensité de la pesanteur , la masse volumique de l'air , de masse , d'aire du maître-couple [1] , de cœfficient de traînée [39] et
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne sur laquelle l'intensité de la pesanteur , la masse volumique de l'atmosphère [40], de masse , d'aire du maître-couple [1] , de cœfficient de traînée [41]
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne n'ont pas, a priori, la même vitesse limite et l'étude de leur chute constitue deux problèmes différents avant d'avoir fait ce changement de variables ;
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne néanmoins nous pourrons affirmer que l'objet sur Terre aura atteint sa vitesse limite à moins de près à l'instant et
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne néanmoins nous pourrons affirmer que l'objet sur Vénus aura atteint sa vitesse limite à moins de près à l'instant ;
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne ces résultats différents sont en fait identiques en valeurs relatives,
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne néanmoins nous pourrons affirmer que l'objet sur Terre et celui sur Vénus ont atteint la vitesse limite relative à moins de près
Complément : un objet en chute dans l'atmosphère vénusienne néanmoins nous pourrons affirmer que l'objet sur Terre et celui sur Vénus ont atteint la vitesse limite relative au temps relatif .
Détermination de l'équation différentielle en vitesse relative fonction du temps relatif uM(ξ) du mouvement de la boule et résolution
modifierDéterminer l'équation différentielle en vitesse relative fonction du temps relatif [42] ;
en déduire la vitesse relative de la boule en fonction du temps relatif , puis
en déduire la vitesse de la boule en fonction du temps .
L'application de la r.f.d.n. [16] à l'objet donne : «» ;
L'application de la r.f.d.n. à l'objet projetée sur on obtient, avec égale à compte-tenu du sens du mouvement de sur la verticale descendante :
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» ou encore «», équation différentielle du 1er ordre en non linéaire.
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : Posant alors correspondant à la vitesse limite de chute de l'objet selon sa définition obéissant à et
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : introduisant sa vitesse relative à l'instant que l'on reporte dans l'équation différentielle ci-dessus d'où
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» ou, en reconnaissant dans le cœfficient de le quotient ,
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» soit, en divisant de part et d'autre par pour normalisation,
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» ;
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : posant ensuite constante de temps de la loi horaire de vitesse de chute freinée par résistance de l'air quadratique et
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : introduisant le temps relatif ainsi que que l'on reporte dans l'équation différentielle précédemment transformée d'où
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» ou, en multipliant de part et d'autre par et
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» ou, en notant par la même lettre la fonction composée de et la fonction directe de [42],
L'application de la r.f.d.n. à l'objet donne : «» équation différentielle du 1er ordre en non linéaire.
Cette équation différentielle s'intègre par séparation des variables selon «» [21] ;
Cette équation différentielle s'intègre on décompose alors en éléments simples selon «» [23],
Cette équation différentielle s'intègre on décompose alors en éléments simples selon se déterminant en multipliant de part et d'autre par et en faisant soit «»,
Cette équation différentielle s'intègre on décompose alors en éléments simples selon en multipliant de part et d'autre par et en faisant soit «» d'où
Cette équation différentielle s'intègre on décompose alors en éléments simples selon «» «» ;
Cette équation différentielle s'intègre l'équation à intégrer se réécrit, après simplification : «» ;
Cette équation différentielle s'intègre on intègre entre « et » d'une part et entre « et » d'autre part soit :
Cette équation différentielle s'intègre «» ou «» ou encore, en inversant partiellement «» ;
Cette équation différentielle s'intègre on peut alors lever les valeurs absolues, et étant de même signe les numérateurs sont et les dénominateurs simultanément ou [43] ;
Cette équation différentielle s'intègre finalement on peut écrire «» ou encore «» en posant «», soit
Cette équation différentielle s'intègre finalement on peut écrire «» dont on tire soit «» ou,
Cette équation différentielle s'intègre finalement on peut écrire en réinjectant l'expression de et en multipliant haut et bas par ,
Cette équation différentielle s'intègre finalement on peut écrire l'expression de la loi horaire de vitesse relative en fonction du temps relatif «» ou encore
Cette équation différentielle s'intègre finalement on peut écrire l'expression de la loi horaire de vitesse relative en fonction du temps relatif «» [44].
En revenant à et on obtient «» [45] soit finalement
En revenant à et on obtient «» [46] avec constante de temps de chute freinée de la boule.
Détermination de l'équation différentielle en carré de vitesse relative fonction de la cote relative du mouvement de la boule et résolution
modifierDéduire, de l'équation différentielle en vitesse relative fonction du temps relatif , celle en carré de vitesse relative fonction de la cote relative ;
par résolution de cette nouvelle équation différentielle en , déterminer la vitesse relative de la boule en fonction de la cote relative , puis
par résolution de cette nouvelle équation différentielle en , déterminer la vitesse de la boule en fonction de la cote .
Les constantes de temps de la loi horaire de vitesse de chute freinée par résistance de l'air quadratique étant définie par et
les constantes de longueur du portrait de phase de même chute freinée définie par , on en déduit le lien entre ces deux constantes du mouvement de chute freinée «» ;
la vitesse étant définie par «» la vitesse relative «» ou, avec le temps relatif et «» ainsi que
la vitesse étant définie par «» la vitesse relative «» ou, avec la cote relative et «»,
la vitesse étant définie par «» la vitesse relative «» ou, avec d'où
la vitesse étant définie par «» la vitesse relative se réécrit «» ou plus simplement «» [42] c.-à-d.
la vitesse étant définie par «» la vitesse relative est la dérivée de la cote relative par rapport au temps relatif.
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on part de «» [47] et
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on « multiplie membre à membre par » pour faire apparaître dans le membre de gauche «» avec
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on « multiplie membre à membre par » pour faire apparaître dans pour membre de droite «» d'où
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on part de «» ou encore «» soit finalement, avec ,
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on part de «» «» c.-à-d.
Souhaitant obtenir une équation différentielle en , on part de «» une équation différentielle linéaire du 1er ordre en à cœfficients réels constants hétérogène.
La résolution de l'équation donne «» [48] avec se déterminant à l'aide de la « C.A.L. [49] » [50] soit dont on tire «» et par suite
La résolution de l'équation donne «» soit finalement «».
En revenant à et on obtient «» soit ou
En revenant à et on obtient «» [51] avec « constante de longueur de chute freinée de la boule » [38].
Détermination de la distance parcourue pour que la boule acquiert pratiquement sa vitesse limite
modifier Admettant que la vitesse limite est acquise pratiquement par la boule si la vitesse de celle-ci atteint sa valeur limite à moins de près,
Admettant que la vitesse limite est acquise pratiquement par la boule déterminer la distance parcourue correspondante en fonction de et de [38].
La valeur de quand celle-ci atteint à près étant dans laquelle est la cote associée, on en déduit
la valeur de sa vitesse relative «» à la cote relative correspondante ou encore
la valeur de sa vitesse relative «» avec la fonction «» ;
ayant trouvé «» [52] on en déduit l'équation en suivante «» ou, en élevant au carré,
ayant trouvé «» on en déduit l'équation en suivante «» [53] soit encore
ayant trouvé «» on en déduit l'équation en suivante «» [54] et finalement
ayant trouvé «» on en déduit l'équation en suivante «» ;
- pour chute sans vitesse initiale, ,
- pour chute avec une vitesse initiale double de la vitesse limite, même résultat que celui trouvé pour une chute sans vitesse initiale,
- pour chute avec une vitesse initiale triple de la vitesse limite, ,
- pour chute avec une vitesse initiale quintuple de la vitesse limite, , distance parcourue d'autant plus grande que la vitesse initiale est éloignée de la vitesse limite par valeur supérieure,
- pour chute avec une vitesse initiale moitié de la vitesse limite, ,
- pour chute avec une vitesse initiale de de la vitesse limite, et
- pour chute avec une vitesse initiale de de la vitesse limite, distance parcourue d'autant plus petite que la vitesse initiale est proche de la vitesse limite par valeur inférieure
Modification des résultats des questions précédentes avec le rayon de la boule
modifierComment les résultats des questions précédentes sont-ils modifiés pour une boule de même masse volumique, mais deux fois plus lourde ?
Sachant qu'une boule de même masse volumique que la boule initiale mais deux fois plus lourde a un volume deux fois plus grand et que
Sachant qu'une boule de même masse volumique que la boule initiale mais deux fois plus lourde a ce dernier est au cube de son rayon [55], on en déduit que
Sachant qu'une boule de même masse volumique que la boule initiale mais deux fois plus lourde a le rayon de la boule nouvellement étudiée est multiplié par et par suite
Sachant qu'une boule de même masse volumique que la boule initiale mais deux fois plus lourde a l'aire de son maître-couple [1] au carré du rayon [56] est multipliée par ;
la vitesse limite de chute freinée d'une boule étant avec indépendant du rayon de la boule, est donc multipliée, lors de l'utilisation de la boule nouvellement étudiée,
la vitesse limite de chute freinée d'une boule étant avec indépendant du rayon de la boule, est donc multipliée, par ;
la constante de temps de la loi horaire de vitesse de chute freinée d'une boule par résistance de l'air quadratique étant est donc aussi multipliée, lors de l'utilisation de la boule nouvellement étudiée,
la constante de temps de la loi horaire de vitesse de chute freinée d'une boule par résistance de l'air quadratique étant est donc aussi multipliée, par et
la constante de longueur du portrait de phase de la même chute freinée d'une boule étant [38] est multipliée, lors de l'utilisation de cette même boule nouvellement étudiée,
la constante de longueur du portrait de phase de la même chute freinée d'une boule étant est multipliée, par .
Skieur soumis à une résistance de l’air quadratique glissant sans puis avec frottement sur une piste inclinée
modifierUn skieur de masse , assimilable à un solide de C.D.I. [57] , glisse [58] sans frottement solide sur une piste rectiligne faisant un angle avec l'horizontale ;
le skieur part sans vitesse initiale et
le skieur subit, de la part de l'air globalement immobile dans le référentiel terrestre supposé galiléen,
le skieur subit, une force de résistance à l'avancement de norme dans laquelle est un cœfficient dépendant de l'aérodynamisme du skieur ainsi que
le skieur subit, une force de résistance à l'avancement de norme dans laquelle est un cœfficient dépendant de la compacité du fluide l'enveloppant [59],
le skieur subit, une force de résistance à l'avancement de norme dans laquelle l'aire de son maître-couple [1] et
le skieur subit, une force de résistance à l'avancement de norme dans laquelle la norme du vecteur vitesse de son C.D.I. [57] dans .
Détermination de la vitesse limite du skieur glissant sur la pente inclinée
modifier En admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de la ligne de plus grande pente de la piste inclinée [60],
En admettant que le mouvement du skieur est rectiligne montrer qu'il acquiert, au bout d'une durée suffisamment longue [36], une vitesse limite et
En admettant que le mouvement du skieur est rectiligne évaluer numériquement cette dernière sachant que l'intensité de la pesanteur terrestre est uniforme, égale à .
Comparer au record mondial de vitesse à skis déterminé dans les mêmes conditions d'expérience de .

Voir schéma de situation ci-contre avec vecteur unitaire orienté dans le sens descendant de la ligne de plus grande pente de la piste incliné ainsi que vecteur unitaire normal à la piste inclinée et orienté en sortant du sol :
Le skieur étant soumis aux trois forces son poids «»,
Le skieur étant soumis aux trois forces la réaction de la piste à cette dernière par absence de frottement solide soit «» et
Le skieur étant soumis aux trois forces une force de résistance à l'avancement «»
Le skieur étant soumis aux trois forces une force de résistance à l'avancementle mouvement se faisant le long de la ligne de plus grande pente,
l'application du théorème du mouvement du C.D.I. [57] du skieur assimilé à un solide dans le référentiel terrestre supposé galiléen, nous donne
l'application du théorème du mouvement du C.D.I. du skieur «» [61],
sa projection sur nous conduit à «» soit
sa projection sur nous conduit à une accélération le long de la ligne de plus grande comptée dans le sens descendant égale à «»
sa projection sur nous conduit à une accélération de valeur initiale la vitesse initiale du skieur étant nulle,
sa projection sur nous conduit à une accélération de valeur initiale une de la vitesse à partir de sa valeur nulle et par suite
sa projection sur nous conduit à une accélération de valeur initiale une de , ceci se poursuivant tant que cette dernière reste ;
sa projection sur nous conduit à une accélération de valeur initiale la de la vitesse cessera donc si «» c.-à-d.
une vitesse limite égale à «»
donnant numériquement «» [62] ;
en conclusion, le résultat théorique ci-dessus est de même ordre de grandeur que le record mondial à skis mesuré dans les même conditions d'expérience ,
en conclusion ceci prédit donc que l'influence des frottements des skis sur la neige doit être faible relativement à celle de la force de résistance à l'avancement due à l'air mais
en conclusion ceci sera proposé à la validation dans la question « influence du cœfficient de frottement des skis sur la neige » plus bas dans l'exercice.
Détermination de la loi horaire de vitesse du skieur et conséquences
modifier Cherchant à déterminer la loi horaire de vitesse du skieur glissant sur la pente inclinée, on choisit un axe le long de la ligne de plus grande pente dans le sens descendant
Cherchant à déterminer la loi horaire de vitesse du skieur glissant sur la pente inclinée, on choisit avec position à partir de laquelle le skieur commence à glisser ;
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de [60], établir l'équation différentielle du 1er ordre en ,
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de , simplifier son expression en utilisant et
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de , en déduire la loi horaire de vitesse du skieur sous la forme «» [63]
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de , en déduire la loi horaire de vitesse du skieur avec constante de temps caractérisant la loi horaire de vitesse
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de , en déduire la loi horaire de vitesse du skieur avec constante dont on donnera une valeur numérique.
en admettant que le mouvement du skieur est rectiligne le long de , Quelle durée faut-il au skieur pour atteindre la vitesse limite au pour cent près ?
L'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en se déduit de «» [64] en utilisant «» soit
L'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en «» ;
L'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en il est souhaitable de la symétriser en introduisant la vitesse limite par d'où
L'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en «» ou encore «».
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon «» [21] ;
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire l'intégration du membre de gauche en fonction de nécessite de décomposer la fonction rationnelle [22] en éléments simples [23] selon
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire l'intégration du membre de gauche en fonction de nécessite [65]
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire l'intégration du membre de gauche en fonction de nécessite permettant de réécrire l'équation à variables séparées selon
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon «» ou
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon «» s'intègrant de part et d'autre en
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon «» ou
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon «» soit finalement
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon avec «» constante de temps caractérisant la vitesse du skieur sur la piste inclinée
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon avec de valeur numérique «»,
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire s'intègre en séparant les variables selon une forme de la loi horaire de vitesse de ce dernier «» ;
Cette équation différentielle du 1er ordre en étant non linéaire on obtient l'expression de la vitesse en fonction du temps en inversant selon ou encore soit «» et finalement, en divisant haut et bas par pour faire apparaître une fonction « tangente hyperbolique » [63] selon «», d'où la loi horaire de vitesse sous sa forme usuelle «[63] ».
L'instant auquel la vitesse du skieur atteint sa vitesse limite à près est défini par l'équation «» soit numériquement
L'instant auquel la vitesse du skieur atteint sa vitesse limite à près est défini par l'équation « en » et finalement «».
Détermination de la loi horaire de position du skieur
modifierDéduire de ce qui précède la loi horaire de position du C.D.I. [57] du skieur c.-à-d. et
commenter.
Pour obtenir la loi horaire de position du C.D.I. [57] du skieur on intègre «» [63] par rapport soit
Pour obtenir la loi horaire de position du C.D.I. du skieur on intègre «» [66] ou «» [67] d'où,
Pour obtenir la loi horaire de position du C.D.I. du skieur on intègre en reconnaissant dans la fraction la différentielle de et
Pour obtenir la loi horaire de position du C.D.I. du skieur on intègre en prenant pour origine des la position initiale du C.D.I. [57] du skieur,
Pour obtenir la loi horaire de position du C.D.I. du skieur on intègre la loi horaire de position du C.D.I. [57] du skieur «» [68] avec «».
Commentaire : au-delà de [69] le skieur a pratiquement un mouvement rectiligne uniforme à la vitesse limite,
Commentaire : au-delà de le skieur a pratiquement un mouvement correspondant à une loi horaire de position asymptotique que l'on va déterminer ;
Commentaire : au-delà de tout d'abord [70] d'où
Commentaire : au-delà de la loi horaire de position asymptotique suivante «» [71].
Influence du cœfficient de frottement des skis sur la neige
modifierLe cœfficient de frottement des skis sur la neige n'est plus considéré comme nul mais vaut ;
en considérant que ce frottement solide suit la loi empirique de Coulomb [72] avec glissement [73], montrer que le skieur acquiert, lors de sa descente sur la pente inclinée,
en considérant que ce frottement solide suit la loi empirique de Coulomb avec glissement, montrer que le skieur acquiert, une nouvelle vitesse limite et
en considérant que ce frottement solide suit la loi empirique de Coulomb avec glissement, montrer que le skieur acquiert, une nouvelle vitesse limite l'évaluer numériquement.
Conclure : le record de vitesse est-il un problème de glisse ou d’aérodynamique ?
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste sur le skieur « n'est plus à la piste » mais a maintenant deux composantes, une normale et une tangentielle,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste la normale avec assurant le maintien du contact du skieur sur la piste,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste la tangentielle avec traduisant les frottements solides de la neige sur les skis selon
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste la tangentielle avec traduisant la loi empirique de Coulomb [72] avec glissement [73] soit
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste sur le skieur «»,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste sur le skieur « les autres forces agissant sur le skieur restant les mêmes [74] à savoir
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste sur le skieur « les autres forces son poids et
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la réaction de la piste sur le skieur « les autres forces la résistance à l'avancement du skieur dans l'air ;
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, le théorème du mouvement du C.D.I. [57] du skieur assimilé à un solide dans le référentiel terrestre supposé galiléen conduit à
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, le théorème du mouvement du C.D.I. du skieur «» [61],
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, sa projection sur donne, en absence de mouvement normal à la piste, soit «» et
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, sa projection sur donne ou, par report de ,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, sa projection sur donne soit
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, une accélération le long de la ligne de plus grande comptée dans le sens descendant égale à
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, une accélération «»
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, de valeur initiale «» en présence de glissement [75], la vitesse initiale étant nulle,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, de valeur initiale une de la vitesse à partir de sa valeur nulle et
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, de valeur initiale une de ,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, de valeur initiale une ceci se poursuivant tant que cette dernière reste ;
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera si elle atteint la valeur telle que
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera si «» c.-à-d.
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera dans la mesure où il n'y a pas de limitation dans le temps du mouvement du skieur,
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera la vitesse limite du skieur devient «»
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera donnant numériquement «
Avec l'existence d'un frottement solide entre les skis du skieur et la piste, la de la vitesse cessera donnant numériquement « » [62].
Conclusion : nous constatons donc que l'influence du cœfficient de frottement est très réduite puisqu'elle ne diminue la vitesse limite que de soit approximativement une diminution de , aussi le record de vitesse est-il un problème d'aérodynamique et non de glisse, pour l'améliorer il convient donc de faciliter la pénétration du skieur dans l'air en tentant de diminuer le cœfficient aérodynamique travail sur les matériaux et les formes du casque, des chaussures et des combinaisons.
Ralentissement d'une voiture, moteur débrayé sur route horizontale, dû aux frottements solides sur le sol et à la résistance de l'air de forme quadratique
modifierOn assimile une voiture de masse se déplaçant sur route horizontale à un solide de C.D.I. [57], [76] en translation sur cette route horizontale ;
sur cette voiture s'exerce, parmi d'éventuelles autres forces,
sur cette voiture s'exerce une force de frottement solide , au contact avec le sol, obéissant aux lois empiriques de Coulomb [73], [72]
sur cette voiture s'exerce une force de frottement solide , de norme, sur route horizontale, avec « cœfficient de frottement solide entre pneus et route »
sur cette voiture s'exerce une force de frottement solide , de norme, sur route horizontale, avec et « intensité de la pesanteur terrestre locale » ainsi que
sur cette voiture s'exerce une résistance de l'air de forme quadratique
sur cette voiture s'exerce une résistance de l'air de norme [77] avec « cœfficient de frottement fluide dépendant de l'aérodynamisme de la voiture ainsi que
sur cette voiture s'exerce une résistance de l'air de norme avec « cœfficient de frottement fluide dépendant de la compacité du fluide l'enveloppant » [78] et
sur cette voiture s'exerce une résistance de l'air de norme avec « la norme de la vitesse du C.D.I. [57], [76] de la voiture » ;
à l'instant , le moteur est débrayé et la norme de la vitesse du C.D.I. [57], [76] de la voiture vaut .
Détermination de l'instant d'arrêt de la voiture
modifierDéterminer à quel instant la voiture s'arrête.
Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation avec représentation de toutes les forces extérieures appliquées ;
Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation avec représentation de seules les composantes horizontales, c.-à-d. les forces de frottement solide et fluide, ont une influence sur la modification du mouvement,
Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation avec représentation de seules les composantes verticales, c.-à-d. le poids et la composante normale de la réaction du sol se compensant ;
la projection du théorème du mouvement du C.D.I. [57] de la voiture [61] sur vecteur unitaire le long de la route horizontale dans le sens du mouvement
la projection du théorème du mouvement du C.D.I. de la voiture sur s'écrivant «» dans laquelle ou,
la projection du théorème du mouvement du C.D.I. de la voiture sur avec utilisation de la définition de l'accélération [79] et après simplification évidente,
la projection du théorème du mouvement du C.D.I. de la voiture sur l'équation différentielle du mouvement du C.D.I. [57], [76] de la voiture s'écrit selon «»,
la projection du théorème du mouvement du C.D.I. de la voiture sur l'équation différentielle non linéaire du 1er ordre en ;
l'équation différentielle ci-dessus s'intègre par séparation des variables [21] selon «» «» et,
l'équation différentielle ci-dessus s'intègre en introduisant la « nouvelle variable » dont on tire le lien entre les différentielles «»,
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» s'intégrant en «» [80],
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» la constante d'intégration se déterminant à l'aide de la C.I. [81]
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» d'où et par suite
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» s'intégrant en «» ou,
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» s'intégrant en en revenant à la variable d'origine
l'équation différentielle à variables séparées se réécrit «» «» s'intégrant en «» ;
inversant la relation ci-dessus on obtient «» et la vitesse devient nulle [82] à l'instant tel que
inversant la relation ci-dessus on obtient «» et la vitesse devient nulle à l'instant«» [83].
Remarque : L'expression de la loi horaire de vitesse peut se réécrire à l'aide de selon «».
Détermination de la distance parcourue par la voiture moteur débrayé
modifierQuelle est alors la distance parcourue depuis le débrayage du moteur jusqu'à l'arrêt de la voiture ?
Pour cela il faut intégrer «» soit, en séparant les variables [84], «» ou,
Pour cela il faut intégrer « en reconnaissant au numérateur la différentielle du dénominateur à un facteur près, «» se simplifiant selon
Pour cela il faut intégrer « en reconnaissant au numérateur la différentielle du dénominateur à un facteur près, «» et s'intégrant en
Pour cela il faut intégrer «», la constante d'intégration se déterminant avec choix de l'origine de l'axe au point de départ
Pour cela il faut intégrer «», d'où la loi horaire de position selon
Pour cela il faut intégrer «».
Remarque : en posant «» « et », on peut simplifier à l'aide de « » d'une part et
Remarque : en utilisant «» on en déduit «» d'autre part ;
Remarque : dans «» on réinjecte les expressions de et précédemment établies, soit
Remarque : dans «» «»
Remarque : d'où une autre expression de la loi horaire de position du C.D.I. [57], [76] de la voiture «».
La distance parcourue depuis le débrayage du moteur jusqu'à l'arrêt de la voiture est l'abscisse «» en utilisant la 1ère expression de la loi horaire de position, ou,
La distance parcourue depuis le débrayage du moteur jusqu'à l'arrêt de la voiture en utilisant le changement de variable introduit dans la remarque ci-dessus
La distance parcourue depuis le débrayage du moteur jusqu'à l'arrêt de la voiture est l'abscisse «» ou encore «».
Comparaison des résultats précédents avec ceux que l'on obtiendrait sans frottement solide
modifierQue deviendraient les résultats précédents si la résistance de l'air entrait seule en jeu ?
Si on suppose que la résistance de l'air est seule c.-à-d. si , les résultats précédents ne s'appliquent plus tels quels et nécessitent d'être redéterminés ;
Si on suppose que la résistance de l'air est seule l'équation différentielle en devient «» c.-à-d. toujours une équation différentielle non linéaire du 1er ordre en
Si on suppose que la résistance de l'air est seule l'équation différentielle en devient «» qui s'intègre en séparant les variables [21] selon «» soit,
Si on suppose que la résistance de l'air est seule l'équation différentielle en devient «» en intégrant à gauche entre et , et à droite entre et ,
Si on suppose que la résistance de l'air est seule une 1ère forme de la loi horaire de vitesse de la voiture «» ;
Si on suppose que la résistance de l'air est seule l'instant de l'arrêt étant défini par et se trouvant au dénominateur d'une fraction à numérateur constant, nous en déduisons que
Si on suppose que la résistance de l'air est seule la voiture s'arrête à l'instant «» [85], [86].
Si on suppose que la résistance de l'air est seule On poursuit l'intégration en explicitant «» soit, en séparant les variables [84] «» [87]
Si on suppose que la résistance de l'air est seule On poursuit l'intégration en explicitant «» soit, qu'on intègre à gauche entre et , et à droite entre et , d'où
Si on suppose que la résistance de l'air est seule la loi horaire de position de la voiture «» ;
Si on suppose que la résistance de l'air est seule en conclusion la voiture acquiert, en théorie, une « vitesse nulle à l'instant » [85] et
Si on suppose que la résistance de l'air est seule en conclusion la voiture s'arrête, toujours en théorie, à l'« abscisse » [85], [88].
Expérience (de la gouttelette d'huile) de Millikan
modifier Introduction : L'expérience de Millikan [89] réalisée au début du XXème siècle a permis, pour la 1ère fois, d'établir que la charge de gouttelettes d'huile électrisées par rayons X est toujours quantifiée et
Introduction : L'expérience de Millikan réalisée au début du XXème siècle a permis, pour la 1ère fois, de donner une 1ère valeur du « quantum de charge », connu de nos jours sous le nom de
Introduction : L'expérience de Millikan réalisée au début du XXème siècle a permis, pour la 1ère fois, de donner une 1ère valeur du « charge élémentaire ».
Des gouttelettes d'huile sphériques électrisées se déplacent dans l'espace champ de pesanteur terrestre de vecteur champ de pesanteur uniforme et
Des gouttelettes d'huile sphériques électrisées se déplacent dans l'espace champ électrostatique d'un condensateur plan de vecteur champ électrostatique vertical et uniforme.
Entre les deux plaques, il y a de l'air et par suite une gouttelette d'huile de rayon se déplaçant avec un vecteur vitesse dans l'air
Entre les deux plaques, il y a de l'air et par suite une gouttelette d'huile de rayon subit de la part de ce dernier une « résistance à l'avancement » [90] avec
Entre les deux plaques, il y a de l'air et par suite une gouttelette d'huile de rayon subit de la part de ce dernier une « résistance à l'avancement le cœfficient de viscosité dynamique [91] de l'air.
De plus la gouttelette subit, de la part de l'air, une autre force appelée « poussée d'Archimède » [92], force résultant de la variation de pression exercée par l'air sur la surface limitant la gouttelette [93]
De plus la gouttelette subit, de la part de l'air, une autre force appelée « poussée d'Archimède », de direction verticale ascendante et de norme égale au poids d’« air déplacé » [94], [95].
Dans la suite on notera la masse volumique de l'air dans les conditions de température et de pression de l'expérience, celle de l'huile et la charge de la gouttelette.
La d.d.p. [96] entre les armatures du condensateur est notée le potentiel selon la verticale ascendante[97] et
La différence de potentiels entre ces dernières étant séparées de , la norme du vecteur champ électrostatique se calcule par .
Observation du mouvement vertical des gouttelettes d'huile à l'aide d'un microscope
modifierOn observe le mouvement vertical des gouttelettes à l'aide d'un microscope d'axe horizontal muni d'un micromètre oculaire.
Faire un schéma succinct du dispositif d'observation en particulier indiquer l'objectif et l'oculaire du microscope, placer le micromètre par rapport à l'oculaire pour que l'œil observe sans accommoder et
Faire un schéma succinct du dispositif d'observation en particulier positionner le plan d'observation par rapport au micromètre et à l'objectif.
Le grandissement transverse de l'objectif étant égal à , qu'observe-t-on dans le plan du micromètre pour une goutte qui se déplace de en .

Le micromètre doit être dans le plan focal objet de l'oculaire plan transverse passant par pour que son image, par ce dernier, soit rejetée à l'infini et par suite que l'œil la voit nette sans accommoder ;
le plan focal objet de l'oculaire doit être conjugué, par l'objectif, du plan d’observation et par suite l'image, par l'objectif, de la gouttelette d'huile suivie se superposant au micromètre enverra son image, par l'oculaire, à l'infini et son image définitive, par l'œil n'accommodant pas, sur la rétine de ce dernier.
Avec un grandissement transverse de pour l'objectif, on en déduit qu'une distance de du plan d'observation correspond à une distance image de et ainsi on voit l'image de la goutte, par l'objectif, se déplacer de en dans le plan focal objet de l'oculaire.
Remarque : Pour ne pas être obligé de tenir compte du grandissement transverse de l'objectif, il serait judicieux de graduer le micromètre avec une échelle soit pour réel du micromètre, de graduer mais, ce n'est pas ce qui a été fait
Établissement de l'équation différentielle du mouvement d'une gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales
modifierOn s'intéresse plus précisément au mouvement de la gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales.
Déterminer l'équation différentielle de son mouvement en fonction de , , , , , intensité de la pesanteur terrestre, , et vecteur vitesse de chute de la gouttelette à l'instant ainsi que de sa dérivée temporelle.
Bien sûr il convient d'ajouter un schéma de situation en représentant les forces appliquées sur la gouttelette d'huile étudiée ainsi que le repère cartésien associé au référentiel terrestre supposé galiléen.
Le vecteur champ électrostatique à l'intérieur du condensateur plan à armatures horizontales y étant uniforme et aux armatures
Le vecteur champ électrostatique est vertical et dans le sens descendant étant dans le sens des potentiels et la d.d.p. [96] entre les armatures comptée positivement dans le sens ascendant d'où,
Le vecteur champ électrostatique «» avec vecteur unitaire de la verticale dans le sens descendant, ou encore, sachant que , «».
Bilan des forces appliquées sur une gouttelette d'huile électrisée entre les deux armatures horizontales du condensateur plan : son poids «» [98],
Bilan des forces appliquées sur une gouttelette d'huile électrisée entre les deux armatures horizontales du condensateur plan : la poussée d'Archimède [92] «
Bilan des forces appliquées sur une gouttelette d'huile électrisée entre les deux armatures horizontales du condensateur plan : la poussée d'Archimède « » [95], [98],
Bilan des forces appliquées sur une gouttelette d'huile électrisée entre les deux armatures horizontales du condensateur plan : la force électrostatique «» et
Bilan des forces appliquées sur une gouttelette d'huile électrisée entre les deux armatures horizontales du condensateur plan : la résistance à l'avancement dans l'air «» [90].
en normalisant, «».
Détermination de l'équation horaire de la vitesse de chute (composante verticale descendante du vecteur vitesse) d'une gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales
modifier Résoudre l'équation différentielle en vecteur vitesse de chute de la gouttelette à l'instant , l'instant origine étant choisi au moment où la gouttelette étudiée démarre son mouvement de chute c.-à-d.
Résoudre l'équation différentielle en vecteur vitesse de chute de la gouttelette à l'instant , l'instant origine étant choisi au moment où sa vitesse est nulle,
en déduire la composante verticale descendante du vecteur vitesse de chute de la gouttelette à l'instant en fonction des paramètres décrivant le problème et de ;
A.N. [99] : , , , [100] et ;
A.N. : montrer que atteint très rapidement une vitesse limite que l'on exprimera littéralement.
L'équation différentielle en «» étant linéaire du 1er ordre à cœfficients réels constants hétérogène se résout comme rappelé aux paragraphes « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène », « but recherché pour résoudre une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ou du 2ème ordre hétérogène » et « 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », le fait que la fonction recherchée soit vectorielle ne changeant pas la méthode de résolution, la seule différence étant que les constantes d'intégration sont des vecteurs constants d'intégration d'où avec respectivement solution générale de l'équation homogène et solution particulière de l'équation hétérogène choisie de même forme que l'excitation, à savoir sous forme d'un vecteur constant ;
L'équation différentielle en définissant « constante de temps d'amortissement du régime libre », l'équation différentielle homogène se réécrit selon
L'équation différentielle en «» dont on déduit la solution libre «» avec vecteur constant d'intégration à déterminer et
L'équation différentielle en définissant « constante de temps d'amortissement du régime libre », l'équation différentielle hétérogène selon
L'équation différentielle en «», la recherche d'une solution forcée de même forme que l'excitation nous conduit à
L'équation différentielle en «» «» ou encore
L'équation différentielle en «» «» en réinjectant l'expression de ;
L'équation différentielle en la solution générale de l'équation hétérogène s'écrit donc «» avec « se déterminant par C.I. [81] » soit ou
L'équation différentielle en la solution générale de l'équation hétérogène s'écrit donc «» avec « se déterminant par C.I. » soit d'où
L'équation différentielle en la loi horaire vectorielle du vecteur vitesse «» avec «» et «» ;
L'équation différentielle en la composante verticale descendante du vecteur vitesse de chute de la gouttelette d'huile à l'instant étant
L'équation différentielle en la composante verticale descendante «» avec «»,
L'équation différentielle en on en déduit qu'avec la constante de temps d'amortissement du régime libre « soit » et par suite
Étude du mouvement de chute de la gouttelette d'huile précédente en absence de champ électrostatique créé dans le condensateur plan à armatures horizontales
modifierOn supprime l'espace champ électrostatique entre les armatures horizontales du condensateur plan en imposant ;
On supprime l'espace champ électrostatique en choisissant encore pour instant origine le moment où la gouttelette d'huile étudiée démarre son mouvement de chute,
On supprime l'espace champ électrostatique montrer que , la nouvelle composante verticale descendante de son vecteur vitesse de chute,
On supprime l'espace champ électrostatique montrer que , atteint très rapidement une nouvelle vitesse limite que l'on exprimera aussi littéralement puis
On supprime l'espace champ électrostatique vérifier que la détermination de permet de connaître le rayon de la gouttelette.
Le mouvement de chute de la gouttelette d'huile en absence de champ électrostatique étant un cas particulier de son mouvement de chute en présence de champ électrostatique dans lequel , on en déduit :
- l'équation différentielle en vecteur vitesse de chute de la gouttelette «» [102],
- la solution de cette équation différentielle «» avec «» et «» [102],
- la composante verticale descendante du vecteur vitesse de chute de la gouttelette «» [102] avec «» et
- l'existence d'une vitesse limite obtenue quasi instantanément après le début de la chute l'instant d'atteinte de la vitesse limite à près étant [103],
l'existence la vitesse limite s'écrivant «» [102] ;
de «» on en tire aisément le rayon de la gouttelette «», ce qui montre que
la détermination de permet d'en déduire le rayon de la gouttelette si la viscosité dynamique de l'air, les masses volumiques de l'huile et de l'air, ainsi que l'intensité de la pesanteur terrestre sont connues.
Détermination de la charge de la gouttelette d'huile dont on a déterminé le mouvement de chute en présence puis en absence de champ électrostatique et conséquence
modifierDéduire, des expressions de et de de la gouttelette d'huile, l'expression de sa charge en fonction de , , , , , , et .
A.N. [99] : Sachant que , , et ,
A.N. : Sachant que calculer numériquement la charge de la gouttelette d'huile puis
A.N. : en admettant que l'électrisation de la gouttelette d'huile par rayons X s'est faite par apport ou retrait d'électrons évidemment en nombre entier vérifier que cette hypothèse est en accord avec la valeur de la charge de l'électron connue de nos jours et enfin
A.N. : en déduire la mesure obtenue de la charge élémentaire par cette expérience ;
A.N. : commenter la phrase affirmant que « l'expérience de la gouttelette d'huile de Millikan [89] a permis d'obtenir la valeur de la charge élémentaire avec une très bonne précision » par exemple en évaluant la précision de la mesure c.-à-d. l'écart relatif entre la mesure et la valeur admise de nos jours [104].
Reportant l'expression du rayon de la gouttelette en fonction de sa vitesse limite de chute en absence de champ électrostatique «» [105]
Reportant l'expression du rayon de la gouttelette dans celle de sa vitesse de chute en présence du champ électrostatique «» [106] on obtient
Reportant l'expression du rayon de la gouttelette dans celle de sa vitesse de chute en présence du champ électrostatique «» dont on tire
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette «» ou, après simplification, «» ;
avec les mesures de vitesse limite de chute de la gouttelette avec et sans champ électrostatique «» et «» pour « et », on obtient
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette «» ;
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette ce résultat étant de « valeur absolue pratiquement égale à fois la charge élémentaire » nous en déduisons une mesure de cette dernière
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette ce résultat étant de « valeur absolue pratiquement égale à fois la charge élémentaire nous en déduisons «» ;
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette comparant la valeur expérimentale ci-dessus «» à la valeur connue de nos jours «»,
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette comparant l'écart relatif de la mesure expérimentale obtenue par expérience de Millikan [89] relativement à la valeur connue de nos jours s'évalue par
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette comparant l'écart relatif «» d'où
Reportant l'expression de la charge de la gouttelette comparant l'écart relatif la mesure expérimentale de par expérience de Millikan [89] peut effectivement être considérée comme une très bonne 1ère mesure
Notes et références
modifier- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 et 1,8 Revoir la définition du maître-couple dans le paragraphe « cas de la résistance de l'air de forme quadratique » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 Chute libre au sens du parachutisme c.-à-d. sans ouverture de parachute.
- ↑ Résultats qui ne sont usuellement pas à retenir mais à retrouver, ici ces résultats sont admis pour ne pas alourdir la résolution.
- ↑ Supposée d'altitude nulle.
- ↑ 5,0 et 5,1 Voir le paragraphe « établissement de la nature verticale du mouvement de chute » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ C.-à-d. acquise à près.
- ↑ 7,0 et 7,1 Voir le paragraphe « problème du parachutiste : établissement d'une vitesse limite de chute » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 8,0 et 8,1 Voir le paragraphe « tracé du diagramme horaire de vitesse du parachutiste et commentaires » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Car, pour atteindre pratiquement sa vitesse limite, il chute sur voir le paragraphe « tracé du portrait de phase du parachutiste en début de chute puis sur la chute complète et commentaires » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 10,0 et 10,1 Voir les paragraphes « discontinuité de 1èreespèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » et « discontinuité de 2ème espèce du pic de Dirac de tension d'impulsion E » ainsi que « exemples de pic de Dirac dans d'autres domaines que l'électricité » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 11,6 11,7 et 11,8 Voir le paragraphe « discontinuité de 1èreespèce d'une fonction scalaire d'une variable en une valeur de cette dernière » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Le mouvement étant vertical descendant et orientant l'axe vertical par le vecteur unitaire vertical dans le sens descendant.
- ↑ On rappelle qu'à l'instant d'ouverture du parachute, le parachutiste ayant pratiquement acquis la vitesse limite en chute libre, la résistance de l'air juste avant ouverture est de norme égale à celle du poids du parachutiste
- ↑ Cette force est de norme trop grande pour permettre à un humain d'y résister sans dommage mais l'hypothèse du déploiement instantané du parachute est peu réaliste car celui-ci met au moins une seconde pour se réaliser, durée pendant laquelle la vitesse diminue progressivement et par suite conduit à une norme de résistance de l'air quand le parachute est entièrement déployé plus faible
- ↑ Voir le paragraphe « nature de la discontinuité d'une excitation, somme d'escitations discontinues de numéros d'espèce différents pour le même instant initial » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
- ↑ Au sens des distributions voir aussi la note « 16 » du chap. de la leçon « [[Outils_mathématiques_pour_la_physique_(PCSI)|Outils mathématiques pour la physique (PCSI)}} ».
- ↑ Voir aussi le paragraphe « nature de la discontinuité de la solution générale d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants hétérogène du 1er ordre connaissant la nature de la discontinuité de l'excitation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 19,0 19,1 et 19,2 La résistance de l'air juste après ouverture du parachute valant voir la solution de la question « continuité et discontinuité à l'ouverture du parachute et conséquences » plus haut dans cet exercice.
- ↑ Revoir le paragraphe « détermination de la loi horaire de vitesse du parachutiste (largué sans vitesse initiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour l'expression de .
- ↑ 21,0 21,1 21,2 21,3 et 21,4 Voir le paragraphe « exemple d'une équation différentielle non linéaire du 1er ordre » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 22,0 et 22,1 Quotient irréductible de deux polynômes exprimés à l'aide d'une variable.
- ↑ 23,0 23,1 et 23,2 Voir le paragraphe « développement de quelques méthodes de calcul (intégrer une fonction rationnelle par décomposition en éléments simples) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Sachant que , on détermine
- en multipliant les deux membres par et en faisant et
- en multipliant les deux membres par et en faisant .
- ↑ La modification dans le 1er terme du 1er membre a été fait pour avoir un dénominateur positif, on rappelle en effet que avec pour valeur limite inférieure .
- ↑ Revoir le paragraphe « détermination de la loi horaire de position du parachutiste (largué sans vitesse initiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » pour l'expression de .
- ↑ 27,0 et 27,1 Les fonctions les plus simples sont celles que l'on peut construire à partir de la variable en utilisant des opérations élémentaires addition, multiplication etc., ces opérations permettant d'aboutir aux polynômes et aux fractions rationnelles ; en ajoutant des extractions de racines carrées ou autres, et plus généralement des solutions d'équations polynomiales, on obtient des fonctions plus variées, comme , toutes ces fonctions étant qualifiées d'« algébriques », les manipulations polynomiales relevant du domaine de l'algèbre générale ;
mais de telles fonctions ne suffisant pas pour les besoins de l'analyse, on construit à partir de ces dernières d'autres fonctions qui ne relèvent pas de la définition d'une fonction « algébrique » dans le but, par exemple, de résoudre des équations différentielles, ces nouvelles fonctions sont alors qualifiées de « transcendantes » si leur définition ne relève pas du domaine algébrique, c’est l’exemple de la fonction « logarithme » primitive de la fonction algébrique ou de la fonction inverse de la fonction logarithme c.-à-d. la fonction « exponentielle » il y a de nombreux autres exemples ;
par prolongement une équation est dite « transcendante » si elle n’est pas « algébrique », c.-à-d. si elle n'est pas de la forme où est un polynôme, ces équations n'étant évidemment pas solubles algébriquement nécessitent souvent sans que ce soit toujours le cas une résolution numérique. - ↑ Dans le terme on fait apparaître au numérateur la dérivée temporelle du dénominateur, quotient qui s'intégrera en logarithme népérien de la valeur absolue du dénominateur soit mais en faisant cela on obtient d'où le facteur supplémentaire pour retrouver l'expression initiale.
- ↑ Le symbole ici serait malvenu car il est réservé à une équivalence c.-à-d. qu'il n'est utilisé que pour le terme principal, ce qui donnerait ici , ceci ne donnerait alors que la direction asymptotique et non l'asymptote ; pour obtenir cette dernière il convient donc d'associer au terme principal le terme secondaire ce qui n'est plus une équivalence mais un développement limité
- ↑ Pour , le graphe de la loi horaire de position du parachutiste se confondant avec son asymptote, il est possible de déterminer la position de ce dernier à l'aide de son mouvement de chute à vitesse limite à condition d'avancer ce mouvement de ;
ainsi pour la position du parachutiste est . - ↑ Ainsi la position du parachutiste en utilisant l'asymptote de son diagramme horaire de position pour l'instant sera en soit .
- ↑ Compte-tenu du diagramme horaire de position du parachutiste, cette hypothèse sera validée sans souci.
- ↑ Voir plus haut dans ce paragraphe .
- ↑ Ce qui valide effectivement .
- ↑ Il n'est donc pas demandé de le démontrer, ce qui se ferait par récurrence comme dans le paragraphe « établissement de la nature plane de la trajectoire du C.D.I. de l'objet en chute freinée par résistance de l'air quadratique quand ce dernier est lancé avec un vecteur vitesse non vertical (autre démonstration de la nature plane …) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » en remplaçant “contenu dans le plan ” par “vertical”
- ↑ 36,0 et 36,1 Laquelle sera à préciser.
- ↑ Voir le paragraphe « détermination de la loi horaire de vitesse du parachutiste » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 38,0 38,1 38,2 38,3 et 38,4 Voir le paragraphe « établissement de l'équation du portrait de phase du parachutiste lâché sans vitesse initiale dans un référentiel terrestre et freiné par résistance de l'air quadratique » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Correspondant à une forme sphérique.
- ↑ L'atmosphère sur Vénus est composée essentiellement de , sa température de surface et sa pression en surface .
- ↑ Correspondant à une forme cubique.
- ↑ 42,0 42,1 et 42,2 Usuellement en physique on note de la même façon la fonction et la valeur de la fonction comme par exemple où du membre de gauche est la valeur de la fonction du membre de droite en mathématique on noterait avec la valeur de la fonction mais en physique l'emploi de deux notations différentes pour valeur de fonction et fonction conduirait rapidement à une inflation de notations d'où la confusion ; ici est notée bien que ce ne soit évidemment pas la même fonction mais la même valeur
- ↑ En effet si est à correspondant à , l'objet accélérera et sa vitesse se rapprochera asymptotiquement de en restant au-dessous, correspondant à sa vitesse relative en se rapprochant asymptotiquement de en restant au-dessous, d'où alors que
En effet si est à correspondant à , l'objet décélérera et sa vitesse se rapprochera asymptotiquement de en restant au-dessus, correspondant à sa vitesse relative en se rapprochant asymptotiquement de en restant au-dessus, d'où . - ↑ La dernière expression étant obtenue en multipliant haut et bas par .
- ↑ La dernière expression étant obtenue en multipliant haut et bas par .
- ↑ Il convient de vérifier le bon accord de cette loi avec les valeurs connue ou attendue à et ce qui donne :
- à , et
- quand , .
- ↑ Voir la solution de la question « détermination de l'équation différentielle en vitesse relative fonction du temps relatif uM(ξ) du mouvement de la boule et résolution » plus haut dans cet exercice.
- ↑ La solution forcée étant cherchée sous la même forme que l'excitation c.-à-d. sous la forme d'une constante, on trouve voir le paragraphe « 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et la solution libre solution de nécessitant de résoudre d'abord l'équation caractéristique , s'écrit avec constante réelle d'intégration voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ordre homogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la solution générale de l'équation différentielle hétérogène étant la somme des deux voir le paragraphe « but recherché pour résoudre une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 1er ou du 2ème ordre hétérogène » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Condition À la Limite ou Conditions Aux Limites.
- ↑ L'origine des cotes étant prise au point de lancement la condition initiale est équivalente à la condition à la limite .
- ↑ Il convient de vérifier le bon accord de cette loi avec les valeurs connue ou attendue à et ce qui donne :
- à , et
- quand , .
- ↑ Voir la solution de la question « détermination de l'équation différentielle en carré de vitesse relative fonction de la cote relative [uM]2(ζ) du mouvement de la boule et résolution » plus haut dans cet exercice.
- ↑ En utilisant le D.L. à l'ordre un en suivant voir le paragraphe « développements limités (D.L.) à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ En effet pour , et
En effet pour , . - ↑ On rappelle le volume d'une boule de rayon , «».
- ↑ Le maître-couple d'une boule de rayon étant un disque de même rayon dont l'aire vaut .
- ↑ 57,00 57,01 57,02 57,03 57,04 57,05 57,06 57,07 57,08 57,09 57,10 57,11 57,12 et 57,13 Centre D'Inertie.
- ↑ Il a donc un mouvement de translation.
- ↑ Plus précisément avec cœfficient de traînée du skieur et masse volumique de l'air.
- ↑ 60,0 et 60,1 Il n'est donc pas demandé de le démontrer, cela se ferait par récurrence initialement, c.-à-d. en absence de résistance de l'air, le skieur est soumis à deux forces situées dans le plan vertical à et la démonstration pourrait être calquée, tant que le skieur reste en contact avec la piste, sur celle du paragraphe « établissement de la nature plane de la trajectoire du C.D.I. de l'objet en chute freinée par résistance de l'air quadratique quand ce dernier est lancé avec un vecteur vitesse non vertical (autre démonstration de la nature plane …) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) »
- ↑ 61,0 61,1 et 61,2 Voir le paragraphe « énoncé du théorème (dynamique newtonienne) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ 62,0 et 62,1 Une vitesse exprimée en s'exprime en en multipliant par en effet
et par suite
la mesure d'une même vitesse dans chaque unité étant liée par on déduit de en multipliant de part et d'autre par la relation à identifier à d'où C.Q.F.D. (Ce Qu'il Fallait Démontrer). - ↑ 63,0 63,1 63,2 et 63,3 Voir le paragraphe « tangente hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Voir la solution de la question « détermination de la vitesse limite du skieur glissant sur la pente inclinée » plus haut dans cet exercice.
- ↑ Sachant que , on détermine
- en multipliant les deux membres par et en faisant et
- en multipliant les deux membres par et en faisant .
- ↑ Voir les paragraphes « sinus hyperbolique » et « cosinus hyperbolique » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ Dans la fraction initiale le numérateur étant, à un facteur multiplicatif près, la différentielle du dénominateur, on forme d'autorité et on constate, en évaluant la différentielle du numérateur , qu'il y a un facteur supplémentaire par rapport à la fraction initiale d'où la nécessité de multiplier par pour compenser.
- ↑ La constante d'intégration étant nulle car de même que .
- ↑ En arrondissant à pour simplifier.
- ↑ Le symbole ici serait malvenu car il est réservé à une équivalence c.-à-d. qu'il n'est utilisé que pour le terme principal, ce qui donnerait ici , ceci ne donnerait alors que la direction asymptotique et non l'asymptote ; pour obtenir cette dernière il convient donc d'associer au terme principal le terme secondaire ce qui n'est plus une équivalence mais un développement limité
- ↑ Pour on reprend cette valeur de façon à être un peu plus précis, la loi horaire de position du skieur se confondant avec sa loi horaire de position asymptotique, il est possible de déterminer la position de ce dernier à l'aide de son mouvement à vitesse limite à condition de retarder ce mouvement de ;
ainsi pour la position du skieur est en soit c.-à-d. qu'il a fallu approximativement pour que le skieur atteigne pratiquement sa vitesse limite. - ↑ 72,0 72,1 et 72,2 Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
- ↑ 73,0 73,1 et 73,2 Voir le paragraphe « loi de frottement solide avec glissement de Coulomb » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
- ↑ Bien sûr il convient de refaire un schéma de situation avec les trois forces appliquées et les vecteurs unitaires cartésiens choisis
- ↑ En effet la descente du skieur ne peut démarrer que si la piste est suffisamment inclinée pour que soit , sinon le skieur resterait « planté sur place » car on suppose qu'il ne pousse à aucun moment sur ses bâtons le fait de faire cela ajoutant une force parallèle à la ligne de plus grande pente dans le sens descendant lui permettrait de démarrer à condition que cette force soit suffisamment grande, la pente de la piste doit donc être à pour que la descente du skieur démarre ce qui est réalisé ici car est à .
- ↑ 76,0 76,1 76,2 76,3 et 76,4 Ou encore centre de masse.
- ↑ En fait la résistance de l'air ne dépend pas directement de la masse de l'objet qui la subit, la présence du facteur dans celle-ci ne doit pas vous tromper, son seul but est d'assurer une simplification dans la suite de l'exposé mais si est indépendant de c'est que la grandeur est inversement proportionnelle à , cette grandeur n'a en fait aucun intérêt physique, seule la grandeur en a un
- ↑ Plus précisément avec cœfficient de traînée de la voiture, l'aire de son maître-couple et masse volumique de l'air.
- ↑ étant toujours s'identifie à .
- ↑ Voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente primitive de » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 81,0 et 81,1 Condition Initiale.
- ↑ Caractérisant l'arrêt de la voiture.
- ↑ Voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction tangente : fonction arctangente graphe de et valeur d'annulation » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 84,0 et 84,1 La recherche d'une primitive ne nécessite pas la séparation des variables mais cette dernière permet un traitement plus facile à exposer
- ↑ 85,0 85,1 et 85,2 Le signe est bien sûr un abus d'écriture .
- ↑ Ce qui correspond à la limite de l'expression trouvée précédemment avec frottement solide quand en effet et par suite .
- ↑ Dans la fraction initiale le numérateur étant, à un facteur multiplicatif près, la différentielle du dénominateur, on forme d'autorité et on constate, en évaluant la différentielle du numérateur , qu'il y a un facteur supplémentaire par rapport à la fraction initiale d'où la nécessité de multiplier par pour compenser.
- ↑ Ce qui correspond à la limite de l'expression trouvée précédemment avec frottement solide quand en effet et .
- ↑ 89,0 89,1 89,2 89,3 et 89,4 Robert Andrews Millikan (1868 - 1953) physicien états-unien surtout connu pour ses mesures précises de la charge de l'électron, l'étude de l'effet photoélectrique et celle des rayons cosmiques ; il obtint le prix Nobel de physique en pour ses travaux sur la charge élémentaire de l'électricité et l'effet photoélectrique.
- ↑ 90,0 et 90,1 Expression connue sous le nom de formule de Stokes applicable pour un corps sphérique et une expression linéaire de la résistance à l'avancement ;
George Gabriel Stokes (1819 - 1903) est un mathématicien et physicien britannique à qui on doit, dans le domaine de la physique, d'importants travaux en mécanique des fluides, l'étude des variations de la gravitation à la surface de la Terre il est considéré comme l'un des initiateurs de la géodésie et aussi l'explication du phénomène de fluorescence ; dans le domaine des mathématiques on lui attribue à tort la démonstration du théorème portant son nom mais en fait une 1ère démonstration de ce théorème fût donnée vingt ans plus tôt par Mikhaïl Vassilievitch Ostrogradski (1801 - 1862) physicien et mathématicien russe (province de l'Ukraine) à qui on doit aussi, entre autres, un théorème portant son nom - ↑ La définition de la viscosité dynamique d'un fluide n'est pas au programme de P.C.S.I. mais on peut en donner une 1ère notion élémentaire en considérant une couche de fluide de faible épaisseur se déplaçant sur un plan immobile, le plan exercera sur la couche une force de frottement qui tendra à ralentir le déplacement de la couche et ceci d'autant plus que le fluide sera visqueux c.-à-d. qu'il « collera » au plan ;
si on considère maintenant le fluide visqueux d'épaisseur non petite se déplaçant sur le plan immobile par entrainement de sa couche supérieure cette couche supérieure étant entraînée par ce qu'il y a au-dessus, par exemple le vent sur un cours d'eau ou un plan mobile sur de l'huile, la vitesse en son sein varie suivant l'altitude car la couche inférieure à l'altitude tend à avoir la même vitesse que le plan sur lequel elle repose alors que la couche supérieure à l'altitude a la même vitesse que l'objet qui l'entraîne : une couche intermédiaire de fluide de faible épaisseur à l'altitude va donc subir deux forces de contact, celle de la couche immédiatement supérieure d'altitude qui va plus vite qu'elle et tend à l'entraîner et celle de la couche immédiatement inférieure d'altitude qui va moins vite qu'elle et tend à la ralentir, on parlera de forces de cisaillement car les deux forces agissent en sens contraires ; on établit que la contrainte de cisaillement c.-à-d. la norme commune des forces tangentielles de cisaillement rapportée à l'unité de surface des couches en regard que l'on notera s'exprimant en , étant l'aire élémentaire commune des couches en regard, est liée à la viscosité dynamique du fluide par avec le vecteur vitesse de translation de la couche d'altitude , ceci impliquant que la viscosité dynamique du fluide s'exprime en encore appelé « poiseuille » de symbole , ce nom ayant été donné en hommage à Jean-Léonard-Marie Poiseuille (1797 - 1869) physicien et médecin français pour son étude de l'écoulement du sang dans les vaisseaux et la généralisation de celle-ci aux écoulements laminaires des fluides visqueux dans les tuyaux cylindriques ;
c'est aussi ce qu'on observe lors de la circulation d'un fluide dans une conduite, les molécules de fluide au contact de la conduite tendant à rester immobiles alors que celles sur l'axe de la conduite c.-à-d. les molécules les plus éloignées des parois de la conduite ont la vitesse maximale - ↑ 92,0 et 92,1 Archimède de Syracuse (vers 287 av.J.C. - 212 av.J.C.) physicien, mathématicien et ingénieur sicilien (de la Grande Grèce) considéré comme l'un des principaux scientifiques de l'Antiquité Classique ; dans le domaine de la physique, a étudié l'hydrostatique, la mécanique statique et a expliqué le principe du levier ; dans le domaine des mathématiques, a utilisé la méthode d'exhaustion pour calculer l'aire sous un arc de parabole, a donné un encadrement de avec une grande précision, a également introduit la spirale portant son nom d'équation polaire .
- ↑ Force existant même s'il n'y a pas de mouvement relatif du corps par rapport à l'air.
- ↑ On appelle « fluide déplacé » le fluide hypothétique positionné au même endroit et occupant le même volume que le solide sans que la répartition de pression dans le fluide extérieur au fluide déplacé ou extérieur au solide ne soit modifiée.
- ↑ 95,0 et 95,1 La pression dans un fluide augmentant avec la profondeur est plus grande “sous” le corps que “sur” ce dernier et par suite le fluide dans lequel est entièrement plongé le corps exerce une force verticale ascendante appelée « poussée d'Archimède » voir plus de détail dans le paragraphe « en complément, démonstration du théorème d'Archimède » du chap. de la leçon « Statique des fluides (PCSI) ».
- ↑ 96,0 et 96,1 Différence De Potentiels.
- ↑ On rappelle que le champ électrostatique est dans le sens des potentiels
- ↑ 98,0 et 98,1 Le volume d'une boule de rayon étant , voir le paragraphe « exemples de volume d'expansion tridimensionnelle classique (volume d'une boule de rayon R) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
- ↑ 99,0 et 99,1 Application Numérique.
- ↑ poiseuille ; ce nom a été donné à l'unité de viscosité dynamique en hommage à Jean-Léonard-Marie Poiseuille (1797 - 1869) physicien et médecin français pour son étude de l'écoulement du sang dans les vaisseaux et la généralisation de celle-ci aux écoulements laminaires des fluides visqueux dans les tuyaux cylindriques
- ↑ En effet diffère de de moins de .
- ↑ 102,0 102,1 102,2 et 102,3 Voir la solution de la question « détermination de l'équation horaire de chute (composante verticale descendante du vecteur vitesse) d'une gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales » plus haut dans cet exercice en y faisant .
- ↑ En effet la vitesse limite est atteinte à près au bout de la même durée qu'en présence de champ électrostatique car la constante de temps d'amortissement du régime libre a la même valeur « correspondant à une durée effectivement très courte» voir la solution de la question « détermination de l'équation horaire de chute (composante verticale descendante du vecteur vitesse) d'une gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales » plus haut dans cet exercice.
- ↑ Écart relatif évalué par rapport à la valeur admise de nos jours.
- ↑ Voir la solution de la question « étude du mouvement de chute de la gouttelette d'huile précédente en absence de champ électrostatique créé dans le condensateur plan à armatures horizontales » plus haut dans cet exercice.
- ↑ Voir la solution de la question « détermination de l'équation horaire de la vitesse de chute (composante verticale descendante du vecteur vitesse) d'une gouttelette d'huile électrisée dans le condensateur plan à armatures horizontales » plus haut dans cet exercice.