Mécanique 2 (PCSI)/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Champ newtonien, lois de Kepler

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Ce chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes,
l'espace physique étant sauf avis contraire « orienté à droite »[1].

Champ newtonien et force newtonienne subie par un point sensible au champ, définition, énergie potentielle du point dans le champ newtonien modifier

Définition d’un champ newtonien et exemples modifier

     Exemples : il y a principalement deux types de champ newtonien,

  • le 1er de « nature gravitationnelle »[5] étant toujours centripète exemples : le champ d’attraction gravitationnelle du Soleil en tout point extérieur au Soleil «» où « vaut » et « la masse du Soleil » étant la constante de gravitation universelle valant ou le champ d’attraction gravitationnelle de la Terre en tout point extérieur à la Terre «» où « vaut » et « la masse de la Terre »,
  • le 2ème de « nature électrique créé par une source ponctuelle chargée[6] » étant centripète[4] si la charge ponctuelle source est négative et centrifuge[3] si la charge ponctuelle source est positive exemple : le champ électrostatique créé par la charge ponctuelle en tout point «» où « vaut toujours du signe de » étant la permittivité diélectrique du vide[7] telle que d'où .

Force newtonienne subie par le point matériel M modifier

     Si, en reprenant l'un des deux types de champ newtonien précédent gravitationnel ou électrostatique, on observe l'action du champ newtonien sélectionné sur un point matériel doté d'une caractéristique lui permettant d'être sensible à ce champ à savoir une masse grave[8] pour le champ gravitationnel ou une charge pour le champ électrostatique, on en déduit l'expression de la force exercée sur le point matériel placée dans le champ newtonien sélectionné, à savoir :

  • dans l'espace de gravitation de source représenté en par le vecteur champ de gravitation «», le point matériel de masse grave subit la force de gravitation « » et, dans la mesure où le champ de gravitation est newtonien c'est-à-dire « avec » la force se réécrivant « avec » définit une force newtonienne attractive et
  • dans l'espace électrostatique de source représenté en par le vecteur champ électrostatique «», le point matériel de charge subit la force électrostatique « » et, dans la mesure où le champ électrostatique est newtonien c'est-à-dire « avec du signe de » la force se réécrivant « avec du signe de » définit une force newtonienne attractive si est et répulsive si est .

Caractère conservatif d’une force newtonienne et énergie potentielle « newtonienne » du point M la subissant modifier

     On vérifie aisément que « toute force newtonienne est conservative »[9] et par suite « dérive » d’une énergie potentielle «»[10] que l’on détermine par « » «» «» soit « avec sa référence[11] choisie à l'infini ».

     Retour sur les exemples :

  • une « force newtonienne gravitationnelle »[5] étant toujours attractive exemples : la force d’attraction gravitationnelle du Soleil sur tout point extérieur au Soleil « » où « vaut » avec « la masse du Soleil » la constante de gravitation universelle valant ou la force d’attraction gravitationnelle de la Terre sur tout point extérieur à la Terre «» où « vaut » avec « la masse de la Terre », « dérive » d'une « énergie potentielle newtonienne gravitationnelle » en restant si la référence de cette dernière[11] est choisie à l'infini exemples : l'énergie potentielle gravitationnelle du Soleil en tout point extérieur au Soleil « » où « vaut » ou l'énergie potentielle gravitationnelle de la Terre en tout point extérieur à la Terre «» où « vaut » ;
  • une « force newtonienne électrostatique »[6] étant attractive si « la charge de la source et celle du point , , sont de signe contraire » ou répulsive si « la charge de la source et celle du point , , sont de même signe » exemple : la force électrostatique que le point chargé exerce sur tout point chargé positionné hors de « » où « vaut du signe de » étant la permittivité diélectrique du vide[7] telle que d'où , « dérive » d'une « énergie potentielle newtonienne électrostatique » dont la variation dépend du signe du produit des deux charges en présence à savoir « en restant pour un produit de charges négatif » ou « en restant pour un produit de charges positif », si la référence de l'énergie potentielle[11], dans les deux cas, est choisie à l'infini exemples : l'énergie potentielle électrostatique du point chargé en tout point chargé positionné hors «[12] » où « vaut du signe de » c'est-à-dire « en restant si est » ou « en restant si est ».

     Autre référence usuelle d'une énergie potentielle newtonienne gravitationnelle : dans le cas de l'espace de gravitation créé autour d'une planète ayant une répartition de masse à symétrie sphérique c'est-à-dire dont la masse volumique en un point de la planète de centre ne dépend que de la distance soit «», l'énergie potentielle gravitationnelle d'un point matériel dans le champ de gravitation de la planète est, si est extérieur à la planète, newtonienne selon «» où « vaut » et dépend du choix de la référence de l'énergie potentielle gravitationnelle[11] ; pour la suite nous supposerons que la planète est la « Terre » ;

     Autre référence usuelle d'une énergie potentielle newtonienne gravitationnelle : choisissant la référence de l'énergie potentielle newtonienne gravitationnelle[11] terrestre du point matériel sur la surface de la Terre de rayon «» et repérant le point matériel par son altitude «», l'énergie potentielle newtonienne gravitationnelle[11] terrestre du point matériel se réécrit «» avec «» et telle que «» d'où soit finalement

«» avec «» et « référence en »[11] ;

     Autre référence usuelle d'une énergie potentielle newtonienne gravitationnelle : dans l'hypothèse d'une faible altitude du point c'est-à-dire «» «» étant considéré comme un infiniment petit d'ordre un[13] on peut alors faire un D.L[14]. de à l’ordre un en après avoir fait apparaître l'infiniment petit d'ordre un selon « à l'ordre un en»[15] soit encore «» ou, avec «»

     Autre référence usuelle d'une énergie potentielle newtonienne gravitationnelle : l'expression approchée de l'énergie potentielle newtonienne gravitationnelle terrestre en un point de faible altitude

«»

     Autre référence usuelle d'une énergie potentielle newtonienne gravitationnelle : s'écrivant encore, avec la norme du champ de gravitation terrestre au sol notée pour simplifier,

«»[16].

Intégrales 1ères du mouvement d’un point uniquement soumis à un champ newtonien dans un référentiel galiléen modifier

1ère intégrale 1ère du mouvement d’un point uniquement soumis à un champ newtonien modifier

     Introduite au paragraphe « 1ère intégrale 1ère du mouvement d'un point à force centrale : conservation de son moment cinétique vectoriel par rapport au centre de force » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

2ème intégrale 1ère du mouvement d’un point uniquement soumis à un champ newtonien modifier

     Introduite au paragraphe « 2ème intégrale 1ère du mouvement d'un point à force centrale quand cette dernière est conservative : conservation de son énergie mécanique » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

Rappel des conséquences de la conservation du moment cinétique vectoriel du point : mouvement plan (ou rectiligne), applicabilité de la loi des aires (et des formules de Binet) modifier

1ère conséquence : nature plane (ou rectiligne) du mouvement du point uniquement soumis à un champ newtonien modifier

     Voir le paragraphe « 1ère conséquence de la conservation du moment cinétique vectoriel du point par rapport au centre de force : nature plane (ou rectiligne) du mouvement » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

     Si « est à » le vecteur moment cinétique vectoriel initial du point matériel par rapport au centre de force étant nul c'est-à-dire «», de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à on en déduit la nullité de ce dernier pour tout instant c'est-à-dire «» ou, après simplification par ,

«» ;

                                                                      « et étant colinéaires pour tout », on déduit que le mouvement du point est rectiligne selon revoir la démonstration par récurrence dans la note « 26 » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

     Si « est à » le vecteur moment cinétique vectoriel initial du point matériel par rapport au centre de force étant non nul c'est-à-dire «», de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à c'est-à-dire de «», on en déduit la non nullité de «» ainsi que la conservation de sa direction pour tout instant c'est-à-dire « de direction constante »[17] ou, après simplification par ,

« de direction constante »[17] ;

                                                                       en utilisant la définition du produit vectoriel[18], on en déduit que « et sont toujours à cette direction fixe » et par suite « le mouvement du point se fait dans le plan passant par et à » c'est-à-dire « le plan contenant , et ».

2ème conséquence : applicabilité de la loi des aires au mouvement du point uniquement soumis à un champ newtonien modifier

Schéma de description d'un mouvement à force centrale (newtonienne) de centre de force dans le cas où les vecteurs position et vitesse initiales sont non colinéaires avec choix des axes cartésiens et du plan du mouvement ainsi que de l'axe au plan et orientant les angles de ce dernier

     Voir le paragraphe « 2ème conséquence de la conservation du moment cinétique vectoriel du point par rapport au centre de force : applicabilité de la loi des aires » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

     Notant «» le vecteur unitaire de orienté de vers ,

     Notant «» le vecteur unitaire à «» tel que «» et

     Notant «» le vecteur unitaire aux deux précédents tel que « soit direct l'espace physique étant orienté à droite[1]»[19] puis

     repérant dans le plan par ses coordonnées polaires [20], on peut lui appliquer la « loi des aires » «» dans laquelle « est la constante des aires »[21] la « loi des aires » n'étant rien d'autre que la projection de la « conservation du moment cinétique vectoriel du point divisé par sa masse » sur exprimée en polaire soit «» ;

     la constante des aires s'évalue encore selon et

     la « loi des aires » est encore applicable pour ou «» d'où « c'est-à-dire la nature rectiligne du mouvement le long de ».

Possibilité d’introduire les variables et les formules de Binet modifier

     Voir le paragraphe « en complément : variables et formules de Binet d'un mouvement à force centrale et leur intérêt » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

     Avec les variables de Binet[22] «, et » définissant respectivement la 1ère, 2ème et 3ème variables de Binet[22] la définition des 2ème et 3ème variables de Binet[22] nécessitant introduites au paragraphe « définition des variables de Binet » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », on peut utiliser
     Avec les expressions de Binet[22] des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse du point «» lesquelles sont respectivement «» et «» l'expression de Binet[22] de la vitesse radiale nécessitant introduites au paragraphe « préliminaire : expressions de Binet des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse du point M » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » ainsi que
     Avec les formules de Binet[22] relative au carré de la vitesse «» et relative à l’accélération radiale «», encore appelée respectivement 1ère et 2ème formules de Binet[22] toutes deux nécessitant respectivement introduites aux paragraphes « 1ère formule de Binet (ou formule de Binet relative au carré de la vitesse) » et « 2ème formule de Binet (ou formule de Binet relative à l'accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

« En complément » : détermination de la nature de la trajectoire par application de la r.f.d.n. et utilisation de la formule de Binet relative à l’accélération radiale, discussion de la nature suivant les conditions de lancement modifier

     La consigne du programme de physique de P.C.S.I. est d’admettre les résultats concernant la nature de la trajectoire d'un point matériel dont le mouvement est à force centrale newtonienne[23] et de faire la démonstration uniquement dans le cas d’un mouvement circulaire ce qui sera fait au paragraphe « application aux mouvements circulaires d'un satellite ou d'une planète » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » ; toutefois, comme on admet plus facilement des résultats qui ont été établis, les démonstrations sont présentées en complément

Application de la r.f.d.n. dans un référentiel galiléen et « détermination de l’équation polaire de la trajectoire par utilisation de la formule de Binet relative à l’accélération radiale » modifier

     Préliminaire : Ce n’est pas la seule méthode, il en existe au moins deux autres voir la série d'exos. « mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : énergie mécanique du point matériel soumis à une force newtonienne » de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » :

     Préliminaire : une 1ère connue sous le nom de « méthode du vecteur excentricité » voir l'exercice « autre méthode de détermination de la trajectoire d'un point matériel dans un champ de force newtonien, vecteur excentricité » de la série d'exos. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » et

     Préliminaire : une 2nde connuesous le nom de « méthode du vecteur de Runge/Lenz »[24],[25] ou encore « méthode du vecteur de Laplace »[26] voir l'exercice « autre méthode de détermination de la trajectoire d'un point matériel dans un champ de force newtonien, vecteur de Runge/Lenz (ou de Laplace) » de la série d'exos. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».

     Application de la r.f.d.n.[27] à un point matériel ayant un mouvement à force centrale newtonienne avec utilisation de la 2ème formule de Binet[22] : Soit le point matériel ayant un mouvement à force centrale newtonienne avec , et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan dans lequel le mouvement de est observé[20] dans le référentiel d'étude galiléen ;

           Application de la r.f.d.n. appliquant, dans , la r.f.d.n[27]. à à l'instant et la projetant sur nous obtenons «» avec « accélération radiale de à l'instant »[28] puis

           Application de la r.f.d.n. par utilisation de la 1ère variable de Binet[22] «» ainsi que de la 2ème formule de Binet[22] «»[29] dans laquelle « » est la 3ème variable de Binet[22] et qui nécessite que « la constante des aires soit », nous parvenons à «» soit, après simplification par et normalisation, à l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre en sans terme du 1er ordre à excitation constante

«».

     Détermination de l'équation polaire de la trajectoire du point matériel ayant un mouvement à force centrale newtonienne : l'équation différentielle ci-dessus étant linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre en sans terme du 1er ordre à excitation constante, sa solution générale «» est la somme de la solution libre «» solution de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème sans terme du 1er ordre homogène et de la solution forcée «» solution particulière de l'équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre sans terme du 1er ordre hétérogène de même forme que l'excitation c'est-à-dire constante[30] soit ici

     Détermination la solution libre «», solution de «» dont l’équation caractéristique «» sans solutions réelles mais à solutions complexes «» purement imaginaires conduirait à une solution libre C.L[31]. de et, comme « doit être réelle », s'écrit en C.L[31]. de soit «» avec et deux constantes réelles d'intégration[32] et

     Détermination la solution forcée «» cherchée sous même forme que l'excitation à savoir constante «» ce qui implique égale à «»[33] d'où

     Détermination la solution générale «» se réécrivant «», et étant déterminés par les « C.A.L[34]. et »[35] ;

     Détermination mettant «» en facteur dans la relation , on obtient «» ou, en posant « ainsi que » deux nouvelles constantes d’intégration à déterminer par « C.A.L[34].,[35] » «» ;

     Détermination finalement l’équation polaire de la trajectoire se met sous la forme «» c'est-à-dire encore, en transformant la partie variable du dénominateur «» en « avec » « suivant le besoin »[36], sous la forme

«» avec
et deux constantes d'intégration à déterminer par « C.A.L[34].,[35] »,
le choix de «» dépendant en fait « du signe de »[37].

Nature de la trajectoire modifier

     L'équation polaire de la trajectoire précédemment déterminée « dans le cas où la constante des aires est » et écrite sous la forme «» avec et deux constantes d'intégration à déterminer par « C.A.L[34].,[35] » s'identifie, suivant le « signe de »,

  •      à «» si « est » c'est-à-dire si subit une force newtonienne attractive avec «, » et le choix de pour que le signe entre soit [36] ou
  •      à «» si « est » c'est-à-dire si subit une force newtonienne répulsive avec «, [38] » et le choix de pour que le signe entre soit [36] ;

     ces formes d’équations polaires nous suggère de discuter suivant le type « attractif » ou « répulsif » de la force newtonienne subie par le point .

Cas d’une force newtonienne attractive (k < 0) modifier


Cas d’une force newtonienne répulsive (k > 0) modifier


En exercice, détermination de l’excentricité « e » et de l’angle « φ » que fait l’axe focal avec l’axe polaire par utilisation des C.I. modifier

     Ce n’est pas la meilleure méthode pour déterminer l'excentricité «» de la conique nous verrons une méthode nettement plus rapide aux paragraphes « en complément, nature de la conique décrite par le point dans un champ de force newtonien attractif suivant le signe de l'énergie mécanique » et « en complément, expression de l'énergie mécanique du point dans un champ de force newtonien répulsif en fonction du demi-axe focal de la trajectoire hyperbolique » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) » mais c’est quasiment la seule pour connaître «» C’est donc la méthode à retenir pour le positionnement de l’axe focal.

Cas d’une force newtonienne attractive (k < 0) modifier

     Dans le cas du mouvement du point à force centrale newtonienne attractive « avec », et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan lié au référentiel d'étude galiléen dans lequel le mouvement de est observé[20], la trajectoire du point est
     une conique ou branche de conique en ce qui concerne l'hyperbole dont le centre de force est le ou l'un des foyer(s) le foyer en ce qui concerne la parabole, l'un des foyers en ce qui concerne l'ellipse et l'hyperbole, celui intervenant dans ce dernier cas étant celui contourné par la branche d'hyperbole en question

ayant pour équation polaire «»[42]

     dans laquelle «» est le paramètre de la conique[39], «» son excentricité[40] et «» l'angle orienté que fait son axe focal[41] avec l'axe polaire du repérage de , ces deux dernières grandeurs étant à déterminer par C.A.L[34].,[35] ;

     de l'équation polaire on en déduit l'expression, en fonction de , de

  • la 1ère variable de Binet[22] «» et de
  • la 2ème variable de Binet[22] «», puis

     de l'équation polaire on en déduit les expressions de Binet[22] des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse de «» étant la constante des aires du mouvement,

  • «»[45] et
  • «»[46] ;

     les « C.I[43]. étant aussi les C.A.L[34]. »[35], nous en déduisons

  • par «» ou, ce qui donne la même condition, «»[47] ou «» d’où «» ou «» et
  • par «» encore égale à «» ou, avec , «» dont on tire « » ou «» ;

     de «» on détermine l'excentricité «» en éliminant par «» soit ou, en développant puis ordonnant selon les puissances de , [48] soit finalement «» et

                                                                        de on détermine l'angle orienté «» que fait l'axe focal[41] avec l'axe polaire en éliminant par «» soit « » ou encore, suivant les signes de la discussion suivante :
                                                                        de on détermine si [49] et sont d'où «»,
                                                                        de on détermine si [49] est et d'où «»,
                                                                        de on détermine si [49] est et d'où «»,
                                                                        de on détermine si [49] et sont d'où «».

     Discussion sur la nature de la conique : L'excentricité[40] de cette dernière s'écrivant «», nous en déduisons la nature de la conique en comparant la valeur de son excentricité [40] à la valeur critique , d'où la conique est
     Discussion sur la nature de la conique : une parabole si «» c'est-à-dire si «» soit, avec car ,

si «» ou encore,

           Discussion sur la nature de la conique : en reportant avec , la condition pour que la conique soit une parabole, à savoir «», se réécrit «» ou, après simplification évidente,

«»,

     Discussion sur la nature de la conique : une ellipse si «» c'est-à-dire si «» soit, avec car ,

si «» ou encore,

           Discussion sur la nature de la conique : en reportant avec , la condition pour que la conique soit une ellipse, à savoir «», se réécrit «» ou, après simplification évidente,

«» et enfin,

     Discussion sur la nature de la conique : une branche d'hyperbole celle contournant le centre de force si «» c'est-à-dire si «» soit, avec car ,

si «» ou encore,

           Discussion sur la nature de la conique : en reportant avec , la condition pour que la conique soit une branche d'hyperbole celle contournant le centre de force , à savoir «», se réécrit «» ou, après simplification évidente,

«».

Cas d’une force newtonienne répulsive (k > 0) modifier

     Dans le cas du mouvement du point à force centrale newtonienne répulsive « avec », et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan lié au référentiel d'étude galiléen dans lequel le mouvement de est observé[20], la trajectoire du point est
     une branche d'hyperbole dont le centre de force est l'un des foyers celui non contourné par la branche d'hyperbole en question

ayant pour équation polaire «»[44]

     dans laquelle «» est le paramètre de la conique[39], «» son excentricité[40] et «» l'angle orienté que fait son axe focal[41] avec l'axe polaire du repérage de , ces deux dernières grandeurs étant à déterminer par C.A.L[34].,[35] ;

     de l'équation polaire on en déduit l'expression, en fonction de , de

  • la 1ère variable de Binet[22] «» et de
  • la 2ème variable de Binet[22] «», puis

     de l'équation polaire on en déduit les expressions de Binet[22] des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse de «» étant la constante des aires du mouvement,

  • «»[45] et
  • «»[46] ;

     les « C.I[43]. étant aussi les C.A.L[34]. »[35], nous en déduisons

  • par «» ou, ce qui donne la même condition, «»[47] ou «» d’où «» ou «» et
  • par «» encore égale à «» ou, avec , «» dont on tire « » ou «» ;

     de «» on détermine l'excentricité «» en éliminant par «» soit ou, en développant puis ordonnant selon les puissances de , [48] soit finalement

«» et

                                                                        de on détermine l'angle orienté «» que fait l'axe focal[41] avec l'axe polaire en éliminant par «» soit « » ou encore, « étant » » soit

«».

Cas particulier d’un mouvement elliptique dans un champ newtonien de gravitation, expression de la période (« démontrée » en complément) modifier

Nature périodique du mouvement elliptique de M dans un champ newtonien modifier

     L'équation polaire de la trajectoire d'un point soumis à un mouvement de force centrale newtonienne attractive « avec », et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan dans lequel le mouvement de est observé[20] s'écrivant, dans le référentiel d'étude galiléen et « dans le cas où la constante des aires est »,

«» avec «»,
ainsi que « et » des constantes dépendant des C.A.L[34].,[35]
supposées telles que la trajectoire soit elliptique c'est-à-dire «»,

     nous déduisons, du domaine de définition de l'équation polaire «» ainsi que de son caractère «-périodique »[50], le caractère périodique du mouvement elliptique de en effet quand de à partir de n'importe quelle abscisse angulaire nous retrouvons

  • la même valeur de « coordonnée radiale » donc
    la même valeur de vecteur position «»,
  • la même valeur de « vitesse angulaire » le mouvement de sur sa trajectoire elliptique se fait toujours dans le même sens sans position d'arrêt,
  • la même valeur de « composante radiale de vecteur vitesse » car « ainsi que » sont « définis sur et -périodiques » et
    la même valeur de « composante orthoradiale de vecteur vitesse » car « ainsi que » sont « définis sur et -périodiques », donc
    la même valeur de vecteur vitesse «»,
  • la même valeur d'« accélération angulaire » car « ainsi que » sont « définis sur et -périodiques »,
  • la même valeur de « composante radiale de vecteur accélération »[28] car « donc ainsi que et » sont « définis sur et -périodiques » et
    une « composante orthoradiale de vecteur accélération », donc
    la même valeur de vecteur accélération «»[51] ;

     finalement retrouvant les mêmes vecteurs position, vitesse et accélération de sur la trajectoire elliptique de ce dernier quand de , nous pouvons affirmer que le mouvement de est le même sur les intervalles successifs de variation de de largeur c'est-à-dire que le mouvement de sur la trajectoire elliptique de ce dernier est périodique.

Expression de la période du mouvement elliptique de M dans un champ newtonien (démonstration en complément) modifier

     Rappel : Au programme de physique de P.C.S.I. il est demandé d’admettre le résultat concernant l'expression de la période du mouvement du point à force centrale newtonienne attractive quand décrit une trajectoire elliptique, et de faire la démonstration uniquement dans le cas d’un mouvement sur une trajectoire circulaire voir le paragraphe « expression de la période du mouvement circulaire de centre O du point M uniquement soumis à une force centrale conservative » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », cas particulier d'une trajectoire elliptique la généralisation du mouvement circulaire au mouvement elliptique étant admise selon le programme de physique de P.C.S.I. ;

     Rappel : toutefois la démonstration dans le cas elliptique est proposée en complément, elle ne présente d'ailleurs aucune difficulté

     En complément, établissement de l'expression de la période du mouvement d'un point à force centrale newtonienne attractive quand ce dernier décrit une trajectoire elliptique : la détermination de la période du mouvement du point à force centrale newtonienne attractive « avec », et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan dans lequel le mouvement de est observé[20], ce dernier décrivant une trajectoire elliptique, peut se faire simplement par utilisation de la loi des aires sous sa forme « vitesse aréolaire constante » c'est-à-dire

«»[52] dans laquelle
«» est l'aire élémentaire balayée par le « rayon vecteur du point » lors
du déplacement de ce dernier sur l'intervalle en suivant sa trajectoire elliptique,
l'aire «» étant algébrisée, « si tourne dans le sens » et
               l'aire étant algébrisée, « si tourne dans le sens » ;

     En complément, on intègre alors «» entre et et on obtient «» avec, dans le membre de gauche, «» c'est-à-dire l'aire algébrique balayée par le rayon vecteur sur l'intervalle et, dans le membre de droite, «» soit finalement

«»,

     En complément, dont on déduit, en choisissant la période de rotation de sur sa trajectoire elliptique comme durée de l'intervalle, «» dans laquelle « est l'aire non algébrisée de la surface intérieure à l'ellipse » soit finalement l'expression de la période de rotation de sur sa trajectoire elliptique

«» ;

     En complément, l'aire de la surface intérieure à une ellipse de demi-axes et valant «»[53] voir le paragraphe « exemples d'aire de surface classique (à retenir) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », nous pouvons réécrire la période de rotation du point matériel à force centrale newtonienne attractive sur sa trajectoire elliptique selon

«» avec et les demi-axes de l'ellipse ainsi que
                                         la constante des aires du mouvement de .

     Autres expressions de la période du mouvement d'un point à force centrale newtonienne attractive quand ce dernier décrit une trajectoire elliptique :

     Autres expressions Tout d'abord on élimine la valeur absolue de la constante des aires au profit du paramètre de l'ellipse par ce qui donne soit

«» puis

     Autres expressions Tout d'abord on élimine le demi-petit axe au profit du demi-grand axe et du paramètre [54] par ce qui donne soit finalement

«»[55] «»[56].

Expression de la période du mouvement elliptique de M dans un « champ newtonien gravitationnel » modifier

     C'est donc le cas particulier « gravitationnel » de l'« expression de la période du mouvement elliptique de M dans un champ newtonien (démonstration en complément) » exposé plus haut dans ce chapitre,

     la constante intervenant dans la force newtonienne attractive « avec », et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan dans lequel le mouvement de est observé[20], valant,

     dans le cas « gravitationnel » créé par un astre étoile, planète ou satellite dont la répartition de masse est à symétrie sphérique de pôle , l'astre étant de masse et l'espace champ gravitationnel considéré étant hors astre,

«» avec constante de gravitation universelle,

     nous en déduisons que la période du mouvement elliptique de dans le « champ newtonien gravitationnel créé par l'astre de centre et de masse », dans le cas où l'ellipse décrite est de « demi-grand axe », suit la relation «» soit, après simplification évidente, la relation

«», constante dépendant de la masse de l'astre et non de la masse de [57],
avec période du mouvement elliptique de demi-grand axe .

En complément, expression de la période du mouvement elliptique de M dans un « champ newtonien électrostatique » modifier

     C'est donc le cas particulier « électrostatique » de l'« expression de la période du mouvement elliptique de M dans un champ newtonien (démonstration en complément) » exposé plus haut dans ce chapitre,

     la constante intervenant dans la force newtonienne « avec »[58], et étant respectivement la coordonnée radiale de et le vecteur unitaire radiale de la base polaire de pôle « le centre de force » du plan dans lequel le mouvement de est observé[20], valant,

     dans le cas « électrostatique » créé par un point de charge [6], le point subissant le champ électrostatique étant de charge , de signe contraire à [58],

«» avec , étant la permittivité diélectrique du vide[7],

     nous en déduisons que la période du mouvement elliptique de dans le « champ newtonien électrostatique créé par le point de charge » mouvement elliptique qui ne peut exister que si la charge du point est de signe contraire à [58], dans le cas où l'ellipse décrite est de « demi-grand axe », suit la relation «» soit finalement, la relation

«»,
constante dépendant de la charge du point source , de la charge et de la masse de ,
avec période du mouvement elliptique de demi-grand axe .

Application au cas de l’attraction solaire : énoncé des lois de Kepler pour les planètes modifier

Historique modifier

     La 1ère étude des mouvements à force centrale conservative dans un champ newtonien gravitationnel a été celle des trajectoires des planètes dans le champ d’attraction du Soleil ;

     l’analyse scientifique précise des observations de ces mouvements remonte au XVIIème siècle et elle a été résumée en trois lois énoncées par « Johannes Kepler[59] » en et .

1ère loi de Kepler modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

2ème loi de Kepler modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

3ème loi de Kepler modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

     De nos jours on peut préciser la valeur de la constante dépendant de la masse du Soleil «», la 3ème loi de Kepler[59] se réécrivant «»[63] ce qui donne numériquement, avec , « »[64] ;

     De nos jours la 3ème loi de Kepler[59] appliquée à la Terre « ♁ » pour laquelle la période de révolution sidérale est conduit à la trajectoire suivie par la Terre « ♁ », considérée comme ponctuelle, étant une ellipse d'excentricité [65] c'est-à-dire quasiment un cercle, on peut en déduire l'aphélie et le périhélie de l'orbite terrestre en déterminant au préalable le paramètre de cette dernière par ou soit et [66].

     Conséquences : connaissant la « période orbitale ou période de révolution sidérale d’une planète »[67] on peut en déduire « le demi-grand axe de son orbite » ou inversement, cela donne pour

  • Mercure « ☿ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «»,
  • Vénus « ♀ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «»,
  • Mars « ♂ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «»,
  • Jupiter « ♃ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «»,
  • Saturne « ♄ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «»,
  • Uranus « ♅ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «» et
  • Neptune « ♆ » dont la période orbitale vaut «» un demi-grand axe «» soit «».

     Conséquences : On peut aussi, en déterminant la valeur de la constante de la 3ème loi de Kepler[59] à l'aide de la période orbitale de la Terre et du demi-grand axe de l'orbite elliptique décrite par celle-ci «» ou, en U.S.I. «», en déduire la masse du Soleil « ☉ » connaissant la constante de gravitation universelle selon « » «».

Transposition au cas de l’attraction terrestre : énoncé des lois de Kepler adaptées aux satellites terrestres modifier

Remarque préliminaire modifier

     Les trois lois de Kepler[59] s'appliquant aux planètes du Système solaire dans le « référentiel de Kepler » c'est-à-dire le référentiel lié au Soleil considéré comme ponctuel en translation par rapport au référentiel galiléen de Copernic dans la mesure où le référentiel de Kepler peut être considéré comme galiléen c'est-à-dire si la translation du référentiel de Kepler relativement au référentiel galiléen de Copernic est approximativement rectiligne uniforme, ce qui est réalisé pour une durée ne dépassant pas un mois[68], avec pour pôle d’attraction de gravitation newtonienne le Soleil « ☉ » en 1ère approximation le référentiel de Kepler s'identifie au référentiel de Copernic, lequel est le meilleur galiléen pour les objets du Système solaire, c'est donc la raison pour laquelle les trois lois de Kepler[59] appliquées aux planètes du Système solaire sont énoncées dans le référentiel de Copernic,

                           peuvent être transposées aux satellites terrestres naturel ou artificiels dans le référentiel géocentrique c'est-à-dire le référentiel lié au centre de la Terre en translation par rapport au référentiel galiléen de Copernic dans la mesure où d'une part le référentiel géocentrique peut être considéré comme galiléen c'est-à-dire si la translation du référentiel géocentrique relativement au référentiel galiléen de Copernic est approximativement rectiligne uniforme, ce qui est réalisé pour une durée ne dépassant pas trois jours[69] et d'autre part le référentiel barycentrique du système «» c'est-à-dire le référentiel lié au C.D.I[70]. du système «» en translation par rapport au référentiel quasi galiléen géocentrique puisse aussi être considéré comme galiléen c'est-à-dire si la translation du référentiel barycentrique du système «» relativement au référentiel quasi galiléen géocentrique est approximativement rectiligne uniforme, ce qui est réalisé sans aucune autre condition si le satellite est artificiel[71] mais qui n'est réalisé que pour une durée ne dépassant pas six heures si le satellite est naturel c'est-à-dire la Lune « ☽ »[72], le pôle d’attraction de gravitation newtonienne étant la Terre « ♁ » en 1ère approximation le référentiel barycentrique du système « ♁, ☽ » s'identifie au référentiel géocentrique, lequel est le meilleur galiléen pour les objets de l'espace champ de gravitation terrestre, c'est donc la raison pour laquelle les trois lois de Kepler[59] appliquées aux satellites de la Terre seront énoncées dans le référentiel géocentrique[73],

     la justification de cette extension des trois lois de Kepler[59] aux satellites terrestres étant hors programme de physique de P.C.S.I.[74].

1ère loi de Kepler transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

2ème loi de Kepler transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

3ème loi de Kepler transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière modifier

Début d’un théorème
Fin du théorème

     On peut préciser la valeur de la constante dépendant de la masse de la Terre «», la 3ème loi de Kepler[59] se réécrivant «»[73] ce qui donne numériquement, avec , « »[76] ;

     la 3ème loi de Kepler[59] appliquée à la Lune « ☽ » pour laquelle la période de révolution sidérale (mois sidéral) est conduit à soit encore [77] la trajectoire suivie par la Lune « ☽ », considérée comme ponctuelle, étant une ellipse d'excentricité moyenne [78] c'est-à-dire quasiment un cercle, on peut en déduire la position de l'apogée et celle du périgée de l'orbite lunaire en déterminant au préalable le paramètre de cette dernière par ou soit et , ainsi la distance « Terre - Lune » varie-t-elle de soit approximativement de la distance moyenne « Terre - Lune »[79].

     Conséquences : connaissant la « période orbitale ou période de révolution sidérale d’un satellite artificiel de la Terre » on peut en déduire « le demi-grand axe de son orbite » ou inversement, cela donne par exemple pour «» un demi-grand axe «» soit «» correspondant à une position d'altitude  ;

     Conséquences : la démarche précédente ou la démarche inverse peut être renouvelée pour n'importe quel satellite artificiel de la Terre, on constate que la période orbitale du satellite est d'autant plus petite que le demi-grand axe de l'ellipse que ce dernier décrit est petit

     Remarque : La valeur de la constante de la 3ème loi de Kepler[59] transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière écrite dans le référentiel géocentrique quasi galiléen à savoir «» peut être exprimée en fonction
     Remarque : de l’intensité du champ de gravitation au niveau du sol de la Terre «» où « est le rayon de la Terre » «» d'où la réécriture de la 3ème loi de Kepler[59] transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière écrite dans le référentiel géocentrique quasi galiléen selon

«» ou encore,

     Remarque : de l’intensité de la pesanteur terrestre au niveau du sol de la Terre « en « confondant le champ d’attraction terrestre au niveau du sol et l’intensité de la pesanteur au même niveau »[80] «» d'où la réécriture de la 3ème loi de Kepler[59] transposée aux satellites de la Terre dans l’attraction gravitationnelle de cette dernière écrite sous forme approchée dans le référentiel géocentrique quasi galiléen,

«» avec « valeur prise à Paris».

Notes et références modifier

  1. 1,0 et 1,1 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 et 2,09 Voir le paragraphe « repérage sphérique de pôle et d'axe fixés d'un point dans la composante d'espace du référentiel d'étude » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  3. 3,0 et 3,1 C.-à-d. central dont le sens part du centre d'action du champ vers le point où ce dernier est défini.
  4. 4,0 et 4,1 C.-à-d. central dont le sens est vers le centre d'action du champ.
  5. 5,0 et 5,1 Il ne faut pas croire que tous les champs gravitationnels sont newtoniens :
       pour qu’un champ gravitationnel soit newtonien, il est nécessaire que sa source soit composée de matière dont la répartition de masse est à symétrie sphérique c'est-à-dire dont la masse volumique en un point de la source de centre ne dépend que de la distance soit «», c’est approximativement réalisé pour le Soleil, pour la Terre, pour la Lune et
       pour qu'un champ gravitationnel soit newtonien, il est nécessaire que le point où on définit le champ de gravitation soit extérieur à la source ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas définir un champ de gravitation à l’intérieur de la source, mais alors il n’est pas newtonien, il est en fait, si la source est de masse volumique constante cas particulier de répartition de masse à symétrie sphérique, centripète de type «», le champ de gravitation étant nul au centre de la source.
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Il n’y a pas que les charges ponctuelles qui soient sources d’un champ newtonien,
       citons comme autre exemple de source de champ newtonien « une boule chargée dont la répartition de charge est à symétrie sphérique » c'est-à-dire dont la charge volumique en un point de la source de centre ne dépend que de la distance soit «» et
       citons comme autre exemple de source de champ newtonien à condition que le point où on définit le champ électrique soit extérieur à la source ce qui ne veut pas dire que l’on ne peut pas définir un champ électrique à l’intérieur de la source, mais alors il n’est pas newtonien, il est en fait, si la source est de charge volumique constante cas particulier de répartition de charge à symétrie sphérique, radial de type « avec du signe de », le champ électrique étant nul au centre de la source.
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 La permittivité diélectrique du vide plus généralement d'un milieu isolant est une constante caractérisant la réponse du vide ou celle du milieu isolant à l'action d'un champ électrique plus la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière.
  8. On rappelle que l'on distingue deux grandeurs différentes toutes deux appelées « masse », l'une « la masse inerte» intervenant dans l'expression de la quantité de mouvement d'un point matériel et l'autre « la masse grave» intervenant dans l'expression de la force gravitationnelle exercée par une source de gravitation sur le point matériel en particulier dans celle du poids terrestre de ce dernier, revoir la note « 3 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  9. La composante radiale de ne dépendant que de la coordonnée radiale de , le travail élémentaire de la force ou est donc bien une différentielle de fonction car les cœfficients des éléments différentiels de la forme différentielle vérifient l'égalité de leurs dérivées croisées à savoir puisque est indépendant de et de voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », la condition étant suffisante pour car la forme différentielle correspondante est définie sur un ouvert étoilé , voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction scalaire » du même chap. de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  10. 10,0 et 10,1 On rappelle qu'il s'agit d'un abus car en fait la force conservative dérive de
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 11,4 11,5 11,6 11,7 et 11,8 C.-à-d. l'endroit où l'énergie potentielle est choisie nulle.
  12. On évite de choisir pour représenter une énergie potentielle électrostatique ou électrique car cette notation est réservée pour représenter une tension.
  13. Voir le paragraphe « infiniment petits d'ordres successifs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  14. Développement Limité.
  15. Voir le paragraphe « développements limités à l'ordre un de quelques fonctions usuelles » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », on utilise applicable si avec ici .
  16. Expression analogue à celle de l'énergie potentielle de pesanteur terrestre du point matériel d'altitude à condition de confondre le champ de pesanteur terrestre au niveau du sol et celui de gravitation terrestre au même niveau revoir la différence dans la note « 50 » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  17. 17,0 et 17,1 En fait il y a aussi le sens et la norme du vecteur qui sont constants mais ce qu'on va utiliser dans ce paragraphe est la constance de sa direction.
  18. Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  19. Une base directe, dans un espace orienté à droite voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », s'obtient en utilisant la règle de la main droite, voir la description et d'autres règles identiques dans la note « 12 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  20. 20,00 20,01 20,02 20,03 20,04 20,05 20,06 20,07 20,08 et 20,09 Voir le paragraphe « coordonnées cylindro-polaires et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  21. Voir aussi le paragraphe « établissement de la loi des aires » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  22. 22,00 22,01 22,02 22,03 22,04 22,05 22,06 22,07 22,08 22,09 22,10 22,11 22,12 22,13 22,14 22,15 et 22,16 Jacques Philippe Marie Binet (1786 - 1856) mathématicien et astronome français, on lui doit, dans le domaine des mathématiques, entre autres, une étude assez détaillée des fonctions eulériennes fonction gamma et fonction bêta ainsi que le calcul du nième terme de la suite de Fibonacci et, dans le domaine de l'astronomie, ces formules connues sous le nom de « formules de Binet » permettant d'exprimer les composantes polaires de la vitesse et de l'accélération quand cette dernière est centrale ;
       Leonardo Fibonacci (vers 1175 - vers 1250) mathématicien italien connu pour son introduction de la suite de Fibonacci mais a aussi joué un rôle essentiel pour insérer le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, dans le monde de l'Occident.
  23. De plus préciser la trajectoire d'un point matériel dont « le mouvement est à force centrale newtonienne répulsive » ainsi qu'« attractive dans un état de diffusion » ne sont pas explicites dans le programme de physique de P.C.S.I., toutefois il me semble que
    • d'une part savoir comment se comporte une sonde quand elle quitte l'attraction terrestre est tout aussi important que de connaître la trajectoire d'un satellite terrestre,
    • d'autre part ce sont des forces centrales newtoniennes répulsives qui sont mises en jeu dans l'expérience de Rutherford présentée dans le paragraphe « approche documentaire : relier “ l'échelle spatiale sondée ” à “ l'énergie mise en jeu ” lors d'une collision en s'appuyant sur l'expérience de Rutherford » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », expérience de Rutherford explicite dans le programme de physique de P.C.S.I. et connaître la trajectoire des projectiles y intervenant même si seule leur distance minimale d'approche est utile dans le cas présent me semble simplement relever d'un minimum de curiosité
  24. Carl David Tolmé Runge (1856 - 1927) mathématicien et physicien allemand à qui on doit essentiellement une méthode de résolution numérique d’équation différentielle « la méthode de Runge-Kutta ».
       Martin Wilhelm Kutta (1867 - 1944) mathématicien allemand ayant participé en avec Karl Runge à l'élaboration de « la méthode de Runge-Kutta », est également connu pour ses études en aérodynamique on lui doit le théorème de Kutta-Jukowski sur la portance par unité de longueur d'un cylindre d'envergure infinie en fonction de la vitesse relative du fluide, la circulation de cette dernière le long d'une courbe fermée entourant la section droite du cylindre ainsi que la masse volumique du fluide, théorème applicable à certains profils d'aile sous condition.
       Nikolaï Iegorovitch Joukovski (1847 - 1921) savant russe puis soviétique, fondateur des sciences hydrodynamique et aérodynamique, surnommé par Lénine le « père de l'aviation russe ».
  25. Heinrich Friedrich Emil Lenz (1804 - 1865) physicien allemand de la Baltique, sujet de l'Empire Russe, professeur puis recteur à l’université de Saint-Pétersbourg, surtout connu pour sa loi sur l’interaction courant - champ magnétique.
  26. Pierre-Simon Laplace (1749 – 1827) mathématicien, astronome et physicien français, à qui on doit des contributions fondamentales dans différents champs des mathématiques, de l'astronomie il contribue de façon décisive à l’émergence de l’astronomie mathématique : il vérifie mathématiquement la stabilité du Système solaire et ébauche l’histoire de ce dernier à partir de l’hypothèse de la nébuleuse, il est aussi l’un des 1ers scientifiques à concevoir l’existence de trous noirs et la notion de « collapsus ou effondrement gravitationnel » et de la théorie des probabilités en il retrouve indépendamment le théorème de Bayes, lequel permet, pour un événement ayant seulement deux tirages possibles « succès ou insuccès », de déterminer la probabilité que le tirage suivant soit un succès quand on connaît le nombre total de succès observés sur le nombre total de tirage, il y utilise la transformation de Laplace qui porte son nom en son honneur, celle-ci ayant été découverte par Léonard Euler ;
       dans le domaine de la physique pratique on lui doit la théorie de l'attraction capillaire expliquant ce qui se passe dans les tubes capillaires ou dans les bulles d'air d'un liquide en statique des fluides, il est aussi le 1er à mettre en évidence la raison pour laquelle la théorie de Newton du mouvement oscillatoire purement mécanique fournit une valeur sous-estimée de la vitesse du son pour cela il introduit un traitement thermodynamique, le son se propageant de façon adiabatique et non isotherme comme le supposait Isaac Newton, sans doute est-ce à cette époque qu’il énonce les lois des adiabatiques quasi-statiques.
       Thomas Bayes (1702 - 1761) mathématicien et pasteur britannique qui fut le 1er à établir le théorème de Bayes en théorie des probabilités on rappelle que ce théorème permet, pour un événement ayant seulement deux tirages possibles « succès ou insuccès », de déterminer la probabilité que le tirage suivant soit un succès quand on connaît le nombre total de succès observés sur le nombre total de tirage.
       Léonard Euler (1707 - 1783) mathématicien et physicien suisse, connu pour ses travaux en analyse mathématique ainsi qu'en mécanique des fluides, optique et astronomie, considéré comme l'un des plus grands et plus prolifiques mathématiciens de tous les temps.
       Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien, astronome, alchimiste et théologien anglais, connu essentiellement de nos jours pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation et aussi pour la création du calcul infinitésimal partagée de façon plus ou moins indépendante avec Gottfried Leibniz ; en optique il a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
       Gottfried Leibniz (1646 - 1716) entre autres philosophe, scientifique, mathématicien allemand dont la contribution principale, dans le domaine mathématique, est l'invention du calcul infinitésimal calcul différentiel et calcul intégral dont la paternité doit être partagée avec Isaac Newton.
  27. 27,0 et 27,1 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  28. 28,0 et 28,1 Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel doit être remplacé par .
  29. Voir la paragraphe « 2ème formule de Binet (ou formule de Binet relative à l'accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  30. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire du 2ème ordre sans terme du 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  31. 31,0 et 31,1 Combinaison Linéaire.
  32. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants homogène du 2ème ordre sans terme du 1er ordre dans le cas où le cœfficient du terme d'ordre zéro est strictement positif » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  33. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre sans terme du 1er ordre à excitation constante (solution forcée) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  34. 34,00 34,01 34,02 34,03 34,04 34,05 34,06 34,07 34,08 34,09 34,10 34,11 34,12 et 34,13 Conditions Aux Limites.
  35. 35,00 35,01 35,02 35,03 35,04 35,05 35,06 35,07 35,08 35,09 35,10 35,11 35,12 et 35,13 Celles-ci étant aussi les C.I. condition initiales car a été choisi pour , l'axe passant par .
  36. 36,0 36,1 et 36,2 En effet en ajoutant à l’argument du cosinus on peut changer le signe du facteur le précédant «».
  37. Voir le paragraphe « nature de la trajectoire » plus loin dans ce chapitre.
  38. étant , est impossible car l'équation polaire s'écrivant dans ce cas «» serait en contradiction avec .
  39. 39,0 39,1 39,2 et 39,3 Le paramètre d'une conique est une longueur caractérisant celle-ci dans sa définition monofocale voir le paragraphe « définition monofocale d'une conique (définition) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  40. 40,0 40,1 40,2 40,3 40,4 et 40,5 L'excentricité d'une conique est une grandeur sans dimension, positive au sens large, caractérisant celle-ci dans sa définition monofocale voir le paragraphe « définition monofocale d'une conique (définition) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » et qui caractérise aussi une conique, hors parabole, dans sa définition bifocale voir les paragraphes « définition bifocale d'une hyperbole (définition) » et définition bifocale d'une ellipse (définition) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  41. 41,0 41,1 41,2 41,3 41,4 et 41,5 L'orientation de l'axe focal étant choisie du foyer vers le point de la conique ou de la branche de conique situé au minimum d'approche et évidemment sur l'axe focal, c'est-à-dire le péricentre dans le cas de l'ellipse, le sommet dans le cas de la parabole ou de la branche d'hyperbole contournant le foyer .
  42. 42,0 et 42,1 Voir le paragraphe « équations polaires des coniques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », et plus particulièrement les paragraphes « équation polaire d'une ellipse », « équation polaire d'une parabole » et « équation polaire de la branche d'hyperbole contournant O » du même chap. de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  43. 43,0 43,1 et 43,2 Conditions Initiales.
  44. 44,0 et 44,1 Voir le paragraphe « équations polaires des coniques » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », et plus particulièrement celui intitulé « équation polaire de la branche d'hyperbole ne contournant pas O » du même chap. de la même leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  45. 45,0 et 45,1 Voir le paragraphe « expression de Binet de la composante radiale du vecteur vitesse de M » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  46. 46,0 et 46,1 Voir le paragraphe « expression de Binet de la composante orthoradiale du vecteur vitesse de M » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  47. 47,0 et 47,1 En effet «» avec et se réécrit «» «» soit finalement la même condition «».
  48. 48,0 et 48,1 En utilisant la relation de trigonométrie «».
  49. 49,0 49,1 49,2 et 49,3 « pour » et « pour ».
  50. Ce qui n’est pas le cas pour une trajectoire parabolique de même équation polaire « mais avec » laquelle n’étant définie que sur «» ne permet pas au caractère «-périodique » fictif de se manifester,
    Ce qui n’est pas le casni pour la branche hyperbolique contournant le foyer de même équation polaire « mais avec » laquelle ayant un domaine de définition réduit à l'ouvert «» ne permet pas non plus au caractère «-périodique » fictif de se manifester.
  51. On pouvait aussi dire que l'on retrouve la même valeur du vecteur accélération quand de car , expression définie sur et -périodique.
  52. Voir le paragraphe « aspect “ vitesse aréolaire constante ” de la loi des aires » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  53. On y retrouve le cas particulier du disque où «» «».
  54. Voir le paragraphe « principales propriétés d'une ellipse (à retenir) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  55. Le paramètre de l'ellipse se simplifiant spontanément, en ne laissant que le demi-grand axe .
  56. La valeur de la constante à laquelle reste égal le rapport «» est « à » moyen mnémotechnique « carré de la période temporelle » au numérateur dans la grandeur « carré de la période angulaire » au numérateur dans la constante et « inversement à » moyen mnémotechnique « cube du demi-grand axe » au dénominateur dans la grandeur « caractérisant le type d’interaction par unité de masse » au dénominateur dans la constante.
  57. La masse de disparaît car sa masse inerte qui intervient dans s'identifie à sa masse grave intervenant dans
  58. 58,0 58,1 et 58,2 Un mouvement elliptique nécessitant que la force newtonienne soit attractive.
  59. 59,00 59,01 59,02 59,03 59,04 59,05 59,06 59,07 59,08 59,09 59,10 59,11 et 59,12 Johannes Kepler (1571 - 1630) est un astronome germanique célèbre pour avoir étudié l'hypothèse héliocentrique de Nicolas Copernic hypothèse que son professeur de mathématiques Michæl Mæstlin lui enseigna ainsi qu’à tous ses meilleurs étudiants à l’Université de Tübingen alors que l’enseignement officiel que M. Mæstlin donnait aux autres étudiants était toujours fondé sur l’hypothèse géocentrique de Ptolémée affirmant avec N. Copernic que la Terre tourne autour du Soleil et découvrant que les planètes ne tournent pas autour du Soleil en suivant des trajectoires circulaires mais des trajectoires elliptiques ;
       en , poursuivi pour ses convictions religieuses il était ministre du culte luthérien et ses idées coperniciennes, il se réfugie à Prague pour devenir l’assistant de l’astronome danois Tycho Brahe, ce dernier faisant des observations très précises des mouvements des planètes mais d’après J. Kepler étant incapable de les exploiter correctement T. Brahe ne croyait pas à l’héliocentrisme de Copernic, ni d’ailleurs au géocentrisme de Ptolémée, l’hypothèse qu’il soutenait plaçait la Terre au centre du monde, le Soleil ayant un mouvement circulaire autour de cette dernière et les autres planètes un mouvement circulaire autour du Soleil et non autour de la Terre comme dans le géocentrisme de Ptolémée ;
       T. Brahe demande alors à J. Kepler de calculer l’orbite précise de Mars, travail que ce dernier commence en et qu’il pensait réaliser en quelques semaines mais qui lui demanda près de six ans de calcul, période pendant laquelle il dégagea ses deux 1ères lois, sa 3ème loi étant découverte près de plus tard.
       Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrisme » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire.
        Michæl Mæstlin (1550 - 1631) astronome et mathématicien allemand, connu essentiellement pour avoir été le mentor de Johannes Kepler ; on lui doit aussi le premier calcul connu de l'inverse du nombre d'or en .
       Ptolémée (né vers l'an 100 - mort vers l'an 168) astronome et astrologue grec ayant vécu à Alexandrie (Égypte), on lui doit un traité d'astronomie connu de nos jours sous le nom d'Almageste une somme des connaissances les plus avancées pour l'époque en mathématiques et astronomie et un traité de géographie une synthèse des connaissances géographiques du monde gréco-romain.
       Tycho Brahe (1546 - 1601) astronome danois ayant privilégié l'observation astronomique, il recueille ainsi un nombre très important de données beaucoup plus précises que celles obtenues par ses prédécesseurs ; il observe entre autres la Supernova de 1572 ainsi que la grande comète de 1577 qui lui permettent d'affirmer que ce ne sont pas des phénomènes atmosphériques
  60. 60,0 60,1 et 60,2 Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrisme » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire.
  61. 61,0 61,1 et 61,2 Ce qui est entre parenthèses est un additif par rapport à l’énoncé historique de J. Kepler.
  62. De nos jours on dirait « le mouvement de chaque planète est tel que le rayon vecteur reliant le Soleil et la planète balaie des aires égales pendant des durées égales ».
  63. On observe, avec une approximation plus fine, l’inexactitude de cette loi car la constante du rapport «» dépend très légèrement de la masse de la planète elle en dépend d’autant plus que la masse de la planète est grande, ainsi Jupiter « ♃ » qui est la planète la plus lourde du Système solaire ayant une masse représentant près de de celle du Soleil, on observe l'inexactitude de la 3ème loi de Kepler appliquée à Jupiter « ♃ » à près de alors qu’appliquée à la Terre « ♁ » dont la masse ne représente que de celle du Soleil, l'inexactitude de la 3ème loi de Kepler appliquée à la Terre « ♁ » nécessite de pousser l'évaluation de la constante à près, plus précisément
       la 3ème loi de Kepler doit être rectifiée, pour tenir compte de la masse de la planète, selon on a «» soit approximativement « si » on justifie cette différence mais c’est hors programme de physique de P.C.S.I. par le fait qu’on étudie le mouvement de la planète dans le référentiel de Kepler référentiel lié au Soleil considéré comme ponctuel en translation par rapport au référentiel galiléen de Copernic non galiléen la translation du référentiel de Kepler relativement au référentiel galiléen de Copernic n'étant pas rectiligne uniforme, le caractère non galiléen du référentiel de Kepler étant d'autant plus prononcé que la proportion de la masse de la planète relativement à la masse du système « Soleil, planète » est grande, le mouvement de la planète dans le référentiel de Kepler ou mouvement relatif de la planète dans le référentiel lié au Soleil en translation par rapport au référentiel de Copernic s'identifiant au mouvement du mobile réduit du système « Soleil, planète » dans le référentiel de Copernic galiléen ou au mouvement barycentrique du mobile réduit du système « Soleil, planète » et le mouvement copernicien du mobile réduit pouvant être déterminé par application de la r.f.d.n. à condition d'appliquer au mobile réduit la force d'attraction gravitationnelle que le Soleil exerce sur la planète soit « » étant le C.D.I. du système « Soleil, planète » et tel qu'à tout instant , le mobile réduit décrit alors un mouvement copernicien à force centrale newtonienne, le champ de force d'attraction gravitationnelle dans lequel se déplace étant identique à celui qui serait créé par le point matériel d'où l'expression rectifiée de la 3ème loi de Kepler voir le paragraphe « système isolé de deux points en interaction newtonienne » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points » ainsi que « la notion de mobile réduit d'un système de deux points matériels » du même chap. de la même leçon « Mécanique des systèmes de points ».
  64. En unités adaptées à savoir
    • pour unité de longueur « l'unité astronomique de symbole » l’unité astronomique est une unité de longueur adaptée aux objets se déplaçant dans le Système solaire représentant la valeur moyenne du rayon orbital de la Terre autour du Soleil et
    • pour unité de temps « l'année (julienne) de symbole » il est fréquent de ne pas utiliser le symbole «» mais le nom complet de l'unité «».
  65. C'est Vénus « ♀ » qui a la trajectoire la plus proche d’un cercle «» et
       C'est Mercure « ☿ » qui a la trajectoire la plus éloignée d’un cercle «»,
       C'est Mars « ♂ » quant à elle venant juste derrière Mercure avec une excentricité orbitale «» ce qui clôt l’ensemble des planète telluriques, puis,
       par ordre de diminution d’excentricité, Saturne « ♄ » avec une excentricité orbitale «»,
       par ordre de diminution d’excentricité, Jupiter « ♃ » avec une excentricité orbitale «»,
       par ordre de diminution d’excentricité, Uranus « ♅ » avec une excentricité orbitale «» et
       par ordre de diminution d’excentricité, Neptune « ♆ » avec une excentricité orbitale «» qui est la seule planète avec Vénus « ♀ » à avoir une trajectoire plus proche d’un cercle que celle suivie par la Terre.
  66. Ainsi la distance « Terre - Soleil » varie-t-elle de soit approximativement fois la distance « Terre - Lune ».
  67. Les périodes orbitales des planètes positionnées à partir du Soleil « ☉ » sont respectivement :
    • Mercure « ☿ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Vénus « ♀ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Terre « ♁ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Mars « ♂ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Jupiter « ♃ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Saturne « ♄ » avec une période de révolution sidérale «»,
    • Uranus « ♅ » avec une période de révolution sidérale «» et
    • Neptune « ♆ » avec une période de révolution sidérale «».
  68. Si on simplifie l'étude en considérant que le Système solaire est simplement constitué du Soleil « ☉ » et de la planète la plus massive à savoir Jupiter « ♃ », le centre de la planète « ♃ » ainsi que celui du Soleil « ☉ » effectue un tour autour du C.D.I. du système «» en , la période orbitale de « ♃ » c'est-à-dire que le repère de Kepler d'origine au centre du Soleil a un mouvement de translation quasi-circulaire relativement au repère de Copernic d'origine le C.D.I. du système «» et que cette translation quasi-circulaire uniforme peut être assimilée en une translation rectiligne uniforme pour une rotation d'angle de tour correspondant à une durée c'est-à-dire approximativement un mois.
  69. Voir le paragraphe « validation du caractère quasi-galiléen du référentiel géocentrique sur une durée d'expérience inférieures à trois jours (terrestres) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  70. Centre D'Inertie.
  71. La masse du satellite artificiel étant quasi inexistante par rapport à la masse de la Terre.
  72. Le centre de la Terre « ♁ » ainsi que celui de la Lune « ☽ » effectue un tour autour du C.D.I. du système «» en , la période de révolution sidérale de la « ☽ » c'est-à-dire que le repère barycentrique du système «» d'origine « le C.D.I. du système » a un mouvement de translation quasi-circulaire relativement au repère géocentrique d'origine le centre de la « ♁ » et que cette translation quasi-circulaire uniforme peut être assimilée en une translation rectiligne uniforme pour une rotation d'angle de tour correspondant à une durée c'est-à-dire approximativement six heures.
  73. 73,0 et 73,1 Et ceci sans nécessité de rectification de la 3ème loi de Kepler pour les satellites artificiels de la Terre, toutefois pour son satellite naturel « Lune ☽ » il faut tenir compte du caractère non galiléen du référentiel géocentrique ce qui revient à remplacer dans la constante de la 3ème loi de Kepler « par » voir la justification dans la note « 74 » plus loin dans le chapitre.
  74. En fait l'extension des deux 1ères lois de Kepler aux satellites terrestres ne nécessite pas de considérer le référentiel géocentrique comme galiléen tout comme l'application des deux 1ères lois de Kepler aux planètes du Système solaire n'impose pas au référentiel de Kepler d'être considéré comme galiléen, seule la 3ème loi de Kepler a cette exigence revoir la note « 63 » plus haut dans ce chapitre pour l'applicabilité de la 3ème loi de Kepler aux planètes du Système solaire.
       Dans le but d'observer une légère inexactitude de la 3ème loi de Kepler appliquée aux satellites terrestres, nous ne prendrons pas un satellite artificiel car celui-ci est, quel qu'il soit, de masse totalement négligeable par rapport à la masse de la Terre mais nous considérerons le satellite naturel « Lune ☽ » dont la masse représentant de la masse de la Terre rend le référentiel barycentrique du système «» différant de façon notable du référentiel géocentrique ;
       considérant le référentiel barycentrique du système «» galiléen ce qui serait totalement exact si le système «» était isolé mais n'est qu'une approximation dans la mesure où ce système est dans le champ d'attraction gravitationnelle du Soleil, le référentiel géocentrique ne pourra être considéré comme galiléen que si la translation du référentiel géocentrique relativement au référentiel barycentrique galiléen du système «» est rectiligne uniforme ce qui nécessite une durée maximale de revoir la note « 70 » plus haut dans ce chapitre ; dans le cas où cette condition n'est pas vérifiée, il faut alors tenir compte du caractère non galiléen du référentiel géocentrique, le référentiel barycentrique du système «» étant considéré comme galiléen et par suite
       le mouvement de la Lune dans le référentiel géocentrique non galiléen ou mouvement relatif de la Lune dans le référentiel lié à la Terre en translation par rapport au référentiel barycentrique galiléen du système «» s'identifiant au mouvement du mobile réduit du système « ♁, ☽ » dans le référentiel barycentrique galiléen de ce système c'est-à-dire le mouvement barycentrique du mobile réduit du système « ♁, ☽ » et le mouvement barycentrique du mobile réduit pouvant être déterminé par application de la r.f.d.n. à condition d'appliquer au mobile réduit la force d'attraction gravitationnelle que la Terre exerce sur la Lune soit « » étant le C.D.I. du système « ♁, ☽ » et tel qu'à tout instant , le mobile réduit décrit alors un mouvement barycentrique à force centrale newtonienne, le champ de force d'attraction gravitationnelle dans lequel se déplace étant identique à celui qui serait créé par le point matériel d'où la nécessité de rectifier la 3ème loi de Kepler dans la mesure où diffère de à un peu plus de voir le paragraphe « système isolé de deux points en interaction newtonienne » du chap. de la leçon « Mécanique des systèmes de points » ainsi que « la notion de mobile réduit d'un système de deux points matériels » du même chap. de la même leçon « Mécanique des systèmes de points ».
  75. Ou encore « le mouvement de chaque satellite artificiel ou naturel de la Terre est tel que le rayon vecteur reliant les centres de la Terre et du satellite balaie des aires égales pendant des durées égales ».
  76. En unités adaptées à savoir
    • pour unité de longueur « le rayon de la Terre » ce n'est pas une unité habituellement utilisée comme l'est l'« unité astronomique » et
    • pour unité de temps « le jour stellaire (de la Terre) » .
  77. Toutefois la masse de la Lune représentant de celle de la Terre, il convient de remplacer la constante de la 3ème loi de Kepler quand celle-ci est appliquée à la Lune en tenant compte de la masse de cette dernière d'où «» d'où, avec «», on trouve un demi-grand axe pour l'ellipse suivie par la Lune «» soit encore «».
  78. Comme c'est précisé dans le paragraphe « excentricité de l'orbite de la Lune » publié dans « Wikipédia », l'excentricité de cette dernière n'est pas une constante à cause des perturbations solaires, elle varie de à suivant les positions respectives de la Terre « ♁ », de la Lune « ☽ » et du Soleil « ☉ ».
  79. Si on rectifie l'application de la 3ème loi de Kepler au mouvement de la Lune en tenant compte du fait que la masse de cette dernière n'est pas négligeable devant la masse de la Terre comme exposé dans la note « 77 » le demi-grand axe de l'orbite décrite par la Lune devient «», la position de l'apogée et celle du périgée la distance « Terre - Lune » varie de soit de la distance moyenne « Terre - Lune »
  80. Voir le paragraphe « condition de réalisation du caractère uniforme du champ de pesanteur terrestre (préliminaire) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » où on expose la différence entre vecteurs champ de pesanteur terrestre et champ d'attraction gravitationnelle terrestre en un point de la surface de la Terre ainsi que la note « 5 » du chapitre précité pour la notion de « pseudo-force d'inertie d'entraînement »