Mécanique 2 (PCSI)/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Généralités

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Mécanique 2 (PCSI)/Mouvement d'un point matériel dans un champ de force central conservatif : Généralités
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Ce chapitre est traité dans le cadre de la cinétique et de la dynamique newtoniennes,
l'espace physique étant sauf avis contraire « orienté à droite »[1].

Définition du mouvement d'un point à force centrale, exemples modifier

Définition d'une force centrale modifier

Définition du mouvement d'un point à force centrale modifier

Exemples modifier

Liste non exhaustive.

Point matériel M qui n'est soumis qu'à une force de rappel linéaire relativement à un point fixe O modifier

     1er exemple de « point matériel ayant un mouvement à force centrale » : si n'est soumis qu'à la force « avec »[4], le signe «» assurant le caractère « attractif » de la force relativement au centre d'action [5] en effet le reste de la composante radiale de la force[6], à savoir «», étant toujours « pour » la force[6] est « centripète » relativement au point , conférant à ce dernier une action attractive sur le point matériel .

            Exemple de matérialisation : Un point matériel soumis à la force créé par un ressort de raideur «» et de longueur à vide « nulle »[7] dont une extrémité est reliée à , l'autre extrémité étant fixe, les éventuelles autres forces appliquées à se compensant à tout instant ;

            Exemple de matérialisation : la coordonnée radiale de à savoir «» est égale à « la longueur du ressort » et, dans la mesure où sa longueur à vide est « nulle »[7], «» s'identifie aussi à « l'allongement du ressort »[8] et par suite, l'expression de la force suit la loi de Hooke[9].

            Le point matériel dans un « champ de force de ce type » c'est-à-dire avec »[10] sans autres forces[11] définit un « oscillateur harmonique spatial »[12].

Point matériel dans un champ newtonien et qui n'est soumis à aucune autre force modifier

     Deux principaux champs de forces newtoniennes sont connus :

  • celui que crée un astre de forme sphérique avec une répartition de masse à symétrie sphérique[13] sur un point matériel situé à l'extérieur de l'astre la force exercée étant la force d'attraction gravitationnelle de Newton[14],[15] et
  • celui que crée un point matériel chargé, fixe dans le référentiel d'étude , sur un point matériel également chargé, l'espace séparant les deux charges étant le vide la force exercée étant la force d'action électrostatique de Coulomb[16],[17] ;

     si le point matériel « n'est soumis qu'à cette force newtonienne » ou s'il est soumis à cette force newtonienne avec d'autres forces se compensant, « le mouvement de est à force centrale ».

     2ème exemple de « point matériel ayant un mouvement à force centrale », mouvement de la Terre dans le champ gravitationnel du Soleil[18] étudié dans le référentiel de Copernic[19],[20] : en 1ère approximation la Terre « ♁ » assimilée à un point matériel de masse n'est soumis qu'à la force gravitationnelle créée par le Soleil « ☉ » assimilée à un point matériel de masse « dans laquelle est la coordonnée radiale de dans le repérage sphérique de pôle , étant le 1er vecteur de base sphérique lié à et la constante de gravitation universelle valant », le signe «» assurant le caractère « attractif » de la force relativement au centre d'action en effet le reste de la composante radiale de la force, à savoir «», étant toujours «, la force est « centripète » relativement au point , conférant à ce dernier une action attractive sur .

            Exemples analogues : l'une des sept autres planètes ou une comète dans le champ gravitationnel du Soleil étudié dans le référentiel de Copernic[19],[20],

            Exemples analogues : satellite artificiel dans le champ gravitationnel de la Terre étudié dans le référentiel géocentrique[21] ou

            Exemples analogues : satellite artificiel dans celui champ gravitation d’une autre planète étudié dans le référentiel « planétocentrique »[22].

     3ème exemple de « point matériel ayant un mouvement à force centrale », mouvement d'un ion M dans le champ électrostatique d'un autre ion O étudié dans le référentiel lié à l'ion source  : un ion assimilée à un point matériel de charge n'est soumis qu'à la force électrostatique créée par un autre ion assimilée à un point matériel de charge « dans laquelle est la coordonnée radiale de dans le repérage sphérique de pôle , étant le 1er vecteur de base sphérique lié à et la permittivité diélectrique du vide[23] telle que », le signe «» assurant le caractère « répulsif » de la force relativement au centre d'action dans le cas où les charges et sont de même signe la force étant alors « centrifuge » et le caractère « attractif » de cette force relativement au centre d'action dans le cas où les charges et sont de signe contraire la force étant alors « centripète »

1ère intégrale 1ère du mouvement d’un point à force centrale : conservation de son moment cinétique vectoriel par rapport au centre de force modifier

Schéma de description d'un mouvement à force centrale

     Le point matériel repéré, à l'instant , dans le référentiel d'étude galiléen, par ses coordonnées sphériques , acquiert, relativement à , un « mouvement à force centrale » dans la mesure où n'est soumis qu'à l'action d'« une seule force centrale » le centre d'action de la force, fixe dans , étant noté et choisi comme pôle du repérage sphérique de «» ;

     appliquant le théorème du moment cinétique vectoriel à par rapport au point fixe dans le référentiel d'étude galiléen, on obtient « » avec «» d'où «» et par suite, en intégrant relativement au temps, «» avec « déterminé par C.I[24]. » soit «» c'est-à-dire la « conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport au centre de force » pour la suite nous noterons « pour » et « pour ».

1ère conséquence de la conservation du moment cinétique vectoriel du point par rapport au centre de force : « nature plane (ou rectiligne) du mouvement » modifier

Schéma de description d'un mouvement à force centrale dans le cas où les vecteurs position et vitesse initiales sont colinéaires

Cas où les vecteurs position et vitesse initiales du point sont colinéaires modifier

     Si « est à » le vecteur moment cinétique vectoriel initial du point matériel par rapport au centre de force étant nul c'est-à-dire «», de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à on en déduit la nullité de ce dernier pour tout instant c'est-à-dire «» ou encore, après simplification par ,

«» ;

                                                                                                       « et étant colinéaires pour tout », on déduit que le mouvement du point est rectiligne selon voir ci-contre pour le justifier on peut procéder par récurrence[26].

Schéma de description d'un mouvement à force centrale dans le cas où les vecteurs position et vitesse initiales ne sont pas colinéaires, l'espace physique étant « orienté à droite »[1]

Cas où les vecteurs position et vitesse initiales du point ne sont pas colinéaires modifier

     Si « est à » le vecteur moment cinétique vectoriel initial du point matériel par rapport au centre de force étant non nul c'est-à-dire «», de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à c'est-à-dire de

«», on en déduit

     Si « est à » la non nullité de «» ainsi que la conservation de sa direction pour tout instant c'est-à-dire « de direction constante »[27] voir ci-contre ou encore, après simplification par ,

« de direction constante »[27] ;

     Si « est à » en utilisant la définition du produit vectoriel[28], on en déduit que « et sont toujours à cette direction fixe » et par suite « le mouvement du point se fait dans le plan passant par et à » c'est-à-dire « le plan contenant , et ».

2ème conséquence de la conservation du moment cinétique vectoriel du point par rapport au centre de force : applicabilité de la « loi des aires » modifier

L'applicabilité de la « loi des aires » pour le « mouvement d'un point matériel à force centrale » doit être connue sans hésitation ainsi que sa justification.

Choix du repère cartésien lié au référentiel d’étude dans lequel O est fixe modifier

     Si « est à », le mouvement étant rectiligne suivant , on choisit pour « axe » la « droite passant par contenant et orienté de vers » ; le mouvement de se fait alors le long de .

     Si « est à », le mouvement étant plan à , on choisit pour « axe » la « droite passant par contenant et orienté de vers » et pour « axe » un « axe à tel que soit contenu dans le plan », l'« axe » étant « aux deux autres axes tel que « soit direct l'espace physique étant orienté à droite[1]»[29] ; le vecteur moment cinétique initial de par rapport au centre de force «» est alors colinéaire à et le mouvement de se faisant dans le plan passant par et à , se fait alors dans le plan .

Définition de la constante des aires « C » modifier

     Dans le cas où « est à », le vecteur moment cinétique initial de par rapport au centre de force «» étant colinéaire à , il en est de même de «».

     Remarque : dans le cas où « est à », on a alors «» «» ;

Schémas de description d'un mouvement à force centrale dans le cas où les vecteurs position et vitesse initiales sont colinéaires schéma de gauche ou non colinéaires schéma de droite

     Remarque : seul l'axe ayant été défini car les deux autres axes et ne jouent aucun rôle, on choisit alors ces derniers quelconques dans le plan passant par et à voir schéma de gauche ci-contre et on peut encore définir la constante des aires par «».

     Détermination de la constante des aires dans le cas où elle n'est pas nulle c'est-à-dire dans le cas où « est à » voir schéma de droite ci-contre : avec «, étant » et « , étant égal à et algébrisé par égal à » on en déduit «» soit finalement

«»[31] sur le schéma de droite ci-dessus, est «» ;

               autre façon pour déterminer «» dans le cas où « est à » voir schéma de droite ci-dessus :

               chercher le signe de en regardant dans quel sens le mouvement de commence initialement, « ici est disposé de tel façon que le mouvement de commence initialement dans le sens »[32] d’où «» puis

               chercher sa valeur absolue selon «» où « est le bras de levier de » c'est-à-dire la distance orthogonale séparant du support de [33] soit «» dont on déduit «» et enfin

               on en tire la valeur algébrique de en rassemblant les deux informations soit

«»[31].

Établissement de la « loi des aires » modifier

     Supposant « plan » le mouvement à force centrale du point matériel et repérant ce dernier dans le plan de son mouvement par ses coordonnées polaires de pôle « le centre de force » soit «», la base polaire liée à étant «» d’où, à l'instant , «» et «» dont on déduit, au même instant , « » ;

     de la conservation du moment cinétique vectoriel de relativement à , «», ou de la relation de conservation obtenue en divisant par la masse de , «» ou encore «»[34], on en déduit soit «».

Début d’un théorème
Fin du théorème

     Remarques : Dans le cas où « est à », nous avons établi, par récurrence, la nature « rectiligne » du mouvement de le long de [37] et introduit la notion de constante des aires dans le paragraphe « définition de la constante des aires “ C ” (remarque) » plus haut dans ce chapitre, obtenant ainsi «» mais, pour que cette introduction ait un sens, il reste à établir la « validité de la loi des aires dans le cas où » plus précisément nous allons établir la validité de la loi des aires dans le cas où sans tenir compte du caractère rectiligne du mouvement de , ce qui permettra de démontrer d'une autre façon la nature rectiligne de son mouvement ;

           Remarques : choisissant de repérer le point par ses coordonnées sphériques de pôle à savoir , la base sphérique liée à étant d'où, à l'instant , « » et «» « » au même instant  ;

           Remarques : de la conservation du moment cinétique vectoriel de relativement à , «», on en déduit «» soit « » d'une part et «» d'autre part ;

           Remarques : de «» on tire «» qui s'intègre par rapport à en «» et, en choisissant de repérer l'angle par rapport à la direction d'où «» c'est-à-dire la nature rectiligne du mouvement de le long de de «» on déduit que la 2ème équation «» étant automatiquement réalisée n'a aucun intérêt ;

           Remarques : en conclusion si, dans le cas où « est à », on choisit l'axe porté par , et orthogonaux entre eux, étant choisis dans le plan passant par et à , et si on définit la constante des aires par «», on vérifie que « la loi des aires est applicable quand » sous la forme «».

     Remarques : De l'expression du rapport du moment cinétique scalaire du point relativement à l'axe divisé par la masse du point, rapport exprimé en repérage polaire «», on en déduit une 3ème façon de déterminer la constante des aires selon «» consistant à « multiplier la distance séparant de par la vitesse orthoradiale initiale ».

Quelques conséquences de la loi des aires modifier

Utilisation dans le cas où « C = 0 » modifier

     Ayant établi « l'applicabilité de la loi des aires pour un point matériel ayant un mouvement à force centrale quelles que soient les C.I[24]. », que « soit ou à », on peut l'utiliser pour établir que « le mouvement de est rectiligne le long de dans le cas où la constante des aires est nulle » en effet de «» avec non identiquement nul on tire «» qui s'intègre en «» soit «» par choix de l'axe polaire passant par d'où la nature rectiligne du mouvement de le long de [38].

Mouvement s’effectuant toujours dans le même sens dans le cas où « C ≠ 0 » modifier

     Dans le cas où « est à » «» le mouvement de se fait toujours dans le même sens dans le plan , en effet, la loi des aires s’écrivant « » avec «» on en déduit que « et » sont toujours de même signe,

  • le mouvement se faisant dans le sens «» si « est » et
  • le mouvement se faisant dans le sens «» si « est » ;

     parallèlement «» ne s’annule jamais.

Commentaire sur la forme « semi-intégrée » de l’accélération orthoradiale modifier

     Nous avons établi au paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (autre forme de l'accélération orthoradiale “ forme semi-intégrée ”) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » la forme semi-intégrée de l'accélération orthoradiale « si »[39] dans laquelle nous remarquons que la quantité à dériver temporellement est la grandeur conservée dans la loi des aires, cela ne doit pas nous étonner car,

     dans le cas d’un mouvement à force centrale, la composante orthoradiale de la force étant nulle, l’accélération orthoradiale doit aussi l’être comme conséquence de la r.f.d.n[40]. et effectivement,

« avec avec »[41]

Aspect « vitesse aréolaire constante » de la loi des aires modifier

Schéma de description de «» l'aire balayée par le rayon vecteur du point matériel c'est-à-dire par son vecteur position lorsque se déplace dans le plan à partir de l'instant sur une durée élémentaire

     Soit «» l'aire élémentaire balayée par le « rayon vecteur du point matériel » lorsque ce dernier se déplace dans le plan à partir de l'instant sur une durée élémentaire voir schéma descriptif ci-contre, l'espace physique étant orienté à droite[1] ;

     l'aire est algébrisée, elle est si tourne dans le sens cas de la figure et

     l'aire est algébrisée, elle est si tourne dans le sens cas de figure non représenté ;

     sachant que l'aire non algébrisée d'un triangle est égale à la moitié du produit d'une de ses bases par la hauteur correspondante la base considérée étant coordonnée radiale du point et la hauteur correspondante c'est-à-dire la valeur absolue du projeté du vecteur déplacement élémentaire sur le vecteur unitaire orthoradial de la base polaire liée au point dans le plan soit étant l'abscisse angulaire du point on en tire «» et,

     comme «» est si tourne dans le sens et si tourne dans le sens c'est-à-dire du signe de , on en déduit

«» ;

     la vitesse aréolaire du mouvement du point dans le plan étant définie, à l'instant , par «» est encore égale à

«»[42]

     soit, quand le point matériel décrit un mouvement à force centrale, lequel suit « la loi des aires avec , la constante des aires » restant valable pour , l'expression de « la vitesse aréolaire du mouvement à force centrale du point dans le plan »

« avec , la constante des aires » restant valable pour [43] ;

« En complément » : variables et formules de Binet d’un mouvement à force centrale et leur intérêt modifier

Introduction modifier

     Tout d'abord le mouvement d'un point matériel à force centrale est « rectiligne ou plan », conséquence de la « conservation du moment cinétique vectoriel par rapport au centre de force » ;

     dans les deux cas, la loi des aires est applicable au mouvement du point sous la forme « avec constante des aires », autre conséquence de la « conservation du moment cinétique vectoriel par rapport au centre de force » et on a la propriété suivante :

  • « mouvement rectiligne » et
  • « mouvement plan ».

     Les variables et formules de Binet[45] peuvent s’employer dès lors que la loi des aires sous la forme « avec constante des aires » s’applique c'est-à-dire pour tous les mouvements à force centrale toutefois leur utilisation n'est intéressante que dans le cas «», elle permet alors d’exprimer la vitesse angulaire «» en fonction de la coordonnée radiale «» par «».

Définition des variables de Binet modifier

     Le principe soutendant l'utilisation des variables de Binet[45] est de supprimer la dépendance directe au temps des variables radiale ou d'une fonction à définir de la variable radiale et angulaire , la dépendance au temps restant localisée uniquement dans la constante des aires , laquelle s'exprime en [46].

     Ainsi on définit d’abord la 1ère variable de Binet[45] «» considérée comme « fonction de », s’exprimant en «»,

     Ainsi on définit d’abord la 2nde variable de Binet[45] étant la dérivée de par rapport à soit «» également « fonction de », s’exprimant en «» et

     Ainsi on définit d’abord la 3ème variable de Binet[45] étant la dérivée seconde de par rapport à soit «» également « fonction de », s’exprimant en «».

     Remarque : Si la 1ère variable de Binet[45] peut être définie dans le cas où la constante des aires est nulle bien que son introduction n'ait alors aucun intérêt, le mouvement de étant rectiligne, les 2ème et 3ème variables de Binet[45] n'y auraient aucun sens plus exactement elles seraient infinies[47], aussi leur introduction nécessite «».

Préliminaire : « expressions de Binet » des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse du point M modifier

     Le nom des expressions, en fonction des variables de Binet[45] et de la constante des aires, des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse du point matériel dont le mouvement est à force centrale, n'est pas codifié, l'appellation « expressions de Binet »[45] est donc personnelle ;

     ces expressions sont utiles pour démontrer les « formules de Binet »[45] voir les paragraphes « 1ère formule de Binet (ou formule de Binet relative au carré de la vitesse) » et « 2ème formule de Binet (ou formule de Binet relative à l'accélération radiale) » plus bas dans le chapitre attention l'appellation « formules de Binet »[45] devant être réservée à ces deux formules,
                       elles peuvent aussi être utilisées pour déterminer les constantes d’intégration par conditions initiales.

Expression de Binet de la composante radiale du vecteur vitesse de M modifier

     La composante radiale de , le vecteur vitesse du point matériel quand ce dernier décrit un mouvement à force radiale de centre de force , de constante des aires , dans le plan s'exprimant selon «» avec le vecteur unitaire radial de la base polaire lié à du plan , étant la loi horaire scalaire du mouvement radial de dans , nous transformons cette expression par utilisation de la formule de dérivation de fonction composée «» dans laquelle étant la vitesse angulaire du point peut s'exprimer en fonction de sa coordonnée radiale ainsi que de la constante des aires par utilisation de la loi des aires selon «» d'où la réécriture de la composante radiale de  : «»[48] ou, en reconnaissant dans le facteur entre crochets « l'opposé de la dérivée de par rapport à selon c'est-à-dire l'opposé de , la 2ème variable de Binet[45] soit finalement » et par suite «».

Expression de Binet de la composante orthoradiale du vecteur vitesse de M modifier

     La composante orthoradiale de , le vecteur vitesse du point matériel quand ce dernier décrit un mouvement à force radiale de centre de force , de constante des aires , dans le plan s'exprimant selon «» avec le vecteur unitaire orthoradial de la base polaire lié à du plan , étant la loi horaire scalaire du mouvement radial de dans et la loi horaire scalaire de variation de l'abscisse angulaire de dans ce même plan, nous transformons cette expression par utilisation de la loi des aires selon « » d'où la réécriture de la composante orthoradiale de  : «»[48] ou, en reconnaissant dans le facteur entre crochets, la 1ère variable de Binet[45] c'est-à-dire «», nous en déduisons «».

1ère formule de Binet (ou formule de Binet relative au carré de la vitesse) modifier

     Pour établir la 1ère formule de Binet[45] celle relative au carré de la vitesse du mouvement d'un point matériel quand ce dernier décrit un mouvement à force radiale de centre de force , de constante des aires , dans le plan , il suffit d’évaluer «» dans lequel , étant le vecteur vitesse du point , c'est-à-dire «» avec base polaire lié au point à l'instant , par «» en y injectant les 1ère et 2ème expressions de Binet[45] des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse voir les paragraphes « expression des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse de M » plus haut dans le chapitre à savoir « et toutes deux fonction de » «», cette dernière expression constituant la 1ère formule de Binet[45] ou formule de Binet[45] relative au carré de la vitesse.

     Remarque : On peut se servir de l’homogénéité pour retenir la 1ère formule de Binet[45] celle relative au carré de la vitesse d'un mouvement à force centrale : en effet « s'exprimant en » et « la dépendance relativement au temps se trouvant, dans les expressions ou formules de Binet[45], exclusivement dans la constante des aires laquelle s'exprime en » il est donc nécessaire que cette dernière apparaisse au carré dans un 1er facteur correspondant à « en », le 2ème facteur devant s'exprimer en pouvant être, par exemple, représenté par un carré ou une somme de carré de variables de Binet[45] c'est en fait «»

2ème formule de Binet (ou formule de Binet relative à l’accélération radiale) modifier

     Pour établir la 2ème formule de Binet[45] celle relative à l'accélération radiale du mouvement d'un point matériel quand ce dernier décrit un mouvement à force radiale de centre de force , de constante des aires , dans le plan , il suffit d’évaluer «» dans lequel est le vecteur accélération du point , encore égal à «» avec base polaire lié au point à l'instant , par «»[50] dans laquelle il faut expliciter les deux termes «» et «» à l'aide des variables de Binet[45] ainsi que de la constante des aires en utilisant éventuellement les 1ère et 2ème expressions de Binet[45] des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse voir les paragraphes « expression des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse de M » plus haut dans le chapitre à savoir « et toutes deux fonction de » :

  • «» dans laquelle on remplace par son expression tirée de la loi des aires , vitesse angulaire qui s'exprime ainsi en fonction de la constante des aires et de la 1ère variable de Binet selon « considérée comme fonction de » soit finalement « fonction de » puis
  • «» dans laquelle on remplace par son expression tirée de la loi des aires , vitesse angulaire qui s'exprime ainsi en fonction de la constante des aires et de la 1ère variable de Binet selon « considérée comme fonction de » soit encore « fonction de » ;

     en conclusion «», cette dernière expression constituant la 2ème formule de Binet[45] ou formule de Binet[45] relative à l'accélération radiale.

     Remarques : On peut se servir de l’homogénéité pour retenir la 2ème formule de Binet[45] celle relative à l'accélération radiale d'un mouvement à force centrale : en effet « s'exprimant en » et « la dépendance relativement au temps se trouvant, dans les expressions ou formules de Binet[45], exclusivement dans la constante des aires laquelle s'exprime en » il est donc nécessaire que cette dernière apparaisse au carré dans un 1er facteur correspondant à « en », le 2ème facteur devant s'exprimer en pouvant être, par exemple, représenté par un cube ou un carré multiplié par une somme de variables de Binet[45] c'est en fait «»

     Remarques : On rappelle que l’accélération orthoradiale est toujours nulle dans un mouvement à force centrale ; on pourra se souvenir de cela pour retenir la forme semi-intégrée de l’accélération orthoradiale «» dont le 2ème facteur est la dérivée temporelle de l'expression intervenant dans la loi des aires «» laquelle étant constante dans un mouvement à force centrale entraîne une dérivée temporelle nulle expression en conduisant à une dérivée temporelle en «» d'où la nécessité d'un 1er facteur devant assurer le bon dimensionnement du produit en accélération c'est-à-dire en , « ce 1er facteur devant s’exprimer en » «» est un candidat satisfaisant en dimension[51].

Exemple d’utilisation de la formule de Binet relative à l’accélération radiale modifier

     Soit un point matériel ayant un mouvement à force centrale, de centre de force fixe dans le référentiel d'étude galiléen, de constante des aires assurant que le mouvement de se fait dans un plan fixe du référentiel  ; ayant choisi ce plan comme plan et y adoptant le repérage polaire de étant la base polaire lié au point à l'instant , ses coordonnées polaires au même instant , nous appliquons la r.f.d.n[40]. au point matériel dans le référentiel d'étude galiléen sachant que la force centrale appliquée à s'exprime selon « », ce qui nous donne, en projetant cette relation sur , «», étant la masse de et son accélération radiale à l'instant  ;

     le mouvement étant à force centrale nous pouvons utiliser les variables de Binet[45] permettant d'expliciter l'accélération radiale de selon la 2ème formule de Binet[45] «», la composante de la force s'exprimant en fonction de l'abscisse angulaire et de la 1ère variable de Binet[45] «» selon «» soit finalement

l'équation différentielle du 2ème ordre en «»[52]

     Un exemple aboutissant à une résolution simplifiée par utilisation de la 2ème formule de Binet[45] mouvement à force centrale d'un point matériel dans un champ de force newtonienne avec constante réelle non nulle si est le centre de force est attractif et si est il est répulsif :

     Un exemple la composante radiale de la force s'écrivant, en utilisant la 1ère variable de Binet[45] «», «» conduit à l'équation différentielle du 2ème ordre en du mouvement de dans le champ de force newtonienne «» soit encore, après simplification par et normalisation,

«» c'est-à-dire
une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre en sans terme du 1er ordre hétérogène à excitation constante[53] ;

     Un exemple la résolution ne présentant aucune difficulté nous obtenons la solution de cette équation selon avec la solution forcée de même forme que l'excitation et la solution libre [54] avec et constantes réelles d'intégration soit finalement

«» avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[24].,[55]
d'où, en revenant à la coordonnée polaire «» du point par «»,
[56] avec et constantes à déterminer à l'aide des C.I[24].,[55],[57].

2ème intégrale 1ère du mouvement d’un point à force centrale quand cette dernière est conservative : conservation de son énergie mécanique modifier

Condition pour que la force centrale soit conservative modifier

     Nous nous plaçons d'abord dans le cas où la force centrale agissant sur le point matériel est la seule le point matériel ayant un mouvement à force centrale de centre de force , décrit une trajectoire plane ou rectiligne ;

          avec le « choix du repère cartésien lié au référentiel d'étude dans lequel O est fixe » précisé plus haut dans le chapitre, la force centrale s'exerçant sur s’écrit «» dans laquelle est le vecteur unitaire radial lié à dans son repérage polaire de pôle , les coordonnées polaires de  ;

          on en déduit le travail élémentaire de la force «» lors d'un déplacement élémentaire quelconque de dans le plan «» et cette forme différentielle est une différentielle de fonction si « est indépendant de »[58].

     Dans le cas où la force centrale agissant sur le point matériel n'est pas la seule, le point matériel n'ayant pas, a priori, un mouvement à force centrale, ce dernier n'est pas nécessairement plan et il convient de maintenir le repérage sphérique de pôle « le centre de force » lié à d'où l'expression de la force centrale «» dans laquelle est le vecteur unitaire radial lié à dans son repérage sphérique de pôle , les coordonnées sphériques de  ;

          on en déduit le travail élémentaire de la force «» lors d'un déplacement élémentaire quelconque de dans l'espace «» et cette forme différentielle est une différentielle de fonction si « est indépendant de et de »[59].

     En conclusion « la condition pour que la force centrale soit conservative » est que « l'intensité de la force ne dépende que de » soit «» en repérage polaire du plan du mouvement à force centrale du point matériel ou en repérage sphérique dans le cas où le point matériel sur lequel la force centrale agit n'a pas un mouvement à force centrale.

Définition de l’énergie potentielle « U(r) » dont « dérive » la force centrale conservative et exemples modifier

     L'énergie potentielle «» dont « dérive » la force centrale conservative appliquée au point matériel «» avec le vecteur unitaire radial lié à , sa coordonnée radiale de son repérage polaire de pôle « le centre de force » dans le plan du mouvement de est définie par «» «» d'où, après intégration,

«» avec la nécessité de préciser sa référence[60].

     Exemples de force centrale conservative : on vérifie que les forces des exemples cités dans le paragraphe « exemples (de mouvement à force centrale) » plus haut dans ce chapitre sont effectivement conservatives ;

     Exemples de force centrale conservative : force de rappel linéaire relativement à un point fixe  : « avec », le signe «» assurant le caractère « attractif » de la force relativement au centre d'action en effet le reste de la composante radiale de la force, à savoir «», étant toujours « pour » la force est « centripète » relativement au point , conférant à ce dernier une action attractive sur le point matériel  ; ne dépendant que de est effectivement conservative que le mouvement du point matériel sur lequel elle s'applique soit à force centrale ou non et l'énergie potentielle dont elle « dérive » est «» soit, « en choisissant sa référence en , » que ce soit en repérage polaire du plan ou sphérique ;

     Exemples de force centrale conservative : force newtonienne de gravitation ou électrostatique, le centre de force étant en  : « avec algébrique » «» si attractive comme le cas d'une force d'attraction gravitationnelle par exemple créée par le Soleil de masse sur un point matériel de masse «», étant la constante de gravitation universelle ou le cas d'une force électrostatique entre points de charge de signe contraire par exemple créée par une charge ponctuelle en de charge sur une autre charge ponctuelle en de charge ou et «», étant la permittivité diélectrique du vide[23] et «» si répulsive comme le cas d'une force électrostatique entre points de charge de même signe par exemple créée par une charge ponctuelle en de charge sur une autre charge ponctuelle en de charge ou et «», étant la permittivité diélectrique du vide[23] ; ne dépendant que de est effectivement conservative que le mouvement du point matériel sur lequel elle s'applique soit à force centrale ou non et l'énergie potentielle dont elle « dérive » est «» soit, « en choisissant sa référence à l'infini de , » que ce soit en repérage polaire du plan ou sphérique.

2ème intégrale 1ère du mouvement d’un point à force centrale quand cette dernière est conservative : conservation de son énergie mécanique modifier

     Le point matériel ayant, dans le référentiel d'étude galiléen, un mouvement à force centrale conservative de centre de force étant le vecteur unitaire radial de la base polaire liée à dans le plan du mouvement de avec la coordonnée radiale de ce dernier, il possède, en plus de son énergie cinétique «», une réserve d'énergie potentielle dont « dérive » la force conservative c'est-à-dire « avec choix de sa référence[60] à préciser », soit au total une énergie mécanique dans le champ de la force conservative «» ;

     en absence d'autre force que la force centrale conservative, le point matériel étant « à mouvement conservatif »[61], il y a conservation de l’énergie mécanique du point [62], «» ou encore « avec dans laquelle », ceci constituant la 2ème intégrale 1ère du mouvement d'un point à force centrale quand cette dernière est conservative.

Exemple d’utilisation de la formule de Binet relative au carré de la vitesse modifier

     Soit un point matériel ayant un mouvement à force centrale conservative, de centre de force fixe dans le référentiel d'étude galiléen, de constante des aires assurant que le mouvement de soit « conservatif »[61] dans un plan fixe du référentiel  ; ayant choisi ce plan comme plan et y adoptant le repérage polaire de étant la base polaire lié au point à l'instant , ses coordonnées polaires au même instant , nous écrivons la conservation de l'énergie mécanique[62] du point matériel dans le référentiel d'étude galiléen, l'énergie potentielle de dans le champ de la force centrale conservative s'exprimant selon « avec choix de sa référence[60] à préciser», soit « » avec «» et «» ;

     le mouvement étant à force centrale nous pouvons utiliser les variables de Binet[45] permettant d'expliciter le carré de la vitesse de selon la 1ère formule de Binet[45] «», l'énergie potentielle de dans le champ de la force centrale conservative s'exprimant en fonction de la coordonnée radiale de c'est-à-dire peut se réécrire en fonction de la 1ère variable de Binet[45] « » selon «» soit finalement

l'intégrale 1ère spatiale en ou équation différentielle non linéaire du 1er ordre en
soit «»[63]
avec «».

     Un exemple à résolution abordable par utilisation de la 1ère formule de Binet[45],[64] mouvement à force centrale conservative d'un point matériel dans un champ de force newtonienne « dérivant » du champ d'énergie potentielle newtonienne avec constante réelle non nulle si est le centre de force est attractif, l'énergie potentielle étant toujours et si est le centre de force est répulsif, l'énergie potentielle étant toujours  :

     Un exemple l'intégrale 1ère spatiale en ou équation différentielle non linéaire du 1er ordre en «» se réécrit, avec « », selon «» laquelle, en absence de simplification par une grandeur dépendant de la 1ère variable de Binet[45], reste une équation différentielle non linéaire du 1er ordre en dont la résolution compliquée est néanmoins abordable[65]

     Un exemple à résolution trop compliquée par utilisation de la 1ère formule de Binet[45] mouvement à force centrale conservative d'un point matériel dans un champ de force attractive à « dérivant » du champ d'énergie potentielle avec constante réelle , l'énergie potentielle étant toujours  :

     Un exemple l'intégrale 1ère spatiale en ou équation différentielle non linéaire du 1er ordre en «» se réécrit, avec « », selon «» laquelle, en absence de simplification par une grandeur dépendant de la 1ère variable de Binet[45], reste une équation différentielle non linéaire du 1er ordre en dont la résolution est non abordable dans cet exposé

Notes et références modifier

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  2. Une force est invariante par changement de référentiel mais son caractère « central » dépend du référentiel.
  3. Voir le paragraphe « coordonnées sphériques et base locale associée d'un point » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  4. Ou si la résultante des forces appliquées à s'écrit avec ».
  5. Ou le caractère « attractif » de la résultante des forces appliquées relativement au point .
  6. 6,0 et 6,1 Ou de la résultante des forces appliquées.
  7. 7,0 et 7,1 Plus exactement de longueur à vide pouvant être négligée devant la longueur à charge.
  8. Ainsi la longueur à vide du ressort pourra être considérée comme « nulle » si elle est négligeable devant «».
  9. Robert Hooke (1635 - 1703) est l'un des plus grands scientifiques expérimentaux anglais du XVIIe siècle ayant contribué à l'avancement des sciences et techniques dans pratiquement tous les domaines.
  10. Non nécessairement créé par un ressort.
  11. Ou avec d'autres forces se compensant à tout instant.
  12. Voir le paragraphe « en complément, oscillateur harmonique spatial (non amorti), détermination de son mouvement par r.f.d.n., de ses demi-grand axe et demi-petit axe par étude énergétique utilisant l'énergie potentielle effective » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  13. C.-à-d. telle que la masse volumique de l'astre en un de ses points de coordonnées sphériques ne dépend pas des coordonnées angulaires et .
  14. Isaac Newton (1643 - 1727) philosophe, mathématicien, physicien et astronome britannique, surtout connu pour avoir fondé la mécanique classique et avoir développé le calcul infinitésimal calcul différentiel et calcul intégral dont la paternité doit être partagée avec le philosophe, scientifique, mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz (1646 - 1716) pour qui l'invention du calcul infinitésimal fut la contribution principale, dans le domaine mathématique, les deux mathématiciens l'ayant en fait développé plus ou moins indépendamment ; en optique Isaac Newton a développé une théorie de la couleur et a aussi inventé un télescope composé d'un miroir primaire concave et d'un miroir secondaire plan, télescope connu de nos jours sous le nom de télescope de Newton.
  15. Voir le paragraphe « expression de la force de gravitation créée par un astre à symétrie sphérique sur un point matériel, cas particulier de la Terre » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  16. Charles-Augustin Coulomb (1736 - 1806) officier, ingénieur et physicien français à qui on doit la formulation précise des lois de frottement « solide » ainsi que l'invention du pendule de torsion qui lui permet de formuler la loi d'attraction des corps électrisés.
  17. Voir le paragraphe « loi d'interaction de Coulomb » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  18. On suppose négligeable tout autre champ gravitationnel en particulier celui de la Lune qui est celui ayant le rôle le plus important après celui du Soleil ;
       de plus la Terre est supposée ponctuelle car son rayon moyen est très faible par rapport à la distance moyenne la séparant du Soleil correspondant à .
  19. 19,0 et 19,1 Voir le paragraphe « 1er exemple de référentiel galiléen le “ référentiel de Copernic ” » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  20. 20,0 et 20,1 Nicolas Copernic (1473 - 1543) chanoine, médecin et astronome polonais à qui on doit essentiellement la théorie physique de l'« héliocentrime » consistant à considérer que c'est le Soleil et non la Terre qui est au centre du Système solaire.
  21. Voir le paragraphe « caractère quasi-galiléen du “ référentiel géocentrique ” si la durée de l'expérience n'excède pas trois jours (terrestre) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  22. Le référentiel « planétocentrique » est le « référentiel lié au C.D.I. Centre D'Inertie de la planète par rapport auquel les étoiles infiniment éloignées sont fixes », il est donc en mouvement de translation relativement au référentiel de Copernic.
  23. 23,0 23,1 et 23,2 La permittivité diélectrique du vide plus généralement d'un milieu isolant est une constante caractérisant la réponse du vide ou celle du milieu isolant à l'action d'un champ électrique plus la permittivité diélectrique du milieu est grande, moins la portée du champ électrique dans le milieu dans lequel il baigne l'est ; la permittivité diélectrique de l'air sec étant supérieure à celle du vide, on la confond usuellement avec cette dernière.
  24. 24,0 24,1 24,2 et 24,3 Condition(s) Initiale(s).
  25. Dans le cas où la force centrale n'est pas conservative c'est la seule intégrale 1ère du mouvement.
  26. Considérer un instant légèrement postérieur à l'instant initial soit avec intervalle de temps petit à l'échelle macroscopique, de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à , on en déduit «» c'est-à-dire
    • soit ou sont nuls ce qui est à exclure dans le cas où est une grandeur finie non nulle car, étant une grandeur finie non nulle, il en est de même que et ne peut être de norme nulle, de même si est une grandeur finie non nulle, est de norme non nulle la raison, dans les deux cas, étant « aucune grandeur petite ne peut compenser une grandeur finie »
    • soit et sont colinéaires de direction commune à et c'est-à-dire en effet, de on en déduit que est de direction et par suite aussi, ce qui est donc la seule alternative d'où
              la propriété « mouvement de rectiligne suivant » établie pour  ;
       supposons la validité de la propriété « mouvement de rectiligne suivant » pour tel que et déduisons en la propriété pour  ; de la conservation du moment cinétique vectoriel de par rapport à , on en déduit «» c'est-à-dire
    • soit ou sont nuls ce qui est à exclure dans le cas où est une grandeur finie non nulle en effet s'obtenant à partir de en lui ajoutant un nombre fini de termes de normes petites, somme qui reste nécessairement de norme petite, si est une grandeur finie non nulle il en est de même de car, étant une grandeur finie non nulle, il en est de même que et ne peut être de norme nulle, de même si est une grandeur finie non nulle l'explication à partir de de grandeur finie non nulle étant la même que celle fournie précédemment à partir de de grandeur finie non nulle, est de norme non nulle la raison, dans les deux cas, étant « aucune grandeur petite ne peut compenser une grandeur finie »
    • soit et sont colinéaires de direction commune à et c'est-à-dire en effet, de on en déduit que est de direction et par suite aussi, ce qui est donc la seule alternative d'où
              la propriété « mouvement de rectiligne suivant » établie pour  ;
       la propriété « mouvement de rectiligne suivant » étant vraie pour et « impliquant » est établie par récurrence.
  27. 27,0 et 27,1 En fait il y a aussi le sens et la norme du vecteur qui sont constants mais ce qu'on va utiliser dans ce paragraphe est la constance de sa direction.
  28. Voir le paragraphe « définition intrinsèque du produit vectoriel de deux vecteurs » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  29. Une base directe, dans un espace orienté à droite voir l'« introduction du paragraphe produit vectoriel de deux vecteurs (pour la signification d'espace orienté à droite) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) », s'obtient en utilisant la règle de la main droite, voir la description et d'autres règles identiques dans la note « 12 » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  30. 30,0 et 30,1 La justification du nom « constante des aires » sera donnée au paragraphe « aspect “ vitesse aréolaire constante ” de la loi des aires » plus bas dans le chapitre mais on peut dès à présent vérifier que le nom est adapté à son unité car « s’exprime en «» unité d'une vitesse aréolaire.
  31. 31,0 et 31,1 Résultat qu'il serait souhaitable de retenir même s'il doit être justifié à chaque utilisation.
  32. En effet la composante de sur est .
  33. Notion analogue à celle introduite pour une force la raison étant que le bras de levier de la force intervient pour déterminer la valeur absolue du moment scalaire de la force relativement à un axe orienté par et au support de soit alors qu'ici on cherche à déterminer avec au support de d'où l'introduction du bras de levier de pour déterminer selon .
  34. En effet la constante des aires étant définie par «» et étant colinéaire à on en déduit «».
  35. La justification du nom « loi des aires » sera donnée au paragraphe « aspect “ vitesse aréolaire constante ” de la loi des aires » plus bas dans le chapitre mais on peut dès à présent vérifier que le nom est adapté à son unité car « s’exprime en «» unité d'une vitesse aréolaire.
  36. Voir le paragraphe « définition de la constante des aires “ C ” » plus haut dans ce chapitre.
  37. Voir le paragraphe « cas où les vecteurs position et vitesse initiales sont colinéaires » ainsi que la note « 26 » plus haut dans le chapitre.
  38. La démonstration est identique à celle exposée au paragraphe « établissement de la “ loi des aires ” (1ère remarque) » plus haut dans le chapitre, mais au lieu de raisonner en repérage sphérique de pôle ce qui était indispensable pour démontrer simultanément la loi des aires quand « est à » et la nature rectiligne du mouvement de on raisonne en repérage polaire de pôle du plan choisi comme plan ce qui est alors possible dans la mesure où la loi des aires a été établie précédemment pour toutes C.I..
  39. La coordonnée radiale, notée dans le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (autre forme de l'accélération orthoradiale “ forme semi-intégrée ”) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) », est notée dans ce chapitre.
  40. 40,0 et 40,1 Relation Fondamentale de la Dynamique Newtonienne.
  41. Les deux propositions sont effectivement équivalentes ;
       dans l'exposé du corps de texte nous sommes partis de la loi des aires établies pour un mouvement à force centrale dans le but de vérifier que l’expression semi-intégrée de l’accélération orthoradiale redonne une valeur nulle à cette dernière ;
       nous pouvons également nous servir de la valeur nulle de l’accélération orthoradiale d’un mouvement à force centrale, accélération prise sous forme semi-intégrée pour en déduire la loi des aires car « avec » c'est-à-dire l'applicabilité de la loi des aires.
  42. Pour déterminer «» nous avons supposé une composante orthoradiale du mouvement de correspondant à mais, comme en l'absence de cette composante, il n'y a pas d'aire balayée par le rayon vecteur, il est loisible de considérer cette dernière comme nulle et par suite de prolonger la validité de «» au cas où est nulle.
  43. En effet nous avons vu que l'expression «» est encore applicable si et comme la loi des aires que suit un point ayant un mouvement à force centrale est encore valable si , nous en déduisons que « est encore applicable si la vitesse aréolaire est alors nulle en accord avec le fait que le point a un mouvement rectiligne le long de .
  44. Si le rayon vecteur du point décrit plus d’un tour, l’aire algébrique balayée doit, bien sûr, en tenir compte.
  45. 45,00 45,01 45,02 45,03 45,04 45,05 45,06 45,07 45,08 45,09 45,10 45,11 45,12 45,13 45,14 45,15 45,16 45,17 45,18 45,19 45,20 45,21 45,22 45,23 45,24 45,25 45,26 45,27 45,28 45,29 45,30 45,31 45,32 45,33 45,34 45,35 45,36 45,37 45,38 45,39 45,40 45,41 45,42 45,43 45,44 et 45,45 Jacques Philippe Marie Binet (1786 - 1856) mathématicien et astronome français, on lui doit, dans le domaine des mathématiques, entre autres, une étude assez détaillée des fonctions eulériennes fonction gamma et fonction bêta ainsi que le calcul du nième terme de la suite de Fibonacci et, dans le domaine de l'astronomie, ces formules connues sous le nom de « formules de Binet » permettant d'exprimer les composantes polaires de la vitesse et de l'accélération quand cette dernière est centrale ;
       Leonardo Fibonacci (vers 1175 - vers 1250) mathématicien italien connu pour son introduction de la suite de Fibonacci mais a aussi joué un rôle essentiel pour insérer le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, dans le monde de l'Occident.
  46. Ainsi une grandeur homogène à une accélération s'exprimant en doit être à donnant des , le facteur restant devant être homogène à l'inverse d'un carré de longueur ;
       Ainsiune grandeur homogène à une vitesse s'exprimant en doit être à donnant des , le facteur restant devant être homogène à l'inverse d'une longueur
  47. Le mouvement étant rectiligne on aurait puisque reste constante et par suite avec donnerait , de même pour
  48. 48,0 et 48,1 Comme il est d'usage en physique on utilise la même notation pour appeler une fonction ou son image ainsi la notation utilisée en mathématiques «» avec décrivant la fonction et l'image s'écrit usuellement en physique «» le 1er décrivant l'image et le 2ème la fonction ;
                        dans le cas d'une fonction composée , son application à la variable correspond à la succession notations mathématiques de « suivi de » s'écrivant en physique « suivi de » alors que la fonction composée s'écrit en mathématiques «» et en physique «» d'où un abus usuel d'écriture en physique puisque la notation physique de la fonction , fonction de , est confondue avec son image notée correspondant à alors que la notation physique de la fonction , fonction de , est confondue avec son image notée correspondant à
  49. 49,0 et 49,1 Formule qu'il est souhaitable de retenir et de savoir retrouver en rétablissant aussi les expressions de Binet des composantes radiale et orthoradiale du vecteur vitesse.
  50. Voir le paragraphe « composantes cylindro-polaires (ou cylindriques) du vecteur accélération du point repéré dans le référentiel d'étude (accélération radiale) » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) » dans lequel la coordonnée radiale de notée dans ce paragraphe doit être remplacée par .
  51. Ce n’est évidemment pas une démonstration mais un moyen mnémotechnique pour retenir le résultat.
  52. Ceci n’est pas toujours facile à intégrer tout dépend de la forme de «» ; parmi les deux exemples que nous traiterons en cours « force newtonienne et force attractive à », seul le 1er donne une équation différentielle intégrable facilement traitement évoqué dans ce paragraphe et exposé en détail dans le paragraphe « en complément : détermination de la nature de la trajectoire par application de la r.f.d.n. et utilisation de la formule de Binet relative à l'accélération radiale, discussion de la nature suivant les conditions de lancement » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », le 2nd sera vu en complément dans le paragraphe « en complément : oscillateur harmonique spatial (non amorti), détermination de son mouvement par r.f.d.n., de ses demi-grand axe et demi-petit axe par étude énergétique utilisant l'énergie potentielle effective » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) », nous y verrons que l'équation différentielle en n'est guère intégrable facilement, la méthode pour déterminer le mouvement nécessitant de passer en cartésien
  53. Voir le paragraphe « résolution d'une équation différentielle linéaire à cœfficients constants du 2ème ordre sans terme du 1er ordre à excitation constante » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  54. La solution de l'équation homogène «» étant purement sinusoïdale de « pulsation angulaire propre égale à » l'équation caractéristique étant «» de solutions purement imaginaires «».
  55. 55,0 et 55,1 Les conditions initiales portent sur les valeurs de et pour mais si on choisit passant par et orienté de vers , la valeur de pour est nulle et les conditions pour sont aussi celles pour  ;
                        les deux C.I. à utiliser, dans le cas où , sont «» soit encore «» et « » soit encore «» permettant de déterminer et ou et
  56. On a posé «».
  57. La nature de la trajectoire sera précisée dans le paragraphe « en complément : détermination de la nature de la trajectoire par application de la r.f.d.n. et utilisation de la formule de Binet relative à l'accélération radiale, discussion de la nature suivant les conditions de lancement » du chap. de la leçon « Mécanique 2 (PCSI) ».
  58. En effet «» s'écrivant encore «» et la condition nécessaire pour que cette forme différentielle soit une différentielle de fonction étant l’égalité des dérivées croisées voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » c'est-à-dire «» nous en déduisons que « doit être indépendant de » C.Q.F.V. Ce Qu’il Fallait Vérifier cette condition nécessaire est suffisante pour les fonctions utilisées en physique car, pour celles-ci, l'égalité des dérivées croisées est vérifiée sur tout ouvert étoilé de leur domaine de définition voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  59. En effet «» s'écrivant encore «» et la condition nécessaire pour que cette forme différentielle soit une différentielle de fonction étant l’égalité des dérivées croisées voir le paragraphe « recherche de conditions nécessaires pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » c'est-à-dire «» ainsi que «» nous en déduisons que « doit être indépendant de et de » C.Q.F.V. Ce Qu’il Fallait Vérifier cette condition nécessaire est suffisante pour les fonctions utilisées en physique car, pour celles-ci, l'égalité des dérivées croisées est vérifiée sur tout ouvert étoilé de leur domaine de définition voir le paragraphe « conditions suffisantes pour qu'une forme différentielle soit une différentielle de fonction » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) ».
  60. 60,0 60,1 60,2 et 60,3 C.-à-d. la valeur de la variable pour laquelle l'énergie potentielle est choisie nulle.
  61. 61,0 et 61,1 Voir le paragraphe « définition d'un mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  62. 62,0 et 62,1 Voir le paragraphe « intégrale 1ère énergétique d'un point à mouvement conservatif » du chap. de la leçon « Mécanique 1 (PCSI) ».
  63. Ceci est rarement facile à intégrer ; parmi les deux exemples que nous traiterons en cours « force newtonienne et force attractive à », aucune ne s'intègre simplement par utilisation de cette intégrale 1ère spatiale traitement évoqué dans ce paragraphe, dans le cas de la force newtonienne on observe une intégration possible mais nettement plus compliquée que celle utilisant la r.f.d.n. avec la 2ème formule de Binet, alors que, dans le cas d'une force attractive « à » l'intégration n'est guère abordable dans le cadre de l'exposé
  64. Bien que plus compliquée que celle utilisant la 2ème formule de Binet.
  65. Quelques éléments de résolution de «» «» ou, en reconnaissant dans la somme du 2ème et 3ème termes le début du développement du carré d'une somme, « » soit, en prenant comme nouvelle fonction à déterminer et en posant , «» constante nécessairement car la solution doit exister «» ce qui s'intègre par séparation des variables voir le paragraphe « exemple d'une équation différentielle non linéaire du 1er ordre (séparation des variables) » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) » soit ou «» le 1er membre s'intégrant en et le 2nd membre en , voir le paragraphe « fonction inverse de la fonction sinus : fonction arcsinus » du chap. de la leçon « Outils mathématiques pour la physique (PCSI) »