Médecine sapeur pompier/Au travail

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Au travail
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Chapitre no 5
Leçon : Médecine sapeur pompier
Chap. préc. :Service de secours
Chap. suiv. :Infirmerie
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MÉDECINE DU TRAVAIL

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D'après une documentation de l'École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers

PROTECTION SOCIALE

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D'après une documentation de l'École Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers I- Protection sociale des sapeurs-pompiers professionnels 4 A- Différents types de congés 4 1- Pour les agents titulaires et stagiaires 4 Congé ordinaire de maladie 4 Congé de longue maladie 5 Congé de longue durée 6 Mise en disponibilité d’office pour raison de santé 6 Mi-temps thérapeutique 7 Congé prévu à l’article 41 de la loi de 1928 7 Cures thermales 8 Cessation définitive d’activité 8 Projet de fin de carrière 8 Reclassement 9 2- Pour les agents non titulaires 10 Congé de maladie ordinaire 10 Congé de grave maladie 10 B- Contrôle médical des fonctionnaires 10 1- Convocation à une consultation 10 2- Visite à domicile 10 3- Report de la consultation à la demande du fonctionnaire 11 4- Absence du fonctionnaire 11 5- Conclusion du rapport de contrevisite 11 C- Pathologie professionnelle 11 1- Accident de service 11 2- Maladie professionnelle 14 D- Instances 15 1- Comité Médical 15 2- Commission de Réforme 17 II- Protection social des sapeurs-pompiers volontaires 20 A- Condition d’attribution des prestations en nature et des indemnisations prévues en cas d’incapacité temporaire du SPV 20 1- Critère relatif à la personne 20 2- Critère relatif à l’imputabilité au service 20 B- Principes d’attribution des prestations 21 1- Service commandé 21 2- Incapacité temporaire de travail 21 3- Formalités permettant d’obtenir l’attribution des prestations 21 4- Incapacité permanente partielle (IPP) 21 5- La Commission de Réforme des SPV 22 C- Textes de référence 23 Annexe : Liste des maladies donnant droit à l’octroi des congés de longue maladie

PRÉVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS

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I- Principes généraux de la gestion des risques professionnels 3 A- Introduction 3 B- Éléments de la gestion des risques professionnels 3 1- Activités 3 2- Dangers 4 3- Risque 5 4- Exposition 6 5- Effets sur la santé 6 6- Principes de prévention 8 7- Principe de précaution 9 C- Mise en œuvre d’un plan de prévention 9 1ère étape : identification des dangers 9 2e étape : évaluation du risque 9 3e étape : maitrise du risque 10 4e étape : gestion des risques résiduels 10 II- Prévention des risques professionnels chez les sapeurs-pompiers 10 A- Introduction 10 Le rapport POURNY 11 Le contexte 11 Exemples de propositions du rapport 12 B- Les principaux acteurs de l’hygiène et de la sécurité dans les SDIS 13 1- La politique de santé – sécurité des SDIS 13 2- Le réseau des services de santé et de secours médicaux 13 C- Liste (non exhaustive) des facteurs de risque chez les sapeurs-pompiers 14 D- Les effets sur la santé 16 1- Intérêt de l’analyse des « presque accidents » dans l’approche de la sécurité et de la santé au travail 16 2- Affections non spécifiques (multifactorielles) survenant en excès chez les sapeurs-pompiers 17 E- En pratique, comment avoir une participation active dans la politique de prévention ? 18 1- Au moment de la visite d’aptitude 18 2- Au cours des formations 19 3- Au cours des interventions 19 4- Au cours des consultations de reprise d’activité 20 5- Conclusion 20 Liste des acronymes 21 Annexes 22 Annexe 1- Tableaux des maladies professionnelles 22 Annexe 2- Tableaux 30 et 30BIS

HYGIÈNE ET PRÉVENTION

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Prévention des accidents d’exposition au sang (AES) et aux liquides biologiques

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I- Introduction 3 II- Définition 3 III- Quels risques ? 3 A- Évaluation du risque 4 B- Des risques pour qui ? 4 1- Pour les sapeurs-pompiers 4 2- Pour les victimes 4 IV- Prévention des AES 5 A- Précautions « standard » 5 B- Conduites à tenir en cas d’AES 6 1- Soins locaux immédiats 6 2- Consultation systématique aux urgences 6 3- Déclaration d’accident de service 7 4- Suivi sérologique des AES 7 V- Stratégie de maitrise des AES 7 VI- Formation 8 VII- Suivi des AES 8 VIII- Discussion

Véhicules de transports sanitaires et risque biologique

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I- Introduction 3 II- Quels risques ? 3 A- Risques pour la victime 4 B- Risques pour le personnel naviguant 4 III- La prévention 5 A- Concernant le personnel 5 B- Concernant l’usager 6 IV- Les protocoles de nettoyage et de désinfection des VSAV 8 A- Aspect juridique 8 B- Les seuils en dessous desquels il ne faut pas descendre 9 C- Nettoyage et désinfection approfondie 12 V- La traçabilité 14

Toxi-infections alimentaires collectives

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I- Résumé 3 II- Introduction 3 A- Morbidité, mortalité 3 B- Objectifs de l’information aux autorités sanitaires 4 C- Symptômes et conséquences 5 D- Sources infectieuses 6 E- Traitement 8 1- La réhydratation hydro-électrolytique 8 2- Les mesures diététiques 8 3- Les anti-diarrhéiques 9 4- Le traitement anti-infectieux 9 III- Conduite pratique du Service de santé et de secours médical (SSSM) 10 A- Confirmer le diagnostic 10 1- Poser le diagnostic différentiel 10 2- Affirmer l’épidémie 10 3- Trouver l’aliment responsable 10 4- Évaluer la gravité de la situation 11 B- Contacter les autorités sanitaires 11 C- Les mesures d’urgence 12

CONDUITES ADDICTIVES

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Alcool et Service départemental d’incendie et de secours
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Introduction
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Le sujet représente une préoccupation pour de nombreux SDIS comme pour de nombreuses collectivités (hôpital, mairies, conseil général, entreprises privées). Le débat est devenu public.

1- Quelques chiffres pour essayer de mesurer l’ampleur du problème !

L’alcool est responsable de 45 000 décès par an en France (dont 16 000 sont dus à des cancers, 8 200 à des affections digestives, 7 600 à des maladies cardiovasculaires, 7 700 à des accidents et traumatismes). Faut-il aussi savoir y penser devant une hypertension. Une partie des drames sociaux y retrouvent leur origine (violence conjugale, homicides, désocialisation). Au total, l’alcool contribue à 14 % des décès masculins et 3 % des décès féminin. Il est la 2e cause de décès évitable après le tabac. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), « actuellement, seulement 20 % des alcooliques sont soignés en France, souvent très tard, 10 ans après l’apparition des premiers symptômes ». Selon le Quotidien du médecin : « On estime à plus de 2 millions le nombre d'alcoolo-dépendants et à 5 millions les personnes ayant des problèmes médicaux, psychologiques ou sociaux liés à l'alcool ; l'alcool est responsable de 10 à 20 % des accidents du travail, de 2 700 décès dans les accidents de la route et d'une proportion importante des actes de violence ; les pertes de revenus et de production qu’il engendre sont estimées à près de 10 milliards d’euros chaque année ». Dans l’entreprise, on considère que 10 % des salariés sont concernés et que 5 % à 8 % sont réellement dépendants. Mais peu d’études existent sur les risques de suralcoolisation, plus occasionnels mais cependant tout aussi dangereux (pots de départ, fêtes entre stagiaires débordant le cadre prévu …). Le journal du lundi matin nous ouvre les yeux sur la série des accidents de la route du weekend qui décime notre jeunesse. Les comportements à risques n’y sont pas étrangers. Boire ou conduire il faut choisir !

2- Le cas des sapeurs-pompiers

Avons-nous une estimation du nombre de sapeurs-pompiers touchés par le problème ? Est-il en parallélisme complet avec les statistiques de la population générale ? Avec celle des salariés ? Avec celle des salariés qui ont une activité de garde (policiers, urgentistes) ? Aucune statistique n’est connue à ce jour dans le monde des SDIS : l’empirisme est de règle. La cohorte C. PRIM nous éclairera sur les causes de mortalité des sapeurs-pompiers, puis elle abordera la morbidité en vue de créer une véritable veille sanitaire. L’alcool est-il dans nos casernes et nos écoles de sapeurs-pompiers, comme il peut être dans toute entreprise ? Souhaitons que non mais ne nous voilons pas la face, il peut y rentrer malgré tous les interdits et causer l’irréparable un jour, mettant dans l’embarras tous les acteurs à des degrés divers et variés et, avant tout, tous ceux qui ont la responsabilité devant le juge.

3- Les différents types de consommateurs

Nous citerons, pour conclure cette introduction, le Dr François GONNET, alcoologue, qui résume le problème ainsi : la population d’une entreprise, aussi bien les employés que l’encadrement, se répartit face à l’alcool en quatre sous-populations :

  • 70 % de consommateurs « normaux »
  • 20 % de consommateurs à risques
  • 8 à 10 % de consommateurs alcooliques (dont 50 % ne se voient pas)
  • 0 à 2 % de sujets abstinents.

On définit aussi :

  • l’usage à risque (consommation supérieure aux normes de l’Organisation mondiale de la santé [OMS], notion de seuil)
  • l’usage nocif (apparition de dommages somatiques, psychoaffectifs ou sociaux, sans dépendance, sans seuil)
  • la dépendance (perte de liberté de s’abstenir de consommer).

Le résultat de cet usage est, comme toujours dès qu’il s’agit de l’alcool, d’une profonde ambivalence :

  • d’un côté un produit qui, a faible dose, va être un régulateur social. Par son aspect psychotrope doux, il permet de régler les conflits en augmentant la communication. Il permet aussi à l’affectif de sauter par-dessus des barrières hiérarchiques trop rigides : de l’humain passe, au bénéfice de tout le monde ;
  • de l’autre, un produit qui va être responsable de crises et de problèmes humains, le tout coiffé par le silence du tabou.

Cette profonde ambivalence, lorsqu’elle n’est pas préalablement analysée, va être à l’origine de l’échec de la plupart des tentatives de résolution du « problème alcool » par des chefs d’entreprise trop pressés d’y porter remède et pensant naïvement qu’il suffit d’un règlement interdicteur pour arrêter le phénomène. Or, en interdisant l’alcool-catastrophe, ils vont aussi interdire l’alcool-culturel, liant social et produit de la communication.

4- L’intérêt d’en parler

Parler d’alcool et d’alcoolisation est fondamental à plus d’un titre. Cela permet :

  • d’améliorer et d’anticiper la gestion des crises liées au phénomène d’alcoolisation aigüe,
  • d'aider les consommateurs normaux ainsi que ceux à risque (« buveurs excessifs »), à mieux conduire leur « véhicule-alcool », véritable travail de prévention individuelle, 4
  • de parler de la « maladie alcoolique » à tous les acteurs afin que l’on n’entende plus les phrases qui assassinent les malades alcooliques (« avec de la volonté, on peut s’en sortir », « un petit coup, ça ne fait de mal à personne », etc. …),
  • d’oser parler du problème aux malades de l’alcool avec la garantie du secret professionnel.

« Ce plan de prévention alcool n’apparait onéreux que pour un spectateur à forte myopie ».

Quelle réponse de santé publique ?
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1- La loi de santé publique de 2004

La loi de santé publique de 2004 a le mérite de poser le problème de l’alcool et de fixer les deux objectifs à atteindre : 1. Diminuer la consommation annuelle moyenne d'alcool par habitant de 20 % : passer de 10,7 l/an/habitant en 1999 à 8,5 l/an/habitant d'ici à 2008. (Un Indicateur : Consommation annuelle d'alcool par habitant).

2. Réduire la prévalence de l'usage à risque ou nocif de l'alcool et prévenir l'installation de la dépendance. (Trois indicateurs : Âge moyen d'initiation à l'alcool, Prévalence des comportements d'ivresse répétée, Proportion de femmes enceintes qui consomment de l'alcool pendant leur grossesse).

2- Les obstacles

La conspiration du silence

Le déni de l’alcoolique est bien connu de tous mais il ne faut pas oublier le silence du responsable qui n’assume pas sa responsabilité pour sanctionner, le silence du médecin et de l’infirmier qui ne sont pas à l’aise avec le problème et n’osent pas en parler, le silence de la famille de l’alcoolique qui ne voit rien, et le silence de ses camarades pendant de très longues années le plus souvent car notre personnage amuse pendant longtemps avant de devenir ennuyeux et être alors rejeté par tous, ou le silence pour couvrir les premiers dysfonctionnements …. Vaste problème que celui du silence des uns et des autres face à un problème majeur de santé publique. Une seule solution : Osez en parler ! Osez rompre ce silence assourdissant !

Le sujet était tabou

À côté des accidents du travail et des maladies professionnelles, pour lesquels une législation spécifique a été conçue, il existe d'autres pathologies, les "maladies du silence ", parmi lesquelles l'alcoolisation qui est en France un risque majeur. Ces maladies hypothèquent gravement le maintien de l'emploi des personnes concernées et pèsent lourdement sur le budget de l'entreprise : à la souffrance de l'individu répond en quelque sorte la souffrance de l'entreprise. Ces quelques phrases sont la propriété du Dr Christian OUVRARD3, Président du Comité de Haute-Saône, médecin du travail Peugeot.

3- Ouvrir le débat 4- Que disent les textes ? 5- Quelles mesures concrètes pouvons-nous mettre en place ? Le repérage précoce et l’intervention brève (RPIB) 8 Une action pour nos jeunes 9

Tabac et SDIS
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A- Le problème est majeur 11 B- Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable 11 C- Nous devons nous mobiliser 12 D- Définissons le projet du SDIS 12 E- L’offre de formation est facilement accessible 12 F- Décider d’un plan de formation adapté à l’objectif