Fiche mémoire sur les mémoires et l'historien
Il s'agit d'une fiche de révision, fournissant le plan ainsi que les notions essentielles.
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Fiche : Plan et notions-clés
Mémoires, lecture historique/Fiche/Plan et notions-clés », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.
L'historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France
Une mémoire patriotique
Une France d'après-guerre divisée
Typologie des mémoires :
- Vainqueurs (résistants et militaires,
communistes et gaullistes)
- victimes (déportés résistants, déportés politiques,
déportés juifs, déportés du STO, malgré-nous, etc.)
- vaincus
(prisonniers de 40, pétainistes, collabo, etc.)
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La Résistance comme mémoire officielle
- L'union de l'après guerre
(GPRF d'union nationale, mise en valeur de la France combattante)
- Premiers travaux d'historiens
(Henri Michel et le CH2GM, étudiant la résistance)
- Divisions de la guerre froide
(RPF & PCF en « duel-duo », dominant)
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Le renouvellement depuis 1970
La remise en cause du mythe résistancialiste
- Le tournant des années 1970
(1971 Chagrin et la Pitié, 1972 Pompidou & Touvier, 1973 La France de Vichy de Paxton)
- De nouveaux sujets pour les historiens
(remise en cause du PCF par Stéphane Courtois, étude des mémoires par Henry Rousso, etc.)
- Polémiques autour des mémoires
(passé vichysto-résistant de Mitterrand, Sarkozy et la lettre de Guy Moquet, réconciliation franco-allemande)
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L'affirmation de la mémoire du génocide
- Une mémoire occultée (couverte par la
mémoire de la déportation politique)
- Lutter contre le négationnisme (réponses avec la loi Gayssot
et l'enseignement de la Shoah)
- La responsabilité française (discours de Chirac en 1995)
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L'historien et les mémoires de la guerre d'Algérie