Méthode mentaliste/Cycle mental

Début de la boite de navigation du chapitre
Cycle mental
Icône de la faculté
Chapitre no 14
Leçon : Méthode mentaliste
Chap. préc. :Effets
Chap. suiv. :Contraintes
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Méthode mentaliste : Cycle mental
Méthode mentaliste/Cycle mental
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Cycle mental modifier

         Dans les synergies mentales deux fonctions sont particulièrement importantes, d’une part 7dj parce que c’est la seule fonction volontaire, et 2 parce qu’il structure tout le sens, et qu’il dispose d’une puissance et d’une subtilité remarquable.
         Dans les relations entre 2 et les deux sous-fonctions de 7 nous observons un phénomène de cycle parce que la fonction volontaire a beaucoup d’objectifs et peu de moyens. Pour satisfaire ses objectifs elle les adresse donc à 2 l’analytique qui lui fait des propositions par sa modalité PROP. Ces propositions sont ensuite jugées et qualifiées en conscience par le jugement 7j qui les transmet à son tour en fin de cycle à la direction volontaire 7d qui décide ou non de s’en servir.
 
Cycle mental de résolution
         Dans le système sémiotique utilisé, un p placé devant le chiffre d’une fonction signale un produit de cette fonction, un / placé derrière le chiffre d’une fonction signale le pouvoir opératif de cette fonction en action.
 
Jugement de vérité arbitraire
         Les propositions de l’analytique sont des assemblages de percepts et de concepts, des concepts complexes, en général des qp2. Le jugement arbitraire les juge. Il y a plusieurs sortes de jugements, le plus important pour l’être vivant c’est le jugement d’efficacité car il sera déterminant pour ses comportements. Il existe aussi un jugement de vérité. Pour l’examiner considérons d’abord que le vrai et le faux sont les concepts des catégories des tautologies et des contradictions. Hors de leur case, dans la case des valeurs logiques, ce sont de simples concepts dont le jugement arbitraire se sert pour qualifier ses jugements de vérité (qui seront plus ou moins vrai ou faux). Il faut savoir aussi que le jugement arbitraire juge en permanence tout ce qui se passe, y compris ses propres jugements. Il opère donc deux jugements simultanés et liés : le jugement des choses p7j, et le jugement de son propre jugement des choses 7j/p7j, soit p’7j, (qui lui variera du nul à l’excellent, de l’indécision à la sûreté). C’est l’ensemble de ces deux jugements qui motivera l’action de la direction volontaire.
         Ce processus intervient en permanence aussi bien dans l’élaboration solitaire de notre pensée que dans notre dialogue avec les autres.
         Ce cycle ne résume pas toute la vie mentale. La vie mentale est l’ensemble des émergences et des produits de ces fonctions qui réagissent les une aux autres, et l’état de chacune d’elles peut varier : dominante, en servitude, effacée ou exaltée, et toutes leurs nuances. Ce ne sont pas des machines qui produisent des billes, mais des éléments du vivant qui produisent des palettes de nuances de sens.