Mallette Motivation et Estime de Soi-La metacognition-Definition

"La métacognition se rapporte à la connaissance qu´on a de ses propres processus cognitifs, de leurs produits et de tout ce qui touche, par exemple, les propriétés pertinentes pour l´apprentissage d´informations et de données... La métacognition se rapporte entre autres choses, à l´évaluation active, à la régulation et l'organisation de ces processus en fonction des objets cognitifs ou des données sur lesquelles ils portent, habituellement pour servir un but ou un objectif concret."

Temps de lecture : 1mn30

Flavell (1976) : modifier

Gombert (1990) : modifier

"La métacognition est un domaine qui regroupe : les connaissances introspectives et conscientes qu´un individu particulier a de ses propres états et processus cognitifs ; les capacités que cet individu a de délibérément contrôler et planifier ses propres processus cognitifs en vue de la réalisation d´un but ou d´un objectif déterminé."

Noël (1997) : modifier

"La métacognition est un processus mental dont l´objet est soit une activité cognitive, soit un ensemble d´activités cognitives que le sujet vient d´effectuer ou est en train d´effectuer, soit un produit mental de ces activités cognitives. La métacognition peut aboutir à un jugement (habituellement non exprimé) sur la qualité des activités mentales en question ou de leur produit et éventuellement à une décision de modifier l´activité cognitive, son produit ou même la situation qui l´a suscitée."

Les compétences métacognitives modifier

Trois composantes principales:

  • Les connaissances métacognitives:  planifier les stratégies liées aux tâches
  • Le jugement métacognitif: évaluer (c’est facile /difficile, je connais ou pas, j’ai réussi ou pas)
  • Le contrôle : réguler le contrôle des stratégies, adapter

Pour l’apprenant, les connaissances métacognitives peuvent être diverses :

  • mettre à jour ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas,
  • évaluer la qualité ou le degré de certitude d’un savoir,
  • diagnostiquer ses forces et ses faiblesses,
  • avoir un sentiment de compétence,
  • relier des connaissances entre elles ou les relier à des disciplines scolaires,
  • savoir quelles stratégies sont efficaces dans une situation donnée (avoir une idée sur « comment font les personnes expertes », savoir qu’un texte dit plus que ce qu’il dit explicitement, savoir qu’un balayage visuel organisé améliore la recherche...).
  • avoir développé le concept d’erreur, son utilité
  • savoir à quelles aides il peut recourir,
  • connaître l’importance de l’attention,
  • faire la différence entre produire un travail et apprendre,
  • savoir qu’il est plus important de comprendre que de réussir par n’importe quel moyen, y compris en trichant, ...

Les connaissances métacognitives portent sur les tâches, les buts, les actions, les stratégies, les expériences sur soi-même et sur les autres personnes confrontées à des activités cognitives. Sur le site de Daniel Calin un article complet de Claudine Ourghanlian approfondie la notion et introduit ces différents aspects.

Pour conclure, on peut dire que la métacognition est un ensemble de connaissances sur nos cognitions c'est-à-dire sur nos façons de penser, de réfléchir, de mener des tâches, résoudre des problèmes... La différence entre la métacognition et la cognition est l’aspect conscient, ou contrôlé des processus, mais aussi l’aspect sémantiquement pénétrable du domaine en question.

La métacognition est liée aux problèmes de l’attention, de la verbalisation, de l'apprentissage, et aux autres paradoxes de la réflexivité.[1]


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