Monarchie française : dynasties, pouvoirs, idéologie/Les dynasties de la monarchie française
La dynastie mérovingienne
modifierLa conquête de la Gaule
modifierAustrasie, Neustrie et Burgondie : Unité et partage
modifierDes Rois fainéants ?
modifierLes mérovingiens, après Dagobert Ier, laissent le pouvoir progressivement aux maires du palais. Pépin le Bref s'emparera du pouvoir en 753, en faisant enfermer le roi mérovingien de l'époque: Childéric III
La dynastie carolingienne
modifierL'ascension des Pépinides
modifierCharlemagne Empereur
modifierCharles Ier dit Charlemagne s'empare du pouvoir partiel en 768, à la mort de Pépin le Bref, puis le pouvoir total en 771 avec la mort de son frère Carloman. Il entame alors une série de conquêtes pour agrandir son territoire. En 800, la France de Charlemagne est la plus grande de tous les temps et il se fait couronner empereur d'occident à Rome par le Pape. Le roi à la barbe fleurie modernise l'administration de son empire en le dotant d'une capitale centrale (Aix-la-Chapelle) puis d'un système de gouverneurs de provinces. (les missi dominici ) L'enseignement est favorisé sous la tutelle de l'empereur .
Les Rois de Francie occidentale
modifierLouis Ier et l'affaiblissement de l'empire
modifierL'empire survit de manière difficile à la mort de Charlemagne en 814. En effet, le seul héritier de l'empire, Louis Ier, n'a pas la charisme de son père pour diriger un énorme territoire. De plus, ses fils s'affrontent pour savoir qui héritera de l'empire à sa mort . Ces affrontements déchireront l'empire jusqu'à la mort de Louis Ier en 840 et du partage de Verdun en 843.
Le traité de Verdun en 843 ou un tournant pour l'Europe
modifierEn 840, à la mort de Louis Ier le pieux, il y a un fauteuil d'empereur pour les trois fils de Louis. Le traité de Verdun partage le territoire, que leur grand-père Charlemagne avait conquis, en trois parties. L'aîné, Lothaire, obtient un territoire s'étendant du nord de la Flandre jusqu'aux environs du nord de l'Italie laissant le Latium aux papes. Louis, obtient la Francie orientale soit l'est de l'empire. Charles, le cadet reçoit la Francie occidentale soit ce que l’on considère comme le Royaume de France aujourd'hui.
Les invasions: démonstration de la faiblesse des Carolingiens
modifierLa dynastie capétienne
modifierLes premiers Capétiens
modifierL'élection d'Hugues Capet
modifierEn 987, Louis V meurt sans hériter. Hugues Capet est désigné roi de France par les grands féodaux du royaume. Sa principale action en tant que roi sera d'essayer de contrer l'influence des grands seigneurs.
De 996 à 1108: des Rois de France faibles
modifierÀ la mort d'Hugues Capet en 996, son fils ainé Robert lui succède. Les rois capétiens ne vont que garder très peu d'influence sur leur royaume à cause de l'instabilité (à propos de la succession de Robert notamment) et à l'impuissance du pouvoir. Pendant plus d'un siècle, les rois capétiens subissent les décisions des grands ducs et comtes du royaume.
Louis VI, augmentation des pouvoirs royaux
modifierFort de son influence, il réussit en 1120 à former une coalition avec ses grands vassaux contre la menace germanique, preuve que Louis VI a une influence grandissante sur le royaume de France.
La politique désastreuse de Louis VII
modifierFils de Louis VI, Louis VII a des choix désastreux. Il se sépare d'Aliénor d'Aquitaine perdant la Guyenne et plus d'un quart de son royaume. Sa participation à la IIè croisade est un échec. Il meurt en 1180, en laissant à son fils Philippe, un royaume ruiné et sous forte influence anglaise.