Myologie/Généralités
Introduction
modifierLes muscles, sont des organes possédant des propriétés de contraction, sous l'effet d'un stimulus, leur longueur diminue.
On en distingue deux types :
- les rouges
À contraction volontaire
- les blancs
À contraction lente et non volontaires, dont l'innervation est gérée par le système nerveux végétatif
Nous étudierons ici les rouges.
Le corps humain en compte environ 620, on ne peut pas donner le nombre exact car certains muscles sont inconstants.
- environ 100 au niveau du membre thoracique
- environ 100 au niveau du membre pelvien
- environ 200 au niveau du tronc
- environ 170 au niveau de l'extrémité céphalique
- environ 50 pour différents appareils
Classifications
modifierClassification topographique
modifierCette classification distingue 2 types de muscles :
- les muscles superficiels ou peauciers
Ils se fixent sur la peau
- les muscles profonds
Ils se fixent en général sur un os ou un tendon
Classification par forme
modifier- La forme la plus simple du muscle est la forme monogastrique, elle comprend deux extrémités tendineuses fixes et non contractiles et un corps volumineux.
- Des formes plus complexes peuvent intervenir : les formes polygastriques, les corps peuvent s'agencer de deux manières :
- Les uns à la suite des autres, créant ainsi une origine, un tendon intermédiaire et un tendon terminal.
- Avec une origine commune et des terminaisons différentes.
Classification par organisation des fibres musculaires
modifierUn muscle peut être :
- Fusiforme : les fibres nerveuses convergent en un point
- Bipenné : présence de fibres musculaires de part et d’autre de l'axe du muscle
- Unipenné : présence de fibres musculaires d'un seul côté de l'axe du muscle
- Multipenné : présence de plusieurs fibres bipennées convergeant vers le tendon terminal
Deux lois
modifier1re loi
modifierLoi de Weber et Fick :
Le degré de raccourcissement d'un muscle dépend de la longueur de ses fibres, il se déplace de la moitié de la longueur de ses fibres.
2e loi
modifierLoi de Strasser :
La force d'un muscle est proportionnelle à la section du muscle réalisé perpendiculairement aux fibres.