Nourrir les hommes/Quelles alternatives ?

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Quelles alternatives ?
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Chapitre no 2
Leçon : Nourrir les hommes
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Au Mexique

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Au Mexique, pour certains, l'agriculture intensive est devancée par une agriculture saine et intelligente : la MILPA

On sème ensemble trois types de plantes différentes : Du maïs, des haricots et des citrouilles . La culture des plantes est locale et traditionnelle, les produits chimiques y sont reniés. Un exemple de modéle d'agriculture qui est tres agréable la vache produit le fumier et mange les mauvaises d'herbes.

Les feuilles de citrouilles, larges et proches du sol , protègent le sol du soleil et aident donc à conserver l'humidité de celui-ci. Le maïs sert de tuteur aux haricots. Et les haricots, plantes légumineuses, fertilisent le sol en apportant de l'azote. Tout est fait de sorte à ce qu'il y ait un minimum de déchets : On donne aux animaux les feuilles et les herbes inutiles, qui peuvent être consommées librement puisqu'elles ne portent aucun pesticides ni OGM. Les celles des animaux sont utilisées comme du fumier.

Au Malawi

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Au Malawi, un pays de 15 000 habitants où la moitié de la population vit dans un état de pauvreté extrême avec un revenu inférieur à un euro par jour et l'impossibilité de se nourrir convenablement tous les jours. 75% de la population vit dans des zones rurales, où l’agriculture est le principal moyen de revenu.

En 2007 le gouvernement du pays a lancé un programme de déforestation, au grand désarroi des paysans. Leurs sols s'appauvrissent alors en azote et est de moins en moins fertile.

Pour contrer cet effet, certains ont trouvé une solution qui est l’agroforesterie, qui consiste à augmenter la fertilité des sols en utilisant en guise d'engrais les feuilles de Gliricidia. Celles-ci permettent de conserver l’humidité et d'enrichir le sol, tout comme les feuilles de Loucaena et le Faidherbia, qui sont des arbres légumineux qui fixent l’azote. Celui-ci permet à l'humus d'apparaître, et donc humidifie l'environnement et les plantes de sorte qu'elles soient en meilleure santé et donc plus aptes à produire. Les agriculteurs plantent alors ces arbres autour de leurs cultures, et alternent avec les plantes de maïs. L’opération d’enfouissement doit être répétée 3 fois par an. Grace à cette méthode, les paysans récoltent deux fois plus de maïs et subviennent donc mieux à leurs propres besoins.

Au Kenya

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Le Kenya est le centre mondial de l'agroforesterie où le gaz à effet de serre est un maximum évité. En effet, le pays plante un maximum d'arbres de sorte que l'émission de ce gaz soit empêchée.

Selon certains, ces plantations sont non seulement avantageuses concernant l'écologie et la production, mais ont aussi un impact sur l'esthétique des paysages, négligée par la monoculture et l'agriculture industrielle.

Le Kenya est un pays producteur de maïs, mais deux principaux fléaux réduisent grandement la production: une plante, l'herbe des sorcières, et un insecte, la pyrale du maïs. Pour améliorer leur production, certains agriculteurs utilisent une méthode d'agroagriculture consistant à planter autour et dans les champs de maïs deux plantes spécifiques: le desmodium et l'herbe à éléphant. Le desmodium, planté à l’intérieur des champs, détruit les racines de l'herbe des sorcières, protège le sol de l’érosion, et dégage une substance chimique qui fait fuir les pyrales du maïs, attirées par l’herbe à éléphant, celle-ci plantée tout autour des champs. Les pyrales viennent pondre leurs œufs sur les feuilles de l'herbe à éléphant, qui produisent une substance collante. Les œufs meurent sur les feuilles et, une fois coupée, l’herbe à éléphant est utilisée pour nourrir les animaux.

Ces deux plantes ont été sélectionnées parmi plus de 600 plantes par des biologistes.

L'utilisation de ces plantes permet de multiplier par douze la production sur certains champs.

En Allemagne

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En Allemagne, un producteur de soja utilise l'agroagriculture sur ses champs pour pouvoir produire sans abimer l'environnement. Avant de planter du soja, il plante du trèfle et du seigle sur ses champs. Le trèfle sert à fixer le sol et apporte du carbone, et le seigle, plante légumineuse fertilise le sol et apporte de l'azote. Quand ces deux plantes ont fini de pousser, il les coupe et les laisse sur le champ. Il plante ensuite les graines de soja sur les plantes coupées. Cette méthode a permis à cet agriculteur de continuer de cultiver sur un champ devenu presque impropre à la culture, à cause des produits chimiques et des engrais qu'il utilisait auparavant. Il produit maintenant, sans abimer la planète, plus ou moins autant que ses collèges utilisant engrais et pesticides.

Au Sénégal

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Au Sénégal la majorité des paysans produisent des oignons. Mais lorsqu' il entre dans l'OMC (Organisation mondiale du commerce), les pays européens comme la Hollande ,France , Allemagne... exportent leurs oignons en grande quantité, les paysans ne peuvent plus vendre et vont donc se plaindre à leur gouvernement qui va prendre une mesure des plus radicales : pendant un certain temps (3 mois) au moment de la récolte, l'importation d'oignons est stoppée et les producteurs peuvent vendre leurs oignons sur le marché sénégalais.

Pour les paysans, un autre problème est l'inexistence de magasins qui les oblige à avoir recours à des intermédiaires entre les paysans et les consommateurs. ceux-ci vont donc baisser le prix de vente des oignons et donc les revenus des paysans.

Au Japon

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Au Japon, l'agriculture fonctionne beaucoup sur un système de contrat entre un paysan et des familles : le paysan fournit des paniers de nourriture directement à ses clients. Cette technique de production et de vente a été mise en place au Japon pour répondre à la demande de produits de qualité, en effet le Japon importe 60 % de son alimentation. En France, il y a un système similaire : les AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne).

Dans le reportage de M.M. Robin nous suivons un de ses paysans japonais : il fournit 30 familles en légumes principalement. Sa particularité est qu'il a réussi à devenir auto - suffisant, il achète que du sel. Dans sa ferme tout est réutilisé : il recycle l'huile pour en faire du carburant nécessaire au fonctionnement des machines agricoles. L'ensemble des excréments, animaux ou humains sont réutilisés comme combustible pour le chauffage...Ce paysan prône une agriculture naturelle et diversifiée, en effet les plantes qui poussent ensemble se protègent mutuellement contre les parasites. Il cultive 60 espèces différentes de légumes et, au total, plus de 100 espèces végétales différentes.