Peau/Les couches de revêtement

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Les couches de revêtement
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Chapitre no 2
Leçon : Peau
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L'épiderme

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Il s’agit d’un tissu épithélial, d’origine ectodermique, il constitue la couche la plus superficielle de la peau, il est séparé du derme par une membrane basale. La couche épidermique n’est pas droite, elle est marquée par des sillons et des crêtes. Chaque sillon est séparé par des crêtes. On en observe également au niveau du derme : on a des crêtes épidermiques et des crêtes dermiques, séparés par des sillons.

Ces crêtes sont beaucoup plus marquées dans les régions dermo-plantaires (peau épaisse). Elles constituent des dermatoglyphes au niveau des mains, ils ont un intérêt judiciaire (empreintes digitales), et en génétique.

On distingue deux types de peau : la peau épaisse, et la peau fine. En ce qui concerne la peau épaisse, on l’observe au niveau des régions palmo-plantaire, c’est du à l’épaisseur de la couche cornée, pas de poils, mais des glandes sudoripares, pas de glandes sébacés. La peau fine correspond au reste du corps.

On y observe cinq populations cellulaires : Les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Une autre population plus rare sont les cellules de Merkel, de façon facultative, on retrouve également des cellules lymphoïdes.

  • Les kératinocytes : ce sont les cellules les plus nombreuses, elles ont une évolution morphologique permanente au cours de l’évolution cellulaire, la cytomorphose. L’évolution se fait de la profondeur vers la superficie, on observe une couche basale (rangée palissadique, divisions mitotiques, cellules cubiques, basophilie, activité métabolique importante, axe perpendiculaire à la basale, on voit que c’est des cellules en contact par les desmosomes, accroche à la basale par les hémidesmosomes, très nombreux tonofilaments dans le cytoplasme, également des grains de mélanine phagocytés, on parle également de stratum germinativum), la seconde couche est la couche épineuse, ou stratum spinosum (cellules polygonales, noyau central, très nombreux tonofilaments regroupés en trousseaux pour former les tonofibrilles, assemblées parallèlement à la surface de la peau, elles jouent un rôle dans le maintien de la cohésion de la peau et dans la résistance aux effets abrasifs, elles sont en relation grâce à des desmosomes) l’ensemble de ces deux couches forme la couche malpighienne.

La couche granuleuse, ou stratum granulosum, est constitué de cellules qui vont s’aplatir, les organites cytoplasmiques vont disparaitre, elles vont êtres chargées de granulations (qui donnent la basophilie de ces cellules, on observe des microfilaments). À cette couche de cellule fait suite la couche cornée, particulière par le fait que le noyau a disparu (pycnocytose), il n’y a plus d’organites cytoplasmiques, on distingue trois couches : le stratum lucidum (éosinophile, clair, présente dans les épiderme épais, on y rencontre l’éléidine et la kératohyaline), la couche compact (cellules aplaties les unes contre les autres), et la zone de desquamation (la plus superficielle).

  • Les mélanocytes : ils sont concentrés au niveau de la couche basale, la répartition se fait dans tout l’épiderme, on compte environ 1 mélanocyte pour 4 kératinocytes, on les met en évidence grâce à des colorations spécifiques (argentiques, DOPA), elles présentent des prolongements cytoplasmique, un noyau central, ce sont des cellules actives dans la production de la mélanine, que l’on retrouve dans des vacuoles, les mélanosomes. Il existe des prémélanosomes, suivant le remplissage en mélanine. Les vacuoles sortent par le prolongement cytoplasmique. Ces cellules appartiennent au système DNES (diffuse neuroendocrine system).
  • Les cellules de Langerhans : elles appartiennent au système des phagocytes mononucléés, elles constituent une barrière immunitaire, elles sont étoilées, à cytoplasme clair, au noyau indenté, on les trouve essentiellement au niveau de la couche épineuse de l’épiderme.
  • Les cellules de Merkel : ce sont des récepteurs tactiles à cellules claires, que l’on trouve au niveau de la couche basale, avec des desmosomes et des granulations caractéristique.

Tout l’épiderme est vascularisé grâce au derme, au niveau des papilles dermiques notamment, la couche la mieux vascularisé sera la couche malpighienne.

Les hémidesmosomes : à la base d’une cellule kératinocytaire, on observe une structure d’accroche à la membrane basale, cette constitution forme la basale dermo-épidermique, permettant la liaison importante entre le derme et l’épiderme. La basale n’est interrompue qu’au niveau des conduits sudorifères et sébacés, il s’agit d’une zone complexe, qui unit le derme à l’épiderme, on y retrouve trois types de cellules : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Merkel.

Le derme

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On distingue deux couches de tissus conjonctifs en fonction de la densité de fibres :

  • couche superficielle, ou couche papillaire (on y rencontre les papilles dont on a parlé), elle est plus épaisse que la couche réticulaire, et est constitué de cellules lâches. On a une prédominance de macrophages, de mastocytes, de faisceaux de collagène et d’élastine.
  • couche réticulaire : elle continue en profondeur la couche papillaire, elle est constituée d’un tissu fibreux dense, les faisceaux de collagène sont plus épais, par rapport aux faisceaux de collagènes de la couche papillaire. Ils sont non orientés.

L’existence de fibres élastiques au niveau du derme permet de renforcer sa solidité. Il est riche en vaisseaux sanguins qui forment des plexus, veineux et artériel, on distingue un plexus profond et un plexus superficiel. Le plexus artériel provient de l’artère sous cutanée. Entre ces deux plexus se présente un réseau capillaire assurant le maintien de la volémie (totalité du sang en litre, qui varie), de la température corporelle, régulation de la pression artérielle (en cas de saignement, ils gardent une pression compatible avec la vie)

L'hypoderme

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Il est constitué d’un tissu conjonctif lâche, qui contient, en fonction des individus, un tissu adipeux plus ou moins important. L’hypoderme va former le pédicule adipeux. Cette graisse est présentée en lobules, elle se continue par le périoste (si os) ou le plan aponévrotique (si muscle). Chez l'homme, on ne trouve pas de graisse brune (sauf cas pathologiques).