Penseurs de l'Économie/Léon Walras

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Léon Walras (1834-1910) est un économiste français néo-classique. Il a été très influencé par son père Auguste Walras qui était aussi un économiste connu.

Léon Walras
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Chapitre no 4
Leçon : Penseurs de l'Économie
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Léon Walras a été professeur d'économie politique à l'université de Lausanne à partir de 1870.

Walras attache une grande importance aux mathématiques pour la formalisation de l'économie.

L'école française fondée par Jean-Baptiste Say qui était contre l’introduction des mathématiques en économie va rejeter Walras en le considérant comme un hétérodoxe. C'est pourquoi il est obligé de prendre un poste de professeur à Lausanne.

L'école marginaliste

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Avec William Jevons et Carl Menger, il est le fondateur de l'école marginaliste. Pour Walras, le prix d'un bien dépend de la satisfaction (ou utilité) que le consommateur en retire; mais la satisfaction diminue quand on a accès facilement à ce bien et alors l' « utilité marginale » décroit.

Le modèle de concurrence pure et parfaite

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Walras a imaginé ce modèle pour formaliser les marchés concurrentiels. Il peut ainsi décrire l’équilibre général de concurrence pure et parfaite (offre = demande) et tenter de montrer que cet équilibre est optimal. Il veut dire par là que l’équilibre de concurrence parfaite permettrait le plein emploi de tous les facteurs de production: toute la population active serait occupée et tous les capitaux seraient utilisés.

Le socialisme de Léon Walras[1]

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Il a souhaité proposer une synthèse entre le socialisme et le libéralisme. Pour lui, la question sociale est importante. Il faut avoir une grande production de richesse sociale et répartir cette richesse d'une façon équitable.
Comme son père, Léon Walras est pour une nationalisation du sol par l' état qui va ensuite louer les terrains. L'agriculture serait alors extensive et serait plus efficace.

  1. Jean-Pierre Potier, Le socialisme de Léon Walras, L'économie politique, n° 51 , juillet 2011, pp 33-48
 
Léon Walras

Quelques publications de Walras

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  • Théorie critique de l’impôt (1861)
  • Éléments d’économie politique pure, ou théorie de la richesse sociale (1874)
  • Théorie mathématique de la richesse sociale (1883)
  • Antoine Rebeyrol, La pensée économique de Walras, Dunod, (1999)
  • L'économie politique, n° 51, juillet 2011, Léon Walras: un hétérodoxe rejeté


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