Permis automobile/Tableau de bord
Le tableau de bord ou combiné d'instruments est constitué d'un ensemble d'indicateurs et de témoins qui renseignent le conducteur d'un véhicule automobile sur le fonctionnement du moteur et sur les paramètres de conduite (vitesse instantanée, température extérieure). Il est le plus souvent situé face au conducteur, mais dans certains cas, les afficheurs sont situés au milieu de la planche de bord (comme sur les Toyota Yaris, Renault Espace ou Renault Twingo).
En ce qui concerne les voitures particulières, certains indicateurs sont imposés par la législation et d'autres sont fournis à la discrétion du constructeur. Le plus souvent, la richesse et la variété des informations proposées dépendent de la version du modèle dans la gamme. Ainsi, les versions les plus huppées d'un modèle disposent d'indicateurs de confort ou de fonctions évoluées (comme par exemple un ordinateur de bord).
Les indicateurs
modifierJusqu'à la fin des années 1990, la richesse du combiné d'instruments évoluait réellement entre les versions basses et hautes d'un modèle, mais c’est moins le cas aujourd’hui du fait du mouvement de standardisation. La plupart des modèles contemporains proposent donc un certain nombre d'indications standard :
- La vitesse instantanée exprimée en kilomètres par heure (km/h) ou en miles par heure (mph), par l'intermédiaire d'un tachymètre
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Un tachymètre
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Autre sorte de tachymètre
- La vitesse de rotation de l'arbre principal du moteur exprimée en milliers de tours par minute (tr/min), grâce au compte-tours (qui est lui aussi un tachymètre)
- Le kilométrage parcouru, par un totalisateur ou odomètre (le plus souvent complété par un totalisateur partiel)
- Le niveau de carburant (exprimé la plupart du temps en subdivisions de la contenance du réservoir)
- La température du liquide de refroidissement moteur. Indication générale (de froid au plus chaud toléré) ou en degrés Celsius.
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Indicateur de température
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Autre type (°C)
Les témoins d'alarme, d'alerte et de signalisation
modifierCes indicateurs sont complétés par la présence d'un certain nombre de témoins, en nombre très variable selon les constructeurs et les modèles. Ces témoins peuvent être classés en trois catégories :
- Les témoins d'alarme signalent une panne moteur imposant un arrêt immédiat ou un danger pour les passagers du véhicule ;
- Les témoins d'alerte signalent la panne d'un système électronique de bord ou le besoin de faire réviser un organe du véhicule, tout en laissant la possibilité de continuer à utiliser le véhicule ;
- Les témoins de signalisation signalent le fonctionnement d'un système de bord.
Les couleurs utilisées renseignent partiellement sur la nature du témoin : rouge et orange pour les témoins d'alarme, orange pour les témoins d'alerte, orange, vert et bleu pour les témoins de signalisation. Voici un descriptif des témoins les plus courant par catégories. Pour certains d'entre eux, plusieurs représentations existent selon les pays ou les constructeurs. Elles sont figurées par différents pictogrammes. Dans chaque paragraphe ci-dessous, les principales représentations sont illustrées.
Témoins d'alarme
modifier- Charge batterie ;
Lorsque ce témoin s'allume, il signale une insuffisance de la charge de la batterie. La batterie permet d'alimenter en énergie électrique tous les dispositifs de bord (éclairage extérieur, radio, ventilation, allumage du moteur), mais elle doit être pour cela constamment rechargée. Cette charge est assurée par le moteur, au travers de l'alternateur. Celui-ci est entraîné par une courroie, qui ne tourne donc que quand le moteur est en marche. Si elle est insuffisamment tendue ou si elle casse, l'alternateur ne remplit plus sa fonction et la batterie se décharge progressivement. Si le témoin s'allume en marche normale, il est possible de continuer à rouler jusqu'à pouvoir s'arrêter en toute sécurité. En effet, la batterie ne se décharge pas instantanément. C'est à ce stade qu'est établi le diagnostic. Faute de compétence mécanique, il est possible de rouler, à allure modérée, jusqu'au garage le plus proche. Toutefois, une mauvaise charge de la batterie peut aussi entraîner une surchauffe moteur. En effet, la courroie qui entraîne l'alternateur sert parfois aussi à la pompe à eau qui permet le refroidissement du moteur. Si elle ne tourne plus, le moteur risque de subir de graves problèmes mécaniques (rupture du joint de culasse etc.).
- Pression d'huile moteur ;
Comme pour toutes les pièces mécaniques, les organes mobiles du moteur, qui fournissent l'énergie nécessaire au véhicule, doivent être abondamment lubrifiés. Sinon, ils ne pourraient fonctionner étant donné leur grande vitesse de rotation (les moteurs à essence modernes sont capables de tourner à 6 000 tours par minute, et certains modèles sportifs montent même jusqu'à 8 000 tours par minute). La lubrification est donc une fonction essentielle remplie par le circuit de lubrification. Afin d'amener l'huile dans tous les endroits du moteur, on utilise une pompe à huile (de type pompe à engrenages).
Si le circuit demeure bien étanche, la pression d'huile ne doit pas chuter pendant le fonctionnement. Toutefois, lorsque le moteur n'a pas tourné pendant un certain temps, l'huile, qui est un fluide, « descend » du haut du moteur vers le carter, et la pompe met un certain temps à amener l'huile partout et à la faire monter en pression. C'est pourquoi le voyant s'allume au démarrage et s'éteint rapidement. C'est aussi pourquoi il faut attendre un peu avant de solliciter le moteur, le temps que l'huile chauffe et atteigne ses conditions de lubrification optimale. Si le voyant s'allume en marche, il faut immobiliser le plus rapidement possible le véhicule, et couper le moteur. Plusieurs vérifications doivent être faites moteur éteint :
Le niveau d'huile (après avoir attendu quelques minutes). S'il est insuffisant, faire l'appoint, redémarrer le moteur et voir ce qui se passe. Si le voyant reste allumé il faut couper le moteur et regarder sous la voiture s'il y a une fuite (trou dans le carter, par exemple). Dans ce cas, direction le garage, à l'aide d'une dépanneuse car le véhicule n’est pas en état de rouler. Cette panne est difficile à réparer, il vaut mieux confier ce travail à un spécialiste.
- Température du liquide de refroidissement ;
Ce témoin apparaît dans de très nombreuses voitures, bien que sur certains modèles il n'y ait qu'un thermomètre. Avec ou sans thermomètre, ce témoin est très important car il signale toute surchauffe du moteur. Ainsi, le conducteur peut adapter son allure et éviter la destruction de certaines parties du moteur. Dans les moteurs automobiles modernes, le bloc moteur qui contient les parties en mouvement est refroidi par eau. Comme le cœur du moteur produit de l'énergie lors de la combustion d'un mélange air-carburant (le plus souvent essence ou diesel), les parties essentielles seraient détruites si elles n'étaient pas refroidies.
L'eau qui circule dans le moteur emprunte un réseau de canalisations que l’on appelle le circuit de refroidissement. Ce circuit relie le bloc moteur au radiateur qui dissipe la chaleur, et au circuit de chauffage de l'habitacle. Les nombreuses canalisations et surtous les tuyaux de liaison sont susceptibles de se mettre à fuir, et ce d'autant plus que l'eau de refroidissement est sous pression (si ce n'était pas le cas, elle s'évaporerait). Si ce témoin s'allume, il convient de ralentir l'allure et de mettre le chauffage à fond pour voir si la température du moteur redescend (l'air chaud est en effet prélevé sur les Durits de refroidissement du moteur). Si cela ne fonctionne pas, immobiliser le véhicule en laissant tourner le moteur au ralenti, chauffage à fond.
vérifier le niveau d'eau de refroidissement. S'il est trop faible, couper le moteur, attendre une dizaine de minutes (le temps de laisser la température et la pression du circuit chuter), puis ouvrir le vase d'expansion précautionneusement. Faire l'appoint, redémarrer le moteur et regarder si la température baisse. Si c’est le cas, repartir en roulant doucement et en surveillant la température. Si elle remonte, il y a peut-être une fuite. En cas de fuite sur une Durit, compléter le niveau comme ci-dessus mais rouler avec le vase d'expansion ouvert, pour empêcher la pression de monter. Attention, l'eau s'évapore rapidement, et le niveau redescend vite. Il faut le compléter souvent. Une température d'eau excessive peut provoquer la rupture du joint de culasse, cette avarie est donc sérieuse.
- Niveau du liquide de freinage ;
Ce témoin a une double fonction d'alarme. Il signale : une baisse de pression du circuit de freinage et/ou un niveau de liquide de freins trop faible. Les alarmes sont très importantes, car elles indiquent que les capacités de freinage du véhicule sont affectées de manière significative. Les freins sont constitués de disques ou de tambours. C'est la pression élevée du circuit qui permet de fournir l'énergie nécessaire au freinage. Toute chute de la pression diminue l'efficacité du dispositif et doit conduire à une intervention rapide. Elle peut être le résultat d'un niveau de liquide trop faible à la suite d'une négligence d'entretien (c'est pourquoi le témoin fait double emploi).
Il peut également s'agir d'une fuite dans un point quelconque du circuit, ou de la présence d'air dans les tuyaux. Dans tous les cas, il est impératif d'intervenir rapidement, par ses propres moyens ou par le truchement d'un garagiste. Sur les voitures modernes, il signale également le serrage du frein de parking (frein à main).
- Ceintures de sécurité non bouclées ;
Les normes de sécurité automobile deviennent sans cesse plus sévères. En effet, l'accidentologie fait des progrès, et tient compte des innovations dans les domaines de la sécurité active et passive (Air Bags, prétensionneurs...). Les ceintures de sécurité sont devenues monnaie courante par ce processus, et sont aujourd’hui obligatoires tant à l'avant qu’à l'arrière de la voiture. Mais les habitudes sont difficiles à modifier. C'est pourquoi il a été nécessaire de forcer les conducteurs et leurs passagers à boucler leur ceinture, par un appareil préventif et répressif (amendes en cas de non utilisation du dispositif). Dans les voitures également, le combiné s'est fait l'ennemi de l'imprudence en avertissant le conducteur de manière visuelle et parfois sonore de son « oubli ». Enfin, les voitures les plus récentes (depuis 2005) sont équipées d'un témoin de ceinture non bouclée par passager.
- Portes ouvertes ou mal fermées ;
Les portes des voitures disposent d'un verrouillage de sécurité et d'un cran dans lequel la portière est complètement fermée et étanche. Mais la standardisation n’est pas encore totale et les serrures peuvent être de différentes qualités. Ainsi, on peut croire avoir bien fermé la portière alors que ce n’est pas le cas. Même si la porte ne devrait pas s'ouvrir en marche et que le vent aurait plutôt tendance à la fermer, un enfant poussant la porte peut l'ouvrir, a fortiori s'il s'appuie dessus. C'est pourquoi ce témoin, parfois doublé d'un avertisseur sonore, avertit les passagers de la négligence. Ce témoin peut également signaler une tension trop faible de la pile alimentant la commande à distance d'ouverture des portes.
Témoins d'alerte
modifier- Niveau mini de carburant ;
La panne de carburant est un phénomène qui se raréfie, en grande partie grâce à la jauge de niveau carburant et au voyant qui l'accompagne dans la grande majorité des cas. Ce témoin avertit le conducteur qu’il roule sur la réserve de carburant qui avoisine généralement 10% du plein. En revanche, l'allumage de ce voyant prend une signification nouvelle sur les voitures les plus récentes. Celles-ci sont toutes dotées d'un pot catalytique (ceci concerne donc autant les modèles essence que diesel). Le pot catalytique supporte très mal les insuffisances d'alimentation consécutives à un niveau de carburant trop faible. Il est même susceptible d’être détruit. Ainsi, il est important de refaire le plein avant d’avoir atteint la fin du réservoir.
- Niveau d'huile moteur ;
Le moteur est un assemblage de pièces métalliques qui ont un besoin impératif de lubrification sous peine de s'échauffer excessivement. L'huile que l’on place dans le carter remplit donc un rôle essentiel pour la bonne marche de la voiture. Le contrôle régulier du niveau de ce fluide fait partie des tâches de l'automobiliste consciencieux. Mais l'entretien est souvent négligé, et le niveau d'huile est pratiquement aussi mal loti que la pression des pneus... Or, si l'indication de la pression des pneumatiques se démocratise progressivement, le niveau d'huile fait déjà l’objet de plus d'attention parmi les constructeurs.
Ceux-ci proposent depuis longtemps des jauges automatiques qui jouent le rôle d'un contrôle manuel, dans une version beaucoup moins fastidieuse. Ainsi, le témoin de niveau d'huile (s'il est présent) avertit le conducteur de toute insuffisance de lubrifiant. Dans le cas où ce témoin clignote trop longtemps, ou si l'aiguille de la jauge à huile est dans la zone rouge, il faut absolument faire l'appoint sous peine de détruire le moteur à brève échéance.
- Anti-lock braking system (ABS) ;
Le témoin d'ABS permet de surveiller le fonctionnement de l'antiblocage des roues qui équipe de nombreux véhicules récents en première monte. Ce dispositif, en empêchant le blocage des roues lors d'un freinage d'urgence, permet au conducteur de garder le contrôle de la voiture et d’éviter une collision avec l'obstacle qui a provoqué son ralentissement. L'intérêt de l'alarme est donc clair : tout dysfonctionnement de l'ABS peut avoir des conséquences très lourdes, et ce même si le système de freinage conventionnel continue à fonctionner normalement. La panne étant généralement électronique, il convient de procéder au remplacement des éléments mis en cause après une visite de contrôle chez le garagiste, l'automobiliste n'étant pas en mesure de réparer lui-même les composants défectueux.
- Présence d'eau dans le filtre à gazole ;
La combustion dans les moteurs diesel s'effectue par l'injection de carburant dans le cylindre, après compression de l'air d'admission. La qualité du gazole revêt donc une importance non négligeable dans le bon fonctionnement du moteur. Il arrive qu'un plein dans une station service délivrant du carburant de mauvaise qualité contienne une certaine quantité d'eau. Cette eau s'accumule dans le filtre à gazole, qu’il faut par conséquent purger de manière à éviter toute mauvaise combustion du mélange, voire éventuellement une détérioration des injecteurs. Le témoin de présence d'eau dans le filtre a gazole avertit le conducteur qu’il doit procéder rapidement à cette purge, qui s'effectue simplement en dévissant une molette à la base du filtre.
- Usure des plaquettes de freins avant ;
Le témoin d'usure des plaquettes de freins avant équipe de nombreux modèles de la production française et étrangère. Il permet de surveiller l'évolution des plaquettes de freins avant, élément essentiel pour la sécurité active du véhicule. Les plaquettes sont les éléments qui ralentissent le disque de frein, et dissipent l'énergie cinétique accumulée par le véhicule. Ce faisant, elles s'échauffent et connaissent donc une usure rapide. Lorsque le témoin d'usure s'allume, il est important de procéder au remplacement rapide des plaquettes, sous peine de détériorer grandement les qualités de freinage de la voiture.
- Autodiagnostic moteur ;
Jadis, l'automobiliste devait lui-même réguler des paramètres comme l'avance à l'allumage (manette au volant qu’il fallait amener au point juste indépendamment de l'accélérateur). Puis sont arrivées les régulations automatiques, mécaniques ou électroniques. Aujourd'hui, le conducteur n'est même pas tenu de savoir ce qu'est l'avance à l'allumage. Mais, comme partout, l'électronique a un défaut : la panne, si rare soit elle, est difficile à diagnostiquer. Les garagistes disposent d'un système d'analyse de l'allumage électronique, qui se raccorde au moteur par l'intermédiaire d'une prise dite de diagnostic, dont disposent toutes les voitures modernes.
D'ailleurs, depuis l'apparition de l'injection mono ou multipoint en série (couplée au pot catalytique sur les voitures essence postérieures au 1er janvier 1993, et diesel postérieures au 1er janvier 1996), les combinés d'instruments proposent un témoin d'autodiagnostic, qui indique par son clignotement ou son allumage prolongé un défaut du système d'allumage ou d'injection. Ce témoin avertit également le conducteur que le système de dépollution ne fonctionne pas correctement, puisque la combustion ne se fait plus dans les conditions optimales. Il est donc important de remédier à la panne rapidement, sous peine de détériorer des organes comme le pot catalytique.
- Antidémarrage codé ;
De nombreux véhicules personnels proposent en série un dispositif d'antidémarrage codé. Ces systèmes assurent une protection efficace de la voiture, puisqu’il faut composer un code secret pour démarrer le moteur. Les systèmes les plus évolués proposent un codage par transpondeur, ce qui signifie que le code est contenu dans la clef de contact, et que le conducteur peut démarrer directement. La plupart des constructeurs ont adopté cette solution beaucoup plus confortable que le clavier. Le témoin d'antidémarrage s'éteint dès que la reconnaissance du code est terminée, avertissant le conducteur qu’il peut démarrer. À l'inverse, s'il reste allumé, le véhicule n'est plus protégé et il faut procéder à une réparation du dispositif.
Témoins de signalisation
modifier- Frein à main serré ;
Le témoin de frein à main serré est apparu pour éviter un oubli aussi fréquent que dangereux. Comme son nom l'indique, il signale que le frein à main est serré ou mal desserré. Il a une grande utilité, car la commande du frein à main est indépendante de la pédale de freins. Ainsi, lorsqu’il reste serré, le conducteur ne s'en aperçoit pas et roule en détériorant les plaquettes de freins arrière. Sur certains modèles plus anciens, ce témoin est couplé avec le témoin de niveau de liquide de freinage.
- Feux de position - de croisement - de route ;
À leurs débuts, les automobiles étaient équipées de véritables lanternes, aussi peu efficaces que fiables. Avec l'amélioration conjointe des ampoules, des dynamos et des batteries au plomb, les phares modernes ont vu le jour. La surface des projecteurs est devenue complexe, de manière à ce qu’ils n'éclairent qu'une partie de la route, à savoir celle qu'emploie le véhicule. Les phares halogènes, puis au xénon ont remplacé progressivement les ampoules à filament de base, rendant l'éclairage encore meilleur. Le futur s'annonce sous l'auspice du couplage des lampes au xénon et des diodes électroluminescentes (DEL). Tous ces phares nécessitent une bonne information au conducteur afin que celui-ci ne fasse pas la confusion entre feux de croisement et de route, par exemple.
- 1. Les feux de position ;
Ce témoin, comme son nom l'indique, accompagne l'entrée en service de l'éclairage extérieur. Le combiné, les commandes de planche de bord, les veilleuses avant et arrière s'illuminent, ainsi que la plaque minéralogique.
- 2. Les feux de croisement ;
Ce témoin signale le passage en feux de croisement.
- 3. Les feux de route ;
Ce témoin signale le passage en feux de route. C'est le seul témoin bleu courant des combinés actuels, ce qui le rend très reconnaissable.
- 4. Projecteurs antibrouillard avant - Feux antibrouillard arrière ;
Les feux antibrouillard sont bien utiles quand les conditions de visibilité se dégradent. Ils n'éclairent pas loin mais signalent le véhicule, et - pour les projecteurs avant - illuminent le bas côté. Les feux antibrouillard arrière sont devenus obligatoires, au moins d'un côté du véhicule (ce qui explique que sur nombre de véhicules, l’on trouve d'un côté le feu antibrouillard et de l'autre, le feu de recul). Les témoins d'allumage de ces feux sont également utiles car un oubli peut être passible d'une amende. En effet, les feux antibrouillard sont éblouissants et gênent les autres usagers de la route. Ces pictogrammes sont standard, le témoin de feux antibrouillard avant est vert, et le témoin de feux antibrouillard arrière est orange.
- Désembuage de la lunette arrière ;
Les passagers d'un véhicule, en respirant à l'intérieur, modifient le taux d'humidité de l'habitacle et embuent les vitres. Il existe deux manières de désembuer ces vitres : insuffler de l'air chaud ou sec. Un habitacle chaud s'embue moins facilement. Une voiture climatisée offre le double avantage de proposer un air chaud et sec. La lunette arrière, isolée des aérateurs, se désembue grâce à l'action de petites résistances fournies en série. Le témoin a son utilité car ces dispositifs consomment beaucoup d'énergie. L'oubli est moins aisé, au plus grand bénéfice de la batterie. Toutefois, nombre de ces dispositifs sont équipés d'une mise hors-tension automatique, qui intervient généralement au bout de dix ou douze minutes.