Peuplement des milieux/Changements au cours des saisons

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En Europe et Amérique du Nord par exemple, les saisons principales sont bien contrastées : été et hiver. Elles sont séparées par deux intersaisons plus ou moins nettes selon les secteurs : printemps et automne.

Changements au cours des saisons
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Chapitre no 1
Leçon : Peuplement des milieux
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À l'observation certains êtres vivants sont bien visibles en été, mais pas en hiver, d'autres changent d'aspect, perdent leurs feuilles ou changent de couleur de pelage.

Deux saisons principales modifier

En été, les températures sont généralement élevées, les précipitations plus rares, la durée des jours est relativement longue.

En hiver, les températures sont plus froides, les précipitations souvent plus fréquentes et plutôt que sous forme de pluie, elles sont souvent neigeuses, la durée des jours est particulièrement courte.

Le printemps fait la transition entre l'hiver et l'été, les jours s'allongent, les températures moyennes augmentent. À l'observation on assiste à une sorte de réveil de la nature.

L'automne se situe entre l'été et l'hiver, les jours raccourcissent, les températures baissent, on assiste souvent aux premières gelées. L'environnement devient silencieux du bruit de ses insectes, les êtres vivants sont souvent moins visibles.

C'est souvent au cours des intersaisons (automne et printemps) que les précipitations, généralement sous forme de pluie, sont les plus élevées ...

Les végétaux et certains animaux changent de forme modifier

Habitués à observer la nature à la bonne saison (été), c’est l'examen de la végétation en période hivernale qui va permettre de comprendre les différences et les changements.

Diverses plantes restent bien visibles toute l'année, ce sont les plantes vivaces. Les arbres résineux comme le Sapin conservent leurs aiguilles et ne changent pas d'aspect en hiver. Les arbres feuillus gardent dans les régions méridionales leurs feuilles comme le Chêne vert, la plupart les perdent, mais chez le Chêne pubescent les feuilles se dessèchent et restent attachées tout l'hiver aux rameaux. Elles ne tombent qu'au moment où les nouvelles feuilles poussent au printemps suivant.

D'autres plantes disparaissent apparemment, mais subsistent pendant l'hiver sous une autre forme. Ainsi les orchidées subsistent dans le sol sous forme de sortes de bulbes. Les feuilles se développent alors au printemps période où de nombreuses sortes d'orchidées fleurissent. Les Coquelicots sont présents en hiver sous forme de graines qui n'ont ensuite qu’à germer. Toutes ces plantes ne sont pas facilement visibles en hiver.

Les animaux comme le Renard s'ils peuvent changer de comportement (ils chassent plus et couvrent de plus grands territoires) restent bien actifs en période hivernale. Le cas du changement de couleur du pelage de certains Mammifères comme l'Hermine ou le Lièvre variable est bien connu. Pendant l'automne le pelage est mélangé de brun et de blanc, ils sont tout blanc en hiver et difficilement visibles dans la neige, à la fin de l'hiver le pelage brun reprend progressivement, leur pelage est presque totalement brun à la belle saison.

Chez de nombreux papillons, le changement est plus radical. Les chenilles à l'approche de l'hiver s'immobilisent sous forme de cocons. Au retour des températures favorables l'année suivante, les individus se métamorphosent en papillons adultes. Les femelles pondront des œufs, qui à l'éclosion donneront des chenilles. Le cycle annuel de tels papillons est bouclé et passe par plusieurs phases d'aspect totalement différent.

Les stratégies concernent essentiellement les adaptations à la période difficile pour les êtres vivants : l'hiver. Certains résistent et restent actifs, d'autres se transforment en changeant de couleur ou d'aspect. Ces stratégies permettent une bonne survie des différentes plantes et animaux.

Des animaux changent de comportement modifier

Nous l'avons vu, les changements de formes, s'accompagnent régulièrement de changements de comportements y compris dans la façon de se camoufler lorsque, Lièvre variable, on change de pelage.

Le changement de comportement peut être important sans strictement changer de forme : l'exemple des Marmottes des Alpes qui entrent en hibernation est bien connu. Les Ours bruns aussi ralentissent leur activité et mènent une hibernation partielle, sortant de temps à autre pour diverses activités. Le Lézard des murailles n'a guère le choix car la température de son corps dépend de la température extérieure et son activité de sa température : plus il fait chaud et plus il est vif. Dès que les froids de l'hiver arrivent son activité se ralenti tant et tant qu’il s'immobilise et entre en léthargie dans une cachette bien choisie.

Les animaux qui sont restés actifs ont souvent accumulé des réserves sous forme de graisses dans leur corps. Ils augmentent leurs apports de nourriture, en chassant plus, mangeant plus. Ceci leur permet de lutter contre le froid. Ainsi le Renard dont la température du corps est constante et "chaude" relativement à l'environnement hivernal produit l'énergie nécessaire lui permettant de maintenir sa température.

Rester actif ou "dormir" sont deux solutions qui permettent aux animaux de passer l'hiver, sans même changer de forme.

Certains animaux quittent les lieux modifier

En raison de leur grande mobilité certains animaux adoptent une autre stratégie. Elle consiste à quitter les lieux en hiver et rejoindre des latitudes ou altitudes aux températures plus "agréables". Il s'agit de migrations.

L'Hirondelle de fenêtre est un oiseau migrateur qui quitte la France en automne et rejoint les contrées africaines en hiver. À la fin de l'hiver et début du printemps, les mouvements s'inversent et les individus reviennent d'Afrique et assurent leur reproduction en Europe.

Il existe d'autres types de migrations. Ainsi de nombreux Chamois qui avaient passé l'été dans les hautes montagnes descendent plus bas et souvent même dans les forêts alors que l'hiver est installé. D'autres animaux se déplacent tous les jours et se rassemblent la nuit en dortoir, ce qui leur procure sécurité mais aussi chaleur. Le voisinage d'un grand nombre d'oiseau augmente les températures des nuits hivernales. Les Etourneaux sansonnet font ainsi et tous les soirs ils se regroupent pour la nuit. Les dortoirs de ces oiseaux se sont même particulièrement développés en ville où ils bénéficient d'un relative chaleur ambiante liée aux habitations.

La survie hivernale peut être résolue chez les animaux par de longs déplacements : les migrations. À un niveau plus local il leur est possible de descendre à plus basse altitude, voire en plaine ou d'effectuer des déplacements quotidiens et se regrouper en dortoirs.

De professeur à professeur modifier

Souvent tenté d’utiliser le mot espèce, cette notions n’est pas dans les prérequis. Soit elle a déjà été abordée ou est abordée en parallèle et elle peut être utilisée, ce qui est bien pratique car elle échappe facilement aux paroles d'un adulte lors d'une leçon, soit elle n'a pas été abordée et il faut la taire ou laisser les élèves la créer et alors les accompagner.