Philosophie de l'esprit/Arguments pour

Début de la boite de navigation du chapitre
Arguments pour
Icône de la faculté
Chapitre no 5
Leçon : Philosophie de l'esprit
Chap. préc. :Compatibilité
Chap. suiv. :Arguments contre
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Philosophie de l'esprit : Arguments pour
Philosophie de l'esprit/Arguments pour
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Arguments pour le dualisme de substance

modifier

L'évidence de l'expérience ordinaire

modifier
    Chaque être humain éprouve dans son expérience quotidienne ordinaire diurne, l'intimité de son être psychique, qu'il distingue de son corps physique. 

L'argument du zombie

modifier
    Je ne retiens pas cet argument développé par David Chalmers, car cette démonstration par l'absurde est fondée sur une inexistence, les zombis qui peuvent faire l'objet d’œuvres de fiction fantastiques n'existant pas.

Les positions des écoles de sagesse

modifier
    Toutes les écoles de sagesse et de développement spirituel orientales, qu'elles soient hindoues, chinoises ou tibétaines, se proposent d'enseigner à leurs adeptes la maîtrise de leur entité mentale, distincte de leur corps physique, dans un cadre conceptuel résolument dualiste de substance.

Les différences de propriétés

modifier
    Si la substance physique est quantitative, mesurable et étendue dans un espace, notre monde mental est qualitatif, non mesurable, sensible, sémantique et illimité dans son absence d'espace.

Les qualia

modifier
    Nous vivons la continuité d'une succession d'expériences immédiates mentales pures, qualitatives, ineffables, indubitables et incommunicables : les qualia. Les sciences cognitives rejettent leur existence, car de leur propre aveu, ils sont dépourvus de tout rôle dans le traitement de l'information par le cerveau, alors que les mentalistes développent leur perception pour explorer les recoins les plus cachées des structures mentales. Admettre l'existence d'un quale, revient à nier le physicalisme. Nous sommes donc ici au cœur du conflit entre les deux écoles moniste physicaliste et dualiste de substance qui anime le débat de la philosophie de l'esprit.   

L'intentionnalité

modifier
    L'intentionnalité subjective ou la mouvance volontaire de la substance pensante, semble être l'un des critères les plus pertinents pour distinguer les phénomènes mentaux des phénomènes physiques. Elle n'est pas accessible à l'intelligence artificielle, pas plus que ne l'est la conscience, le sens ou les émotions, qui sont le propre des êtres vivants.

L'absence de déterminisme

modifier
    Les deux substances ne sont pas gouvernées par les mêmes lois ni les mêmes principes, ne sont pas assujetties aux mêmes contraintes. Si la substance matérielle inerte semble gouvernée par le déterminisme le plus strict, la seconde semble bénéficier d'un libre arbitre, d'une liberté de se mouvoir et de voyager dans ses champs virtuels sémantiques.  

L'utilité de la conscience

modifier
    La nature ne crée a priori rien d'inutile. Aussi, si tout était physique, la conscience et ce qu'elle révèle serait superflue, le cerveau n'ayant nul besoin de cet accessoire, spectateur illusoire selon les physicalistes. Si elle existe, ce dont personne ne doute, c'est donc que tout n'est pas physique, qu'elle existe d'une façon indépendante de lui, et qu'elle sert à quelque chose.

Les phénomènes mentaux intenses et complexes qui surviennent quand le cerveau est inapte

modifier
    C'est le cas des expériences de mort imminente, quand le cerveau est en situation de coma, en anesthésie, avec une activité végétative très faible, voire même en situation de mort clinique, son électroencéphalographie (EEG) étant plat.

Les phénomènes mentaux que la psychologie cognitive expérimentale est incapable d'expliquer

modifier
    C'est le cas, parmi d'autres, des gestes mentaux appliqués sur le cerveau pour produire un Autonomous Sensory Meridian Response (ASMR) ou pour sortir de la Paralysie du sommeil. Le cerveau ne pouvant pas s'appliquer sur lui-même des opérations visant à transformer son état par la voie externe de la pensée.

Les incohérences des théories physicalistes

modifier
    Voir les trois chapitres 7, 8 et 9, de cette leçon.