Philosophie de l'esprit/Conclusion
Les avantages du dualisme de substance sur le physicalisme
modifierLes incohérences majeures du physicalisme
modifierLe matérialisme rejette tout fait d'expérience intime car non communicable, non comparable, et non vérifiable. Certains vont même dire que l'intention n'existe pas, et Daniel Dennett de nier l'existence de telles expériences, affirmant ainsi qu'il est un zombie. Mais c'est oublier que notre perception sensorielle est une expérience intime, tout aussi incommunicable, avec le cas particulier que nous pouvons y faire des mesures comparables, et donc emmètre l'hypothèse d'une réalité physique. C'est donc se priver de notre réalité mentale, tout en en repêchant la partie servant sa théorie, et en n'acceptant que des preuves physiques. Le physicalisme se referme ainsi sur lui-même, inattaquable par pétition de principe. Première incohérence. Après l'abandon de l'éliminativisme qui voulait se passer de toute référence au psychisme, le physicalisme s'est tourné vers la théorie émergentiste de l'émanation de la conscience de la biologie du cerveau, un miracle inexplicable, ce qui lui a permis de parler de manifestations non physiques, sortant ainsi du champ de sa propre science en contradiction avec ses postulats. seconde incohérence. Une grande fracture est alors apparue dans la connaissance entre deux sciences : celle de soi, et la physicaliste. Le dualisme de substance recolle les morceaux en acceptant toute expérience.
L'avantage explicatif du dualisme de substance
modifierDe nombreux phénomènes mentaux sont inabordables par la psychologie cognitive expérimentale, comme par exemple : l'expérience de mort imminente, les qualia et même les rêves, ce que le dualisme conforté par le mentalisme scientifique, avec ses savoir-faire et de nouveaux concepts, peut rationnellement expliquer. (Voir : Mentalisme et Développement mental/Nos qualia)
Une éducation saine pour les enfants
modifierNous apprenons à nos enfants a lire, à écrire et à compter, mais pas à découvrir et à maîtriser leurs fonctions mentales, ce que le mentalisme scientifique peut leur apporter, les délivrant de leur inaptitude à diriger efficacement la réalité de leur être. (Voir La révolution éducative)
Des techniques de thérapie brève
modifierUne meilleure connaissance du mental humain et de ses mécanismes fournit non seulement aux thérapeutes la base théorique qui leur manque, mais permet l'application de techniques mentalistes aux thérapies brèves de résolution de désordres mentaux. (Voir thérapies brèves en pleine conscience et en hypnose Erikson)
La résolution des problématiques sociales
modifierSeule une meilleure compréhension des comportements humains, de leurs sources et de leurs implications, permettrait d'écarter leurs conséquences nuisibles pour la paix sociale, et de résoudre les menaces écologiques qui pèsent sur la planète. (Voir : Aliénation)
Le respect de l'homme en économie et en politique
modifierLe réductionnisme néo libéral qui réduit l'homme à n'être qu'un travailleur-entrepreneur-consommateur, une représentation fausse que la politique s'est empressée d'avaliser, conduit à ne pas respecter la réalité de l'homme et à l'engager dans une soumission aliénante et souffrante. (Voir : Compréhension de la société capitaliste)
L'échec programmé de l'intelligence artificielle et de la robotique
modifierLa théorie de l'émergence, identifiant l'origine de la pensée et de la conscience humaine au seul cerveau, et notre pensée à un traitement symbolique de l'information, a donné naissance au Computationnalisme qui assimile le cerveau à un ordinateur, donc le calcul d'un ordinateur à notre pensée, qui devrait alors logiquement pouvoir faire tout ce que nous éprouvons : notre conscience de soi, nos émotions, notre intention, notre pouvoir de décider et de juger arbitrairement, notre confiance péremptoire, etc. Nous voyons ici une théorie fausse en entraîner par ricochet une autre, encore pire, prête à accorder au robot une personnalité juridique à l’égal de celle des humains, dans une imbrication complexe de concepts inappropriés. La science et la technologie, fortes de l’auréole de leurs succès passés, ont su créer là un monde magique, à grands renforts de propagande médiatique propre à convaincre les plus grands esprits du temps. Le théâtre est monté, il s’écroulera dans trente ou cinquante ans, car nous savons avec l’expérience de la matière noire que les idées fausses ont la peau dure dans cette société humaine, mais que tout fini par se déconstruire devant le mur obtus et implacable des réalités, entraînant les théories absurdes que les neurosciences portent sur l’esprit humain dans sa déconfiture. Car c’est oublier que nous ne pensons pas en alpha numérique même si le langage peut nous le laisser croire, mais avec du sens. En informatique tout est précis au pixel près, les images sont codées et les signes impliquent des actions, c'est un monde logique, sémantiquement vide, qui n'est pas le nôtre. Ce que certains appellent l'intelligence artificielle (IA) d'une machine qui, aura beau permuter à toute vitesse des signes et gagner des parties de Go, ne pourra donc jamais penser comme nous, ni même penser tel que l'évoque le terme (le signe) que nous associons à ce sème personnel. Les signes n’impliquent aucune conscience, aucune conscience ne peut émerger de leur complexité, car ce sont deux natures radicalement distinctes qui n’appartiennent pas au même monde. L’univers physique est distinct de notre monde mental sémantique. C’est au delà d’une question de complexité. Donc l’intelligence artificielle ne pourra jamais devenir consciente, une faculté mentale réservée aux êtres vivants, en dépit des rêves et des espoirs insensés de ces chercheurs en informatique.
Conclusion
modifierLe monisme physicaliste, qui domine les sciences sociales depuis plus d'un siècle, loin d'apporter des connaissances utiles, a plongé la civilisation occidentale dans une culture obscurantiste, avec des conséquences néfastes en économie et en politique, que seul le dualisme de substance, désigné pour lui succéder, pourra relever avec des solutions nouvelles.