Présentation de la botanique/Évolution du monde végétal

Début de la boite de navigation du chapitre

On constate qu'elle va dans le sens d'une colonisation du milieu aérien, cela étant rendu possible par la formation de tissus et d'organes permettant :

  • de puiser l'eau du sol
  • d'acheminer cette eau dans le reste de la plante
  • de contrôler l'évaporation
  • d'assurer la reproduction hors de l'eau
  • d'assurer la dispersion de l'espèce
Évolution du monde végétal
Icône de la faculté
Chapitre no 6
Leçon : Présentation de la botanique
Chap. préc. :Notions de phytochimie
fin de la boite de navigation du chapitre
En raison de limitations techniques, la typographie souhaitable du titre, « Présentation de la botanique : Évolution du monde végétal
Présentation de la botanique/Évolution du monde végétal
 », n'a pu être restituée correctement ci-dessus.

Formation de nouveaux tissus

modifier

Ils peuvent imperméabiliser la plante (comme l'épiderme (avec un vernis, la cuticule), le suber (imprégné de suberine)...), former un squelette (sclérenchyme (imprégné de lignine), collenchyme (cellulose)...) ou conduisent la sève (phloème (=liber), xylème (=bois)).

Mise en place de nouveaux organes

modifier
  • Les racines permettent de capter l'eau et les sels minéraux dans le sol,
  • Les tiges permettent de mieux capter la lumière (quand il y a concurrence entre les plantes),
  • Les feuilles sont spécialisées dans la synthèse organique,
  • Les stomates régulent les échanges avec l'extérieur (et limitent l'évaporation)...

La reproduction

modifier

Jusqu'au XVIIe siècle, le fait que la reproduction végétale soit sexuée était ignorée. En 1694, Camerarius montre que des plantes ont une reproduction sexuée ce qui provoque un scandale, même chez certains botanistes de l'époque.

Les plantes primitives protègent peu leurs semences, mais la protection se développe au cours du temps. Par exemple, on passe de gymnospermie (graine nue) à angiospermie (graine protégée par un fruit). On aperçois aussi, au cours de l'évolution, une réduction (spatiale et temporelle) du gamétophyte au profit du sporophyte (correspondant respectivement à l'haplophase et la diplophase du cycle reproductif).

Références

modifier