Première Guerre mondiale/L'arrière et la guerre totale
La Grande Guerre est très différente des conflits précédents. Combattants et civils sont mobilisés pour soutenir le pays. Les hommes sont partis à la guerre donc les femmes les remplacent dans toutes les activités économiques. Des bénévoles surnommées « les anges blancs » partent sur le front et deviennent infirmières. Des femmes deviennent aussi marraines de guerre, elles écrivent à des soldats pour les rassurer, elles leur envoient aussi des colis composés essentiellement de nourriture. D'autres femmes fabriquent des obus ou des munitions : elles s'appellent les munitionnettes.
Les civils sont victimes de la propagande : l'État utilise l'information pour influencer l'opinion publique. Cela devient du « bourrage de crâne » car ils nient les réalités du front, masquent les défaites et idéalisent les soldats.
Pendant la guerre, malgré une augmentation des salaires, une inflation monétaire rend la vie très chère.
L'arrière aide l'effort de guerre en prêtant de l’argent à l'État.
Au final, cette guerre a été totale, civils et soldats ont participé à leur manière pendant cette guerre.
Les aspects de la 'Guerre Totale' à l'arrière :
- pénurie de produits de première nécessité et coloniaux[1], privations, augmentation de la mortalité, angoisse des familles
- réquisitions
- les femmes remplacent les hommes aux champs et dans les usines
- le « bourrage de crâne » : propagande, désinformation, censure
- les soldats allemands "martyrisent" la population[1]
- ↑ 1,0 et 1,1 « La guerre 14-18 », sur Le Blog de Mme Beucher, (consulté le 19 octobre 2019)