Recherche:En finir avec le tabac

Cesser facilement de fumer

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Ma meilleure façon de cesser de fumer modifier

En 2008, après une longue période d'abstinence (une quinzaine d'années) sans fumer, j'avais repris la cigarette. Au début de l'année 2019, je constate qu'après 200 mètres de marche à une allure normale, me vient une très forte contraction, une grosse crampe, au mollet droit. J'ai donc consulté mon médecin qui a fait effectuer les examens nécessaires. J'ai ensuite consulté le chirurgien, qui prend date pour une intervention chirurgicale : un pontage s'avère nécessaire. Le chirurgien m'avise qu'il me faudra dorénavant éviter de trop manger d'aliments néfastes (charcuterie, produits laitiers...), ce que je fais déjà. Puis il m'annonce qu'il me faut impérativement cesser le tabac (je fumais alors plus d'un paquet par jour) car sinon le problème reviendrait sur le pontage. Avant la date de l'opération, je commence par diminuer sérieusement la dose quotidienne (3 à 5 cigarettes par jour, mais je suis dans un état de stress permanent et en outre, il m'est impossible d'aller plus loin, de supprimer), puis je me souviens d'une recette qui m'avait été révélée par une amie, et que je mets tout de suite en application. Tout d'abord il faut vraiment avoir décidé que l'on veut cesser la cigarette, évidemment. Voilà en quoi consiste la méthode, qui peut aussi fonctionner pour d'autres mauvaises habitudes :

  • Le premier jour (on l'a décidé la veille), je me dis que de toute la journée je ne fumerai aucune cigarette. Mais il faut absolument s'en tenir à une seule journée sinon ça ne fonctionne pas. « Je ne pense qu'à aujourd'hui, il se peut bien que demain, je fume 1, voir 2 paquets, mais ce n'est pas mon problème, je ne pense qu'à aujourd'hui » (à chaque jour suffit sa peine). Tout se passe très bien, c'est même intéressant.
  • Le deuxième jour, même tactique.
  • Le troisième jour, idem.
  • Le quatrième jour, je ne ressens plus aucune envie de fumer. J'ai du mal à le croire, et pourtant je le crois. C'est vraiment magique, quasi-miraculeux, je suis non-fumeur.

P-S : Je ne vous parle même pas des économies que j'ai pu réaliser  

Quelques mois plus tard survient la pandémie de coronavirus et on m'annonce que l'intervention est reportée à des jours meilleurs. Bien, on attendra... Quatre ou six mois peut-être ont passé, et étonnamment je peux à nouveau marcher normalement, avec juste une petite crampe insignifiante, qui cesse dès que je m'arrête 30 secondes, et la crampe ne revient plus ensuite. Le temps a encore passé, la pandémie a beaucoup ralenti et je peux à nouveau contacter le chirurgien. Mais à quoi bon maintenant ? C'est franchement inutile. Je pensais que la disparition de la douleur venait du fait que les plaques d'athérome accrochés à l'artère s'étaient dissoutes et j'en parle à mon médecin traitant, l'explication qu'il me donne est un peu différente : l'inflammation de l'artère a disparu ! Bon il est vrai que maintenant c'est aux “nicopass” que je suis addict (les neurones sont excités), mais au moins, avec cette solution, il n'y a plus de goudrons.

Bonne chance.

Claude Mariotti