Recherche:Histoire de la civilisation grecque - État et nation
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Cette deuxième section est divisée en quatre chapitres : dans le premier, Burckhardt examine la cité en général et ses origines ; dans le deuxième, le développement historique de la cité et l'esclavage ; dans le troisième, il revient sur l'examen des régimes politiques ; enfin, dans le quatrième partie, il examine la question de l'unité des Grecs.
I. La cité
modifierCe premier chapitre de la deuxième section est composé d'un ensemble de thèmes qui, d'une part, se succèdent logiquement plutôt que chronologiquement, et qui, d’autre part, font alterner les points de vue.
On peut tout d’abord regrouper en un ensemble, dans cette recherche, les quatre premiers thèmes du chapitre qui, en examinant les origines et les antécédents de la cité, présentent plusieurs points de vue : le point de vue idéalement objectif de l'historien qui s'interroge sur ce qui s'est réellement passé (par exemple, en se demandant ce qui a déterminé la fondation de la cité, ou en comparant la cité avec des formes antérieures, postérieures ou extérieures à la civilisation grecque - en Phénicie, au Moyen Âge, à la Renaissance) ; le point de vue des Grecs, que l’on peut chercher à discerner principalement dans leurs mythes (généalogies, mythes fondateurs).
Les trois thèmes suivants sont l'analyse de la cité proprement dite, du citoyen et, enfin, des limites internes et historiques rencontré par l'idéal de la cité.
Les tribus et les villages
modifierLe chapitre commence donc par quelques remarques sur ce que nous savons des origines de la cité grecque ; Burckhardt ne se propose pas de traiter à fond le sujet, mais d'examiner si nous pouvons distinguer, antérieurement à la formation de toute la cité, des traits particuliers susceptibles de nous éclairer.
Les antécédents, et, en particulier, les phéniciens
modifierLe synœcisme et les violences qu’il suppose
modifierLe synœcisme est une réunion de plusieurs villages en une seule ville. Cette pratique consistait concrètement à déporter des populations (dont une partie était généralement massacrée) pour fonder des villes fortifiées.
Les mythes fondateurs et leurs traits typiques
modifierBurckhardt cite plusieurs mythes liés à la fondation des cités ; il en extrait les traits communs : presque tous ces mythes racontent l'acte violent fondateur d'une cité, comme les sacrifices de jeunes filles. Ainsi, pour Burckhardt, l’idée qui est ici exprimée sous forme mythologiques est-elle que ce qui veut durer et étendre sa puissance doit consentir à sacrifier aux forces obscures.
Les caractéristiques générales de la cité
modifier- Les éléments matériels
- Les lois
Les caractéristiques générales du citoyen grec
modifierLes limites du modèle politique de la cité
modifierLes limites de la cité sont d’abord déterminées, selon Burckhardt, par les limites de la nature humaine : le poids des lois est en effet un poids quasi religieux qui pèse lourdement sur le citoyen, et qui finit par l'écraser.
En outre, l'idéal autarcique de la cité a comme conséquence d'intensifier les rivalités, ce qui conduit inévitablement aux expédients les plus définitifs : l'histoire des cités grecques devient l'histoire d'une course en avant effroyable qui se termine par la ruine de la cité.
II. La cité dans son développement historique
modifierCe deuxième chapitre de la deuxième section est divisé en neuf parties.
1. La royauté
modifier2. Sparte
modifier3. Populations assujetties d'autres cités
modifier4. L'esclavage
modifier5. L'aristocratie grecque
modifier6. La tyrannie
modifier7. La démocratie et son organisation à Athènes
modifier8. La démocratie en dehors d'Athènes
modifier9. Ténacité des populations urbaines
modifierIII. Examen objectif des régimes politiques
modifierIV. L'unité de la nation grecque
modifierNotes et références
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