Recherche:Néo-Quenya/Orthographe et phonologie/Phonologie 3 : les 12 sons additionnels
Et rebonjour à tous ! Jusqu'ici, nous avons vu les 24 sons consonants de base du néo-quenya fauskangerien, assez facile à comprendre. Pour introduire la suite, je vais par contre devoir me fendre d'un petit cours d'histoire.
Quenya : histoire interne et externe
modifierDans toutes les créations de M. Fauskanger, on distingue l'histoire interne (la mythologie) et l'histoire externe (celle de l'auteur, M. Fauskanger).
Dans l'histoire interne, le néo-quenya fauskangerien a subit une lente évolution au cours des millénaires, depuis sa création au Ier Âge, jusqu'au IIIème Âge. Ce qui est intéressant, c’est que cette évolution est conjointe avec celle de l'auteur (l'histoire externe, donc).
En fait, le néo-quenya fauskangerien a longuement évolué et murit dans l'esprit de M. Fauskanger. Ainsi, dans le néo-quenya fauskangerien originel, seuls les 24 signes que nous avons vu jusqu'ici suffisaient à l'écriture. Mais au IIIème Âge, l'évolution du langage étant devenue ce qu'elle était, des signes additionnels sont venus se rajouter. C'est ceux-ci que je vous propose d'étudier.
Bien que qualifiés d'additionnels (ce qu’ils sont), ces 16 tengwar ne sont en aucun cas facultatifs ! |
Ils forment les grades 7, 8 et 9, même si par convention on arrête la numérotation au no6. Même chose pour les séries.
Grade "7" : variantes du r et le l
modifierSérie I : Rómen, l'Est
modifierRómen correspond à la lettre R.
Série II : Arda, la région
modifierArda correspond à la lettre RD. en effet, en néo-quenya fauskangerien on ne peut pas avoir un d solitaire. Donc pour dire rd, on utilise arda.
Série III : Lambë, la langue (langage)
modifierLambë correspond à la lettre L.
Série IV : Alda, l'arbre
modifierAlda correspond à la lettre LD. Même remarque que pour rd.
Grade "8" : le s, son double et son dédoublement
modifierPardon ?
Non, vous avez bien lu ! Voici le grade "à moitié inutile". Les lettres s et ss en ... quatre tengwar !
Série I : Silmë, la lumière (des étoiles)
modifierSilmë correspond à la lettre S.
Série II : Silmë nuquerna, Silmë inversé
modifierSilmë nuquerna correspond à la lettre S, lui aussi !
Série III : Árë, la lumière du Soleil, ou Essë, le nom
modifierÁrë ou Essë correspondent tous deux à la lettre SS, qui est un s allongé.
Série IV : Essë nuquerna, Essë inversé
modifierEssë nuquerna correspond à la lettre SS, tout comme Silmë nuquerna correspond à s ! Même remarque que pour Silmë nuquerna.
Grade "9" : les ajouts spéciaux
modifierTous les tengwar que l’on a vu jusqu'ici étaient des consonnes. Mais pour ce dernier grade, ce sera un petit fourre-tout. Et encore, il manquera les signes spéciaux du prochain chapitre. D'ailleurs, trois de ceux que nous allons voir maintenant mériteraient de figurer dans cette catégorie.
Série I : Hyarmen, le Sud
modifierHyarmen représente la lettre H. Et oui, encore !
Série II : Hwesta sindarinwa, litt. "Le Hwesta du sindarin"
modifierC'est le tengwa bizarre du lot ! Il représente en fait le h muet de début de mot, comme dans Hlarë ou Hresta.
Cependant, en quenya, on a tendance à ne pas mettre de signe du tout (je rappelle que quenya et sindarin utilisent les mêmes signes), ce qui explique ... qu’il n'y ai pas d'image !
Série III : Yanta, le pont
modifierYanta représente la lettre I. Oui mais voilà, ce n’est pas la voyelle !
On n'utilise ni yanta ni úrë pour écrire des voyelles. |
Ces deux tengwar s'utilisent pour écrire les diphtongues. Voir le chapitre suivant.
Série IV : Úrë, la chaleur
modifierÚrë représente la lettre U. Même remarque que pour yanta.
On récapitule
modifierEt voilà ! On a vu tous les signes du tableau !
Vous savez maintenant distinguer les différends r, vous connaissez toutes les combinaisons avec d et b, le s, le ss et leurs jumeaux inversés, ainsi que toutes les variantes du h.
Toutefois, il doit en toute logique vous manquer quelque chose ... non ?